Hot-Rod PickUp GMC 1939 / 90.000$
Bill Wisp a longtemps été considéré comme l’un des seconds couteaux du Hot-Rodding New-Yorkais. Quoi qu’il fasse, ses créations se sont toujours heurtées à un mur de comparaisons rabaissant obligatoirement chaque Hot-Rod du bonhomme. Manque de bol pour les critiques, sa dernière création, un Pick-Up vert métallisé, est cité par les Pro du Sema show comme étant le nouveau Super-Top du genre. Certes, quelques critiques ont fusé, mais Bill Wisp a digéré le tout d’autant que la Presse porte sa création aux nues. Une overdose de félicitations : “Tout est dans le style”… “Incroyable Hot-Rod, il m’a filé l’irrépressible envie de danser à poil à mon anniversaire”… “C’est surement un broyeur de colonne vertébrale non-stop”… “Pour moi, c’est tout simplement le plus beau et le plus ambitieux Pick-Up que le Hot-Rodding y dédié a pu pondre depuis des années”… “Il devrait garder ce statut de première bête de concours pendant pas mal de temps car personne ne lui arrive aux chevilles qu’il a enflées”…
Il a fallu 1 ans pour que Bill Wisp construise ce Hot-Rod Pick-Up GMC 1939, sans cesse hanté par feu Tom McMullen l’éditeur de mag’s concurrents à Hot-Rod magazine, rongé par la noirceur du monde, écœuré par la saleté et la drogue qui détruisent New-York, critique envers les putasseries qui saturent et sentent le soufre, la dépression, la solitude, qui font se nécroser et pourrir le Hot-Rodding des années’80 : “Tout crachote, les gens sont à peine capable de vomir trois conneries sans crisser. Tout se meurt ! Si je n’étais un vrai Hot-Rodder, j’abandonnerai ces pourris et leurs Hot-Rods aux flammes de l’enfer, tout en laissant toujours perler une once d’espoir et d’optimisme. Et pourtant, derrière leurs Hot-Rods et Kustom’s de fin du monde, il y en a quelques-uns qui illuminent ce qui leur reste d’humanité, un morceau égaré de mélancolie qui se transforme graduellement en mélasse sépulcrale mortuaire. Leurs actions dénigrantes envers moi violent le temps, étirent l’espace, droguent les esprits pour que tout s’arrête”…
Bill Wisp est un Hot-Rodder poète désabusé des gens, qui s’est retranché dans son monde peuplé d’évanescentes beautés physiques presque désincarnées cristallisant un décompte entre le moment où quiconque vient de sauter d’un immeuble de 50 étages et s’écrase inévitablement comme une merde sur le pavé, en ayant pris soin, une dernière fois, de profiter des rayons du soleil lors de cette chute ! C’est un Hot-Rodder tatoué de partouze qui est tellement illuminé qu’il est devenu poète filousophe qui prend plaisir à arracher le cœur des témoins involontaires… Mais cela est destiné à parasiter les esprits claustro-mélancoliques qui se trouvent mêlés dans ce charivari. Il est à noter que le club de Bill Wisp se nomme “La Horde du contrevent” une appellation étrange pour un club de Hot-Rodders New-Yorkais qui, pourtant, frôle la même perfection qu’une complainte tire-larmes qui envoute et transporte vers des ailleurs infinis situés dans un recoin de nos cerveaux…
On serait tenté de croire que Bill Wisp est abonné aux concours de Hot-Rods semblables aux concours de fellations chez les Hells’Angels, où gagne celui qui a le plus long et gros pénis en érection arrivé à tel niveau que le public enthousiaste attend l’explosion éjaculatoire dans la bouche d’une beauté rare, sculpturale et hautement vénéneuse, sans prendre son ticket participatif. Il n’en est rien, Bill Wisp n’a, là aussi, encore une fois, pas volé sa place cette année. Il s’est même spermit de pousser le vice encore plus loin, après diverses fresques mirifiques et tonitruantes, explosant ses propres limites, partant dans tous les sens tout en poussant même la chansonnette de l’hymne Américain… C’est imparable pour dynamiter le public érectile dans le putride, tous se retrouvant intellectuellement démontés, dépecés, écrabouillés par ses saturations orgiaques qui subliment et effarent d’effets sexuellement affolants. “Home Run pépère” sans se forcer, on sent même que Bill Wisp garde en garde encore sous le slip, c’est dire !
Je n’avais pas encore trouvé le sujet et le temps d’en écrire cette année… et c’est une honte car Bill Wisp est géant même lorsqu’il prend la tangente de ses potes de“La Horde du contrevent” et nous livre la vision de son pénis racé, classe, superbement taillé parcouru par un rythme binaire et pachydermique qui rend foldingues les plantes carnivores particulièrement avides si elles sont transgenres et avides de dantesque. Cela aurait pu être sujet à débat s’il n’émanait pas de la troupe de cinglé(e)s formant “La Horde du contrevent” qui pousse le bouchon encore plus loin (dans l’anus), et semblent vouloir se poser comme le premier groupe de Hot-Rodders sexuellement drogués s’affranchissant des racines du Hot-Rodding pour taper dans l’abscons et cracher de l’imparable tout en poussant des hurlements incontrôlés sublimes à en crever, célèbrant ainsi l’envie et le besoin de se marrer collectivement en se masturbant pour raviver les souvenirs adolescents enfouis en chacun de nous, un peu trop souvent mis au placard ces derniers temps.
Le public se bouscule au portillon depuis deux ans, et le Hot-Rodding New-Yorkais connaît un curieux revival, histoire de réduire les clubs concurrents à l’état de mièvres crétins. Mais le public adore et saute contre les murs en s’aspergeant de bière, pour comprendre, c’est comme se mettre devant BFMTV et LCI avec du verre pilé enfoncé dans les yeux et du sable plein la bouche pour mieux supporter leurs Fake-News officielles. Attention, ces gros délires hystériques ne seraient pas tolérés dans la France Macronnienne où tout est calme, retenu, ciselé à l’extrême, comme un tremplin vers le paradis. Imaginez-vous Emmanuel, notre Président chanter de manière épileptique : “Motherfucker guess who’s back !” en conduisant un Hot-Rod ? La Franchouille s’affolerait, imploserait, se rebellerait. Mais on sait depuis un bail que certains cerveaux volent dans des dimensions parallèles traumatisantes et hallucinantes façon “Prend-ça-dans-ta-gueule”, la flicaille s’occupant en finale de ramasser gentiment les dents après la mandale générale.
Je suisse certain que ce nouveau style d’écriture va laisser un certain nombre d’internautes la gueule en sang, gisant dans un caniveau car on ne danse pas avec les hyènes du pouvoir, soit on se laisse bouffer vivant et sans anesthésie soit on débute la révolution des idées en ravivant la flamme émotionnelle, réminiscence neurasthénique des premiers émois maintenant éthérée, qui prend aux tripes, et qui n’existe presque plus en l’état politique actuel. C’est du pain béni pour les écrivains déjantés. Ça ne fait pas planer, ça ne cajole pas. C’est beau, apaisant, mais ça démonte en même temps. C’est le genre qui font se tordre les âmes, qui cassent la gueule des cons et connes, qui les étoufferaient presque avec leurs propres pensées rétrogrades. Voilà, c’est un peu ça, l’édification d’une usine à sentiments renvoyant directement à nos propres souvenirs qui sont au cimetière des pensées. Je vais surement me faire descendre. Mais c’est le problème avec ce genre d’article qui, débité en tranche par BHL ferait crier l’Establishment au génie.
Pourtant ce qu’il ânone est du genre blip blip pouet pouet s’axant de plus en plus sur le côté rigolo stressant que sur la vraie recherche d’un sujet crédible. Mais c’est comme ça que le misérabilisme se révèle, en titillant nos âmes de gamin(e)s niaiseux/niaiseuses nostalgiques qui chialent sans cesse et vont se planter directement dans leurs paquets de moucho, je n’ose même pas penser à quoi va ressembler l’avenir. Le mec sait jouer avec les nerfs, maitrisant parfaitement ses “raconteries”, et passant de glousseries planantes à des soulèvement épiques ultra noisy avec un naturel désarmant. Mais ce n’est qu’un clone d’ecclésiastique qui prend son temps avant de tutoyer les nuages pour que son public soit aux anges. Vu que c’est la crise, autant lancer des bombes ! Mais alors là, certains/certaines sont en colère. Sérieusement, car ils l’attendaient comme le messie alors qu’il viole leurs tripes, à coup de litanies. Alors évidemment, comme souvent dans ce genre d’exercice, c’est dégueulasse… Au secours, le gourou officie en bas résille avec du gloss et des talons hauts.
On fait le grand écart, mais c’est comme ça, impossible de séparer l’absurde et la connerie intraduisible, du super bien branlé ! On va toutes et tous mourir dans d’atroces souffrances ! Ce mec est une encyclopédie déviante, je suis prêt à parier que l’on va devoir encore le subir l’année prochaine (et celle d’après). Vous connaissez sa tactique, faire semblant de s’intéresser à tout : “Comment ? je tiens ce livre à l’envers ? Mais non, c’est une technique de méditation littéraire”...Fait chier. J’hésite entre le poison venant du ciel ou le foutage de gueule. On mettrait son oreille contre un coquillage que ce serait plus excitant.
C’est d’autant plus incompréhensible qu’on empile du néant payant ! Bon évidemment, c’est surtout une manière pour lui de se faire de plus en plus d’argent, en trouvant l’idée parfaite pour piquer la curiosité d’un public qui n’aurait jamais daigné s’intéresser à ses dents cariées. Pour ma pomme, merci vraiment à tous ceux qui passent dans mes pages, qui les font vivre à coup de commentaires, de conseils, de mails et autres, c’est ça qui fait tourner !
Bien, on arrive enfin à la fin de cet article. Il est grand temps de vous causer du Hor-Rod Pick-Up réellement construit par Tucci’s-Hot-Rods à Marcy, New York avec la supervision de Bill Wisp. La carrosserie entièrement en acier a été reformée “à la main”, y compris les ailes personnalisées et la calandre.
La coupe de toit est de 6 pouces. L’ouverture d’échappement personnalisée a été fabriquée à partir d’une calandre de Pontiac 1954. Les embouts d’aile arrière proviennent d’une Chevrolet ‘Dagmar’ 1957. Les feux arrière ont été prélevés d’une Chrysler 1936. La peinture a été réalisée par “House of Kolor” en “Organic Green” et “Cosmic Silver”… Les phares sont des Plymouth Prowler intégrés. L’insert de tableau de bord est également issu d’un Plymouth Prowler. Ce Hot-Rod Pick-Up a été utilisé dans diverses promotions pour les produits “CleanTools” et “Matco Tools”. Il a été Recréé par “Hot Wheels” en 2002 au 1/64ième. Ce Pick-Up a été présenté dans de nombreux magazines, y compris “Popular Hot Rodding”, “Classic Trucks” et “Street Rodder” de feu Tom McMullen. Il a été exposé au Salon SEMA 1999 et 2021 ou il a reçu le premier prix de sa catégorie.
Un GMC Pickup de 1939 a servi de point de départ à cette création sauvage, bien que l’on ait du mal à trouver un élément laissé en stock ou qui ne soit pas radicalement transformé en une œuvre d’art personnalisée. Les Hot-Rods de Bill Wisp ont tous fait l’objet d’innombrables heures passées sur le design extérieur, y compris couper le toit de la cabine de 6 pouces et fabriquer des ailes allongées, des marchepieds. Le gaufrage de la calandre GMC d’usine a été conservé, la mettant en évidence. D’autres touches, plus subtiles, comprennent la suppression des encadrements des portes et l’intégration des phares Plymouth Prowler et les feux arrière Chrysler de 1936. Le châssis Art Morrison a été modifié et doté d’une suspension pneumatique “Weed Eater” qui permet de se poser sur le sol aux fins d’expositions ! La puissance provient d’un V8 406ci surmonté d’un collecteur d’admission Edlebrock. L’échappement double se dirige vers une sortie d’échappement personnalisée et centrée qui a été fabriquée à partir de la section centrale d’une calandre de Pontiac 1954.
La transmission automatique avec overdrive est une 700R, tandis que les pneus Falken s’enroulent autour des jantes Colorado Custom (17 pouces à l’avant et 20 pouces à l’arrière). À l’intérieur de l’habitacle, le travail personnalisé comporte avec un insert de tableau de bord Plymouth Prowler intégré, des compteurs Autometer et une console centrale personnalisée cachant des commandes “avioniques”. Ce pick-up n’a pas manqué d’attention médiatique, y compris des projecteurs internationaux et des articles dans des magazines comme “Popular Hot Rodding”, “Classic Trucks” et plus encore. Il a été exposé aux salons SEMA de 1999 et 2021 à Las Vegas, et Hot Wheels l’a recréé à l’échelle 1/64 en 2002. Le véhicule a été présenté dans des campagnes publicitaires pour les produits “Clean Tools Absorber” ainsi que des promotions pour “Matco Tools” et le salon automobile “Syracuse Nationals”. Les collectionneurs exigeants sont toujours à la recherche de quelque chose de différent à garer dans leur garage, et ce pick-up GMC personnalisé de 1939 connu sous le nom de Weed Eater offrait une occasion unique d’acquérir un véhicule spectaculaire vraiment unique en son genre. Il a trouvé un acquéreur à 90.000$