Hot-rod Golden Era…
Cette semaine, la voix de ma conscience à résonné dans ma tête, me demandant d’agir : “Très cher Gatsby, ta mission première est de satisfaire la clientèle mâle de ton aberrant site web afin de la sauver d’une lente et méphitique agonie sexuelle et pas de te laisser-aller en publiant des texticules politiques sur l’Ukraine, la Russie, l’Otan et les USA”…
O-K ! J’oublie donc les loches immenses des rombières slaves adorées, dodelinant du nichon telles des béni-oui-oui à l’arrière d’un Char d’Assaut Ukrainien, ainsi que mes pin-ups transatlantiques vous faisant renouer avec l’angoisse primaire de voir votre hétérosexualité devenir puissamment flexible. Tout ça c’est niet ! Fini ! Jusqu’à la semaine prochaine. Je n’en ai un peu rien à branler !
C’est donc partiellement la mort dans l’âme que je décide de chausser mes charentaises camouflage fourrées, dégotées en solde “Chez Zeelinski”, seul vêtement visuellement acceptable sur mon corps nu d’éphèbe Franchouillard, pour vous parler du dernier Hot-Rod tombé dans le panier en bambous de l’ours dichromatique que je suisse deviendou présentement.
Objectivement c’est un Hot-Rod type T inhabituel (pour autant qu’un Hot-Rod puisse l’être en comparaison d’une belle jeune femme dénudée. J’écris “objectivement” car c’est à ce moment précis de mon nouvel épanchement biliaire, censé apporter bonheur sur vos carcasses aigries que je rêve d’une levée de boucliers à mon encontre ! Je m’explique…
Ne suis-je pas aujourd’hui en train d’estropier la virilité d’un sot lectorat en lui proposant de se branler en regardant un Hot-Rod jaune plutôt qu’une Ukrainienne de 20 ans à la gougoutte ferme mais au bassin chichement agencé, violée par l’armée Russe au complet ? Craignant sans doute que vous, mes mignons, ne souffriez d’une soudaine perte de cohérence exprimée par vos verges, j’ai choisi de ne prendre aucun risque !
Non, je ne vous laisserai pas cette semaine pleurer des litres de foutre sur quelques beautés slaves, vous évitant par là même de vous voir vous y froisser vigoureusement le prépuce. C’est même sans vergogne aucune que je vous avouerai souhaiter un partage et un amour massif de cet article consacré à un Hot-Rod inhabituel pouvant faire, certes, le travail demandé (pour autant que vous soyez déphasés) mais méritant davantage un enchaînement de conjonctivites au goût de couilles.
Même Zeelinski, ce grand féministe à l’air goguenard ne s’y serait pas trompé, rêvant de remplacer les chars Russes par des Hot-Rods pour fondre sur les vertueuses russophones tels des coloscopes humains enfermés (comme notre Président Franchouille) dans un service de gériatrie. Certains y verront une volonté évidente de ma part de générer de l’audience (du “like” même, sur Fesse de bouc deviendou Meta-gueule à l’envers) par des moyens hautement fallacieux.
D’autres seront peinés de ne pouvoir claironner de l’urètre dans la zone périnéale de leur promise, une avalanche de fessiers ou de glandes mammaires sirupeuses en tête. Malgré tout soyez assurés d’une chose : je vais m’efforcer chaque jour d’obtenir (enfin) ce qui m’est dû. Surtout si ce respect prend la forme d’€, servant aussi bien à changer d’air qu’à déclamer des vers rimant avec épisiotomie.
Le mec qui a réalisé c’te tire se nomme Rick Dore, il a plus de 20 ans d’expériences créatives en tant que constructeur de voitures personnalisées et styliste automobile. Depuis ses débuts sur la scène des Kustom-cars et Hot-Rods au début des années ’90, son travail lui a valu des honneurs, des prix et des reconnaissances dans le monde entier. Ses voitures ont été présentées dans des centaines de publications internationales (dont Chromes&Flammes) !
Tout cela lui ont valu une place dans plusieurs temples de la renommée automobile ! Ses véhicules continuent de remporter les grands honneurs partouze. Rick et son entreprise Californienne de voitures personnalisées, continuent de produire des voitures de rêve uniques en leur genre pour les clients les plus exigeants. Rick s’est spécialisé dans le style conceptuel pour les transformations de véhicules qu’il réalise de A à Z (du début à la fin), toutes sous sa supervision méticuleuse.
Ce merveilleux spécimen Jaune est le rêve abouti de Rick d’un modèle T appelé “l’âge d’or”. L’âge d’or des Hot-Rods c’est la décennie des sixties. Il a été construit en utilisant de nombreuses lignes classiques des années ’50 et ’60, mais avec le style et le flair de Rick. Sa carrosserie en acier a été formée à la main par Rick sur un châssis étiré laissant les portes en place mais sans pouvoir s’ouvrir.
Habituellement, les petites portes sont difficiles à garder alignées et ce Hot-Rod “l’âge d’or” est très bas, ce qui rend l’entrée et la sortie assez faciles. Il a également gardé les lignes de la carrosseries parfaites et “délicieuses”. De la calandre en V sculptée avec trois balles chromées encadrées par des cosses de phares en goutte d’eau, les lignes du Hot-Rod passent devant une sorte de “pelle de capot” unique jusqu’à un pare-brise “fendu” style “Du Vall” et un cockpit blanc étincelant.
De larges pneus à flancs blancs habillant des jantes Radir (introuvables actuellement), des accents spirituels (croix de Malte) se combinent pour verrouiller l’ambiance du début des années soixante. Son V8 Ford 351ci Windsor a été reconstruit et délivre une puissance de 325CV, rendant les performances rapides et serrées grâce à sa transmission automatique C-4.
Rick Dore est l’un des noms les plus retentissants du monde du Hot-rodding, ses créations ayant abouti dans de nombreux magazines, sur le terrain de showrooms et dans des collections privées. Mais probablement l’une de ses meilleures créations est ce roadster. Bien sûr, personne de sain d’esprit ne prendra le “Golden Era” pour le conduire chaque jour des 365 de chaque année avec le risque de rayures gâchant sa finition extérieure parfaite !
Ni sur la sellerie en cuir blanc immaculé, n’est-ce pas ? Ce Hot-Rod a été acheté peu de temps après sa construction en août 2006 par John O’Quinn. Il est allé sur les pages du magazine Street-Rodder de mon ami Tom McMullen (décédé peu après dans un accident d’avion) et a ensuite trouvé sa place dans la collection Sam Pack…