SO-CAL’1932 Ford Speed-Roadster
Certains me trouvent étrangement écœuré du genre humain automobile, particulièrement du Kustomizing… Un tantinet passif des élucubrations de ce qui reste du Hot-Rodding en Franchouille… Violement hostile aux Nitromaniaques survivant dans leur merde et, surtout, aux titres-magazines tels Power-Glide et Kustomzimboum qui se sont auto-crevés de stupidités et de morgue tout en me crachant dessus… Tous ont finalement vécu des faillites retentissantes, des problèmes juridiques voire extra-judiciaires à l’international... Certains font de la corne de brume, un autre joue du saxo… il en est qui sont au violon… Tout ça pour çà ? C’est-à-dire rien… J’en ai conservé un témoignage publié saxophonique ci-après-dessous… Très entrainant, très dansant…
Maintenant le Hot-Rodding en Europe et particulièrement en Franchouille c’est mort d’être crevé la gueule ouverte… Les normes prétendument sécuritaires inter-Etats-Membres-Européens interdisent absolument tout ce qui est “hors de leurs règlements”… et ils y sont arrivés parce que personne n’a eu la volonté et le courage de créer une fédération solide (donc correctement financée par ses membres)… Il n’y a d’ailleurs aucun membre qui accepte de payer quoique ce soit, sauf des bières en packs de 6 en solde chez Lidl !
Chacun considère que tout doit être gratuit, offert, donné, même les putes qui englobent les nananas des autres clampins qui ont tous des gueules de connards… Dans un tel bordel sans même de taulier, tout survit à l’esbrouffe, aux faux-papiers, aux doublons et triplettes, avec en finale le jeu-concours des ahuris congénitaux-consanguins et mongols devant les flics verbalisateurs qui verbalisent (sic !) et ordonnent des certifications ou un passage au Contrôle Technique qui ne peuvent que retirer les documents falsifiés et interdire que les épaves (des Rat-Rods franchouilles) puissent encore circuler…
On en est là… Fufu n’en a plus rien à foutre depuis longtemps il vend petitement des grenouilles aux USA… Jacky’Touch Morel, entre deux passages en tôle, saute désespérément des pré-adolescentes en Thaïlande… Et Pépé Michel Hommel à fait faillite en millions laissant tout le personnel sous-payé (6 mois non-payés) sur le carreau glacé du non-emploi indéfini… L’époque ou ce petit monde s’était ligué contre Chromes&Flammes à l’appui d’une délation fiscale (117 millions) pour “dégager le chemin” est terminé, tout ça en finale pourquoi ?
Je ne me souviens pas de la date exacte, mais lorsque le groupe Hommel s’est cassé la gueule de plus d’un million et demi en laissant ses journaleux dans une basse-fosse de merderies glauques… que les archives ont été renversées sans cérémonie dans des bennes à ordures géantes de gestion des déchets. Presque tous les papiers, les photographies, se dirigeaient vers leur nouvelle maison : la décharge. Une grande partie de l’histoire de la presse Kustom et du Hot-Rodding s’est perdue à jamais.
Comment cela a-t-il pu se produire ? Ce n’étaient pas les archives qui étaient jetées puis qu’on brûlait accidentellement à cause d’une guerre civile à proximité, c’était une destruction gratuite. Quelles forces étaient à l’œuvre dans les coulisses pour permettre à cela de se dérouler ? C’est compliqué ! Très ! Les guerres des magazines imprimés du 20ème siècle sont en partie à blâmer, les éditeurs se sont d’abord auto-gratté les couilles puis battus jusque dans les kiosques à journaux, tout en se chamaillant les uns les autres pour les mêmes euros publicitaires qui étaient déjà partis dans les slips en or des ceusses des GoogleAmazonFacebookAppleMicrosoft…
Les rédacteurs en chef sont des parties prenantes qui ont laissé faire, des pions sur un échiquier qui connaissaient les vrais dessous et acceptaient tous ce destin funèbre. Chromes&Flammes, Customania, Chromes-Collection étaient à couteaux tirés dans les kiosques à journaux avec Nitro. Au fur et à mesure que l’univers imprimé se rétrécissait, certains éditeurs ont fait faillite tandis que d’autres ont fusionné pour rester en vie, ce qui a eu une incidence significative sur les chemins empruntés.
Lorsque je suis revenu en France en relançant l’édition française de mon magazine Chromes&Flammes, j’ai directement été confronté à devoir gérer un portefeuille automobile plus de deux fois plus important que ce que le marché pouvait digérer. Plus précisément, deux héritages étaient en jeu : l’ex-empire Chromes&Flammes (500.000 exemplaires en 5 langues/éditions dans le monde entier) et le défunt royaume de Michel Hommel en faillite ! Que soit !
Plus rien à f… Le grand projet de la création d’une “Fédération Européenne du Kustom et du Hot-Rodding” a été torpillé par l’incompétence et la nullité des divers Rédac’Chefs de Nitro ainsi que par divers clubs franchouilles… et, le résultat final est que c’est maintenant interdit dans toute l’Europe sous prétexte de dangerosité, de non-conformité et de pollution ! La cause, la raison de mon écoeurement c’est qu’aux USA un Hot-Rod comme celui-ci se vend 148.000US$ alors qu’en Franchouille à 50.000 c’est déjà deux fois “trop-cher” pour tousses… Sans pépètes, pas de marché, pas de constructeurs, pas de vendeurs, pas d’acheteurs, que des rêveurs-glandeurs qui ne s’abonnent même pas à GatsbyOnline (1 euro le premier mois, 5 les autres), donc pas de marché, la désolation, la merde, la fin… Tout pour rien…
Témoignage de Zoot Dimov, le Rédacteur en chef de Nitro
TRISTE ANNIVERSAIRE…
Il y a exactement 29 ans paraissait le Nitro # 131, dans lequel figurait mon premier article de presse : un historique des Ford Mustang 1964 ½ – 1966
Eh oui ! Déjà ! 😁 écrit « pour avant-hier » en février 1992, comme me l’avait demandé le rédac’ chef d’alors ! Mes derniers sujets ont paru dans le numéro 309, soit 178 numéros plus tard ! Ça fait… j’allais écrire « une paye », mais ce terme me fait plutôt rire jaune lorsque je pense aux indemnités de licenciement minables que j’ai reçues pour clore ces 29 années de travail pour ce magazine d’amateurs d’américaines, de customs et de Hot-rods francophones. Sans oublier de mentionner que pour le moment, cette somme ridicule ne couvre que mes 15 premières années de collaboration, je percevrais le reste, correspondant à 10 ans, d’ici un an environ ! Pour “les ceusses” (une expression de Patrice De Bruyne bien appropriée) qui se posaient quelques questions sur la fin de Nitro avant son rachat, je vais vous donner quelques détails… L’ex-groupe Hommell a toujours été plus ou moins à vendre, en totalité ou à la découpe. Ce qui est normal dans une logique capitaliste. Il suffisait juste de trouver le ou les acheteurs susceptibles de payer le maximum pour son rachat. Sauf que… depuis la fin des années 2000, la presse « print », c’est à dire imprimée sur du papier, a débuté une longue agonie digne d’un opéra ! En clair : « Un endroit où un mec se fait poignarder et met 3 heures à agoniser ! », comme l’avait dit une fantaisiste américaine dont j’ai oublié le nom. Pour résumer l’affaire, le goût du lucre de Michel Hommell l’a mené à attendre, attendre, et attendre encore l’offre miraculeuse lui permettant de s’en fourrer un max dans les fouilles, à une époque où plus il attendait, moins il en tirerait d’oseille ! Et oui, la vieillesse est un naufrage, et pas que pour Pétain ! Depuis 2017, on commençait à se douter sérieusement qu’il était plus que temps que la plaisanterie s’arrête. Les chiffres de ventes de la plupart des titres montrant depuis longtemps que l’affaire perdait chaque année de la clientèle. Heureusement, quelques titres, dont le magazine de programmes télé maison, servaient de locomotives, tirant l’ensemble des wagons, parmi lesquels ceux en queue du train pesaient le plus lourd dans le ralentissement de l’ensemble. Voyant que la situation ne s’arrangeait pas, ventes et charrettes se sont succédées. Le phénomène a mis du temps à s’accélérer, attendant mai 2019 pour voir se vendre la loco de tête : Télécâble Sat Hebdo. À partir de ce moment là, le train va rouler en roue libre, porté par une inertie financière rétrécissant au fur et à mesure de la vente d’autres titres encore rentables. Un an après, c’est Auto-Hebdo qui est vendu, et on se plait enfin à se dire que l’on arrive au bout de cette lente et inutile agonie, d’autant qu’une bonne grosse charrette contenant 110 personnes non encore virées suit la vente ! Ouf, notre tour ne va pas tarder à arriver. ☺ Il reste quoi ? Une trentaine de personnes, principalement au sein de la direction et de la compta. La direction va dégager vite fait ! Le reste voit son horaire de départ fixé à la fin de septembre. Depuis le temps qu’on attend ça, cette perspective a le goût d’une libération ! On a bouclé Nitro # 308, qui sera fatalement le dernier. Il n’y a plus aucune raison de sortir un numéro 309, les carottes sont cuites ! Sauf que… au 30 septembre, si tout le monde est enfin viré, mes collègues et moi-même ne sommes pas du voyage, ce qui laisse augurer un évident coup fourré. Ce dont je me doute mais que je ne sais pas encore officiellement va arriver le 20 octobre : la mise en liquidation des restes du groupe. Le vioque a trouvé le moyen de se débarrasser des dettes accumulées sans que ça lui coûte une thune, se refaisant une virginité par la même occase ! Quant aux survivants dont il n’a que foutre, ils devront se démerder avec la liquidation… Pendant ce temps, il a fourgué Gazoline, enfin… jusqu’à ce que le procureur’ se rende compte qu’il est en train de le faire en même temps qu’il demande la liquidation de son affaire ! Là, il a poussé le bouchon un poil trop loin, et suite à la recommandation du proc’, le juge bloque la vente de Gazo, afin de l’inclure dans les biens à liquider. C’est ballot ! Car Gazo sera vendu pour 500.000 € de moins que ce qu’il aurait pu en tirer. D’un aut’côté, ce fric n’ira pas dans sa fouille. Bien fait ! Le tribunal ordonnant une poursuite d’activité jusqu’au 28 novembre, il est demandé de fabriquer un numéro 309 sans obligation pour mes collègues et moi d’y participer. Nous y participons quand même avec les moyens du bord : des articles en stock – on en manque pas ! – Et puis ça nous fera un peu de sous, et surtout un bulletin de salaire de plus qui sera pris en compte dans le calcul des indemnités de licenciement afin de finir complètement l’année 2020. La suite, vous la connaissez… Les derniers survivants du groupe et de Nitro ont été virés pour Noël : « Joyeux Noël Thérèse ! », et nos préavis se sont achevés il y a un mois. Nous avons reçu une partie de ce que la honteuse « loi travail » nous a laissés comme restes à percevoir en attendant le dernier pourboire, et bien sûr, il ne nous reste plus qu’à aller nous faire mettre ailleurs ! Pour ceusses qui n’ont pas la chance de prendre leur retraite. Une page de nos vies s’est tournée et définitivement refermée. FIN DU COUP ! Post-Scriptum : ” Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu ! ” (Petit Gibus – La Guerre des Boutons – Louis Pergaud, 1912)…
Voilà, voilou… Reste www.GatsbyOnline.com + www.ChromesFlammes.com…
SO-CAL’1932 Ford Speed-Roadster
Vendu pour 148 000 $ par FantasyJunction Emeryville, Californie 94608
Châssis: 18199612 – 5k Miles affichés – V8 302ci construit par Doane Spencer – Transmission manuelle à 4 rapports AV
Intérieur par Gabe’s Custom Interiors – Pare-brise DuVall – Jantes Halibrand Knock-Off de 16′ et 18′
Carrosserie en acier Brookville Roadster – Châssis SO-CAL Speed Shop – V8 Ford 302ci – Culasses Yates
Carburateur Holley à quatre corps – Essieu arrière Currie Enterprises
Ce Hot-Rod SO-CAL’1932 Ford Speed-Roadster a été construit sur mesure par SO-CAL Speed Shop au début des années 2000 en utilisant une carrosserie Brookville Roadster en acier sur un châssis SO-CAL Speed Shop équipé d’un V8 Hord 302ci construit par Doane Spencer couplé à une transmission manuelle à quatre vitesses T-10. S’inspirant du design de la Ford Roadster de 1932 de Doane Spencer, la voiture est finie en noir et dispose d’un intérieur vert foncé personnalisé par Gabe’s Custom Interiors ainsi que d’un toit souple amovible noir.
La voiture a résidé en Floride jusqu’à ce que le propriétaire actuel l’achète en 2005 et la déplace en Californie. L’équipement comprend des roues Halibrand personnalisées de 16 et 18 pouces, des freins à disque avant dissimulés par des carénages à tambour à ailettes, un essieu avant chromé de 5 pouces, un essieu arrière Currie Enterprises de 9 pouces, un volant Nardi, des feux de route Lucas, un pare-brise DuVall et des panneaux de capot à persiennes/louvers.
Ce Hot-Rod Ford de 1932 était proposé aux enchères sans réserve sur la consignation du concessionnaire Fantasy Junction avec des photos de construction, des magazines mettant en vedette la voiture, des rendus de pré-construction et un titre californien de circulation.
Il a été vendu 148.000 US$
La carrosserie en acier de Brookville Roadster est finie en noir et comporte des feux arrière en goutte d’eau, des phares flottants, des feux de conduite avant Lucas et un capot divisé à charnière centrale avec trois rangées de persiennes de chaque côté. Le pare-brise fendu de style DuVall aurait été étendu au centre au-dessus du capot et est monté sur un panneau de capot lissé. Le concessionnaire vendeur affirme que des renforts ont été ajoutés par SO-CAL Speed Shop pour attacher les montants de porte à une cloison derrière le siège, et que des barres de renfort de tige de jambe de force avec des boucles tournantes ont été installées pour soutenir les panneaux du quart arrière.
Les roues de 16 à l’avant et de 18 à l’arrière ont été commandées sur mesure pour la construction et sont chaussées de pneus Excelsior Radial. Le châssis SO-CAL Speed Shop fabriqué sur mesure est équipé de barres d’échelle arrière chromées de Pete et Jake, de ressorts à lames avec enveloppes en cuir personnalisées, d’un essieu “à tube de chute avant” Magnum de 5 pouces et de batwings SO-CAL. La direction se fait via un boitier “rapide” Flaming River de style Vega, et le freinage est assuré par un maître-cylindre à double circuit alimentant les tambours arrière Ford et les disques avant de 11 pouces dissimulés par des carénages de tambour à ailettes.
L’habitacle a été garni par Gabe’s Custom Interiors de San Bernadino, en Californie, et dispose d’une banquette rembourrée en vert foncé, de panneaux de porte et de panneaux latéraux arrière assortis et de tapis verts à tissage carrés. L’équipement supplémentaire comprend une colonne de direction Mullins avec un support personnalisé, des ceintures sous-abdominales noires de style course, des coussinets d’accoudoir moulés dans les panneaux latéraux, des poches de carte personnalisées et un volant Nardi provenant d’une Ferrari California Spyder.
Le panneau de tableau de bord a été fabriqué à l’aide d’une section centrale Pierce-Arrow modifiée moulée dans le tableau de bord en acier Ford et il abrite un ensemble d’instruments central. L’instrumentation Stewart Warner se compose d’un tachymètre, d’un compteur de vitesse et de divers compteurs pour la pression d’huile, la pression de carburant, la température du liquide de refroidissement, l’ampérage et le niveau de carburant… Le compteur kilométrique à cinq chiffres indique un peu moins de 5.000 milles, ce qui, selon le concessionnaire vendeur, est la distance parcourue depuis l’achèvement de la construction en 2002.
Le V8 302ci a été construit par Doane Spencer et a été achevé et réglé par Ed Pink après le décès de Spencer. L’équipement comprend des pistons forgés JE, des bielles Carrillo, des culasses Ford Motorsports/Robert Yates, des soupapes en titane, un collecteur d’admission en aluminium, un carburateur Holley à quatre corps et un arbre à cames Crane Cams à rouleaux
La puissance est envoyée aux roues arrière par le biais d’une transmission manuelle à quatre vitesses Saginaw T-10 et d’un essieu arrière Currie Enterprises de 9 pouces avec un différentiel de 3,22:1. Le système d’échappement double personnalisé comprend des embases tubulaires pleine longueur avec des découpes amovibles ainsi que des silencieux Hooker Aero Chamber.
2 commentaires
Très belle auto mon cher Gatsby… et comme toujours, surprise textuelle à chaque article ! C’est assez déroutant de voir le degré de finition et de désirabilité de l’auto… et sa vocation à ne jamais apparaître en Europe faute d’homologation et de règlements. J’espère me tromper en imaginant qu’elles puissant être interdites un jour aux USA en raison du totalitarisme écologiste… mais cela ne les rend que plus sublimes, et peut aussi donner envie de vivre maintenant, pas en craignant un futur incertain.
Le Hot-Rodding ne devrait pas disparaitre aux USA, il y est enraciné… C’est devenu mythique et historique ! Ce Hot-Rod a été vendu 179.000 US$ il y a qqs semaines, un montant impossible en Europe !
Commentaires désactivés.