Hot Rod Pick Up 1936
Regardez-le bien pour ce que tous les mêmes autres représentaient il y a plus de 3/4 de siècle, car un Hot Rod était le signe extérieur marquant une forme de liberté associée à la désobéissance civile et au politiquement incorrect d’une frange de la population… L’Amérique profonde n’en a pas fait un symbole de liberté mais une sorte de déni positif marquant tout adepte d’un cinglant “Rebel Without a Cause”…
C’est le titre d’un film américain idolâtrant James Dean, sorti en 1955, un conte classique de rébellion et d’angoisses adolescentes dans les banlieues américaines. Ce qui va en résulter bétonné par les guerres incessantes de l’Amérique (une nouvelle chaque année), c’est une forme de gouvernance menée par des technocrates… Après les fatidiques 3/4 de siècle, on y arrive grâce aux algorithmes, à l’IA et la surveillance numérique.
Tout cela remplace la démocratie, la liberté individuelle et le libre marché que dirigent divers technocrates qui prônent un système géré par des experts techniques, sapant les principes démocratiques et le processus électoral. La technocratie envisageant une société de surveillance non-stop d’absolument tout. La consommation d’énergie, la production et le comportement individuel sont principalement visés grâce à des technologies numériques avancées.
Ce nouveau régime vise à abolir les droits de propriété, à normaliser les logements et à remplacer le libre marché (qui est en réalité pieds et poings liés par et pour le consumérisme), par un système où la conformité et l’utilisation de l’énergie dictent la prospérité, menacent la démocratie, les libertés individuelles et les rêves de totale liberté, concentrant le pouvoir entre quelques mains.
Dans les annales de l’histoire, le pouvoir a toujours changé de mains, des pharaons aux monarques, des révolutionnaires aux industriels, mais aujourd’hui, nous sommes à un autre moment charnière, où les rênes du contrôle sociétal sont prises non pas par des dirigeants élus ou des élites traditionnelles, mais par une nouvelle classe de technocrate. Leur vision est une utopie technocratique.
Les algorithmes, l’intelligence Artificielle et surveillance numérique vont remplacer la démocratie. C’est la liberté individuelle et le libre marché qui vont être mis à mal. Mais à mesure que cette vision gagne du terrain, elle soulève une question troublante : Est-ce l’avenir que nous voulons, ou une dystopie déguisée en progrès ? La technocratie, un terme inventé au début du XXe, envisage une société gérée par des experts techniques et non des politiciens.
Ses partisans soutiennent que les décisions devraient être fondées sur des données, l’efficacité et des principes scientifiques, et non sur les caprices désordonnés et souvent irrationnels d’une gouvernance démocratique. La technocratie est la science de l’ingénierie sociale dont le fonctionnement scientifique de l’ensemble du mécanisme social est destiné à produire et distribuer des biens et des services à l’ensemble de la population.
À la base, la technocratie cherche à éliminer la politique, la finance et les structures de pouvoir traditionnelles, en les remplaçant par un système où les hommes et les femmes techniques prennent toutes les décisions. Cette vision, bien qu’apparemment utopique, porte un courant sous-jacent sombre : l’érosion des libertés individuelles, des droits de propriété et du rêve d’ascension sociale.
Ce sont des technocrates des temps modernes qui façonnent le monde selon leur vision. Leur influence s’étend bien au-delà de l’industrie technologique, infiltrant la politique, l’économie et même la sécurité. L’un des aspects les plus alarmants de la technocratie est son dédain pour la démocratie. La technocratie soutient que toutes les décisions relatives au fonctionnement fonctionnel de la société doivent être prises par des techniques…
Ce sentiment est partagé par les élites d’aujourd’hui, qui considèrent les constitutions démocratiques comme obsolètes. L’influence est évidente dans la sphère politique. Le public a peu de voix dans le choix, cela finit généralement par leur donner à choisir entre deux personnes choisis, par des machines et des partis politiques respectifs. Les technocrates envisagent une société où tous les aspects de la vie sont gérés par les technologies numériques.
L’objectif est de créer un système de surveillance non-stop qui suit la consommation d’énergie et les comportements individuels. Cette vision n’est plus confinée au domaine de la science-fiction. Avec les progrès de la biométrie, de l’intelligence artificielle et des monnaies numériques, les outils pour mettre en œuvre une société technocratique sont déjà en place. Les monnaies numériques (CBDC) vont servir d’équivalent moderne des “certificats énergétiques”.
Cela donnera aux technocrates un contrôle total sur les transactions financières et les richesses individuelles. Les implications sont stupéfiantes. Dans les régimes technocratiques, le marché libre sera remplacé par un système où la conformité et l’utilisation de l’énergie déterminent la prospérité. Les droits de propriété seront abolis et les logements standardisés en unités économes en énergie.
Le rêve américain d’une mobilité ascendante est déjà en voie d’extinction et recevra le coup de grâce dans le régime technocratique qui se met en place. Les technocrates promettent déjà à cet effet une utopie d’abondance et d’efficacité, mais l’histoire nous apprend à nous méfier de telles promesses. La montée des Big Tech a déjà sapé la démocratie, concentré le pouvoir entre les mains de quelques-uns et érodé les libertés individuelles.
La question est de voir à qui profite ce nouvel ordre mondial ? La réponse est claire : les technocrates eux-mêmes. Voilà… Et vous expliquer cela au départ d’un Hot Rod est tout aussi stupéfiant… Ce Hot Rod n’ayant pas encore de cerveau IA ne connait rien de ce que je viens d’écrire… Il a été construit par Chris Clark d’Ace Fabrication, un garage situé à Clever, dans le Missouri, sur une période de huit ans à l’aide d’une cabine de pick-up Ford 1936 modifiée…
Celle-ci est montée sur un châssis en acier fabriqué “à-la-main”. La puissance provient d’un V8 Chevrolet 327ci qui respire à travers quatre carburateurs de style Holley ’94. Il est soutenu par une transmission manuelle à cinq vitesses T-5 et un pont/différentiel de 9 pouces. Les points forts de la construction comprennent un toit surbaissé de 5 pouces, une benne pick-up à persiennes, des phares de coupé Ford ’36.
Le tableau de bord est de style ’46, la sellerie est noire, le volant est en fonte d’aluminium. Ce Hot Rod Pick-Up roule sur un système de suspensions pneumatique savec des jantes de 16 et 18po, et les composants supplémentaires comprennent un collecteur d’admission Weiand, des culasses à double bosse modifiées et un système d’échappement en acier inoxydable.
Une fois la construction achevée, ce Hot Rod Pick-Up a fait la couverture du magazine Ol’ Skool Rodz qui vient ce cesser d’être publié en cause de crise… Les jantes Vintiques 16po avant et 18po arrière, sont finies en noir et portent des enjoliveurs et des anneaux de garniture. Ils sont enveloppés dans des pneus Firestone de 6,00 po et 7,50 po, respectivement AV/AR… Le système de suspension AccuAir intègre des capteurs de hauteur de caisse.
Le freinage est assuré par des tambours tout autour. Le V8 Chevrolet 327ci est doté de culasses polies, et l’induction se fait par un collecteur d’admission Weiand. Il est surmonté de quadruples carburateurs de style Holley ’94. Les collecteurs d’échappement polis en “cornes de bélier” s’écoulent dans un système d’échappement en acier inoxydable avec une seule sortie de chaque coté nichée dans une découpe de pare-chocs arrière.
Un panneau de fusibles de style Bussmann est monté sous le tableau de bord avec un module d’allumage MSD. Le volant en fonte d’aluminium Kustoms de la Squeeg se trouve devant un compteur de vitesse de 100 mph et des jauges auxiliaires avec des rouages internes convertis et des cadrans refinis. Un couvre-tonneau amovible accompagne le bestiau qui a fait la couverture du numéro de décembre/janvier dernier de TopWheels… Voilà, la fête se termine…
2 commentaires
Maître,
La technocratie ambitionne un monde gouverné par des experts plutôt que par des politiciens. Pourtant, à écouter les inepties débattues au sein de la commission des affaires sanitaires et sociales, l’idée d’un pouvoir exercé par la compétence plutôt que par la vacuité rhétorique devient étrangement attirante. Une intelligence artificielle aurait-elle subtilisé les élections pour mieux nous livrer aux technocrates ? Ou bien, pire encore, serais-je en train de succomber moi-même à leur logique froide et implacable ? Toujours est-il que ce Hot Rod, conçu dans une pureté mécanique affranchie de toute IA, demeure banni par les instances européennes. En quoi ce chef-d’œuvre d’ingénierie artisanale menace-t-il davantage leur ordre que la médiocrité institutionnalisée de nos gouvernants ?
Merci encore pour votre regard acéré dans un monde uniformisé.
Votre lectorat.
Ahhhh, il n’est pourtant pas d’une beauté suave, contrebalancée par un rare souci de chaque détail, ce qui n’enlève rien de son coté “Cramped-Cabin” qui médicalement n’autorise pas les longues balades ni même les simples parcages en “créneaux à-la-Française”, sans oublier qu’il ne comporte aucune zone dédiée aux bagages, voire aux “baises-en-villes/villages”… Là aussi, la lumière n’éclaire rien dans l’obscurité des esprits… Dans ces cas, mon ton désabusé qui se laisse aller doit causer des ravages psychologiques au sein des communautés y dédiées qui ont repris espoir d’une rallonge du temps dédié avec l’arrivée de Donald Trump comme Président.