Punky Rat Rod’A28
Trompettes, fanfares, feux d’artifice. Et voilà ! Il se fait tard. En fait, il se fait de plus en plus tard. Et je ne parle pas de l’heure, mais de la perception du présent. Nous vivons dans une sorte d’âge avancé. Où que nous regardions, il est toujours minuit moins cinq. Le climat, la politique, l’économie et surtout la société, tout est en panne. C’est sans espoir. Sans parler, bien sûr, du fait que tout allait mieux autrefois. Le bon vieux temps à distance. En résumé : la fin est proche. Même si c’est le cas depuis 3.500 ans voire 10 fois plus… Et encore… Et encore. Mais c’est à vous de décider comment vous y faites face. N’oubliez pas que glorifier le passé ne sert à rien. Le passé n’était ni universellement meilleur ni universellement pire. Le passé est le passé. C’est fini ! Je cause en termes de philosophie historique, le meilleur que le passé dans le passé. La barre est placée très haut.
Concernant plus précisément ce Rat Rod, votre première pensée sera que 250cv, c’est une erreur de frappe ! Forcément, au max, le vieux V8 pourri de c’te caisse pourrie de Ford B’32 s’il atteint 250cv d’espoirs impossibles, c’est déjà trop, il doit culminer à 190cv et bouffer autant d’huile que d’essence et autant d’espoirs que de désillusions, comme bien des caisses pourries d’américaines. Ce n’est pas une amélioration significative. Ce n’est pas la version révisée d’une impressionnante voiture de sport à moteur central avant. C’est un déni du passé. C’est presque comme si ce B’32 pourrait crier : “Je ne me souviens pas du passé. Ça ne m’intéresse pas non plus ! Je l’ai effacé de ma mémoire. Je vis dans l’ici”... Ce Rat Rod Vantage repose sur un concept strictement traditionnel, un antique moteur V8 de récup à combustion. La répartition des masses on s’en tape, comme tout. Le look à défaut d’être “design” est qualifié de “Punky”.
Comme sa propriétaire déjantée… Toute pourrie de partouzes, la nanana… Son Rat Rod, lui, vient de nulle part pour aller vers n’importe quoi, c’est une longue tradition de l’inhumain colonialiste massacreur d’indiens qui ne peut donc qu’accepter que les Juifs émigrés d’Ukraine suite au nazisme ont volé les terres Palestiniennes en proclamant que c’était dieu qui en avait décidé ainsi 3.000 ans auparavant que les auto-zélus massacrent ceux qui ne sont pas eux… C’est terrible ! L’Humain inhumain est terrible ! Les colonisateurs de l’Amérique et de l’Australie qui ont génocidé les habitants autochtones ne peuvent avoir des enfants qui renient ce qu’ont fait leurs parents, donc ils font pareil avant d’aller polluer l’espace d’autres pays… C’est nous qui sommes des monstres. La question est de savoir jusqu’où aller… Mais personne n’a jamais voulu sortir de ce schéma car prétendu civilisationnel…
Le sourire sur les visages des tueurs est de plus en plus large en fonction des génocides. Et l’identité des tueurs ? Elle est assez incohérente au cours du temps qui passe. Et si on veut en croire la presse aux mains des milliardaires et de certains politiques donneurs de leçons, il y a tout à oublier. On revient à la mode des poupées russes… Au plus vous ouvrez les poupées, au plus il y en a… Les donneurs de leçons ont du mal à distinguer les différents carnages les uns des autres. On nous impose même de regarder les apparences sanctificatrices et expressions évangéliques plus que de tenter de comprendre la folie générale. Il va donc de soi que l’apparence et le caractère signifient performances et doivent aller de pair. Un point qui n’a pas toujours été appliqué de manière cohérente. Mais cela aussi appartient au passé. Alors, prenons la route. En exclusivité. Mode de conduite ? Sport, c’est le réglage par défaut.
Reste Sport Plus et Track pour encore plus. Et puis, la philosophie d’approche ouverte fonctionne toujours étonnamment bien. Aucune réponse aux questions, même avant le désastre. Tout doit aller plus vite, toujours plus vite. Le plan est simple masquer l’excitation croissante à la vue des massacres, par des accélérations temporelles de plus en plus insensées, en espérant libérer nos consciences de la vérité que nous sommes des salauds et crapules, la tension est palpable. Qu’attendons-nous ? C’est l’heure du spectacle ! Larguez les bombes atomiques… Quatrième virage. Le Rat Rod ne perd pas le rythme ! Tout cela pour le plaisir. Pas sérieux et pas du tout intentionnel. Se demander à ce stade à quoi peut être attribuée la connerie généralisée ? Ca tient à l’adhérence plus élevée des pneus ? Le pneu est le signe d’un comportement sportif effronté, ou du moins d’un caractère douteux.
Un peu plus de discipline à partir de maintenant. Parcourons un peu de terrain. Peut-être deux ou trois minutes au maximum se sont écoulées jusqu’à présent. Le temps d’une courte pause. Le son du V8 ! C’est une voix de cow-boy-concert-cognac, un peu enfumée, un peu sale… Trois ou quatre virages rapides. Catastrophe… Aucune rigidité torsionnelle. Quoi d’autre ? Le pire, bien sur, un freinage merdique… Au plus c’est mauvais, au plus monte l’excitation sexuelle. L’intrépide nana tend immédiatement la main dans ma braguette : encore plus alerte, encore plus excitée, encore plus concentrée. Un dialogue s’engage. Les nuances de la conversation sont bien sûr d’autant plus importantes. L’esprit réside dans ce qui n’est pas dit, et non dans les lignes droites… Ouaisss, comme le prône les philosophes. Tout se situe à la limite du bon sens. Action mineure. Cette classification est toutefois un peu trompeuse.
La question est : où va tout cela ? Et qu’en est-il ? Hmm !… Bien sûr, mais quoi d’autre ? Existe-t-il encore du bon sens ? Non ? Il appartient au passé ? Dommage. Alors… Tout devient petit à petit trop difficile à supporter. Trop de chaleur, trop de conneries, trop d’émotions. Quand conduire devient une folie, mieux vaut s’arrêter. Se garer et baiser relax. En nos temps de transition vers la mobilité électrique, un Rat Rod, doté d’un V8 rugissant, est l’antithèse de l’esprit du temps. L’antagoniste d’une saga de héros, dont le moteur à combustion produit un son qui rappelle une combinaison de sexe, de culpabilité et de mort. En d’autres termes, magnifique ! Tout cela fait de la conduite de ce Rat Rod un événement culturel et historique. J’ai un aveu assez important à faire. Au fond de moi, malgré tout ce que je viens d’exprimer, ma passion automobile réside dans le non sens.
Je suis peut-être connu parmi mes pairs pour mon amour du décalé mais la vérité est que je me suis fait baiser grâââââve et bien profond par cette Punkette et par les muscles-cars-Yankee… Imaginez donc mon intrigue, dans les jours sombres actuels, lorsque j’ai appris qu’une Punk Rostbeef du Pays de Galles, s’était fabriquée un Rat Rod… Au Royaume-Uni d’Angleterre qu’est la Perfide Albion, les jeunes ont tendance à se distancer de la Royauté… Et pour ma “Hot Rod Punkette”, le Rat Rodding coule dans son sang. Ses parents, Kelvin et Rebecca, n’y sont pas étrangers, après des années passées à construire des Rat Rods pour des amis et à ajouter quelques couvertures de magazines au mélange : “Tout a commencé comme un projet pendant le confinement de Covid”, m’a-t-elle dit… La carrosserie repose sur un châssis modèle A de 1928, elle s’est inspirée des Rods de Bonneville Salt Flat des années’50 qui ont des bosses partout.
Ce qui n’est pas traditionnel, ce sont les écritures sur les panneaux. C’est une véritable patine du milieu des années ’60, où la voiture était utilisée pour faire la publicité d’un garage dans un petit village appelé Hazlet au Canada. En dessous, la ligne de soudure où les piliers du toit ont été sectionnés, laissée exposée pour que la rouille se développe… Puis pour qu’elle s’associe à la patine naturelle de la voiture. Les feux arrières ? Ils sont pris d’une Cadillac’59 et encastrés dans les montants C du modèle A. Partout où vous regardez, il y a des couleurs magnifiques, des astuces et des détails cachés qui vous attirent de plus en plus loin dans la voiture de presque 100 ans. Le véritable joyau est le moteur aussi pourri que la caisse, exposée en permanence. Le Rat Rod utilise un V8 Chevy Small-bloc 327ci, avec des culasses Vortec, un collecteur d’admission Edelbrock, un carburateur de 650cfm et un arbre à cames Crower…
Tout cela pour libérer un peu plus de performance du vénérable V8. Il s’agit d’une œuvre d’art absolue, avec des détails immaculés qui se détachent simultanément des couleurs et des textures de la carrosserie. Du moins, tout en travaillant avec elles. Il suffit de regarder la teinte polie et légèrement bleue des cache-culbuteurs en aluminium qui se lie à la peinture turquoise qui a résisté à l’épreuve du temps. Ou les collecteurs droits en acier inoxydable plus chauds, qui deviennent maintenant dorés à la chaleur, travaillant avec les conduites de frein en cuivre et la rouille orange. Certains et certaines d’entre vous pensent peut-être que je parle de conneries absolues ici, mais si c’est le cas, prenez une seconde pour vraiment étudier les photos et j’espère que vous verrez ce que je veux dire. Une tempête de pluie soudaine toute Britannique, pendant le tournage n’a fait que rendre le tout un peu plus beau.
À l’intérieur de la voiture, vous trouverez non seulement l’une des positions assises les plus ridicules de tous les temps, mais le même mélange d’héritage et d’attention aux détails de pourritures qu’à l’extérieur. Presque tout a été fabriqué à partir de zéro, y compris les barres de toit et les renforts. Pourtant, des détails tels que le volant Mooneyes et le tableau de bord et les compteurs So-Cal Speed Shop rehaussent l’habitacle. La Punkette estime que le surround provient d’un équipement de musique Fender vintage, bien qu’il n’ait pas encore été en mesure de le déterminer. Même les sièges parviennent à être à peu près aussi simples que possible et absolument beaux en même temps. Si vous le réduisez à une formule de base, la plupart des “voitures d’exposition” que vous voyez de nos jours sont des Hot Rods très modernes qui valent des centaines de milliers de dollars et même parfois 1 ou 2 voire 3 millions de $.
Grâce à la distribution des bonnes cartes et aux moyens, la Ford Model A “Hot Rod Punk” est une approche très fraîche d’un style historique de modification de voiture. Voir un Rat Rod traditionnel construit par une jeune propriétaire sexy et baiseuse en diable, avec une influence moderne et un respect des vieux cons dans mon genre (dixit elle) pour le passé est fantastique. Oh, et elle ne l’a pas seulement construit dans le style des vieux Rod’s des salines de Californie… “Il m’a fallu trois ans pour le construire. J’ai fixé ma date limite pour le faire courir à Pendine Sands pour l’événement de 2025”... Elle a construit son Rat Rod pour faire de la course et baiser les Hot Rodders. Mais elle a aussi réussi à établir une vitesse record de 110,17 mph (177,30 km/h), faisant d’elle la plus jeune membresse du 100 MPH Club à Pendine en Californie. Elle est déterminée à y retourner l’année prochaine et à faire encore mieux…