Hot Rod’T Ford Swifty
Les compilations des plus grands succès sont, par nature, tournées vers le passé, elles sont populaires, bien-aimées familières, réconfortante et en harmonie. Il en est de même des Hot Rods’T… Nul besoin d’un V8 Coyote 5 litres à double arbre à cames en tête et 32 soupapes… Mais s’il en est quelques-uns qui succombent à l’attrait d’une telle mécanique, alors pourquoi ne pas préférer un V8 big Block 500ci à compresseur ?
Du moment qu’il est toujours à l’avant et ne délivre ses chevaux qu’aux roues arrières, c’est cool… De même pour la boite, une manuelle à six vitesses Tremec où une transmission automatique 10 vitesses ? Que faut-il pour mordre dans les virages avec gourmandise, et accélérer comme un dingue entre chaque avec l’échappement rugissant ? Pas si facile à vivre, cependant, s’il fallait traverser un continent en Hot Rod’T… Que faudrait-il ?
Si cela repose sur la nostalgie et aux ambiances fantomatiques de divers titres tels “Riders on the Storm”... alors un Ford’T Buckett… Ford n’a jamais hésité à puiser dans son passé à des fins de marketing (Bronco, tousse, Ranger, ahem) et n’a jamais re-actualisé le Modèle T… La dernière Mustang haute-perf… se surnomme “Dark Horse”, avec prétendument un design patrimonial ! Je cherche… Je ne vois pas de lien… Plus d’accents noirs… Plus de peinture de guerre…
Un look plus sinistre… et alors ? À quel point une Mustang peut-elle être sinistre est une réflexion ouverte, mais cela brise la série de variations attendues de la Mustang et n’ouvre aucun lien ni marge de manœuvre pour tout ce qui va suivre, car je délivre une histoire autre… Un Hot Rod. Sans surprise, les Muscle-cars meurent les Hot Rods survivent… La Camaro de Chevrolet s’évapore, la Challenger est sur le point de se transformer en quelque chose d’électrique…
La Mustang survit pour elle seule. Le cheval continuer à galoper. Les clients sont toutefois inconstants, obsédés par le style et souvent distraits par la nostalgie et des attentes irréalistes en matière de performances. Pour que Ford garde les yeux sur cette Mustang à mesure qu’elle vieillit, elle doit continuer à galoper, mais les grands espaces se sont réduits et les amérindiens-peaux-rouges ont été exterminés, génocidés. On en revient à la nostalgie, aux balades…
En appuyant sur l’accélérateur, ce p’tit Hot Rod semble faire monter l’échelle à un rythme d’environ une octave par millimètre de course de pédale, c’est ce qui est amusant. Libérez le cheval le plus sombre et le résultat est un temps de 4,1 secondes pour un zéro à cent… Avec le quart de mile qui passe en 12,5 secondes… Waouhhhhh… Cela parle à l’âme de la génération qui a grandi en jouant aux jeux vidéo. C’est 0,2 seconde plus rapide qu’une Mach One…
Les gaz d’échappement grognent, c’est une question de malveillance délibérée. C’est un mascara pour l’âme. Lors d’une balade il est d’évidence qu’un Hot Rod T n’est pas une machine de tourisme, ni de course, il est bruyant avec de gros pneus arrière qui font un bruit de roulement. La conduite est toujours raide, c’est irritant. À d’autres moments, cela peut être exaspérant. La Camaro et la Challengeront disparu , la Mustang est devenue la seule Pony car…
Les Hot-Rods, sans combattre ont gagné la partie des champions des loisirs locaux… Il y a une certaine complaisance dans mon propos, libératoire après que les Muscle-Cars ont atteint leur apogée et jouent maintenant pareil que dans des casinos tribaux et dans des foires. Mais il y a des exceptions. Je suis allé rendre visite à un Hot Rodder Gentleman dénommé Peter’Swifty dans sa propriété de campagne avec l’intention de shooter son T puis de rentrer chez moi.
Je suis devenu tellement absorbé par ce Hot Rod et son histoire que j’ai trouvé le temps de sortir mon fidèle Nikon pour prendre quelques photos. Le T-Bucket de Swifty est un pilier de l’histoire du Hot Rodding depuis les années 1960 ou les jeunes passionnés s’inspiraient de ce qu’ils voyaient arriver dans les magazines, qui eux aussi ont fini par mourir… Y a plus rien… Que ChromesFlammes numérique ? Le Hot Rodding a vraiment parcouru un long chemin…