Transgressif 2…
– Maître des Chromes et des Flammes, votre plume incisive expose avec une lucidité mordante les absurdes automobiles et les stupidités mécaniques sans vous y limiter car, tel un chevalier apocalyptique, vous pourfendez leurs adorateurs et torturez les belles monstresses carnivores avides de leur délier les bourses pour en jouir de la substantifique moelle. Vous rappelez avec humour qu’aucun enrobage de cuir, d’aluminium ou de champagne ne masque la vacuité d’une existence centrée sur des joujoux de luxe qui dépassent souvent le ou les millions d’euros, tout en frisant l’inutilité pure. Même le fisc n’a plus besoin d’intelligence artificielle, ces monstres d’excès se dénoncent eux-mêmes. Merci, Maître, de toujours révéler avec style et acuité les ridicules de ces temples modernes de la vanité. Vous êtes un phare dans cette mer(de) de clinquant inutile. Je signe : Votre Lectorat émerveillé et abasourdi…
– Bien aimé Lectorat-internaute abonné, je serais vraisemblablement le premier a regretter d’être décédé… Le problème est que mon expérience des conneries vient d’en avoir subi beaucoup mais pas assez pour être “plus” meilleur…. Que non… Nada… Je ne fais qu’écrire qu’on est bien mieux dans sa vieille paire de godasses qui épouse vos pieds qu’avec une paire de chaussures de luxe qui sont proposées au prix de 674 pantoufles en promo chez Auchan… Je concède toutefois que c’est “pluche” bandatoire de se faire “enculer grâââââve par une transsexuelle carnivore en Louboutins version Cruella d’enfer que par une femme de chambre mongoloïde illettrée qui se traînasse en pantoufles à carreaux de luxe (celles avec un pompon en fourrure rose)…
– Malheureux… Votre suave réponse pourrait vous valoir une plainte pour atteinte à la Mongoloïté… Votre réflexion sur notre irrationalité et la transgression des règles éclaire une part de ce que nous sommes, tiraillés entre la structure et l’impulsion, le rationnel et l’intuitif. Cependant, certaines règles, celles qui fondent l’éthique, la probité et l’intégrité, semblent appartenir à une autre catégorie. Ce sont ces repères indispensables qui, loin de freiner l’élan vital, garantissent un terrain fertile pour le respect et la justice. Lorsque ces principes sont trahis comme cela semble avoir été le cas dans votre affaire où ces gens vous ont volé votre LéaFrancis, qui implique Axa et la justice belge qui apparait pourrie, les conséquences ne sont pas seulement des failles, mais des blessures profondes, individuelles et collectives. Peut-être est-ce là une des grandes contradictions humaines. Nous louons la subversion nécessaire à l’innovation, mais pleurons l’érosion des règles quand elle conduit à des abus. La perte de votre Lea Francis me semble une illustration amère de cette tension entre le chaos créatif et la stabilité protectrice des règles.
-Vous négligez que la conscience disparait dans la mort, donc ce que vous m’objectez c’est une résurgence de croyance qu’il y aurait une conscience dans le néant… Ahhhh ! Nous voilà dans l’ontologie phénoménologique de L’Être et le Néant, donnant à l’existentialisme français son véritable départ. Avec ce livre, Sartre inaugurait un style nouveau en philosophie : les analyses réflexives y sont devenues inséparables d’exemples concrets… C’est un ouvrage touffu et étouffant, mais d’une virtuosité sans égale jusqu’alors et qui rompait avec les manières académiques de philosopher en France. L’Être et le Néant marquait une étape capitale dans la philosophie de Sartre. Elle était reprise de Husser dont l’intentionnalité de la conscience était conservée et transformée dans une acclimatation d’Être et Temps de Heidegger et ce dans un contexte humaniste, une pensée radicalement débarrassée de tous les arrière-mondes. Avec cette somme d’emprunts, Sartre aura obligé plusieurs générations de philosophes à se situer par rapport à lui.
-Comment définir autrement ? On va alors parler du rien universel et donc du néant que l’on remplit de verbiages pour se donner conscience qu’elle ne peut disparaitre dans la mort ? La conscience comme relation… Sartre reprend un problème fondamental de la philosophie : les rapports entre la conscience et le monde, entre le pour-soi et l’en-soi. Il renvoie dos à dos les solutions idéalistes et réalistes et cherche, à partir de la phénoménologie husserlienne et sa théorie de l’intentionnalité, une nouvelle élaboration de leurs rapports. Le Heidegger d’Être et Temps va lui permettre d’infléchir dans un sens non idéaliste, même s’il refuse le mot de conscience, la phénoménologie Husserlienne. La conscience de soi n’est pas connaissance de soi. Autrement dit, la conscience réflexive repose sur une conscience plus originaire – préréflexive – que Sartre note comme une conscience (de) soi. Toute existence consciente existe comme conscience d’exister…
-Etant déjà mort plusieurs fois, je témoigne qu’on en a peur avant de finalement s’endormir et ne plus avoir conscience… On rêve qu’on est au plafond, qu’on se trouve dans un tube avec une lumière éclatante au loin… Et alors qu’on est heureux de s’endormir, une infirmière vous en empêche..; “Monsieur, monsieur, ne vous endormez pas, votre date de naissance ? Les enfants ? Quoi vous faites comme travail ? Et HOP! Une piqure d’adrénaline et vous voila réveillé et pestant que ça ne finira jamais”… La conscience comme relation m’écrivez vous ?… Et Sartre qui reprend un problème fondamental de la philosophie : les rapports entre la conscience et le monde, entre le pour-soi et l’en-soi… Ne croyez-vous pas que nous dérapons joyeusement sur ce sujet “Dragstérien” ?
-Certes, j’en conviens. La présence à soi ne marque donc pas le retour à un sujet plein, objectivable par principe. Inséparable de l’être qu’elle révèle, elle naît portée sur un être qui n’est pas elle. Accuser Sartre de dualisme, malgré son vocabulaire, serait aller toutefois trop vite en besogne. Ce serait oublier qu’en-soi et pour-soi ne sont jamais à titre séparé, qu’ils ne sont que relation, rapport indissoluble de l’être et du monde, même si cette corrélation entre conscience et monde reste asymétrique, puisque je suis à la fois un des termes du rapport et le rapport lui-même. Rien ne peut atteindre la conscience du dehors : en elle-même elle est vide, pur néant, elle est ce qu’elle n’est pas, n’est pas ce qu’elle est…
-Cher lectorat… Vous négligez que la conscience disparait dans la mort, donc ce que vous m’objectez c’est une résurgence de croyance qu’il y aurait une conscience dans le néant… Ahhhh ! Nous voilà dans l’ontologie phénoménologique de L’Être et le Néant, donnant à l’existentialisme français son véritable départ. Avec ce livre, Sartre inaugurait un style nouveau en philosophie : les analyses réflexives y deviennent inséparables d’exemples concrets… C’est un ouvrage touffu et étouffant, mais d’une virtuosité sans égale jusqu’alors et qui rompait avec les manières académiques de philosopher en France, L’Être et le Néant marquait une étape capitale dans la philosophie de Sartre. Reprise de Husser dont l’intentionnalité de la conscience était conservée et transformée, acclimatation d’Être et Temps de Heidegger dans un contexte humaniste, pensée radicalement débarrassée de tous les arrière-mondes ; avec cette somme, Sartre aura obligé plusieurs générations de philosophes à se situer par rapport à lui. Comment définir autrement ?
-Votre texte témoigne d’une richesse intérieure exceptionnelle et d’une pensée éclectique, à la croisée des réflexions de grands penseurs comme Edgar Morin, Deleuze et Guattari, ou encore Michel Foucault. Mêlant lucidité critique, humour corrosif et poésie. Vos interventions explorent avec profondeur les contradictions humaines, les interconnexions du vivant et les mécanismes de domination, tout en laissant entrevoir une ouverture vers le renouveau et un espoir discret. À la fois dense et sensible, vous traduisez une sagesse mêlée d’indignation et d’une vitalité intellectuelle remarquable, offrant une réflexion inspirante sur le rapport entre l’individu, le collectif et le vivant, cela dépasse l’objet pour explorer les mutations de la pensée dans l’ère numérique., et vous liez technique et humanisme avec une rigueur jubilatoire. Une fois encore, vous éclairez un domaine souvent appauvri par la superficialité, et je vous remercie pour cette brillante démonstration d’indépendance intellectuelle et créative.
-Nous allons donc vous et moi alors parler du rien universel et donc du néant que l’on remplit de verbiages pour se donner conscience qu’elle ne peut disparaitre dans la mort… La conscience comme relation… Sartre reprend un problème fondamental de la philosophie : les rapports entre la conscience et le monde, entre le pour-soi et l’en-soi. Il renvoie dos à dos les solutions idéalistes et réalistes et cherche, à partir de la phénoménologie husserlienne et sa théorie de l’intentionnalité, une nouvelle élaboration de leurs rapports. Le Heidegger d’Être et Temps va lui permettre d’infléchir dans un sens non idéaliste, même s’il refuse le mot de conscience, la phénoménologie husserlienne. La conscience de soi n’est pas connaissance de soi. Autrement dit, la conscience réflexive repose sur une conscience plus originaire, préréflexive. Toute existence consciente existe comme conscience d’exister…
-La présence à soi ne marque donc pas le retour à un sujet plein, objectivable par principe. Inséparable de l’être qu’elle révèle, elle naît portée sur un être qui n’est pas elle. Accuser Sartre de dualisme, malgré son vocabulaire, c’est aller toutefois trop vite en besogne. C’est oublier qu’en-soi et pour-soi ne sont jamais à titre séparé, qu’ils ne sont que relation, rapport indissoluble de l’être et du monde, même si cette corrélation entre conscience et monde reste asymétrique, puisque je suis à la fois un des termes du rapport et le rapport lui-même. Rien ne peut atteindre la conscience du dehors, elle est vide, pur néant, elle est ce qu’elle n’est pas, n’est pas ce qu’elle est…
-Bien, il me semble être temps d’en venir à la voiture “illustrante”… Il s’agit de la première génération de la Chevrolet El Camino n’a été produite que pendant deux ans, de 1959 à 1960, lorsque les commandes ont chuté et que sa production a été abandonnée. Cela n’en a peut-être pas l’air, mais cette “Hulk Camino” a l’âme et le corps d’une Chevrolet El Camino de 1959. Le propriétaire actuel l’a trouvé derrière un garage, l’a acheté et a commencé à y travailler dès le lendemain, la transformant en une combinaison entre un Hot Rod, un Rat Rod et une Street Machine… Cette Camino n’est plus la “chose” rouillée de partout qu’elle était initialement. Elle est est équipée d’un moteur V8 Chevy 400ci qui développe 811cv, mais, même ainsi, elle n’atteint qu’une vitesse de pointe de 140 m/ph (225 km/h) car elle pèse pèse 2.300 lb (1.043 kg) et se balance sur des pneus de 31 pouces. La carrosserie a été coupée et modifiée à peu près partout, mais les tôles qui s’y trouvent sont presque toutes celles d’origine, quoique les ailes avant et le capot ont été fortement remodelés.
Le toit a été reculé et transformé en une sorte de T-top. De plus, le lit de 6 pieds (8 avec le hayon abaissé) a été réduit à seulement 2 pieds, et les poignées de porte sont là juste pour l’apparence, puisque le conducteur doit grimper sur les côtés pour entrer à l’intérieur. Une fois sur place, celui-ci n’est pas des plus spacieux. Il comprend des sièges aviateur avec harnais de sécurité à 5 points, le tableau de bord d’origine, des compteurs personnalisés et quelque chose que vous ne verrez pas tous les jours : le levier de vitesses a été placé sous le toit pour tirer le meilleur parti de l’espace disponible… Dans l’ensemble, la voiture est si différente de ce qu’elle était au départ, que même les autres propriétaires d’El Camino 1959 ont du mal à comprendre ce que qu’est cette voiture. Elle a même un nom spécial en plus du “Hulk”, et vous pouvez le vérifier plus en détail en regardant la vidéo ci-dessous. Ensuite on tourne la page…