Radical Hot Girl
Alors, voilà, je me lève un matin d’il y a peu, complètement raide, après seulement 5 heures de sommeil, j’ai la bouche pâteuse, les neurones encore flinguées d’une nuit de baiseries, et après un bain salvateur, je me retrouve à chercher mon slip spécial grand-père que je découvre pendant mollement à la clinche de la porte de la cuisine comme mes couilles vidées avec un texticule d’amour écrit avec un bâton de rouge à lèvres : “Pas trop mal pour 75 ans”...
Je me gausse et me laisse glisser comme un patineur Olympien sur le marbre de Carrare… Vous voulez en plus savoir ? OK… En italien on dit : Marmo di Carrara… En latin : Marmor Lunensis. C’est un type de marbre parmi les plus prisés pour sa blancheur sans trop de veinage. Il est extrait depuis l’Antiquité des carrières des Alpes apuanes sur le territoire de Carrare… Vous voilà plus savant… Puis, recomposé, j’allume l’ordinateur…
Il faut savoir que si un vieux macho de 3/4 de siècle tel que moi, prend environ 4 minutes 30 (véridique) à s’allumer quasi complètement, un ordi 2024 le fait en quelques secondes sans ramer galère. Avant d’il y a 20 ans, l’ordinateur fonctionnait après 5 minutes qui me laissaient le temps, de me préparer un café Cappuccino puis de faire le tour du pâté de maison en faisant un petit footing…
C’est maintenant, en 2025, fini de regarder mollement l’écran s’allumer en se grattant les couilles… Plus de tour du quartier, je ne dois plus courir de gauche à droite, je reste at-home et Blacky fait le tour du sous-propriétaire, ce que je préfère, faut pas déconner non plus… Bref, je commence à me connecter sur les sites d’informations pour voir ce qu’il s’est passé dans le monde pendant que je dormais.
Il se fait qu’en France, tout s’arrête depuis quelques temps au moment où je me réveille… Des morts partouze, des guerres, des crises, quelques génocides, le nouveau gouvernement franchouillard qui galère, un parc d’attraction animalier face à Saint-Tropez qui doit fermer… Que de la boulette. Puis, vu que je suis un homme du présent qui vient d’un passé composé, je vogue sur le décompte des nouveaux abonnés, puis sur les réseaux de médisances asociaux…
Même que je commence à me dire que tout cela fait chier grâââââve. Et là, que vois-je ? Ahahahah… Vous voulez savoir ? PK ! Je découvre un putain de chef d’œuvre de Hot Rod de l’année 2024, pareil que si Mick Jagger s’était transformé en Hot Rod, bourré de rythmes qui roulent, de saccades qui crissent et de synthés directement sortis d’un véhicule de Blade Runner qui transpire de classe et va illico s’avérer inédit.
C’est le sujet idéal à placer, d’autant qu’il est rouge et noir comme le roman… Mais je reste cool… Putain, il a un coté futuriste à l’ancienne, un coté massif qui défonce mes yeux (verts) et rend ce Hot Rod encore plus épique. C’est l’engin idéal pour niquer les beaufs dans une mégalopole futuriste cradingue… Le genre qui est bardée de néons et de voitures volantes “Live & Sleep in Collapsing Space” pour traquer les Nitrocéphales et les chasser au fusil à pompe…
Ouaihhhh ! Du bon vieux meurtre bien saignant à se carapater dans des impasses dégueulasses, c’est risquer d’y gagner la peau d’androïde des rédacteurs. Ce truc est gigantesque, super Bada$$$$$$, qui administre une grosse mandale aux crapoteux qui s’en approchent et qui sortent de nulle part où aller. Bref, après m’être décroché la mâchoire je me suis demandé si l’ajout de quelques bombasses hyper sexes serait de trop pour apprécier ce chef-d’œuvre.
Freud et Lacan auraient pu en extrapoler un grimoire mieux que ne l’aurait pas fait Platon handicapé par un espace temps sans correspondance… Ce machin a réinventé tout au rien, mais n’a repoussé aucune limite, il donne toutefois envie de sauter contre les murs, de casser quelques Kustom Franchouillards et entrainer toutes les jolies passantes à prendre leur pied sans penser à autre chose, c’est déjà plutôt bien…
L’année dernière, je déplorais l’absence de réelles nouveautés, donc réjouissons nous, mes Popu’s, voila enfin un superbe Hot Rod qui sort de l’ordinaire. Nous allons tous pouvoir nous exalter avec le sourire en oubliant les débats politiques entre deux pingouins cocaïnés qui se nourrissent aux dessous de tables (Ok mec, tu as oublié de prendre ton dogmatil), bien gloomy’s, nous enfumant de comptines parfaites pour nous droguer et finir la nuit à l’hôpital…
Oui, mais après un lavement des méninges. Le Gloubiboulga Elyséen est toujours présent à s’autopolir le derche à la manière du transgenrisme vaporeux qui est monté en couille mais reste en ballotage car n’obtenant le décompte des voix majoritaires pour qu’un brouillard nous enveloppe “tousses”... C’est à donner des frissons, renforcés par la réverbération d’une atmosphère angoissante en cause d’une histoire d’ange déchu, une histoire vraie inventée.
Ca saigne, ça saigne mais c’est vivant. C’est palpitant… Marie s’est fait baiser et a crié au miracle… Peut-on critiquer l’Abbé Pierre de croire aux miracles de la chair alors qu’il devait se contenter de sucer des rutabagas, une plante bisannuelle proche du navet dont il serait issu d’un croisement avec un chou-frisé ? La preuve est là… Les mots doivent être remis en forme. Bien, il est temps que je vous cause du Hot Rod présenté dans cet article.
Je suis allé le voir pour créer une mise en scène afin d’arriver rapidement aux 300.000 abonnés par mois… Lorsque vous avez passé beaucoup de temps dans le monde des Hot Rods, il vous est facile de savoir si ce temps vous a été bénéfique comme une période de formation pour une activité voire un Job y relatif, ou si c’était uniquement pour passer votre temps à en perdre… Je vous souhaite que cela a été et continuera d’être bien rempli.
Pour Dave Cayley, de Toronto, en Ontario, au Canada, grandir en regardant son oncle Roger Vachon acheter et vendre des voitures ainsi que construire certains des “Hop-up’s” les plus vénérés de sa région (C’est le terme des débuts qui est resté tel quel au Canada), il a posé les éléments de base l’inspirant à s’y impliquer. Il a commencé vers ses 10 ans sur la table de la cuisine familiale, il achetait même plusieurs maquettes Monogram en plastique…
C’était pour tirer le meilleur parti de chacune d’entre elles afin de les modifier et re-concevoir des modèles encore plus cool qui n’étaient jamais disponibles. Cela l’a amené à suivre son oncle Roger Vachon dans son atelier alors qu’il s’affairait tous les soirs sur ses Kustom’s et Hot Rod’s, appelés là-bas “Hop-Up’s” pour parfaire ses connaissances personnelles de tout ce qui touche à la mécanique des Rod’s et Dragsters.
Il grandissait dans une famille cool et y accumulait des souvenirs tournant autour de son grand-père qui construisait des Dragsters et des Hop-up’s et courait aux compétitions de feux rouges passant au vert, dans sa Chevrolet Impala de 1966…. Passer du temps avec Roger en fréquentant les Drag’stip’s locaux avec l’odeur lourde du carburant de course suspendu dans l’air, ajoutait beaucoup d’enthousiasme à son jeune esprit.
Le fils de milliardaire qui goute aux Rolls et Cadillac’s n’a pas les mêmes vues… Chaque voiture qu’il avait depuis l’obtention de son permis a été modifiée avec implantation de V8 Chevy Big Bloc… Pour une base solide, la société “Binbrook” a fabriqué avec lui un châssis en acier de 2 x 8po avec un coup de pied arrière arrondi de 12po, un marchepied avant de 4po, des traverses personnalisées et de nombreux trous…
Le pont-différentiel arrière, était un 9po construit également par “Binbrook” en version 3,55, faisant tourner des essieux Strange Engineering à 35 cannelures. Suspendu en place par des barres d’échelle personnalisées et une barre anti-roulis combinées à un ressort de buggy en T modifié et à des amortisseurs à tube SO-CAL Speed Shop, c’était du costaud…. J’ai tapoté tout ça d’un jet de sperme…
À l’avant, un essieu abaissé SO-CAL de 4po avec des axes et des amortisseurs assortis avait été combiné à un ressort transversal et à une barre Panhard personnalisée. Lorsqu’il est temps de jeter l’ancre, ce sont des freins à disques Wilwood qui sont actionnés par le fluide adéquat à travers des lignes en acier inoxydable. Les jantes arrière sont des 15×12 American Racing Torq Thrust portant des slicks Radir avec des supports d’axe de 18po…
Et à l’avant, des jantes plus étroites chaussées de pneus Excelsior/Coker. En ce qui concerne la carrosserie, MacIntyre a ajouté un clapot de 5 pouces parfaitement équilibré et une canalisation de 4po accentuée par des lignes de carrosserie mises à jour et une calandre Deuce. Les vitres arrière sont remplies par des persiennes personnalisées. Les phares Plymouth modifiés sont de 1936 et les feux arrière sont des Chevrolet de 1937.
Progressive Collision à Mississauga a tout préparé pour la peinture dont les couleurs personnalisées ont été mélangées pour correspondre à un élan sexuel fétichisre BDSM via un ensemble de talons hauts appartenant à l’épouse de Dave, Ran, dans un subtil dégradé de rouge à lèvres PPG Lipstick Red et de Midnight Black… J’aurais aimé publier quelques photos sado-maso du couple en action devant leur Hot Rod…
J’ai du patienter et me faire inviter à une partouze financée par SecretsInterdits… Pas trop cher payé si cela spermer de passer de 200.000 abonnés/mois à au moins un tiers de plus… Ouaisssssss ! Cool… À l’intérieur, c’est aussi radical que le reste de la voiture, à commencer par un tableau de bord de camion Ford de 1952 et un insert personnalisé de Dave avec des cadrans AutoMeter pour surveiller les signes vitaux…
Tandis qu’un volant de Corvette 1963 trace le parcours lié à une colonne personnalisée. Un arceau de sécurité complet fabriqué façon courses de dragsters relie le tout au confort provenant d’un ensemble de sièges en cuir rouge accentués par des panneaux personnalisés et une moquette d’Imperial Auto Glass. En finale, c’est une méchante Street Shaker qui sillonne les rues de Toronto, et je l’adore !