Hot Rod Plymouth’32 Supercharged V8 Hemi 392ci 600cv
Ce Hot Rod Plymouth Model PB de 1932 est un coupé “Rumble-seat” qui est motorisé d’un V8 Hemi suralimenté de 392ci associé à une transmission automatique à trois vitesses A-727. Le moteur est équipé d’un compresseur BDS, de deux carburateurs Edelbrock et d’une prise d’air Hillborn ainsi que de collecteurs Zoomie. La carrosserie est dotée d’un panneau de toit amovible, tandis que l’intérieur a été personnalisé avec des sièges baquets noirs, un système de climatisation Vintage Air et des écrans de caméra à vues latérales…
La console située au pavillon à l’arrière du haut du pare-brise (rabattable), abrite un sélecteur de vitesse à boutons-poussoirs et une instrumentation Dolphin. L’équipement supplémentaire comprend des jantes de 15 pouces à largeur décalée, des freins à disques aux quatre roues, des bras de suspension avant tubulaires Heidts et des combinés filetés. La calandre de la couleur de la carrosserie est équipée de deux bandes lumineuses verticales, et d’autres détails incluent des phares et des feux arrière à LED ainsi qu’un pare-brise escamotable,
Le panneau de toit amovible (déjà cité) et une lunette arrière rabattable complètent l’inconfort général de mise dans tout Hot Rod qui se respecte… Les jantes de 15po sont montées avec des pneus Mickey Thompson 26×8,00 po à l’avant et 29×15,00 po à l’arrière. La suspension est équipée de bras de suspension tubulaires Heidts à l’avant et de combinés filetés aux quatre coins. Des sièges baquets ont été installés et sont équipés de harnais RCI à quatre points. Un système de climatisation Vintage Air a été ajouté.
Je reviens sur les écrans situés de part et d’autre de la console du pavillon, qui sont connectés à deux caméras latérales, c’est réellement “Fun”, et élimine les rétros chromés, quoique, si panne et fusible pété, c’est piloter sans rétro-visibilité, c’est assez dangereux. Cette console supérieure abrite l’instrumentation Dolphin (à cadrans verts) composée d’un compteur de vitesse de 140 mph, d’un tachymètre et de compteurs auxiliaires numériques.. Le volant à quatre branches est monté sur une colonne inclinable et des tapis noirs tapissent les planchers.
Le compteur kilométrique numérique indique 4.300 miles depuis la construction de ce Hot Rod.. Le V8 Hemi 392ci est équipé d’un compresseur BDS, de deux carburateurs Edelbrock, d’une prise d’air de style Hillborn, ainsi que d’un distributeur MSD, des collecteurs Zoomie et d’un radiateur en aluminium avec un ventilateur électrique. Le réservoir de carburant est situé sous le coussin de siège dit “de belle-mère” situé dans le coffre. La voiture repose sur un châssis tubulaire personnalisé avec une protection tubulaire entourant les carters d’huile et de transmission…
Il est difficile de prendre cette voiture autrement que comme une illumination car elle correspond au vrai look Hot Rod des années’70. Bien sûr, c’est brillant, grognant et méchant, intelligent et tapageur. C’est l’une des choses parmi les plus “Funny” que vous puissiez obtenir pour moins de 35.000 $ aux USA. Mais ce Hot Rod marche dans les traces de pneus des géants du style. Et c’est un Hot Rod abordable, une réponse quoique colérique à la question de savoir si un Hot Rod pourrait être motivé par la rage elle-même.
Ce cœur Voodoo qui dans sa jeunesse des années ’30 démarrait avec une manivelle, secoue votre poitrine jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’à penser à la route, à la ligne rouge et au changement de vitesse électrique à boutons poussoirs situé sur la console à l’arrière du dessus du pare-brise… C’est déroutant… C’est même déconcertant… Cela redémarre mes appréhensions sécuritaires… La brutalité d’une voiture musclée avec la précision d’une voiture de sport, un échappement à parts égales qui envoie les gaz à traves le pare brise si entrouvert (comme sur les photos) est également déconcertant…
Le bruit des échappements libres de ce Super Hot Rod crade style “Bad Boy” et le staccato du V8, créent l’événement dans les rues… Le refroidissement et d’autres composants du bac à pièces le rendent presque invulnérable à tous les assauts des mauvais sorts qu’on lui jette et le formidable V-8 fournit une puissance douce et sans effort. Il y a plus de choses qui se passent ici qu’il n’y en a jamais eu, beaucoup plus… C’est aussi une formule plus éprouvante. Le moteur façon Voodoo avec le Blower n’ont toutefois rien d’un bricolage.
Malgré tous les problèmes inhérents aux Hot Rods, ce V8 392ci équipé d’un Blower est un cogneur de 600 chevaux avec un couple de 420 lb-pi. Vous devrez étirer à 7000 tr/min pour accéder à la puissance maximale, avec un couple qui entre en jeu lorsque vous atteignez 4600 tr/min. Dans le monde d’aujourd’hui, où la puissance turbocompressée est omniprésente, ces chiffres sont des incitatifs pour pousser dans un sprint à fond. Lorsque vous le faites, vous obtenez un Bang qui rebondira sur les parois des immeubles alentours pendant des siècles…
Cela à une fréquence si basse et puissante qu’on devrait l’utiliser pour parler aux baleines à bosse. Elle n’est peut-être pas en mesure de rivaliser avec le tonnerre d’un orage, mais l’échappement direct “dans la gueule” est, dans n’importe quelle autre entreprise, exceptionnel. Pire encore, les vitesses dans les virages restent aussi choquantes qu’elles l’étaient lorsque la Renault Dauphine est apparue pour la première fois. Oui, beaucoup diront que la Camaro de sixième génération bat la Dauphine et ce Hot Rod dans les virages… Sans aucun doute…
Mais en l’absence de tout effort considérable de la part de Chevrolet pour améliorer, commercialiser ou modifier la Camaro, nous devons être toutes et tous reconnaissants de l’amélioration constante des grands constructeurs. Ce Hot Rod est qui lui est aux antipodes, est engageant, inspirant confiance et amical, facile à amadouer dans des glissades décontractées facilement réglables à l’accélérateur. Et contrairement à tant de voitures de sport autoproclamées de plus de 100.000 $, ce Rod à 35.000 $ sais se maintenir à un rythme infernal.
Il se déplace rapidement mais théâtralement et ce, malgré le fait qu’il se batte avec une main attachée dans le dos… Je préfère utiliser l’argent entre ces 35.000 et 100.000 pour une classieuse, pas une pute, mais du petit bois d’allumage, au moins, cela servirait à quelque chose. Bien sûr, un Hot Rod est pour moi toujours bon. Génial même. Les changements de vitesse sont indiciblement déconcertants si on s’amuse avec les touches de la commande électrique de la boite automatique… à la montée et convenablement rapides à la descente.
Tout cela avec un soin particulier ajouté pour s’assurer que les changements de rapports soient toujours mémorables… Pourtant, un vrai Hot Rod exige une boîte manuelle. Ce n’est pas subtil à comprendre, aucun Hot Rodder n’est intéressé à concéder des performances sérieuses pour se sentir particulièrement détendu avec une boite auto… Vous pouvez l’utiliser tous les jours, même l’emmener lors de longs voyages, mais tout le temps, vous aurez l’impression que c’est une chose spéciale construite pour le mieux.
Il est rigide et bruyant, certes, et déjà rempli de bizarreries d’utilisation ennuyeuses, comme le siège conducteur qui glisse automatiquement vers l’arrière en accélération… Pour sortir même s’il y a une paire de jambes humaines derrière, c’est le pied… Waouhhhh ! Toutes les autres bagnoles sont stupides en comparaison, en partie parce qu’elle sont censée l’être car destinées à des gens bons et stupides… Son constructeur n’a pas pensé à tous les détails pratiques, car ce n’est pas à cela que sert un Hot Rod…
Non… Un Hot Rod est le seul engin qui fera comprendre instantanément à n’importe quel péquenot pourquoi il est spécial… Génial, même. Mais, je suis resté abasourdi alors qu’il secouait mes vieux os, agressait mes oreilles, éveillait mes sens (75 ans en mai 2024, le temps passe de plus en plus vite et aucun retour en arrière n’a été prévu dans la fabrication. Peu importe, j’ai déjà vu et vécu ce que cela pourrait être. C’est cela qui me donne la mémoire d’en écrire mes souvenirs et mes expériences… So long…