Hot Rod Tracks 2
Les voies des masses ne sont pas à confondre avec les voix du peuple qui débitent des conneries… Les bien-pensants jugent les Hot Rods comme étant : Politiquement incorrects… Scandaleux… Choquants… Obscènes… Injurieux… Grossiers… Dérangeants… Subversifs… Autant d’adjectifs pour définir l’indéfinissable de véhicules décalés pour déjantés marginaux qui ont souvent l’humour caustique mais dont les paroles sont marquées d’irrévérences, d’impertinences, d’insolences et d’irrespects… Les Hot Rods sont de plus reconnus comme représentatifs d’une époque qui se délite en se renforçant. Pour en causer par tapotages de textes (plus personne n’écrit à l’ancienne avec parchemins et plume d’oie trempée dans l’encre) mes écrits sont perçus comme des actes de discourtoisie sociale fuyant le politiquement correct (“à la Bellu père et fils”), qui cherchent à froisser toutes les susceptibilités…
Les “Ceusses” qui causent de Hot Rods s’inscrivent, par conséquent, dans le politiquement incorrect qui dérange, qui blesse, qui bouleverse. Dès lors, mes écritures ne cessent d’être des sujets de polémiques, principalement dans les réseaux asociaux, associatifs de diverses faunes regroupant toutes les formes sociétales de laissés-pour-compte dans la néantisation généralisée… C’est générateur de polémiques incessantes et de fakes-news enflammant bien des passions révélant les craintes d’une société apeurée ainsi que le travail de sape et de lobotomisation réalisé par les merdias politiquement dominés qui cherchent à amplifier le sentiment de frayeur qui domine la société, ce qui rejaillit en controverses dans une presse “aux ordres” car subventionnée et aux mains de milliardaires désireux de tirer profits de tout, car déterminés à lancer l’esclandre en éradiquant les postures provocatrices…
Tout çà en mettant en évidence les traces corrosives laissées par les “ceusses” qu’ils veulent éliminer, quoique, façon boomerang, tout leur revient tôt ou tard. La littérature sans estomac reflet d’un effacement général, favorise l’équivoque et surtout l’identification émotionnelle… Hop!… Oui, Hop! La partie lisible sans payer se termine (ici le premier tiers est gratuit), la sébile se tend automatiquement pour l’euro demandé… La limite est atteinte. Le reste vous restera inconnu si vous ne payez pas l’euro demandé… Lorsque je raconte une anecdote tirée de ma propre vie, il m’arrive d’améliorer l’histoire ; je perds rapidement conscience de la modification initiale, et, au fur et à mesure que je reprends la narration, j’en rajoute diverses couches. On ne sait donc plus très bien ce qui relève de l’autobiographie. Je suis par contre très conscient que cela n’a aucune importance car l’image publique des auteurs rebondit inévitablement…
Elle rebondit sur leurs écrits, dévoilant habitudes, construction d’un comportement, d’un caractère, d’une manière d’être, enfin d’un ethos qui correspond donc à l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes à travers leurs textes. Lors d’un entretien public, c’est l’écrivain qui s’exprime, c’est-à-dire la fonction et le personnage. La Posture non-discursive (attitudes durant les entretiens, vêtements, gestes) se lit en relation avec l’ethos verbal, soucieux de franchise brutale et de complicité avec le lectorat dans la partie “libre” du premier tiers gratuit… Pour parler franc, là, entre nous, sachez que j’ai lu bien des reportages ci et là sur tout et n’importe quoi… Tous illusoires et tendancieux… Travioles, similis, faux-fuyards, foireux… Que diantre!… Donc, ma décision est en rapport, plus rien de gratuit après le premier tiers… Qu’on le dise!… La vérité seule importe!… Vous ne me direz donc pas que j’invente… Pas du tout!…
Seuls les “ceusses” payant l’euro me lirons. Fidèles… Il fallait y penser bien sûr… Les circonstances!… Ce n’est donc plus pour tout le monde que je tapote mes texticules… Cela spermet de rappeler l’honnêteté et l’intégrité de mes couillonnades polémiques dénonçant, en toute partialité, la corruption générale… Mon attitude est de me porter manifestement témoin d’une époque, donc de son histoire tout en vous faisant part de ma traversée personnelle du Styx au milieu d’une époque chancelante en plein chaos civilisationnel. Je ne suis pas de ceux qui trouvent leur bonheur à seulement se laisser vivre… Je ne connais donc pas de répit : je suis perpétuellement au centre d’un “sauve-qui-peut général nous voilà”, un agitateur qui sème la pagaille, provoque des poursuites, des explosions. La mêlée tragi-comique y compris judiciaire est de plus mon élément naturel qui stimule mon mental agissant comme un accélérateur.
Mes récits peuvent alors s’emballer, se mettent au diapason de l’émotion vraie et produisent une juste cadence… Déroger à cette règle m’expose à la pire des confrontations, celle où je risque l’enlisement, l’engluement, lente descente dans les fonds bourbeux de la nature humaine car au fur et à mesure qu’on reste dans un endroit, les choses et les gens se débraillent, pourrissent et se mettent à puer tout exprès la misère au quotidien… La vie humaine n’est qu’une illusion perpétuelle, les gens ne font que s’entre-tromper et s’entre-flatter. L’homme n’est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soi-même et à l’égard des autres. Il ne veut donc pas qu’on lui dise la vérité, l’homme. La recherche de la vérité n’est pas de l’ordre de la simplicité, il faut encore en découvrir la signification profonde, souvent cachée, en remontant à son principe que la vérité a pour univers la diversité des hommes et des opinions.
J’aime bien raconter des histoires. J’en raconte de telles, qu’il en viendra, exprès pour me tuer, des quatre coins du monde. Alors ce sera fini et je serai bien content. En mettant le doigt sur les plaies, je me condamne à un rôle antipathique. Compte tenu du discours quasi féerique développé par les merdias, il est facile de faire preuve de qualités littéraires en développant l’ironie, la négativité, le cynisme. C’est après que cela devient difficile : quand on souhaite dépasser le cynisme. Si quelqu’un aujourd’hui parvient à développer un discours à la fois honnête et positif, il modifiera l’histoire du monde, noir sur blanc, avec dureté et sans détours, auscultant les névroses obsessionnelles et les pathologies… Mettre les doigts dans les plaies et farfouiller bien fort. Creuser les sujets dont personne ne veut entendre parler. Être abject car toute vérité est scandaleuse. Mais, sans elle, il n’y a rien qui vaille.
L’écrivain n’écrit pas pour ne rien dire il “cause” ce dont il est lui-même traversé, ou préoccupé, qu’il s’agisse de son univers, de son histoire ou de celle des autres, de sa place dans le monde ou du monde tel que, de sa place, il le considère. Voilà, et de tout ça, pas une ligne concernant ce Hot Rod… C’est dingue… Je me dois d’écrire comme à moi-même, une échappatoire qui consiste à déréaliser la dimension tragique de l’histoire que je tapote, le monde n’étant qu’un spectacle trafiqué exprès par des charlatans, des canailles et des débiles mentaux. Cette chronique se définit donc bien comme “une divagation narrative éclatée, un récit brouillé par diverses hallucinations”... Je divague, je vais vous perdre, mais c’est l’instinct que je ne sais pas si je finirai jamais ce web-site rempli de mes bientôt 5.000 chroniques qui ont eu de l’importance il y a un certain temps, mais les faits d’aujourd’hui alors, quoi en raconter ?
Tous les gens de ma classe sont partis sauf quelques déchets qui ne savent plus, ergotent, grattouillent, débloquent et cafouillettent qu’on n’a qu’une vie et que c’est pas beaucoup, surtout moi… Mon cas que je sens les Parques me gratter le fil, et comme s’amuser… Oui !… Les Parques ( latin : Parcae, provenant du mot parco : épargner) sont, dans la mythologie romaine, les divinités maîtresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort. Elles sont généralement représentées comme des fileuses mesurant la vie des personnes et tranchant le destin. Elles sont le symbole de l’évolution de l’univers, du changement nécessaire qui commande au rythme de la vie et qui impose l’existence et la fatalité de la mort… Pffffffffff ! N’empêche vous me lisez (généralement au tiers) et qu’au lieu de chroniquer en ordre, je ne sais plus où j’en suis…
Avec l’éclatement et le chaos du monde, ma mémoire voulant bouleverser le réel, ne fait que le déformer, le tordre, le soumettre à un constant travail de transposition stylistique comme étant la valeur essentielle. Il s’agit de forcer les phrases à sortir légèrement de leur signification et faire de même avec mon lectorat pour qu’il déplace son sens en tournant autour. Autour de quoi ? Autour de l’émotion. Ce parti-pris esthético-affectif qui valorise la musique, le rythme, le chant intime de la langue se déroule au détriment du sens, offrant l’avantage de reléguer l’histoire et les idées au rang d’accessoires. L’histoire, je la conforme absolument au style, de même que les peintres ne s’occupent pas spécialement de la pomme qu’ils peignent dans un tableau. La pomme de Cézanne, le miroir de Renoir ou la bonne femme de Picasso ou la chaumière de Vlaminck, ils sont le style qu’ils lui donnent. L’objet disparaît plus ou moins…
On a sorti l’homme de la poésie émotive pour le faire entrer dans la dialectique, c’est-à-dire le bafouillage des idées. Rien n’est plus vulgaire… La tendance du Hot rodding rappelle aujourd’hui les racines du passe-temps ainsi que son esprit. Qu’il s’agisse des voitures qui se présentent à la soirée d’un club local ou de celles qui remportent le trophée AMBR au Grand National Roadster Show, les Hot rods s’inspirent de plus en plus des pionniers. Deux exemples remarquables de cette tendance sont les deux présentés en deux articles, construits par le père et le fils, Al et John Stone. En plus des courses en ligne droite sur les lacs asséchés du sud de la Californie et dans les rues, les Hot roadsters dépouillés qui ont couru sur des pistes ovales en terre battue dans les années’40 constituent un chapitre important de l’histoire du Hot rodding. Dépouillé, ils ont été construits “at home” avec un budget limité.
Ouiiiii ! Avec des pièces volées dans des chantiers de récupération puis échangées auprès d’amis… Ils n’étaient pas jolis ces Hot Rods, mais ils étaient fonctionnels et rapides. Cette paire de Hot roadsters à petit budget – Al possède le modèle A bleu de 1929 et son fils John possède le T beige de 1923 – reflète la même façon de construire des Hot rods à faible coût et à utiliser. De nombreux détails et modifications de ces deux roadsters n’auraient pas été trouvés sur ceux qui se frayaient un chemin sur une piste circulaire il y a 70 ans, mais les Stones n’ont pas construit leurs roadsters pour ça, ils les ont construits pour la rue et pour eux-mêmes. Les Stones ont toujours été impliqués dans la course. Al a couru dans diverses Midgets à New York, en Pennsylvanie et au Connecticut. Une génération plus tôt, ses parents, Dick et Helen Stone, conduisaient tous deux des voitures Sprint, Midgets et Stock cars.
Ca se déroulait au Cherry Park Raceway dans le Connecticut. Al avait 10 ans lorsque son père l’a laissé placer le numéro 45 sur leur voiture Midget. Al a transmis la tradition à sa propre famille, y compris John, qui a grandi en faisant la course de Quarter Midgets. Les Stones ont également toujours été impliqués dans le street rodding, star du magazine STREET RODDER (de mon ami Tom McMullen) en 2014. Mélangez l’influence des coureurs de piste de terre et des Street rods, ajoutez le style de l’art des Hot rods du regretté Bob McCoy (les Stones sont de grands fans) et ajoutez un tas de détails auxquels personne d’autre qu’Al et John n’auraient pu penser, et vous avez cette paire de roadsters qui s’est présentée dans le studio Top Wheels (la version ChromesFlammes aux USA) pour une séance photo amusante. Al a construit le modèle A quelques années avant de commencer sur le modèle T…
C’était dans son atelier Performance Edge à Bristol, dans le Connecticut. Il a eu l’aide de ses amis Demi Godin et Artie Johnson. Le roadster d’Al était une nouvelle construction à partir d’une combinaison de pièces neuves et anciennes. Le projet a commencé avec une carrosserie de roadster Brookville de 1929, achetée en pièces détachées pour aider à réduire le budget. Après avoir construit un gabarit, Al a soudé la carrosserie, sectionnant un panneau de carrosserie de 1931 pour se fondre avec l’avant de 1929 et allongeant le capot de 3 pouces. La capuche Rootlieb était à persiennes sur les côtés. D’autres persiennes ont été ajoutées aux couvercles latéraux du cadre et à l’arrière. La calandre est d’origine de 1929. Le pare-brise coupé de 2 pouces est maintenu par de rares poteaux “décontractés” N.O.S. de 1929. Les phares de 1932 ont été convertis avec ampoules halogènes 12V et H4.
Les feux de capot sont des Ford 1931 et les feux arrière sont des Chevrolet 1931. Un capuchon de roue contrefait sert de bouchon de remplissage pour le réservoir d’essence du modèle T. Parmi les accessoires extérieurs trop nombreux pour être nommés, citons les poignées de porte Ford de 1934, le troisième feu stop étoile de sécurité et des ornements et emblèmes de partout. La finition satinée a été obtenue avec un vernis PPG sur Axalta Duchess Blue. Joe Garrity de Canton Sign Shop a contribué au lettrage du capot. Les jantes à rayons chromées McLean mesurent 15×5 et 15×7. Les pneus Firestone 750-15 à l’arrière et les pneus radiaux 550-15 à l’avant ont été habillés d’un lettrage peint en relief. Le freinage est fiable avec les disques avant et les tambours arrière. Soulevez le capot et le V8 Chevy 350ci s’offre à vos yeux avec une petite saveur des années’60, tels des caches-soupapes à ailettes…
Mais aussi un collecteur d’échappement en corne de bélier et un filtre à air chromé au sommet d’un carburateur quatre corps Edelbrock/Weber et d’un collecteur… L’attention portée aux détails s’étend à l’ancienne cantine utilisée comme réservoir de trop-plein de radiateur et au tachymètre marin Faria Chesapeake. Un Tremec à cinq vitesses décalé par Lokar soutient le petit bloc. L’ami d’Al, Artie Johnson, a trouvé la carrosserie T’1923 non loin de l’atelier Performance Edge d’Al à Bristol, mais elle n’avait pas l’air d’être comme elle l’est maintenant. John la décrit comme ayant l’air “Chitty Chitty Bang Bang”. Le plan initial était de le construire en y apportant quelques modifications. Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas ce qui s’est passé. En transformant la carrosserie en acier dans sa figuration actuelle, le pont a été raccourci de 7 pouces.
À l’extrémité opposée, une calandre modèle A’1929 a été sectionnée de 2 pouces pour correspondre aux dimensions du capot fabriqué à la main. Comme pour le roadster bleu, les persiennes ont été perforées sur toute la carrosserie – 480 en tout, selon John. Des “louvers” latéraux ont été ajoutés sur les côtés du capot pour ventiler le compartiment moteur. Le pare-brise provient d’un modèle A’1929, coupé de 4 pouces, avec des ailes personnalisées. Les phares de pick-up Ford de 1934 dans des boîtiers en acier inoxydable sont montés sur des béquilles SO-CAL. Les feux arrière d’une Chevrolet 1939 sont montés sur la traverse arrière. Comme pour le Hot Rod bleu, Al a pulvérisé une finition couleur daim à l’aide d’une couche de base Axalta “Grand Canyon Tan”, recouverte de PPG flat clear. Joe Garrity est revenu pour lettrer le capot et ajouter quelques motifs subtils à la ceinture de caisse et à la partie inférieure du pont.
Une paire d’écopes s’élève au-dessus du capot, aspirant l’air pour petit bloc 350Chevy depuis le sommet du carburateur Edelbrock à quatre corps et d’un collecteur. L’échappement est comme les collecteurs en corne de bélier qui alimentent des tuyaux en acier inoxydable personnalisés de 3 pouces recouverts d’une paire de silencieux en verre. Le couple est fourni à l’arrière à partir d’une transmission TH350. Thomas Krish a de nouveau été chargé de réaliser l’intérieur et a utilisé du cuir synthétique beige foncé sur la banquette. Le tableau de bord est doté d’un couvercle côté passager et d’un compteur de vitesse et d’un tachymètre Sun. Un volant à trois branches SO-CAL sur une colonne chromée complète l’ensemble nostalgique… Voilà, j’suis au bout du bout du texte et j’en ai terminé… Libre à vous de tout relire des deux épisodes… Bye bye…