Liberty-Rod’32
La liberté n’est-elle pas, par définition, le dépassement de toute limite, qui s’affranchit de tous les degrés pour investir le monde ? On peut l’apparenter à un flux irrépressible par lequel s’affirme l’Hybris, la puissance de démesure au cœur de la liberté qui rend obsolète l’idée d’une cartographie de ses limites possibles d’investigation du monde. Ainsi les lois, qu’elles soient morales, religieuses, scientifiques et politiques, paraissent davantage borner que limiter la liberté. C’est toutefois une apparence trompeuse car l’esprit des lois fait de l’aléatoire, du désordre, du hasard, de ce qui est hors-frontière ou du temps perdu, une menace de dégénérescence de la communauté définie comme une force de l’ordre de la monstruosité qui laisse place à l’indéterminé, la liberté étant le signe des possibilités ouvertes que fait l’homme qui va entre les abîmes, entre le réel du possible, dans des chemins qui ne mènent nulle part.
A la différence de la liberté absolue hegélienne dégagée dans la Terreur et la Révolution française qui n’offre aucun “remplissement”, puisqu’elle est annihilation de tous les degrés, de tous les intermédiaires, la limite au cœur de la liberté essaimée par des forces de débordement qui l’auréolent en même temps qu’elles la dynamisent vers une liberté comprise comme la complexité même du réel. Or, la liberté est une puissance intensive qui permet de se condenser comme un éclatement, un débordement constant… Il privilégie l’oblique, le biais le travers par rapport aux métaphores de la rectitude morale ou juridique (aller droit, filer droit). Elle est cet ensemble de forces vives, de formes maximales qui rayonnent sur l’espace lisse et font éclater l’espace, autorise toutes les surabondances, les débordements.
C’est une intensification de tous les possibles qui permet les brusques renversements et contribue à faire de la liberté une forme difficilement saisissable par l’esprit. Le propre de la liberté est de comporter autant de degrés qu’elle comporte de possibles. Désordre apparent qui obéit à une réalité secrète, à mi-chemin entre la médiation et la fulguration, entre le cristal et la fumée. Penser aux degrés que comporte la liberté, c’est déjà les mettre en mouvement, éviter d’en faire des repères figés ou des balises de désespoir devant la finitude. La sériation des degrés est toujours une promesse pour l’homme libre qui se situe dans un équilibre précaire car nous grandissons en révolte ouverte aussi furieusement contre ce qui nous retient que contre ce qui nous entraîne ! Waouw ! Ce roadster de style Ford se nomme Liberty, ce qui m’a entrainé à écrire plus qu’il n’en faut de la liberté…
Il a fait l’objet d’une construction personnalisée achevée en 2011 par Steve’s Auto Restorations de Portland, Oregon, USA, et utilise une carrosserie en fibre de verre Wescott sur un châssis personnalisé. La puissance de 404cv et 455Ib-pi de couple est fournie par un V8 383ci construit par Smelding Performance, doté d’un système d’injection Fast Ez-Ef- Eight-Stack, le tout relié à une transmission manuelle cinq vitesses Tremec TKO600 et un pont arrière Quick-Change Winters avec différentiel à glissement limité de Kugel Komponents. La voiture est finie en rouge sur une sellerie en cuir beige, et l’équipement supplémentaire comprend un cadre de pare-brise personnalisé, un chauffage Lion, un levier de vitesses Hurst, des jantes Schott en 17po (AV) et 20po(AR), enveloppées de pneus Goodyear Eagle LS 2 qui affichent les codes de production de 2010 et mesurent 205/70 à l’avant et 275/50 à l’arrière.
Une suspension indépendante avec coilovers réglables, des bras de suspension en acier inoxydable et des freins à disque Wilwood aux quatre roues. Un volant de style Banjo gainé de cuir est monté sur une colonne inclinable et fait face à un tableau de bord abritant des compteurs Classic Instruments (compteur de vitesse, tachymètre, tension de la batterie, niveau de carburant, température du liquide de refroidissement et pression d’huile. Le Système d’allumage numérique est un MSD. Le radiateur est en aluminium. Le ventilateur de refroidissement électrique refroidit un radiateur Cincinati double faisceau; Le système de poulie sont des Billettes de même que les caches-culbuteurs. Ce Hot-Rod Liberty a couté un peu moins de 100.000 $ en 2011 et il est resté d’allure aussi neuve durant 12 ans…
Nous sommes fin mai 2023, il y a la guerre en Ukraine qui risque de devenir un conflit Amérique/Europe/OTAN contre Russie, Biélorussie, Chine et Corée du Nord auxquels pays s’ajouteront l’Iran l’Afrique et l’Eurasie, sans doute l’Australie, tout ça pour que le pays le plus corrompu du monde, l’Ukraine, serve de moyens à nos dirigeants occidentaux de recevoir à titre personnel 50% des dons “de charité” en argent public versés à l’Ukraine. C’est la plus gigantesque crapulerie de l’histoire du monde qui se déroule sans que quiconque ne se risque à des critiques, tellement la corruption gangrène le monde, partout.. Même l’eurodéputée grecque Eva Kaili, inculpée en décembre 2022 dans une affaire de corruption impliquant le Qatar, a été libérée de prison mi-avril, les millions d’euros confisqués rendus et va reprendre ses fonctions au Parlement Européen “la semaine prochaine” a annoncé vendredi son avocat…
Les “choses” étaient-elles très différentes dans les années’50 d’après-guerre mondiale ? Sans doute que non sauf qu’on réussissait à presque tout cacher… J’allais tapoter “Casher” ce qui aurait eu trop de sens ! Ce Hot-Rod rouge est issu d’une résurgence des années 1980 en suite des réalisations de divers constructeurs comme Boyd Coddington et Chip Fooses. Mais les Hot-Rod d’avant eux, ceux des années’50 étaient des œuvres d’amateurs bricolées et peintes de boites et pinceaux récupérés. L’anti-élégance était la norme. Les “Homebrew- Deuces” nés dans les années 1940 et 1950 n’avaient rien à voir avec les Hot-Rods de téléréalités. Le Ford Flathead V8 de 100cv introduit pour la première fois dans la Ford de 1932 est devenu le moteur omniprésent d’après-guerre parce que les “Hot-Rodder’s” pouvaient ramasser une Ford entière d’avant-guerre dans un état décent pour 15 $ (ou la voler).
L’une des améliorations les plus extrêmes (et la plus coûteuse), étaient les têtes Argun. Conçues par Zora Arkus-Duntov et son frère Yura, ils ont transformé le V8 Flathead en un moteur à soupapes en tête avec des chambres de combustion hémisphériques, mais cela n’ajoutait que 50 chevaux supplémentaires. Oui, OK ! C’était un bond de 50% ! Mais au même moment, le huit cylindres en ligne Fireball de la Buick Roadmaster développait 144cv. Il faudra attendre six ans et l’arrivée de Vic Edelbrock, pour obtenir 375v d’un V8 265ci. Le Hot-Rodder n’avait pas les ressources pour se payer des pièces d’Edelbrock. Et s’il avait une Ford elle avait des pneus très maigres et étroits, et comme il y a des limites physiques à la vitesse à laquelle vous pouvez aller, même en ligne droite, lorsque vous n’avez que des pneus étroits (6 po). C’est pour cela que le manque d’argent ne permettait que de placer des pneus larges à l’arrière…
Un Hot-Rod, c’était une baignoire en métal avec un moteur de recup’, perchée sur deux longerons et quatre roues. On trouvait une route peu fréquentée, on mettait le coude sur le seuil de la porte et “Rock Around the Clock” à la radio, et on naviguait à vue. C’était ça l’expérience la plus épurée sur quatre roues, submergée par l’air et l’espace et la sensation due à la réalité qu’il n’y avait presque rien d’autre. Et le V8 Flathead sonnait bien, une vertu qui était utile lorsque le Hot-Rodder intrépide s’arrêtait à côté de filles en jupes plissées et longues chaussettes avec des noms comme Peggy ou Barbara… Les années cinquante…. Waouhhhh !!! Hitchcock, Brando et Eisenhower, les dessins animés, Peanuts et Playboy, la course à l’espace et le tout premier McDonald’s. Tout cela était fantastique… Chromes&Flammes était en route (dans ma tête)…
Il est peu de mots aussi ambigus que celui de liberté. Les peuples combattent pour leur liberté, les individus tolèrent difficilement les restrictions de leurs libertés individuelles. On dit aussi que la liberté conditionne l’acte moral (qu’un acte non libre n’est pas un acte responsable), et l’on parle d’animaux en liberté ou, en science, d’échappements libres. L’absence de contraintes peut suffire pour caractériser les différentes formes de liberté, mais pose également le problème de l’intensité de la liberté, de sa densité (sa mesure et sa démesure). Etabli comme choix radical entre les possibles, entre le néant et l’action qui symbolise ma non-coïncidence avec les choses et le monde, le propre de la liberté n’est-il pas en effet de s’offrir comme absolu (au sens latin ab-solvere, ce au-delà de quoi on ne peut remonter comme fondement ultime des êtres et des choses) ?
Aspirer à être libre revient à souhaiter une liberté entière et universelle, indécomposable, indivisible : authentique parce que monolithique et à refuser les simulacres, les faux-semblants, la fausse monnaie illusoire de la liberté que constitueraient ses éventuels degrés. Ceux-là même qu’on nous impose de plus en plus. Voulons-nous alors la liberté sur le champ, immédiatement, où sommes-nous amenés à ne pouvoir l’obtenir , à la manière patiente de Descartes dans les “règles de la méthode”, qu’en nous élevant comme par degrés, des choses les plus simples jusqu’aux plus compliquées ? Le paradoxe qui se met en place est qu’on jouit moins de ce qu’on possède que de ce qu’on espère… Une liberté dont nous différons constamment l’absoluité et l’universalité (le fait que tous soient tournés vers un seul de ses côtés “unus versari”, au lieu d’être arrêtés à ses premiers degrés, est-elle réellement encore une liberté ?
Une liberté absolue dans l’aura de laquelle nous pourrions évoluer immédiatement n’est-elle pas qu’une fausse promesse de la liberté authentique (supposant attente ou sacrifice), voire une liberté abstraite, au rabais, ayant brûlé les étapes de toute médiation nécessaire : autrement dit, une liberté dont nous ne saurions pas plus évaluer la valeur que le prix ? Ainsi, oui ou non, la liberté comporte-t-elle des degrés ? Le problème est bien de savoir si nous naissons libres ou si nous le devenons. Si la liberté requiert un apprentissage ou des degrés de connaissance. La liberté peut-elle être ce fleuve qui s’ignore et dans lequel il suffit de se jeter pour apprendre à être libre ? En montrant, par l’analyse des différents “degrés” auxquels fait appel la notion de liberté, en quoi les diverses variations de cette dernière sont-elles assimilables ?
Serait-ce moins au triste reflet de l’impuissance de la raison à déterminer ce dont elle se réclame, qu’à la richesse conceptuelle d’un terme ouvert aux champs des possibles ? Inlassablement nous nous efforçons de répondre à ces questions et de comprendre l’affirmation de Proudhon dans les “Confessions d’un révolutionnaire” suivant laquelle “la liberté, comme la Raison, n’existe et ne se manifeste que par le dédain de ses propres œuvres. Elle périt dès qu’elle s’adore”...
Yoooooooooo ! Là je vous sens décrocher mes Popus… Je vous causerais des trois degrés (politique, économique, langagier) de la liberté et de Hegel, pluche tard dans le temps. A quoi bon vous expliquer que la première acception du mot liberté est d’ordre civil et politique, que la liberté désigne le statut des hommes libres (liberi) dans la cité par opposition aux esclaves (servi) privés de cette qualité ?
Empétrés dans les conneries télévisées dont le foot, vous n’avez plus de place de cerveau libre… Donc pas d’éthos ni de genos ni de lignage des ancêtres ni le sang de la famille symbolisés par les forces obscures universelles des Pénates. D’ou vous venez…L’homme ne peut rejoindre (et se confondre avec) son essence ; cette liberté absolue devient incompréhensible et absurde. Interdisant la représentation et la division des tâches (faute de la confiscation de l’universel par le singulier), elle ne peut être que l’expérience que fait l’individu de la mort de sa conscience. L’homme voulant incarner la liberté absolue s’il ne veut être suspect ou coupable est ainsi condamné à périr sous ses propres coups plutôt que sous ceux de la Terreur, qui est la forme négative de cette liberté universelle. Oui, oui, oui… Goal, goal… Kevin De Bruyne (mon neveu) a marqué !
Bien avant les hommes politiques et les footballeurs, les auteurs célèbres étaient les vrais pineurs de leur temps…, la plupart de ces génies de la littérature ont su élever leur prose au rang d’art, et, contrairement à DSK ou à Ribéry, ils pouvaient fourrer leur queue un peu là où ils voulaient, sans que le monde entier ne soit au courant dans la demi-heure qui suit. Étonnamment, les écrivains contemporains ont toujours plus ou moins la paix (qui sait que Michael Chabon, l’auteur des Extraordinaires aventures de Cavalier et Klay, a refilé le papillomavirus à sa femme ?). Dans l’optique de rappeler et d’encourager les lecteurs et auteurs contemporains (vous ?) à baiser partout et tout le temps, tant que cela peut déboucher sur un bon bouquin, j’ai pris la liberté de compiler quelques anecdotes salées.
JAMES JOYCE
À sa sortie, son livre “Ulysse” avait été taxé d’obscène et interdit aux États-Unis. Mais James Joyce avait gardé le plus scabreux pour sa femme, Nora. Dans les missives torrides qu’il lui envoyait (des sortes de sextos avant l’heure), il racontait à sa chère et tendre combien il adorait “l’odeur de son con” et lui exposait son amour des pets : “C’est merveilleux de baiser une femme qui pète, quand chaque coup de boutoir lui fait relâcher son sphincter”…
FRANZ KAFKA
Il y a quelques années, James Hawes, spécialiste de Kafka, a mis en lumière les préférences sexuelles de l’auteur du “Procès” ou de “La Métamorphose”. Sans réelle surprise, Franz Kafka accumulait des supports masturbatoires non conventionnels. Par exemple, il était abonné à “Der Amethyst”, une publication qui contenait des images de créatures mi-homme mi-hérisson taillant des pipes à des hommes… et des golems arrachant les seins de jeunes innocentes à l’aide de leurs griffes et des bébés qui sortaient de jambes coupées…
LEWIS CAROLL
L’auteur de “Alice au pays des merveilles” était un diacre anglican sans enfants. Il aimait vraiment les petites filles, c’est-à-dire qu’il persuadait les parents de sa petite congrégation de le laisser photographier leurs jeunes enfants dans le plus simple appareil. Carroll aurait même demandé Alice (la véritable petite fille qui l’a inspiré pour écrire son fameux roman) en mariage quand elle avait 11 ans.
LORD BYRON
Le fameux poète a passé sa vie à voyager autour du monde, emportant avec lui une véritable ménagerie d’animaux exotiques et tirant un coup à la moindre occasion. Parmi ses conquêtes, on peut citer sa demi-sœur Augusta Leigh, sa cousine Margaret Parker et son jeune protégé, John Edleston. On raconte même qu’il a violé Augusta deux jours seulement après son accouchement, en la sodomisant devant Margaret !C’est le prix à payer pour des vers de légende.