Supercharged Flathead Ford Model A’29 Hot Rod /45.750$
Pourquoi un Hot Rod n’est-il pas bienvenu dans les foires “totomobiles” d’anciennes et de luxe en Europe, alors qu’aux USA c’est presque courant depuis que certains, parmi les plus emblématiques, ont été invités à Peeble Beach pour y connaître la gloire d’être reconnus comme des œuvres d’art issues du génie populaire de divers mécaniciens-garagistes et autres joyeux lurons créatifs… Bien sûr, cela est une énigme pour les “Bien-pensants/politiquement corrects” qui sont orientés “anciennes d’entre-deux âges” et les enracinés dans la quiétude d’engins insipides auxquels ils s’efforcent de ressembler.
Certains journaleux aussi, car ils gagnent péniblement leur survie d’écrire des resucées ressassées pour des lecteurs qui n’existent plus qu’en solderies… Leur Pape est l’ineffable Serge Bellu au style d’écriture ampoulé et prévisible. Un sournois qui produirait des vidéos de leurs manigances s’assurerait d’un revenu de rentier… J’ai reçu un drapeau noir lors de journées de piste ouverte pour avoir surviré dans les virages en épingle à cheveux avec un Hot Rod, gênant les bolides de plus d’un million de dollars/euros et affichant 1.000 chevaux et plus.
Aux USA ces courses de plaisirs masturbatoires se nomment : “Emmenez-la sur la piste”… Ce “LA” est la Supercar que les gens disposant de moyens financiers importants viennent essayer sans trop de risques pour en avoir peur. Cela ne signifie pas “une journée sur piste ouverte aux illuminés, aux imbéciles, aux pédants et aux chiants”, mais c’est plutôt un prétexte pour se justifier à eux-mêmes d’avoir mal-acquis un engin qui pourtant ne manquait pas à leurs bonheurs. Soyez toutefois conscient que le fait d’y être, démontre que vous restez un plouc aux yeux de ceux qui possèdent leur circuit personnel.
Assister à une journée de piste peut coûter une centaine de dollars pour un événement local relativement minable sur une mauvaise piste totalement inconnue. Plusieurs milliers de dollars donnent accès à une journée “Unlimited Sound” à Laguna Seca, où “les choses” y ont une autre odeur de merde, qualifiée de “parfum”… Notez que la location de l’ensemble de la piste, commence certes à quelques milliers de dollars, mais peut se terminer à plus de 70.000 $ pour louer la Nordschleife une journée, plus le voyage A/R de la belle en avion cargo avec un pré-rendez vous avec le constructeur…
Cela spermet un entretien avec divers pontifes et l’obtention d’un certificat authentifié par des experts, les frais d’hôtel/Palace 5 étoiles et les magnifiques plantes vénéneuses carnivores servant de faire-valoir financier et de bonne santé… En gros, 250.000 euros/dollars est un strict minimum pour les moins nantis, le cout général étant d’un bon million, extras compris sauf les coups de coeur… Si vous choisissez de louer un circuit pour vous-même, apportez la Supercar la plus absurde en vente aujourd’hui, telle la Lamborghini Huracán Sterrato, prête pour tous rallyes.
A son volant, vous déraperez à chaque virage de la piste, l’envoyant sur le côté à chaque occasion à 100 mph avec un levage, une piche, un pointage, et un écrasement de l’accélérateur au plancher. Vous n’aurez pas d’ennuis pour avoir détruit un ensemble de Bridgestone spécifiques. Vous risquez toutefois d’avoir un doigt sévèrement agité pour (comme l’a dit le personnel par ailleurs amical de la société qui crée ce type d’évènement), avoir créé un risque potentiellement mortel, car vous ignoriez où le tarmac se termine et où la terre commence, mais continuant à un rythme incroyable…
Pour “faire chic”, ni la voiture ni le conducteur ne sont dérangés le moins du monde par le changement de surface, sans parler de la présence de plantes, de rochers, ou de petits arbres… La variante variable est d’utiliser un Hot Rod hyper couteux équipé d’un bon vieux V8 de plus de 1.000 chevaux… Car là, vous vous démarquez “de la masse”... Pour les gens comme moi, qui jouissaient en regardant le VRAI “Top Gear”, l’émission de télévision Britannique qui n’a pas besoin d’être expliquée ici, car les manigances enfumées sont meilleures que les parlottes inutiles.
Bref… Effectuer des glissades contrôlées dans une Supercar scandaleuse est, pour beaucoup d’entre nous, la véritable marque de ce que le plaisir dans une voiture devrait et peut être, mais le faire en Hot Rod est “le panard suprème”... Car au fur et à mesure que les voitures deviennent plus rapides, plus puissantes et plus orientées vers l’héroïsme du chronomètre, avec des pneus de plus en plus chers et lisses, l’idée qu’un riche passionné ayant à la fois l’habileté et le courage de faire glisser sa Supercar s’éloigne de plus en plus, même avec des voitures comme la BMW M2/3 et la McLaren 720S.
Ces jouets pour milliardaires sont équipées de série de caractéristiques qui encouragent et aident à glisser… Où est-ce que je veux en venir ? Eh bien, enfin… Euhhhh… Je sais plus… Ah oui… En 2023, Porsche et Lamborghini, qui ont toutes deux fait preuve d’une maîtrise de la dynamique des voitures de route, ont enfin appris ce que les vrais multimilliardaires et de nombreux trafiquants de drogues ainsi que des politiciens spécialisés dans les dons à l’Ukraine (qui génèrent un return de 50% en noir sur un compte off-Shore de l’argent public généreusement donné au clown) savaient depuis un certain temps…
A savoir que les milliards du Covid également avec return n’allaient pas durer plus éternellement que Bidden et Zelinsky qui ont appris à faire connaître les réalités pratiques par milliards en faisant durer les plaisirs… Actuellement, les vieux circuits “de course” font chier les milliardaires… Le désert est le dernier bastion de la véritable liberté automobile. Les règles y sont pratiquement inexistantes et dans le désert il y a beaucoup d’espace et très peu de choses et de gens incompétents à frapper, à humilier et à torturer, et même si on devait avoir un accident, la probabilité de blesser une autre personne est très très faible.
La surface est meuble, mais à de nombreux endroits, pas particulièrement rocheuse ou périlleuse. Vous pensez qu’une McLaren ou une Lambo Huracán sont amusante sur le tarmac ? Essayez-en une dans le désert en comparaison d’un Hot Rod adéquat… Lamborghini fournit la Sterrato et deux trains de pneus pour la voiture de performance de l’année. “Nous n’avons pas de désert, nous avons juste un circuit de course”, c’est le slogan… Mais j’ai également assisté au lancement de la Lamborghini Sterrato à Mojave, où je l’ai conduit sur un parcours de rallycross composé de 2 miles d’asphalte et de 3 miles de parcours sablonneux…
Et j’ai passé le meilleur moment de ma chienne de vie en me saoulant avec quelques milliardaires et quelques sculpturales beautés… Lamborghini n’a, franchement, pas eu à faire grand-chose à sa Huracán pour la transformer en voiture de rallye. Il ne s’agissait pas de diminuer les réalisations de leurs ingénieurs car dans certains cas, moins c’est vraiment plus. Le moteur et le groupe motopropulseur ont été laissés seuls, à l’exception d’une prise d’air fonctionnelle conçue pour empêcher le sable d’entrer dans les prises d’air. La voiture a été un peu soulevée et un peu élargie.
Des fusées éclairantes sont fournies, doublées de barres de protection contre les rhinocéros, c’est dans la liste des protections de base comprenant des plaques de protection, quelques phares antibrouillard, des jantes différentes et des pneus à crampons… Et c’est plus ou moins toute l’affaire. Lamborghini a reprogrammé les modes de conduite, de sorte qu’au lieu de “Corsa”, est indiqué “Rally”. Bien que je puisse absolument apprécier la netteté trouble et le théâtre vaudevillesque du sport automobile, franchement, j’apprécie davantage un Hot Rod que la Sterrato.
Quoiqu’elle se conduit magnifiquement bien sur routes accidentées, à bien des égards elle est meilleure que la 911 Dakar. Elle a juste assez de roulis pour vous permettre de trouver la limite et d’y jouer sans avoir l’impression que vous allez perdre la voiture… Pas dérangé par à peu près quoi que ce soit, qu’il s’agisse de heurter un trottoir, de faire des angles d’allée amusants ou de faire un virage serré hors de la route dans la terre à 70 ou 80 miles à l’heure… Bref, c’était chiant… Les inconvénients ? Bien sûr, rien n’est parfait. En fait, ce n’est pas particulièrement jouissif, point final.
C’est excellent pour un crawl de deux dixièmes, une croisière de six dixièmes ou un envoi de douze dixièmes et rien entre les deux. Mais par contre, le Hot Rod, c’est le pied, alors que la Huracán approche de ses dernières années. Après une décennie complète de production, je commençais à penser que la vieille fille n’avait plus rien à donner… La Performante, l’Evo, la STO et la Tecneca sont des voitures merveilleuses, mais ce sont des versions nuancées de la même chose, fondamentalement plus légères, plus nettes, plus rapides, avec du cuir pour que les gens puissent les utiliser tous les jours.
Il n’y a rien de mal à cette méthodologie, mais elle est prévisible et pas particulièrement intéressante… Un Hot Rod définit mieux le genre. Sans manquer de respect aux transgenre (Vous êtes divines Brigitte et Amanda)… Oui elle aussi est géniale que vous deux, surtout avec ce petit plus, toujours inattendu… Mais elle fait courir depuis 40+ ans et ce n’est qu’une question de temps, excellant dans le confort et les pitreries hors route, latérales, à queue de coq qui font sourire même les plus blasés. Waouwwwww ! Je bande (encore)…
Ce bolide Ford Model A de 1929 est doté d’une carrosserie de roadster en acier sur un châssis de style Ford de 1932 modifié et est propulsé par un V8 Flathead de 276ci équipé d’un carburateur Holley, d’un compresseur Weiand, d’un collecteur d’admission Roadrunner Engineering et de culasses en aluminium à ailettes. Le système d’échappement en acier inoxydable est doté de collecteurs à déversement central. La transmission automatique C4 à trois vitesses envoie la puissance à un arrière Ford de 9 pouces. La voiture roule sur un essieu avant Super Bell avec des combinés filetés arrière réglables.
Il y a des freins à disque avant ainsi que des jantes American Racing de 15 pouces. La carrosserie est dotée d’une calandre de style Ford de 1932 ainsi que de poignées de porte “rasées” et de charnières dissimulées. L’habitacle abrite une banquette coulissante garnie de vinyle ivoire et on découvre aussi une chaîne stéréo Pioneer reliée à des haut-parleurs Kenwood. Parmi les autres détails, citons un siège à vibrations (le pied !), un levier de vitesses Lokar monté au plancher et un toit amovible façon Hard Top déguisé en capote réalisé par la Sid Chavers Company.
Le volant de style banjo est monté sur une colonne d’inclinaison Flaming River et accompagné d’une pédale d’accélérateur en aluminium usiné ainsi que d’un levier de vitesses Lokar monté au plancher. Le tableau de bord central abrite des compteurs Auto Meter, y compris un tachymètre de 160 mph flanqué d’affichages pour le niveau de carburant, la tension, la pression d’huile et la température d’eau. Le V8 FlatHead de 276ci provient d’une Mercury de 1949 et est équipé d’un carburateur Holley de 570 cfm et d’un compresseur Weiand 142…
Un collecteur d’admission Roadrunner Engineering et des culasses en aluminium à ailettes clôturent les réjouissances. La puissance est transmise aux roues arrière par l’intermédiaire d’une boîte automatique C4 à trois rapports et d’un train arrière Ford de 9 pouces. Le châssis de remplacement a été installé dans le cadre de la construction et a été peint pour correspondre à la carrosserie. Le système d’échappement double en acier inoxydable est doté de collecteurs à déversement central ainsi que d’un tuyau croisé…. Voilà, voilou, c’est fini…