Ross Myers Rad Rides by Troy Ford’36
Ouaissss mes Popu’s internautes, mes interprétations “Hot Roddiènnes” débouchent/découlent (selon diverses gens dont je tais l’identité par pudeur), du concept de l’art et de l’artiste d’écrits vains défini par Carl Gustav Jung, selon lequel, par le prisme de son œuvre, il transmet les profondeurs de l’inconscient et, de cette façon, contribue à la transformation de la conscience collective et de la société… Dans ce sens l’art de l’écriture aurait une fonction et un effet thérapeutique cathartique, attirant l’attention, touchant l’inconscient, renouvelant l´équilibre psychique dans le contexte de la psychologie sociale, s’adressant aux couches les plus profondes de l’âme collective et des pas radins qui savent payer l’euro de départ pour pouvoir venir lire mes 4.500 articles, illuminant ce que la perspective jungienne appelle “l’expérience primordiale”. À la suite, elles exercent un effet transformatif, pas seulement sur les individus que vous êtes, mais aussi sur les groupes, les sociétés et l’humanité.
Les écrits d’un individu exceptionnel reflètent les inquiétudes et les problèmes d´un milieu culturel donné et incarnent la vision globale de toute une culture, faisant percevoir l’exceptionnel par des expressions fortes, dramatiques, voire brutales parce que l’imaginaire et le vocabulaire de l’exceptionnel activent les couches les plus profondes des cerveaux, c’est à dire les plus archaïques, pas civilisées, les couches barbares inaccessibles de l’âme humaine. Ouaihhhh mes Popu’s ! Personnellement, je ne considère pas mes écritures, quoique parfois épiques, comme une expression d’attitudes politiques provenant d’une philosophie existentialiste. Mais selon Jung, l’art d’écrire authentique répare les attitudes unilatérales conscientes et contribue à la transformation de la collectivité par le biais de l’art de l’écriture visionnaire, obligeant à différencier l’art psychologique et l’art visionnaire. C’est une perspective qui fut suivie déjà par Ostrovsky ou, plus tard, par Aebersold oscillant constamment entre conscient et inconscient;
L’œuvre devient alors instrument d’une catharsis psychologique vue, comme le conçoit Nietzsche, telle une invasion contrôlée de l’inconscient dionysiaque et du conscient apollinien, l’artiste et l’art vivant de la tension entre l’ordre conscient et le chaos de l’inconscient ou, d’aprés Jung, à l’axe tendu entre Ego et Soi. L’art authentique n’étant jamais le résultat de la psychologie personnaliste car contenant une dimension collective du chaos de l’inconscient. Cela ramène à l’artiste-écrivain comme étant un homme ouvert aux profondeurs de l’inconscient et à la déesse de la mémoire collective, un artiste qui entreprend un voyage chamanique pour revenir à “la poésie sauvage”... Je vais donc dorénavant prêter attention aux aspects élémentaires de l’union des opposés, une thématique occupant la pensée philosophique dans une “discutabilité” des principes, m’efforçant de remplacer la raison des Lumières par quelque chose de plus fort, plus primaire, accentuant le pôle irrationnel de l’être humain et y constatant une antinomie entre la raison et l´instinct.
Tout cela a fini par me révolter explicitement contre la tradition rationaliste française…. L’irrationalisme absolu devient ainsi l’essence de mon art du délire, d’autant que j’y ajoute de pseudos hallucinations capables de pervertir les plus endurcis, en écrivant que le rationalisme humain est une impasse qui ne mène l’homme finalement qu’à l’angoisse, au sentiment du néant, à la névrose… Je me dois donc de canaliser l’inconscient collectif, le pole dionysiaque des êtres humains défini par Aebersold comme étant le “Ciel d´en bas” ou le “Lapsus dei”, devenant un poète du sauvage. Je vais donc relier non seulement l’âme, l’inconscient et l’image tel un nouveau Jung, mais aussi l’âme, la mort et les profondeurs pour me rapprocher aux questions fondamentales de l’existence humaine et du Hot Rodding… Dans ce sens, cet article sera une contribution déviante du néant, paradoxalement chargé d’images mythiques faisant référence à la dimension profondément spirituelle de mon œuvre, l’intégrant dans le contexte existentialiste occidental, dans une religiosité inversée.
C’est le “Deus inversus” magique, qui fait partie de la tradition philosophique occidentale depuis son origine. Elle se rencontre chez Héraclite, Platon, Kant, Schopenhauer, Nietzsche ou Jung. On la retrouve dans l’alchimie, la gnose ou le manichéisme. Nietzsche et Jung ont transmis le thème de la philosophie des Lumières vers la psychologie des profondeurs incluant les dimensions chtoniennes ou telluriques de l’âme… Ce sera un tournant psycho-philosophique forçant mon lectorat à penser non seulement de la polarité de l’homme, de la société et de la civilisation, mais aussi des couches plus profondes de l’âme humaine, l’inconscient collectif, la dimension archétypale du psyché dans le Hot Rodding… Dans mes articles antérieurs, j’ai interprété la perspective de la psychologie des profondeurs inhumaines au sens de sa définition de l’âme comme un “soul-making”. Une “approche mythocritique” qui révèle dans les grandes créations Hot-Roddiènes modernes, une profondeur insoupçonnée.
Cela en exhumant tout se que Mircea Eliade appelle le “Contenu sacré ignoré, camouflé ou dégradé”… Ma perspective va donc chercher un appui dans la psychologie des profondeurs via la tradition hermétique et orphique, ou la descente sphérique est conçue comme un processus d’incarnation.. Vous savez ou pouvez suivre ? Pas facile n’est-il-pas ? C’est pas du Nitro voire du Serge Bellu ici… Dans ce sens, la figure clef est Nietzsche d’où vient le transfert de certains aspects de la philosophie de la métaphysique vers la psychologie des profondeurs (Freud, Jung). L´âme, c´est la vanité et le plaisir du corps tant qu´il est bien portant, mais c´est aussi l´envie d´en sortir dès qu´il est malade ou que les choses tournent mal. On prend des deux poses celle qui vous sert le plus agréablement dans le moment et voilà tout ! Tant qu´on peut choisir entre les deux, ça va. Mais lorsqu’on ne sait plus choisir, le jeu est fini ! Lâche ou courageux, cela ne veut pas dire grand-chose. Les gens mentent avec rage au-delà de l´imaginaire, bien au-delà du ridicule et de l´absurde.
C’est dans les journaux, magazines, réseaux asociaux surtout, les discours et journaux télévisés, sur les affiches, à pied, en voiture. Tout le monde en est au plus fort. C´est à qui ment plus énormément que l´autre. Il n´y a plus de vérité. Tout ce qu´on touche est truqué, tout ce qu´on écoute, voit, lit, avale, suce, admire, proclame, réfute, défend, ce ne sont que fantômes haineux, truquages et mascarades. La vie, c´est l´initiation de la mort… Vous avez la chance que je couvre ma fantastique envolée lyrique de la création d’un Hot Roadster Ford 1936 unique en son genre appartenant à Ross Myers qui vit de son business (lucratif) nommé “Rad Rides by Troy”. Comme pour tout projet qui en vaut la peine, il y a toujours quelqu’un qui a une vision “maîtresse” et qui s’assure que le projet garde le cap. Adam Banks a trouvé son temps absorbé par la fabrication de la carrosserie, du châssis, de la suspension et de la direction. Dans ce cas, tout est sous l’œil vigilant des banques. Bien que beaucoup de crédit lui reparte, il faut posséder un proverbial atelier pour construire ce projet.
En effet, il nécessite autant d’expertise que de créativité. Ce n’est pas du bricolage dans un box pourri d’une baveuse Simca Aronde pourrave… Ce n’est pas pour rien que le Hot Rod de cet article est réalisé chez “Rad Rides by Troy” (RRT). Ce vieux commerçant nommé Troy Trépanier a des mains et des yeux partout dans ce projet, mais il a pris un soin particulier à fabriquer l’échappement. Les collecteurs d’échappement conçus sur mesure ont été imprimés en 3D chez RRT et envoyés à Beehive Industries pour les fabriquer à partir de matériau “Inconel” de pointe qui est exceptionnellement léger (plus léger que le titane) et compatible avec les températures d’échappement élevées (mieux que l’acier inoxydable). L’échappement se résume pourtant en une paire de tubes en acier inoxydable de 2-1/2po qui se rejoignent en une paire de silencieux personnalisés. Trépanier et Casey Modert ont fabriqué ces silencieux et convertisseurs catalytiques. Modert était également une partie minutieuse dans “la métallerie” du châssis.
Maintenant, il y a toujours des gars qui sont talentueux avec leurs mains mais aussi avec leur esprit assisté par ordinateur. C’est le cas ici, car Lawrence Laughlin, tout en étant impliqué dans le travail, a également joué un rôle déterminant dans la programmation CNC. Une plus grande sagesse CNC a pourtant été fournie par le fils de Troy, Jack… Et Jake Murry, le propriétaire de Consuming Air, a également été sous-traitant dans la coopération de la conception et de la programmation CNC, en particulier en ce qui concerne les jantes et les freins uniques. Compte tenu de la charge de travail actuelle dans l’atelier RRT (la clientèle n’est constituée que de gens qui ont de gros moyens), Matt Jewell (un client de RRT) a été engagé pour que son atelier “Jewell Group”, soit inclus dans l’usinage des projets. Notez que tout ce qui concerne ce projet a reçu une finition lisse semblable à un miroir, un aspect mat ou un lustre hautement poli. Cela n’aurait pas été possible sans les efforts de Brian Ferguson qui s’est occupé du ponçage et de l’ébavurage de tous les métaux après l’usinage.
Le châssis est doté d’un empattement de 113 pouces, mais Banks et Modert de RRT ont construit sur mesure les longerons de chassis à partir de tubes. Le réservoir d’essence personnalisé a également nécessité beaucoup de travail manuel par Modert. La suspension avant est basée sur une configuration de barre de torsion RRT avec des bras et des ajusteurs personnalisés, des axes Ford 1940 et des amortisseurs Ridetech. Un boîtier d’alimentation Classic Performance Products et une colonne de roadster inclinable RRT assurent la direction. Le freinage est basé sur des rotors et des étriers Wilwood à l’avant et à l’arrière, ainsi que sur les caches des tambours personnalisés RRT. Il convient de noter que les fameuses et très couteuses pédales personnalisées RRT sont utilisées, ainsi que le RRT I-booster (maître-cylindre de frein électrique, booster, réservoir de billettes, faisceau de câbles, raccords et ECM ont été flashés pour fonctionner avec le système de gestion informatique)…
À l’arrière, le quick-change Winters Champ (couplé à des essieux Mark Williams et à un arbre de transmission) est utilisé et maintenu en position avec des barres sur mesure RRT usinées à partir d’aluminium billette avec une configuration de torsion transversale. Le groupe motopropulseur rappelle les premiers Hot Rods Ford : un bloc Y Ford 1957, de 312ci. Cependant, il a subi des modifications massives à l’intérieur et à l’extérieur, FX Engines effectuant tout le travail de préparation du moteur. À partir de là, il y a une prise d’air Fenton 3×2 très cool avec un compresseur McCulloch VS57 roots avec un plénum d’air personnalisé RRT. Il convient de noter que le compresseur a été mis à jour par Pat Fleischman, qui a équipé le VS57 de Paxton modernes. Un élément filtrant K&N et un système Autotrend EFI 97 sont dissimulés sous le filtre à air personnalisé, tandis qu’un calculateur HP Holly EFI est utilisé avec l’allumage électronique et la bobine MSD. Un alternateur Billet Specialties est également utilisé qui a également reçu le traitement RRT personnalisé.
Un autre accessoire du moteur est un refroidisseur d’huile Setrab USA, qui a également fourni le refroidisseur de transmission. La boîte de vitesses est une Ford 4R70W reconstruite chez Bowler Performance Transmissions. Le compresseur VS57 s’est imposé dans les années 1950 et 1960 dans le monde des Hot Rods, après avoir été largement utilisé sur les V-8 américains en pleine évolution. Ils étaient considérés comme compacts, entraînés mécaniquement par courroie et, pour l’époque, très efficaces. Cette efficacité résultait de leur système de dérivation révolutionnaire, qui permettait de purger l’excès de suralimentation, empêchant ainsi la surpression. Un coup d’œil et vous vous rendez compte que tout cela n’a rien à voir avec une Omlet Baveuz réalisée par un pigiste fauché car payé des clopinettes par les gu-guss du Groupe Michel Hommel qui à finalement fait une faillite de plusieurs dizaines de millions atteignant la centaine… envoyant tout le personnel esclave ramasser des piécettes dans les caniveaux… Minable à tous points de vue…
Je n’en dirai pas plus sur les dérives façon Thaïlande avec des très mineures gamines ni autres joyeusetés… Concernant le Hot Rod de cet article, bien sûr, il serait correct de dire que cette carrosserie n’a pas de modifications car elle a été construite à partir de zéro. (OK, je joue avec les mots ici, d’autant plus que le coût du bestiau dépasse de loin le million de dollars !). Les lignes du Roadster Ford de 1936, bien que visibles, il faut se rendre compte que la carrosserie de type hi-boy a été construite en aluminium avec un capot en alliage-léger martelé par Banks. Il y a beaucoup d’écarts par rapport aux lignes d’origine, car Banks voulait que les nouvelles lignes se fondent afin que les proportions d’un Roadster sans ailes et sans marchepieds soient fluides. Modert s’est occupé de la fabrication. Le capot en aluminium est un autre exemple du savoir-faire de Banks dans le projet.
En ce qui concerne la couleur finale, vous devrez attendre si le choix est de rester en aluminium ultra poli ou s’il sera peint… L’intérieur a encore un long chemin à parcourir avant d’être complet, il y a beaucoup encore à faire. Le tableau de bord en aluminium personnalisé abrite pourtant déjà un tableau d’instruments Buick de 1950, et le reste de l’électricité de la voiture est géré par un système de câblage Painless Performance Products mis en service pendant qu’il est chez RRT. Il y a aussi des accessoires, comme le Vintage Air A/C, une colonne de direction RRT et un volant unique. En ce qui concerne les sièges proprement dits, la couleur et les matériaux utilisés, c’est quelque chose que vous devrez attendre. N’oubliez pas, si vous ne pouvez pas financièrement assister au Grand National Roadster Show aux USA et de visiter le hall TopWheels/ChromesFlammes/GatsbyOnline/SecretsInterdits, assurez-vous d’être à l’affût, car nous aurons le reste de l’histoire dans ce Web-Site…
Quand verrez-vous ce Hot Roadster’36 unique en son genre sur la route ? Actuellement, il est prévu qu’il apparaisse au Grand National Roadster Show 2025 (du 31 janvier au 2 février 2025) au Pomona Fairplex. En attendant, je garde un œil attentif sur le Hot Roadster lui-même, et lorsqu’il sera terminé, je rassemblerai tout ce qui sera nécessaire. Restez branchés, abonnez-vous…