Kathy Pouffe et les Hot-Rod’s… #2
Deuxième partie…
Les Hot-Rods, ahhhhhhhhhh…, je vous l’ai déjà écrit en première partie, ces voitures extraordinaires m’ont fait rêver dans ma jeunesse et j’ai pu, avec le temps venant, assouvir cette passion alors que personne en Europe n’y portait (encore) le moindre intérêt. De cette période de ma vie bien remplie, j’ai conservé mon Hot-Rod C’cab Novel’T qui fut la mascotte de mes magazines Chromes & flammes dans les années ’80.
Actuellement, je ne rêve plus vraiment de rouler… pour rouler… en Hot-Rod, venant de nulle part pour aller n’importe ou…, maintenant, mes vacances ce sont des raves, des sorties avec la Jet-Set dans des boites branchées…, bref je navigue dans d’autres styles d’endroits où vous ne me croiserez pas, mais où vous rencontrerez sûrement quelqu’un.
Dans l’épisode précédent de “Kathy Pouffe et les Hot-Rods” (la première partie), j’ai pris le risque de laisser le clavier à cette gâââârce de Kathy Pouffe, Hot-Roddeuse experte en soirées branchées et en Cruising’s déjantés, qui s’est déjà éclatée dans la rubrique “motocyclisme” avec un “papier” sur les Choppers…, je lui confie donc ici encore le soin de réaliser une chronique hors-normes…
Je suis kathy Pouffe…, coucou, vous m’avez déjà lue dans deux autres “papiers” (ce qui est une expression stupide pour des panneaux publiés sur le web, mais que voulez-vous, c’est ce qu’on dit toujours dans le monde de la presse…, c’est “Top” !). Un des “papiers” concernait les Choppers, l’autre étant la première partie de cette seconde (partie) ! Je suis toujours une peste capricieuse, infantile, et complètement déjantée, accro au Champagne, au shopping, aux sorties, à la baise crade, aux partouzes, aux Harley’s et aux Hot-Rod’s… Si vous pensez encore que je suis une fille détestable, je n’écris plus, ok ?
Pour vous faire plaisir, j’ai pensé à réaliser un concours ! Non ? Oui ? Vi ? Well ! J’en ferais un autre panneau, histoire de vous faire languir, mes chéris et chéries !
J’ai pensé que le premier prix pourrait être moi ! Oui, moi ! Kathy Pouffe, premier prix ! Le gagnant (ou la gagnante, je suis totalement “Bi “) pourrait faire de moi ce qu’il (elle) veut durant un week-end… Alléchant, non ? Ah bon, vous bandez (ou mouillez) rien qu’à y penser, vous m’imaginez enchaînée et subissant vos envies les plus perverses ? Waouwwww, c’est bien…, alors je continue !
Ma bonne humeur a augmenté au fur et à mesure que je préparais mes “Toys” et autres accessoires, à la recherche de l’outfit de circonstance (outfit. A fitting out, or equipment, as of a ship for a voyage, or of a person for an expedition in an unoccupied region or residence in a foreign land…), à l’indifférence totale de ma montre qui continuait son tic-tac invariable, ce qui me valu quelques mots sucrés de la part de mes deux amantes quand j’arrivais enfin. A peine me suis-je levée, l’humeur au beau fixe et l’esprit dégagé (pour une fois), que mon téléphone se rappela à mon bon souvenir : mes deux plus fidèles amies, Anamary et Chantal, ne comptaient pas me laisser “m’ennuyer” une seconde de plus et me proposaient illico de venir les rejoindre pour une petite virée en Hot-Rod’s qui, selon leurs dires, me changerait complètement de mon quotidien de débauches…
Anamary, quand à elle, s’est remise à fumer, pour changer. Chantal n’a pas pu s’empêcher de ramener sa nouvelle conquête : un certain André, le videur d’une boite de nuit dont j’ai rapidement oublié le nom. Merci Lady Nicotine de nous en faire profiter… Mais le pire est à venir : derrière mes deux amies se cachait presque la dernière personne que j’aurais pensé voir ici : une des anciennes amantes d’Anamary…, Vanessa Champetier de Rives…, mazette…, j’ai de suite sentie que nous n’allions pas nous ennuyer, si ce n’est le videur qui ne collait pas du tout à mes fantasmes !
A cette annonce mon sourire dû paraître bien pervers, d’après les regards pétillants de mes amantes, mais, la perspective de n’être pas totalement entre filles, because le videur…, a modéré mon enthousiasme et je suis donc restée étonnamment stoïque… et j’ai même envisagée avec calme et philosophie cette, hummmm… perspective inhumaine et hallucinante qui allait devenir mon quotidien pendant quelques jours. J’ai ainsi appris, qu’Anamary, ma “Soeurette de la compassion”…, l’avait croisée par hasard dans un club et invitée sans autre cérémonie à notre virée, histoire de faire connaissance entre filles. Je ne voulais plus partir, c’était une évidence…
J’ai couru presque hors de mon Roadster, heureuse d’échapper enfin aux histoires décousues de cette chère invitée avec laquelle je m’étais imaginée jouissantes toutes deux dans une extase orgasmique ininterrompue… pour me retrouver d’un coup devant un décor déconcertant au premier abord. Aprés un voyage fabuleux ou Vanessa n’a pas cessé de babiller de manière ininterrompue concernant ses anciennes amours torrides avec Anamary, nous sommes arrivées enfin à destination, un petit meeting de Hot-Rod’s et Custom-cars dans l’esprit “kéké”… Imaginez un désert de béton ; des rues à l’asphalte brûlant, des voitures américaines flashy et débiles, décorées “à-la-kéké”… et une multitude de Hot-Rods basiques, “Kékékisés” eux-aussi…, semblant provenir d’un film d’horreur du début des années cinquante…, mettant en scène des monstruosités roulantes ! Sans compter les shops couleur locale : en l’occurrence couleur Mexicanos des bidonvilles…
J’ai repèré une petite cabane faisant office de magasin. Tout semblait à l’abandon, certaines constructions étaient en bois et en tôles ondulées, tandis qu’un vent chaud chargé de poussière et de sable faisait tourbillonner des nuages de poussières. Des t-shirts et un sombrero étaient offerts aux visiteurs et visiteuses. Je n’ai pu résister bien longtemps et me suis retrouvée presque méconnaissable avec un grand chapeau sur la tête, mes habituelles lunettes “yeux de mouche” et un tshirt rose à cactus fleuri. Il ne me manquait plus que le pancho et je pouvais m’adosser au mur de la cabane, le sombrero sur les yeux, pour regarder les kékés-hombres passer ; mais je me contentais de prendre une margarita gracieusement offerte et j’ai continué ma visite sous le chaud soleil. Mais que le touriste “puriste” ne s’inquiète pas…, il y avait également de jolies poteries, des tapis colorés et des cactus en pots (beeeeeerrrkkkkkkkk) !
Même mes amantes (ainsi que le grand videur aussi loquace qu’un cactus), semblaient abasourdies (mais était-ce exceptionnel chez eux ?) de voir que derrière certaines petites constructions de briques et de tôles ondulées se cachaient en fait des shops bien fournis de vêtements et accessoires divers des plus branchés. Une sorte de “kamasutra” en somme. Après avoir “dévalisé” les shops, notre petit groupe, aussi discret qu’une meute de paparazzi flairant une piste paillettée, se retrouva dans la rue principale, où passaient, en cortège, des voitures entièrement modifiées dans le plus pur style Kéké…, la plus débile de tout ces tableaux roulants étant une Caddy Break colorée et “décorée” de fruits…, cauchemar d’une artiste qui proposait d’autre-part une intéressante série d’œuvres pornographiques dont certaines avaient été faites conjointement avec un autre artiste (sexuellement mélangées apparemment). Le panneau placé devant le-dit bâtiment ne laissait aucun doute : c’était là que se déroulait le rendez vous des Super-Kékés……
Aprés le shopping et l’Art, nous avons été quelque peu séparées par nos envies sexuelles et/ou intérêts respectifs : mes deux amies et “André-le-videur” se concentrèrent dans la rue principale, tandis que je réussis assez facilement (trop ?) à semer Vanessa, pour me diriger hardiment (vu l’état de mes pieds coincés dans mes petites chaussures à talons compensés) vers un parking plutôt isolé du reste du village. Il y avait une pancarte marquée : “touch me to play”… devant un Rod particulièrement basique… En moins de temps qu’il faut pour l’écrire, j’ai empoigné mon appareil photo et me suis mise à mitrailler les Hot-Rods et les Super-kékés qui les conduisaient avec un burger dans la main ! J’ai touché… et un Super-Kéké est soudain apparu de derrière la voiture, m’invitant à y monter pour une ballade…
Waouwwwwww, il était si…. muscleux…. et me voilà lancée dans une partie de jambes-en-l’air…. Bref, c’était assez bien fait, mais à plusieurs ce devait être beaucoup plus fun…
Au bout de quelques essais de fist-fucking peu crédibles, car réalisés par mon muscleux de manière trop…. muhhhhh… rapide…, j’ai décidé de rejoindre le reste de la bande, trop heureuse de leur montrer ma “découverte”. Le choc fut assez violent et mon sang ne fit qu’un tour ; mais ma colère s’évanouit aussitôt que mon regard noir croisa celui, interloqué, de mon vis-à-vis. Au coin d’une rue je suis tombée littéralement sur un Kéké aussi affairé que moi. C’est peut-être ça qu’on appelle le coup de foudre ! Faut dire que j’avais un sein à l’air, et mon string en main… Dans un silence un peu embarrassé, je mis quelques secondes pour me rendre compte qu’il n’était pas seul ; une demi douzaine d’autres gaillards l’accompagnait, qui bientôt se mirent tous autour de moi… Un délice !
En une fraction de seconde, mon second sein (j’en ai deux, comme toutes les femmes) se retrouva à l’air libre… ainsi que mes jambettes, mes fesses et je fus palpée partout, au dehors comme au dedans… Je n’avais pas encore fellationné une demi douzaine de solides gaillards en même temps, mais ce fut un moment unique.
Lui resta à me regarder fixement pendant encore une minute, une éternité… et son beau visage pâle se détendit imperceptiblement tandis qu’un large sourire s’épanouissait tel un rayon de soleil couleur miel sur la surface froide d’une pierre tombale… au moment ou il éjacula en force. Et dire que j’ai failli manquer un voyage pareil !
Ses amis l’abandonnèrent à son sort sans d’autre cérémonie, pour aller se détendre ailleurs. Il se décida enfin à m’inviter à boire une margarita au bar du coin (répondant au doux nom de “one eyed cat” : “au chat borgne”). Ce qui me fit penser que même dans les endroits les plus reculés et improbables, peuplés exclusivement de Kékés…, on pouvait encore rencontrer des gens d’une certaine importance (et classe !).
@ plus pour d’autres aventures…
Bisoux,
Kathy Pouffe