Hot Rod Salty ’29
Ce qui suit à partir de ce début d’ici, qui fait déjà 35 signes, est une histoire Californienne, quasi-inadaptable à aucun endroit des cotes Européennes, plus particulièrement Françaises, quoiqu’on y fait du surf un peu partouze, principalement vers Biarritz et les cotes Atlantiques… Ou donc dois-je aller, afin de me rendre aux biens communs, pour soulever un rien de similitude, avec ce Hot Rod cuivré par le soleil, que je veux placer en sujet d’article.
Toutefois, et si pas même davantage, il ne correspond à rien d’un usage Européen… Pensez donc, mes Popu’s, qu’un Hot Rod doré aussi kitschissime est assez difficile à mettre en page s’il n’y a pas un texticule adéquat… Et là encore, c’est plus d’autant plus complexe que ce sera particulièrement en Franchouille que ce sera lu. Pas que ce soit le vide abyssal comme durant une guerre, quoiqu’il y en a extrapolation potentiellement oxymore à en créer des maux de tête…
Donc, que je tente, présentement, de brosser un tableau succinct et explicatif, est vain, il n’y a pas d’accroche ! Je baigne dès-lors dans un wokisme-webbien ou les doctes qui s’y vautrent avec délectation morbide, ânonnent leur l’état de perditude, avec la même componction qui sied aux oraisons funèbres… Tentez de comprendre, mes Popu’s, la situation ubuesque dans laquelle je me retrouve. Il vous incombe donc de m’aider à la surmonter… Voilà comment… i
Immédiatement, sans attendre, versez un don, le plus conséquent que permettent vos moyens financiers, via le cartouche situé en colonne d’extrême droite de la page d’accueil… Comme nous sommes maintenant en route dans le texte qui fut assez difficile à mettre en branle, il vous incombe d’imaginer que vous êtes Américain, blanc, aisé, ayant jusqu’à présent passé votre vie en tant que surfeur…, et que vous êtes un collectionneur de planches de surf…
Mais pas que, car vous vivez à la plage.. et vous possédez et conduisez un Highboy de couleur cuivre, qui est celui des photos de cet article dans lequel vous vous trouvez… Certaines choses s’alignent, vous le sentez, d’ailleurs… Tôt ou tard comme les planètes, tout s’aligne, il suffit d’attendre ! Mais dans mon cas, n’aimant pas m’installer sur quelconque plage ni nager dans la merditude contenant des bactéries grignotant les cerveaux, quels soient-ils… je suis démuni…
Voici donc l’histoire… En Californie il y en a une d’histoire, derrière chaque Hot Rod, et, il y en a plus d’un… Un noble immigré, Felippe Don Granata installé depuis trois générations dans une Hacienda à Ventura, en Californie, a passé sa vie avec l’océan comme toile de fond. Vivre à côté de l’océan l’a amené à aimer le surf et à être un collectionneur de planches de surf vintage’s. À l’âge de 5 ans, Don Granata s’est donc intéressé aux films de plage et au surf.
Mike Granata, son cousin, a emmené Don, âgé de 7 ans, au Grand National Roadster Show de 1965 ou il a découvert les modèles réduits Monogram et Revell en plastique au 1/8ième, de divers Hot Rod’s et en découlant, il a marqué un intérêt naissant pour les Hot Rod’s… Compte tenu de ces sujets de la vie, il n’a vécu que pour les Hot Rods… Il a obtenu toutes les maquettes possibles et à ses 17 ans, en 1975, il s’est lancé dans la construction d’un Hot Roadster Ford ‘A.
Ce Highboy’29, il l’a équipé d’un V8 Corvette 1956… En finale il a fait peindre son premier Hot Rod en teinte cuivre “Axalta Centari Cromax Pro Copper Pennypar” par les “bons” soins de Felix, le Boss de Sumano’s Custom Painting. Dans les détails, il faut souligner que le réservoir d’essence, caché au fond du coffre est en acier inoxydable et ne fait que 50L. À l’arrière, il y a un carter de sécurité et des feux OE ’42 Buick… et à l’avant, des phares Guide 903-J.
Ils reposent sur des supports personnalisés qui servent également de supports d’amortisseurs supérieurs. Le roadster n’a pas de capot. Le châssis, modifié chez Clayton’s Hot Rods, est un modèle A qui utilise un renfort en double K de chez SO-CAL Speed Shop tout en conservant l’empattement d’usine de 103-1/2 pouces. La suspension avant est basée sur un essieu SO-CAL Speed Shop de 4 pouces. À partir de là, un ressort à œil inversé Posies est utilisé.
Pas que, il y a auss d’autres pièces SO-CAL, telles que les copies des premiers axes Ford, des amortisseurs chromés et un boîtier de direction Vega (avec une colonne LimeWorks). D’autres éléments de suspension, y compris les freins à tambour Lincoln de 12 pouces, sont utilisés ainsi qu’un pont différentiel quick-change Winters. Les freins sont des Wilwood. Les jantes sont des 16po chaussées de pneus Excelsior Stahl Sport Radial Coker 5.00R16 AV et 7.50R16 AR.
Le tableau de bord est un Brookville dans lequel ont été enracinés un paquet de six compteurs Stewart-Warner “Wings” d’aspect vintage (compteur de vitesse, de régime moteur, de pression d’huile, de température d’eau, de niveau d’essence et de volts). Le volant est un CON2R à quatre branches percées d’aspect vintage avec un bouton de klaxon gravé (modèle A Roadster Salty ’29). Le vinyle noir avec passepoil blanc nacré vient de Mac’s Auto Upholstery.
Il recouvre la banquette Wise Guys et une paire de ceintures de sécurité RetroBelt de 3 pouces de large complètent le tout. Le V-8 qui fait avancer ce roadster sur la route a une grande histoire derrière lui. Don était à la recherche d’un groupe motopropulseur approprié et s’est dit que quelque chose dans le genre d’un Chevrolet vintage à petit bloc serait idéal, comme un 265, un 283 ou même un 327cc. C’est un V8 Corvette’56 de 265ci, power-pack, dual quad.
Cela équipait à l’origine une Chevrolet Nomad ’56. Son propriétaire était en train de la restaurer, mais il est décédé avant d’avoir pu terminer. Sa femme a vendu le châssis roulant, mais l’acheteur ne voulait pas du moteur d’origine. Don est tombé sur le moteur via Instagram et l’a acheté sans le voir. À sa grande surprise, lorsque le moteur est arrivé à l’atelier, il avait été entièrement reconstruit, c’était “LA” vraie affaire et quelle trouvaille pour un premier Hot Rod.
Parfois, c’est juste “payant” d’avoir de la chance. Il s’agit d’une option à double quad utilisant une paire de carburateurs Carter WCFB 380-cfm (avec filtres à air d’usine) reposant sur une admission en aluminium qui a été proposée en 1956 à la fois comme option Corvette et voiture de tourisme. Il “fait” 225cv avec des poussoirs hydrauliques, mais est passé à 245cv avec une autre came. Don a conservé l’apparence et la pompe à carburant mécanique AC Delco.
Il a fait de même pour l’échappement, le démarreur et le générateur. Le reste du système d’échappement a été géré par le cousin de Don, Dominic Granata chez DG Headers. Il est en acier inoxydable de 2 pouces, retournant à une paire de silencieux Flowmaster de 17 pouces. Le carter d’huile est une unité en aluminium Cal Custom à ailettes, tandis que les couvercles cache-soupapes sont les fameuses unités Corvette ultra-rares à neuf ailerons…
D’autres équipements incluent un mag Vertex avec des fils de prise à noyau solide ACCEL. Il convient de mentionner que le moteur est numéroté, ce qui en fait un V8 rare et précieux. Le Chevrolet petit bloc est soutenu par une transmission à cinq vitesses T5 avec un levier de vitesses court Hurst, un volant d’inertie d’usine et un ensemble d’embrayage. Son roadster a remporté les honneurs de la classe Early Street Roadster Pre-1935.