Hot-Rod’32 Ford V10 Triton
Ce roadster de style Ford’32 a été construit en 2018 par Gray’s Garage de Midland, Michigan, USA et est propulsé par un Ford Triton V10 essence 6L8 litres jumelé à une transmission automatique 4 rapports type 4R100. La carrosserie style B’32 en acier provient des ateliers “Brookville Roadster”. Le châssis “double rail” en tubes d’acier a été fabriqué “sur mesure”. La finition intérieure a été soignée façon Rolls-Royce en Naugahyde rouge. La capote est amovible, le pare-brise est rabattable, les suspensions avant et arrière sont indépendantes, les jantes de 17 po et 22 po proviennent de chez Billet Specialties (ex Boyd Coddington), les pneus Hankook Ventus V4 ES sont de taille 205/40 et 265/35 respectivement AV/AR, la tuyauterie des échappements a été fabriquée “maison” et il y a des freins à disque aux quatre roues.
La voiture a remporté de nombreux prix et a été présentée dans diverses publications aux USA avant que la presse Kustom/Hot-Rod soit stoppée début de la première décade du nouveau siècle. Une mention spéciale lui a été faite pour le calendrier Street-Rods 2018 et les magazines Super-Rod, American-Rodder, Rodder’s Digest et Street-Rod. La voiture a remporté un de nombreux prix lors d’événements orchestrés/organisés par Goodguys, notamment le controversé “Best Bitchin” au Midwest Nationals, le “Best Ford Muscle” aux Chicago Nationals et le “Ford in a Ford” aux Heartland Nationals. Ce roadster personnalisé est immatriculée en Géorgie (celle des USA), classifiant le véhicule comme un Ford Roadster 1932… Cela fait tourner l’industrie du Hot-Rodding et permet encore que vivent les Hot-Rods aux USA.
La carrosserie en acier “Brookville Roadster” a été peinte dans un rouge flashy “pétant” avec des filets décoratifs gris et jaunes. Un volant à trois branches se trouve devant un tableau de bord métal de couleur carrosserie accentué de filets comme sur la carrosserie. Un compteur de vitesse à 140 mph et des jauges combinées provenant de “Classic Instruments” sont logés au centre du tableau de bord. Le compteur kilométrique à cinq chiffres indique environ 2.600 miles certifiés authentiques depuis la construction, le propriétaire ayant transporté son bijou sur remorque. Vous ne le savez peut-être pas, mais l’histoire de Ford est riche et composée d’un moteur V10. Un bloc baptisé “Triton”, totalement inconnu en Europe…
Il était exclusivement utilisé aux Etats-Unis et au Canada sur les utilitaires à partir du Ford F250, soit en Diesel soit en Essence. Il servait également pour les ravitailleurs d’essence pour avions, sur les aéroports US. Mais ce moteur aurait bien eu besoin de son propre ravitailleur, vu sa consommation importante (No substitute for Cubic Inches) ! Au début des années ’90, le groupe Ford avait renouvelé une partie de ses motorisations avec la nouvelle famille de blocs modulaires V8 “Triton”… C’était un concept simple : une seule ligne de fabrication, mais des possibilités de passer facilement d’une cylindrée à une autre… d’un nombre de cylindres à un autre et d’un type de carburant à un autre. En effet, cette famille modulaire de “Triton’s” chez Ford était conçue en deux variantes : V8 et V10.
Grace à cet article de www.ChromesFlammes.com (www.GatsbyOnline.com) vous allez pouvoir briller dans le milieu des Kustom et Américaines, du moins face aux “ceusses” qui ne l’auraient pas lu avant vous ! Dites “V10” en ouvrant grande votre gueule (qui l’est aussi) et on va vous répondre, au choix : Lamborghini, Porsche Carrera GT, Audi R8, Chrysler Viper… Mais personne ne nous dira Ford ! Pourtant, Ford est parti du V8 modulaire à simple arbre à cames en tête et lui a ajouté deux cylindres supplémentaires (à partir du moteur 5.4 atmosphérique). Un bloc qui va ensuite motoriser les “Trucks” à vocation utilitaire à partir de la famille des F250.
Concrètement, cela signifie que vous ne risquez pas de trouver en Europe un Ford V10 dans une bagnole Ford, ou un utilitaire F150. La chose la plus folle, c’est que Ford a produit des Motorhomes (camping-car) avec ce moteur. Aux USA uniquement. Imaginez un peu partir en vacances à Palavas-les-flots avec votre Kustom voire Hot/Rat-Rod avec un badge chromé “V10 Triton” plaqué sur le coffre et de chaque coté du capot ! La grande classe ! Le problème d’un tel moteur, vous vous en doutez, réside dans la consommation. Les V10 “Triton” ne sont pas nécessairement chers en occasion, mais il faut tabler sur un super bon 20 L/100km au minimum, en usage standard sur les Motorhomes, qui développaient plus de 300 chevaux basiquement.
Ford avait également produit des trucks Heavy-duty dotés du V10 Triton pour des missions de ravitaillement dans les aéroports, avec une grosse citerne à la place de la benne. La situation était cocasse : un engin particulièrement gourmand, lui-même servant à ravitailler des avions par nature très gourmands en carburant. Le ravitailleur aurait presque nécessité son propre ravitailleur… Pour en finir avec les anecdotes, sachez que ce moteur (qui existait en version 2 et 3 soupapes par cylindre) avait été introduit sous le capot du Bluebird, le fameux bus scolaire jaune. Au programme : plus de 360 chevaux et 620 Nm de couple… mais des passages à la pompe très, très fréquents.
Et c’était avant la guerre en Ukraine et accessoirement les perturbations Covid et prétendus vaccins ! La gamme “lourde” de Ford le propose toujours, par ailleurs, il trouve place sous le capot des très nombreux camping-cars US, ainsi que les navettes aéroports, et navettes scolaires… En ’98 le Ford Excursion qui était le plus gros SUV au monde proposait ce V10 en 6L8 essence (c’est ce même bloc qui a été utilisé dans ce Hot-Rod). Aujourd’hui en occasion, il trouve difficilement preneur car son appétit a freiné plus d’un américain. Vous comprenez qu’utiliser un tel moteur en Europe dépasse l’indécence ! C’est dire que pour la moitié du prix d’un basique small-Block 289ci… vous auriez un Triton V10 essence ! Ce qui en jette un max !
Le paradoxe de cette histoire, c’est que ce moteur équipe la gamme “Econoline” du constructeur Ford. Econoquoi ?! ? ! me direz-vous… Un camping-car ainsi motorisé “fait” ses 30L aux 100km… au minimum et pour un bon gros Motorhome il peut aisément dépasser les 50L aux 100km… Une véritable hérésie, car les “performances” sont très très maigres pour ce moteur, sauf si on l’ouvre et qu’on le performe pour atteindre 800 chevaux et 100L/100Km… Avec nos regards de Franchouillards sur ce “Triton”, on en vient à se demander comment est-ce que les américains se spermettent encore d’oserce genre d’aberration “économico-logique”…
Après toutes ces informations, il est grand temps de se demander pourquoi Ford à choisi d’appeler son V10 du nom “Triton” ? Si vous croyez que c’est un genre de Dinosaure du niveau d’un Tyranosaurus-Rex, vous vous le mettez par erreur bien profond… Pour tout absolument tout savoir sur le triton, lisez…
Le triton est un amphibien qui vit à la fois dans le milieu aquatique et sur la terre ferme. C’est un animal étonnant à bien des niveaux. Pour l’apercevoir, il faut faire preuve de ténacité car il est craintif, d’autant que les différentes espèces de tritons sont plus actives au cours de la nuit que durant le jour durant la phase terrestre. Le triton appartient à la famille des Salamandridae et à l’ordre des Urodela (ou Caudata). Parmi ces urodèles, on retrouve aussi les salamandres. Il existe plusieurs espèces de tritons dans le monde, les plus couramment rencontrées en France sont décrites ci-après.
-Le triton palmé (Lissotriton helveticus), le plus petit de toutes les espèces que l’on trouve en Europe. Il est peu coloré, si bien qu’il se confond facilement avec son environnement, que ce soit au fond des mares ou sur le sol recouvert de feuilles. Le mâle est repérable aux bandes qui ornent son crâne et généralement l’un de ses yeux, à sa teinte verdâtre et à ses flancs légèrement jaune crème parsemés de taches noires. Quant à la femelle du triton palmé, elle est plutôt de couleur rosâtre et son ventre est orangé. Mâle et femelle possèdent une gorge totalement dépourvue de taches ou de bandes.
-Le triton ponctué (Lissotriton vulgaris), communément appelé triton commun, triton lobé, et même parfois triton vulgaire. Il reconnaissable à sa couleur verdâtre tirant sur l’olive à nuances rosâtres. Comme chez les autres tritons, le mâle possède ce fameux ornement que l’on appelle une crête. On peut remarquer de grosses taches dorsales très foncées tirant sur le noir et une bande rouge à orange sur son ventre. Sa gorge mouchetée est rose ou grise et la base de sa queue est orangée. La femelle du triton ponctué est beaucoup plus fade en termes de couleur. Le triton ponctué peut vivre jusqu’à 1 000 m d’altitude, dans des eaux peu profondes mais très végétalisées et dans des zones terrestres humides, bien boisées, où il hiberne durant la saison froide.
-Le triton marbré (Triturus marmoratus) est protégé au niveau national. Il possède une peau granuleuse, verte à marbrures grises et noires. Des taches blanches sont visibles sur son ventre de couleur assez sombre. Les couleurs du triton sont plus vives lorsqu’il évolue sur une zone terrestre. Le mâle porte une crête rayée de noire verticalement. Seuls les jeunes tritons marbrés ainsi que les femelles arborent une ligne orange tout au long de leur colonne vertébrale. C’est le plus discret de tous les tritons puisque son activité est essentiellement nocturne. Hormis durant la période de reproduction où il séjourne surtout dans les zones d’eau, il peut se cacher sous les haies, les pierres, dans les forêts et les bois, même sur les sols secs, jusqu’à 800 m d’altitude.
-Le triton alpestre (Ichthyosaura alpestris), le seul représentant du Genre Ichthyosaura. On le rencontre à haute altitude, d’où son nom. Le triton alpestre sort essentiellement en période nocturne pour chasser lorsqu’il est en phase terrestre. Comme les autres tritons, il se reproduit durant la phase aquatique, et dans ce milieu il semble plus confiant car il n’hésite pas à se nourrir durant la journée. On le repère à son dos plus ou moins beige ponctué de formes foncées que l’on retrouve aussi sur la tête et les pattes, et à son ventre orange. Durant la phase nuptiale, les flancs du mâle deviennent bleu vif alors que la femelle (bien plus grande que le mâle chez cette espèce également) conserve tout au long de l’année une couleur relativement fade.
-Le triton à crête ou triton crêté (Triturus cristatus), protégé sur notre territoire national, le triton crêté est de plus en plus rare. Sa peau est verruqueuse. Bien qu’il ne pèse que de 7 à 9 g il est le plus grand des tritons. Il atteint sa maturité sexuelle à 3 ans.La femelle porte une crête caudale, arbore un ventre orangé à taches noires et peut atteindre 18 cm de longueur. Plus petit avec une longueur maximale de 14 cm, le mâle porte une haute crête dorsale dentelée et sa livrée est brun sombre ou bleu noirâtre, parsemée de taches noires et rondes. Ses flancs sont piquetés de blanc tandis qu’un miroir argenté orne sa queue et des barres noires se distinguent sur ses longs doigts de couleur jaune. Le triton crêté a la particularité de pouvoir être identifié de façon individuelle par la forme de ses taches ventrales. C’est le plus aquatique de tous les tritons. Il vit dans les étangs végétalisés, les eaux dormantes, les fossés, dans les marécages, mais aussi sur la terre ferme, sous les pierres et au creux des racines des arbres.
La reproduction des tritons s’effectue au printemps, dure période pour les mâles qui s’affrontent. Ils commencent à faire la cour par une parade nuptiale qui varie selon les espèces mais dans la globalité elle s’apparente à une chorégraphie parfaitement synchronisée. Le mâle arbore des couleurs vives si bien que l’on parle de livrée nuptiale. Il envoie des phéromones en agitant la queue pour attirer l’attention de la femelle et la séduire. Les phéromones sont produites par les glandes cloacales et les glandes dorsales. Lorsque la belle est consentante, le mâle dépose dans le milieu aquatique des capsules contenant ses spermatozoïdes, et que l’on nomme les spermatophores. La femelle les absorbe alors par ses lèvres cloacales pour les stocker dans des glandes spécifiques. Après quelques jours, elle pond plusieurs centaines d’œufs dans l’eau d’un étang ou d’une mare, sur les feuilles de végétaux aquatiques. Les œufs éclosent après une quinzaine de jours.
Le Triton est un animal vulnérable. En général, les tritons mangent des mollusques, des insectes, des chenilles, des vers de terre, des limaces, des moustiques, des têtards et des petits poissons. Ils ne manquent pas de nourriture durant toute leur vie qui peut atteindre une dizaine d’années tout au plus. Il est en revanche fortement exposé à la pollution de son milieu aquatique ou terrestre et à ses nombreux prédateurs tels que la grève, le héron, la poule d’eau, le canard sauvage et d’autres oiseaux. Il est aussi très vulnérable lorsqu’il est encore à l’état larvaire puisqu’il peut être dévoré par les poissons, les grenouilles et même par certains insectes.
Voilà, voilou… Mais je n’en ai pas terminé car il existe (heureusement) un Triton plus adapté au V10 Ford, c’est le Triton grec, un dieu marin de la mythologie, fils de Poséidon et d’Amphitrite, messager des flots. Triton est le père de Pallas et est parfois cité comme le père de Scylla par Lamia, et des tritons… il vivait dans le palais doré du maître des mers. Il a pour sœur Rhodé. Il avait un corps d’homme terminé par une queue de poisson. Sur un cheval ou un monstre marin il se promenait sur les vagues tenant à la main une conque au son si éclatant qu’on l’entendait à l’autre bout de la terre. Il passait en général pour une divinité sage et bienveillante qui aurait accueilli les Argonautes, jetés par une tempête sur les rivages de Libye dont il était originaire.
C’est lui qui, apparaissant sous les traits d’Eurypylos, donna une motte de terre à Euphémos, comme présent d’hospitalité, et indiqua aux navigateurs la route à suivre pour rejoindre la Méditerranée. Au pluriel le nom s’applique à toute une série de créatures, qui font partie du cortège de Poséidon. Ils ont le haut du corps semblable à celui d’un homme, mais le bas est en forme de poisson. Pausanias les décrit avec des cheveux verts sur la tête, des écailles très fines et très dures, des ouïes en dessous des oreilles, un nez humain, une bouche large, garnies de dents d’animaux, yeux bleu-vert, des mains rugueuses comme un coquillage, et au lieu de pieds, une queue comme celle des dauphins.
Des Tritons sont parfois représentés avec des pattes de chevaux; ils sont alors appelés Centaures -Tritons… Enfin dans la mythologie de DC Comics, les tritons sont un élément commun du mythe d’Aquaman , montrant souvent une rivalité paroissiale avec les respirateurs d’eau humanoïdes. Les tritons sirènes apparaissent également dans le jeu Dungeons & Dragons. Je vous fiche mon billet (d’ailleurs, il y en aura d’autres et j’espère que vous n’allez pas vous en lasser !) qu’après m’avoir lu, vous serez bien plus à l’aise dans les soirées où vous aborderez les fabuleuses facettes de cette épique époque avec vos amis ! Les explications que j’ai ici données sont de sources sûres : mon lointain ancêtre étant Achille. Achille Talon (et non Brad Pitt) était un bel héros et les filles, très amoureuses de lui, lui demandaient toujours : “T’as long Achille ?” et lui, répondait immanquablement en se grattant le pied : “Vérifie toi-même !”
Les dieux, demi-dieux et autres personnages étaient les mêmes chez les grec et les romains, mais ils s’appelaient différemment. Prenons pour exemple la déesse de l’amour et de la fécondité : elle s’appelait Aphrodite chez les grecs et Vénus chez les romains. Si la mythologie est votre talon d’Achille en société, n’hésitez pas : lisez-moi et vous deviendrez aussi brillant que le roi Midas qui changeait tout ce qu’il touchait en or et se grattait souvent les couilles… Ceci étant exposé, vous allez pouvoir suivre pas à pas la véritable histoire de ces temps fabuleux ! Au pluriel le nom s’applique à toute une série de créatures, qui font partie du cortège de Poséidon. Ils ont le haut du corps semblable à celui d’un homme, mais le bas est en forme de poisson.
Pausanias les décrit avec des cheveux verts sur la tête, des moustaches rousses, des écailles très fines et très dures, des ouies en dessous des oreilles, un nez humain, une bouche large comme deux fois celle de Béatrice Dalle, ce qui fait quand même largement la largeur d’un bouche de métro, garnies de dents d’animaux en dehors aussi, yeux bleu-vert, des mains rugueuses comme un coquillage d’où la très grande irritation de leurs coucougnettes qu’ils grattaient souvent pour se débarrasser des moules et des coquillages qui venaient tenter de s’y fixer, et au lieu de pieds, une queue comme celle des dauphins.
Ils jouaient d’ailleurs souvent au flipper. Des Tritons sont parfois représentés avec des pattes de chevaux; ils sont alors appelés Centaures -Tritons ou Ichthyocentaures, donc sans reproches. Ils sont représentés ordinairement en train de souffler dans des coquillages qui leur servent de trompe pendant que des sirènes leur soufflaient dans la trompe en faisant des bruits de coquillage…