Rat-Rod Genius-Powered
C’est pas qu’on est dépassé de plus en plus violement… Pas que… Quoi que oui… Bien sur ! Mais pas qu’un peu, car c’est violent… A 18 ans, ça va, c’est cool, surtout que l’époque des curés pédophiles et des croyances surannées tend à s’estomper, quoique les bougres, Pape et Cardinaux en tête, ne lâchent pas la grappe, c’est à dire les boules et le manche, le goupillon. De surcroit, ils sont de plus en plus souvent employés dans des films d’horreurs, hardeurs et vicieux.
Ces films relèguent l’inquisition du Moyen-âge à des amusements de bouseux dans les foires agricoles de provinces éloignées… J’avoue aimer le style, le genre Trans-Elyséen-Gérontophile aussi, tant qu’à faire autant viser la totale dans l’esprit fin du monde… Le drame est que les magazines du bon vieux temps n’ont pas pris le virage et que tout est parti en sucettes, c’était MadMax qui donnait le Tempo, le classieux est deviendou ringard, les léché(e)s c’est dépassé.
Même dans les baises, faut du glauque, quoique, notez que c’est pas simple, car pour les gens du peuple qui votent toujours à l’envers pour barrer la route aux seuls qui pourraient changer la donne générale, ils ne peuvent s’imaginer se fabriquer un Rat Rod pourri à l’extrême ! Non… Eux, ils rêvent d’un pavillon de banlieue à crédit sur 5 générations d’abrutis générant des trisomiques de couleurs diverses, ils ont tout raté, même les gilets jaunes, et tous les votes…
De plus, ils ont tout bouffé, surtout le Covid, ils sont tellement chieurs partouzes que nos pontifes avaient calculé incorporer l’Ukraine dans l’UE pour mette leurs populeux au boulot à la chaine discontinue 4 fois moins payée qu’en Franchouille ou qu’en ex-nazi-country, afin de fabriquer des bagnoles moins chères donc plus rentables… La aussi ça a foiré, Poutine, trop bonnasse et Saint -Homme n’a pas voulu les voir s’appauvrir avec l’Europe et du coup c’est la guerre…
Alors dans ce fourbi du diable, qu’est ce qu’on n’en a nananananan encore à foutre d’un Rat Rod comme ceux de cet article ? Tout et rien… Ce qui rend ces merderies rétroffages si mémorables, c’est qu’elles sont dans l’air du temps, tout est pourri, alors elles le sont aussi, avec une la carrosserie faite à la main fabriquée à partir de pièces de recup’rouillées avec 5.000 rivets pop qui maintiennent tout en place, y compris le pare-brise en Lexan d’un avion de chasse…
C’est le moteur qui est toujours sublime dans ces merderies, souvent un huit cylindres à tête plate (Flathead en ricain) parfois suralimenté par McCulloch, l’ami de tous les jours. Oh, et ai-je mentionné qu’ils sont tous construits par un gars, fauché, dans un petit garage à l’abandon en moins de 12 mois ? Pffffff ! Heureusement pour ces héros, la plupart ont grandi dans une famille de voleurs de voitures qui aimait échanger des pièces plus que de les acheter.
Souvent les mêmes pièces qui ont engendré ces Rat Rods ont été récupérées en échangeant un scooter volé devant une église. Prenez n’importe quel morceau de Rat Rod et décomposez-le, de la suspension à la carrosserie en passant par le moteur, c’est là que vous voyez l’innovation à base de vraie pourriture. Tous des chefs-d’œuvre. L’empattement est parfois allongé avec des rails de chemin de fer récupérés, ce qui engendre parfois des drames…
Tel un déraillement et 67 morts dans d’effroyables souffrances il y a peu de temps…. L’intérieur de ces engins est parfois réalisé en feuilles d’acier inoxydable inspiré des bombardiers. Le résultat est impeccable et la posture agressive est fournie par le châssis que chaque Rat-Rodder fabrique à la main… Lorsqu’on leur demande pourquoi ils ont fait ça, il prennent une clé anglaise en main et l’agitent devant la gueule du questionneur en disant que c’est le destin…
C’est lui, le destin, qui est seul responsable… J’ai connu l’un d’eux, Brian, un héros amené à construire un Rat-Roadster à moteur Packard. Son père, Richard, avait commencé un projet Pontiac 268ci à huit cylindres en ligne, lui disant à quel point il serait bon une fois terminé pour dévaliser une banque comme Bonnie & Clyde Barrow. Pendant tout ce temps, Brian hochait poliment la tête, pensant au fond de son esprit : “Oui c’est vrai. On va s’en sortir pour de vrai”…
Ce que Brian a découvert, c’est que les gros huit en ligne ont une présence, une qualité brutale qui ne peut être acquise qu’après avoir gagné une guerre mondiale ou deux… C’est le cas…Il n’a donc pas fallu longtemps avant qu’il ne troque des pièces de camion de l’armée pour sa Packard-Pontiac 268ci à huit cylindres en ligne… S’il devait construire une voiture, il fallait qu’elle soit plus grande et plus rapide que celle de son père.
C’est une famille de Packardeurs, tous connus pour divers vols et tabassages d’innocents… Ils n’aiment que les lourdes automobiles de luxe américaines, Packard a fabriqué son moteur à huit cylindres en ligne à tête plate pendant trois décennies, de 1924 à 1954, la plus grande cylindrée étant de 359 ci. Sur le moteur de Brian, les passants remarquent d’abord les pièces en pur aluminium recyclé utilisées par le gourou de la tête plate : Norman Frick.
Fraisée à partir de deux blocs de billettes pour un autre client il y a dix ans, c’était une tête de rechange qui n’avait jamais été utilisée car subtilisée par on ne sait qui… Un peu moins évidente est l’intervention d’Iskenderian que Brian a connu auxs Salt Flats. Ed aurait accepté de moudre personnellement un bâton long et grumeleux pour son Rat Rod… L’ouverture des soupapes pour la tête plate de 3,5 pouces x 4,25 pouces est constituée de pièces Dodge modifiées…
Car comme vous pouvez le deviner, certaines pièces Packard sont presque impossibles à trouver, sauf au musée qui a donc été visité un soir… L’induction est dominée par un compresseur McCulloch vintage soufflant dans quatre carburateurs Stromberg 97 à travers des tubes et des chapeaux de carburateur fabriqués par Brian. Les seules pièces neuves sont la coque de la calandre de reproduction (achetée pour 99 $), et le radiateur de Speedway Motors…
Il a été dérobé un soir de beuverie, et le volant de style Sprint a été récupéré d’un Rod qui trainait dans un parking… Et l’essieu avant de So-Cal Speed Shop a été gagné au Poker… Expliquant ses achats sur catalogue, Brian m’a dit : “À un moment donné, vous manquez de temps pour chercher de vieilles pièces et la voiture doit aller ensemble. J’ai utilisé des cartes de crédit volées”… C’est également à peu près à mi-chemin de la construction que sa femme Camie s’est pointée…
Inestimable bonheur… Avant cette époque, elle avait développé un œil aiguisé pour les pièces vintage et travaillait sur eBay pour avoir les meilleures offres. Puis, lorsque les fonds se sont épuisés, comme c’est généralement le cas, Camie a été la première à contribuer à la mise en route de la voiture et elle a fait la pute… En vérifiant les étapes du processus de construction, (sur demande, si vous joignez un chèque de 1.000 dollars) vous verrez une première version…
De quoi ? Mais du roadster sans roues. Maintenant, des roues ont été découvertes par hasard dans un autre parking, de grosses roues à rayons équipées de pneus de terre pour donner le ton. À l’avant, Brian utilise des roues Ford ’32 de 18 pouces à 32 rayons avec des pneus Coker, et à l’arrière se trouvent des jantes spéciales à 40 rayons fabriquées par Gary McLean de chez Rally America. Mais ce sont les petits détails qui poussent ce roadster à bout.
Comme tous les marquages sauf pour ces Firestone qui ont été effacés des pneus en voulant enlever les numéros au cas ou les flics vérifieraient. Vous ne pouvez pas vous empêcher de remarquer le savoir-faire de l’intérieur en acier inoxydable. À l’aide d’un poinçon hydraulique Greenlee d’électricien, Brian a créé le style d’avion alvéolé en perçant des trous de 4 pouces avec un bord biseauté. Il a construit ses propres sièges de bombardier en acier de calibre 18…
Il s’est ensuite assis sur le sol de sa cave et a fabriqué un modèle en carton avec un Sharpie. Les sièges ont été fabriqués pour s’adapter à l’espace restant disponible et améliorer l’apparence “avion”, mais ils ne sont confortables que sur quelques centaines de mètres. Pour pousser le thème de l’avion plus loin, Brian a délibérément choisi une peinture verte avec une teinte similaire à celle de l’apprêt au chromate de zinc pour les accents intérieurs.
Pour améliorer le style rétro, Brian a utilisé de la peinture pour les portes dans un style old-school, rapport aux pots de couleur qui trainaient dans le chantier de l’école locale en réfection. Lorsqu’on lui demande le numéro, il répond calmement : “J’ai juste aimé emporter les boîtes”… Mais on ne peut pas ignorer le fait que le moteur Packard provient d’une année modèle ’48. En fin de compte, le roadster ne rentrait dans aucune une catégorie ou créneau.
Mais c’est ce que nous aimons. Il a eu le courage d’enfiler ses propres lunettes de vision et de construire quelque chose de nouveau. Il n’a pas suivi les tendances, mais en a plutôt établi de nouvelles. Et plus important encore, quand il ne savait pas comment faire quelque chose, il ne payait pas quelqu’un d’autre pour le faire. Au lieu de cela, il l’a compris ET a décroché le téléphone pour demander conseil à son père… C’est un génie…