Transformer une pré-épave de Peugeot 201 en épave de Rat-Rod pour 50.000 € ! Ce miracle franchouille de Vintage-Mécanic vous est présenté en comparaison d’un vrai Hot-Rod “Concours” en vente pour 15.000 € moins cher ! !
Ce vendredi midi, 11 février 2022, je suis “tombé” par hasard sur une rediffusion TV, je ne sais plus quel numéro de chaine, de l’émission Vintage Mécanic de François Alain ! Tout en déjeunant, j’ai ainsi, courageusement, assisté au remake mécanique du film “Massacre à la tronçonneuse”, la victime (innocente) des sévices subis étant une vieille et pathétiquement laide Peugeot 201 des années ’30. Menés par une sorte d’odieux-suffisant, deux affreux dégénérés mécanos-stars de cette émission “Cocorico” sur le “rafistolage” de vieilles bricoles, devaient en faire “Un-Hot-Rod-à-la-franchouille”… Diantre et sacrebleu !
Voir ces trois bouffons bidouiller cette épave, était tristement hilarant et comiquement affligeant à regarder. Allez savoir par quelle injustice une émission originale est devenue un ersatz d’elle-même ?!?! Ce constat (affligeant) m’a laissé pantois, les yeux exorbités. L’émission qui aurait été parfaite en multi-épisodes comiques, n’est que sidérante de nullité en se voulant “sérieusement authentique” car les ploucs de sévices s’y prenaient très au sérieux dans une sorte de “prêt-à-bouffer” indigeste, suscitant le même degré de lyrisme qu’un four à micro-onde sans marque en promo sur l’étal d’un marché itinérant !
Icône de la platitude… Niaiserie vomissive… Degré psychiatrique ultime du foutage de gueule… Cette folie mettait en avant une sorte de “Made in France” du broyage des goûts et des couleurs en une bouillie informe, fossoyeuse de tout élan créatif ! Cette masturbation en bande désorganisée destinée à montrer l’exemple du traditionnel “Génie Français” aux infortunés téléspectateurs, n’était en réalité qu’une désolation faisant honte à voir et supporter et dépassant les plus effroyables fictions d’Huxley ou d’Orwell. La société Française nous apprend hélas à de plus en plus devoir supporter l’insupportable.
Cherchant à en connaître davantage, j’ai pu lire que cela remontait à 2020, car après cinq saisons de “Vintage Mecanic”, le Boss de l’émission, François Alain, avait voulu inaugurer la 6ème saison avec des sujets plus inédits (sic !) que les sorties de containeurs, comme cette incursion dans le milieu du Hot-Rodding Franchouillard qui représenterait selon lui, une famille de voitures anciennes peu connues du grand public ! Il avait de plus, la curieuse envie de participer à un non-évènement annuel réunissant l’ensemble des amateurs et passionnés de Hot-Rods à parcourir 100 mètres deux par deux dans le sable mouillé !
“La Normandie Beach Race” allait ainsi bénéficier d’une couverture chauffante confortable. Pour la 2ème édition, lui et son équipe devaient faire vite (sic !). Il a donc récupéré dans l’urgence une épave qui n’était pas américaine mais en avait l’air sans la musique : une Peugeot 201D. Selon lui, pour se justifier des amateurs d’authentiques vieilles automobiles, la restaurer d’origine aurait représenté cinq fois le prix de la voiture (il l’a fait payer 10.000 €uros par la chaine TV) ! Pour en faire cette horrible “chose”, il a d’ailleurs avoué que la seule transformation avait couté 40.000 €uros, justifiés (!?!?) par “un cahier des charges”...
Aaaaahhhhh ! Il comportait un délai serré et un budget (50.000 €uros) qu’il devait respecter, affirmant pour se justifier : “La problématique résulte qu’on est dans une émission grand public, sur une chaîne grand public et qu’on fait découvrir un nouveau milieu. Pour eux, l’important est de vivre une ambiance, de s’immerger au cœur du processus de restauration et de participer à des événements médiatisés localement. La grande famille de la voiture ancienne est diverse, mais on est tous sur le même bateau. Le jour où les pouvoirs publics décideront de saborder le navire, on coulera tous. Montrer, au public, la passion que peut générer telle ou telle famille de voitures, que les restaurateurs sont divers et variés est très important. Enfin, mon leitmotiv est le suivant : les jeunes d’aujourd’hui deviennent les collectionneurs de demain. Il y la notion de transmission. S’il n’y en a pas, la collection et le patrimoine vont disparaître. Les émission type “Vintage Mecanic” sont là pour continuer cette passation de savoir-faire”.
Waouwwwww ! 2 problèmes dans l’édification de la guillotine :
-Le premier était qu’un Hot-Rod dans “les vraies règles de l’art” en état “comme neuf 100% concours”, équipé d’un V8 5L7 neuf de 350 chevaux se négociait aux USA, en Angleterre où en Allemagne pour 35.000 $ soit 35.000 €uros transport inclus livré au Havre et dédouanement payé… Et que donc, pour 15.000 €uros de moins que le montant à lui retourner… la chaine TV avait à vraiment autre-chose à présenter aux “chers téléspectateurs” qu’une pré-épave transformée en épave ! Cette autre chose étant ce Hot-Rod en vente chez Hemmigs puis chez Sothebys avec une cinquantaine d’autres, souvent encore moins chers ! 1932 Ford California Street Rod par Chuck Lombardo | Fort Lauderdale 2018 | Enchères RM (rmsothebys.com)
-Le second problème était la couverture merdiatique qui devait être assurée :
A)avec le magazine “Power Glide” qui avait fait faillite après m’avoir insulté et que son Boss m’avait malgré-tout proposé de lui racheter pour 5.000 €uros…,
Kustom magazine, mieux vaut en rire… – Gatsby Online
B)avec le magazine “Nitro” du Groupe Michel Hommel qui à fait une faillite encore plus fracassante de 15 millions et demi d’€uros, qui a laissé tous les journaleux de ce groupe dans le ruisseau sans être payés depuis plusieurs mois…
Décembre 2020, le Groupe Michel Hommell en faillite est définitivement liquidé ! – Gatsby Online
L’affaire de “La Normandie Beach Race” sans couverture merdiatique fut dès-lors une “Normandie Beach-Flop” mal jouée devant à peine une centaine d’égarés sous la pluie Normande… La société TV a épongé ! François Alain ne s’est évidement pas vanté auprès de la Chaine TV que le “retour” merdiatique était “tombé dans l’eau de “La Normandie Beach Race”… Et que le coût de fabrication d’une pré-épave transformée en épave ne pouvait couter 50.000 €uros, alors que pour 15.000 €uros de moins ils obtenaient un Hot-Rod de Top-niveau !
C’est deux ans plus tard, dans leurs “calculassions” de rediffusions, que je suis, par hasard, tombé sur l’émission en retransmission re-re-re-différée ce vendredi 11 février midi, durant mon déjeuner Saint-Tropézien ! Et dans l’après-midi, j’ai constaté que Charles Champeroux avait tenté de vendre le Hot-Rod Peugeot 201D via Catawiki, sans succès, la “bête” étant retirée des enchères après avoir stagné à presque rien du tout (18.000 euros étant le prix de réserve)… Pas d’offre ! Pitoyable manière de tenter de se débarrasser de l’épave en Hollande.
Par contre le baratin de présentation était surréaliste, totalement mensonger, ne riez pas trop fort : “En collaboration avec Vintage Mecanic nous vendons cette superbe Peugeot 201 restaurée en style Ratrod ou Hotrod, la restauration est entièrement visible dans l’émission Vintage Mecanic animée par François Alain. Très bon état général, rayures ou éclats de peinture minimes, envisagez un passage dans un service de rénovation de peinture sans aller jusqu’à la peinture complète ! Très bon état du châssis, structure et plancher sont sains, Il peut y avoir des signes d’usure. Très bon état intérieur, très propre ayant aucune ou peu d’usure. Il se peut que quelques pièces peu importantes soient abîmées ou à remplacer. Trés bon état du moteur fonctionnel”… Comparez les photos ci-dessus (la Peugeot 201 “épave” à 50.000 € à charge de la chaine TV)… et celles ci-dessous (le Hot-Rod américain à moins de 40.000 US$)…
Voilà toute l’indigeste histoire… En politique comme dans le commerce, le leadership ne se prend pas, il se ramasse, et nous sommes les co-responsables de ce hold-up de gros cons. Fatale inhérence de l’horreur ordinaire, telle est la platitude quotidienne de notre mal commun. Nous sommes complices par défaut des hauts et des ébats de toute notre nation.
Comme avec la pastille Valda et la capote, on nous serine en prenant la vaccination obligatoire en exemple, qu’il faut se résoudre à ce mal nécessaire pour le bien commun ! Telle est la Renault transformée en pseudo Hot-Rod, aujourd’hui qu’on doit consommer, demain qui sera auto-consumée, ex-nouvelle voiture “Hot-Rod-à-la-Franchouille” et future voiture poubelle, sa vie est déjà écrite, n’en parlons plus. Alors, une “merdicité” de plus ou de moins, cela m’émeut à peu près autant que la littérature de “Carrefour” qui, avant son interdiction pour cause de raréfaction du papier, emplissait chaque semaine “nos boîtes à ordures”.
Malgré cet épisode qui nous est infligé par la production de masse, la majorité des moches Renault a miraculeusement échappé à l’assommoir télévisuel faisant l’éloge de la médiocrité routinière dans laquelle nous stagnons, baignés dans la folie qu’il nous faut ingurgiter comme étant des friandises acidulées. Pourchassées par les forces de l’ordre nouveau si désobéissance, condamnés à une existence précaire, d’espoirs déçus, espérant quelques petits miracles !
Je suis un pourvoyeur de rêves qui tente de vous sauver de la morosité générale !
Tout le monde ne gardera certes pas un souvenir impérissable des VRAIS Hot-Rods que je m’échine à vous présenter dans www.GatsbyOnline.com. Oublions donc les pêchés de jeunesse de la première mouture de mes magazines Chromes&Flammes pour ne garder en mémoire que ma reprise en main génétiquement modifiée, il m’a en effet été demandé d’accepter des compromis avec les chaînes consuméristes des prêts à consommer et supporter… Fi de toutes braillardises nitromaniaques, je vous présente l’opposé du fatalisme des quatre cylindres perpétuels en gratifiant nos yeux de V8, V12, V16 !
Je vous offre ainsi un tout autre aperçu du Hot-Rodding, car le rapport poids (des mots en phrases)/puissance (des véhicules présentés) n’a aucune équivalence ! N’en déplaise à ceux qui n’en finissent plus de pleurer les magazines “papiers”, Gatsby a les flammes de Chromes&Flammes… Avec panache, bien sur ! Que les petits esprits grisâtres englués dans un morne quotidien ayant la couleur du mazout restent scotchés devant l’infame émission TV que je conchie ! Sortez vos mouchoirs, c’est la fin d’une époque ! Mais comment encore s’en étonner ?
De fait, peu ont les moyens de leurs ambitions, l’aura du blason, clos les débats, l’image en automobile ne s’invente pas. Si nos paradigmes esthétiques se nourrissent inconsciemment de notre libido, quoi de plus définitivement beau qu’une courbe ? Que celui qui ne s’est point retourné sur la démarche ondulante d’une beauté bottée oscillant du fessier me jette la première pierre ! Il fut pourtant une époque où arêtes vives et lignes tendues exerçaient un puissant attrait au point d’inspirer aux designers un futurisme d’équerre, la beauté cunéiforme dont la brutalité formelle exacerbe puissance et vitesse !
Sur fond de miracle et de foi positiviste, bien sur ! Souvenez-vous donc, nostalgiques d’aujourd’hui, le futur, c’était hier. 1968. L’homme n’avait pas encore mis le pied sur la lune que Stanley Kubrick nous projetait en 2001 dans un voyage psychédélique aux confins de la galaxie tandis que la Paramount popularisait téléportations et croisières en vitesse lumière à bord de l’USS Enterprise. En ces temps d’abondances où les courbes de croissance semblaient devoir monter au ciel, la conquête spatiale nourrissait une foi béate dans la technologie.
La voiture du futur s’exposait aux foules matérialistes lors des salons internationaux où les grands de la carrosserie transalpine jouaient les avant-gardes. Les coulures de chrome et ventre mou avaient vécu, les lignes se tendaient un peu plus chaque année, mais c’est en cette année 1968, à Paris, que la Carrozzeria Bertone et son enfant prodigue, Marcello Gandini, marquèrent l’avènement d’une esthétique radicalement futuriste ! Qu’en reste-t-il, objectivement, sinon des folies de surenchères ou les faux vrais et vrais faux se juxtaposent !
Pour les siècles des siècles, Orff implique Carmina Burana, il n’y a rien de nouveau chez Erich Maria Remarque (il est toujours à l’ouest), Kafka se métamorphose à l’infini et Lelouch rime ad vitam eternam avec chabadabada. Par ailleurs, pourrions nous seulement imaginer un Trust non antisocial ? Ainsi abondent les créateurs (re-)connus que par une seule et unique œuvre, et le constat se vérifie aussi en automobile. Pas d’AC sans Cobra et de De Tomaso sans Pantera Pas de Chromes&Flammes ainsi que de GatsbyOnline sans ma modeste personne !
Objectivement, l’obsolescence d’une auto un peu trop bizarroïde écarte tout pratiquant de références idéologiques ! La recette du Hot-Rodding a fait mouche et le succès dd Chromes&Flammes fut mondial dans les années’80, mêmes aux yeux des fondamentalistes d’Automobiles Classiques convaincus d’appartenir à une élite définitivement à part. Cette clientèle vieillit, les concessionnaires se délitent et tout le monde attend un renouvellement dans une actualité désespérément meublée par le Covid et les prétendus vaccins.
Déjà, certains vautours arrachent aux mourants les droits de fabrication de leurs gènes. La fin d’un monde ressemble étrangement à un brouet de sorcières composé de mensonges ! Alors, que s’est-il passé ? A vrai dire, quasiment rien, il n’y a rien à pleurer. Vous pouvez donc arrêter l’histoire et jouir à l’envi en vous abonnant à www.GatsbyOnline.com ! Pour la première fois en nos temps changeants, l’automobile a cessé d’exalter la liberté et le plaisir. A raison sans doute. Sauf masochisme refoulé, je n’éprouve pour ma part aucune jouissance particulière à me saigner pour une boîte de métal et de plastique !
Surtout si elle convoite mon porte-monnaie jusque dans mon sommeil et qu’en conséquence je ne puis goûter aux performances sans réveiller ma haine pathologique du képi. Oui, l’automobile telle que je l’ai rêvée au siècle dernier sur les pages des auto-journaux paternels appartient sans doute au passé. Au rythme où va le moralisme écolo-hygiéniste, il se pourrait bien qu’afficher la silhouette suggestive d’un phallique bolide soit aussi repréhensible qu’exhiber un bout de sein devant le puritanisme généralisé. Le temps est venu où l’on met à l’index le moteur à explosion tel un licencieux pousse-au-crime !
Ce sera pire quand la police des mœurs poursuivra les internautes écoutant des enregistrements pirates de V8 hurlant à plus de 6.000 tours. Tolérance zéro pour incitation au gaspillage d’énergie non renouvelable ! C’est de cette sombre anticipation que doit me venir mon envie brutale de me servir un Mojito, assis dans mon Roset, en regardant la Méditerranée avec une ultime envie d’enconner les irresponsables à l’approche de la phase terminale, ce qui ne cesse d’hanter mes nuits ! Avant la fin du monde, faites-moi y repenser. C’est assez urgent.
A force de redite, l’art de l’enculade, on le sait, s’appauvrit. Du reste, il faut bien reconnaître que le néo-classicisme (pour ne pas sacrifier à la terminologie anglomaniaque du retro-design) s’est imposée comme une tendance un peu trop lourde de l’esthétique et de la vente automobile. La résurrection des fers-à-repasser, voilà des décennies que cela dure. Et l’on bat chaque année qui passe des records d’anachronisme. Alors, qu’est-ce que les passionnés de demain retiendront de l’automobile de 2022 si son esthétique ne se nourrit que des formes d’hier ???
Comble de l’ironie, cette retromania pathologique recèle moult contresens historiques. Les nécessités du commerce s’accommodent, reconnaissons-le, d’une vision superficielle et sélective de l’histoire, quitte à passer sous silence certains “détails” embarrassants. A ce propos, on sera gré à VW de faire (discrètement) mention des origines nazies de la bête à bon Dieu dans son temple d’auto-célébration de Wolfsburg. Pour le reste, il y a relativement peu de chance qu’Alfa Romeo en pleine déconfiture commerciale nous rappelle au (très) bon souvenir d’Arna au moment de rebaptiser l’ex-Milano-ex-149.
Cette mémoire sélective a cependant trouvé ses limites chez Jaguar où le cours du temps semble s’être arrêté aux années ’60 et à trois icônes – E-type, Mk II, XJ – autant de modèles fondateurs dont on s’est évertué à “extraire l’ADN” pour les siècles des siècles de sorte qu’aucune nouvelle orientation esthétique n’a pu percer. Las, à force de pasticher des pastiches, on n’imagine plus rien ! Mais gare à ceux qui s’égarent des formes trop universellement reconnues comme étant des audaces incomprises, c’est dire…
La langue de Shakespeare a ce génie d’exprimer une idée complexe en un seul mot. Ainsi, les sportives de feu cachant fort bien leur jeu sous les dehors désespérants de chignoles insipides se nomment “sleeper” pour l’anglomane. Et ces fausses endormies mériteraient bien un musée sinon un livre tant l’histoire regorge de tout ! Voilà, je fatigue d’écrire, je vais en terminer avec la publication des caractéristiques du Hot-Rod américain d’un peu moins de 40.000 US$…39.600 US$ pour être précis ! Comparez avec la201D de Vintage-Mécanic et hurlez de rage et de mécontentement !
-Carrosserie Westcott en fibre de verre avec châssis Ford CSR 1932
-Moteur V-8 GM de 5,7 litres avec carburateur Holley 650 cfm et distributeur Chevy HEI
-Transmission automatique 700R4 avec levier de vitesses Lokar
-Jantes 9 pouces et 11 pouces
-Freins à disque avant Wilwood à quatre pistons
-Colonne de direction inclinable Ididtit
-Intérieur en cuir personnalisé avec stéréo Alpine et CD
-Volant gainé de cuir Billet Specialties
2 commentaires
Bon au moins c’est clair, et on est d’accord, quelle triste émission de patates!
Dommage qu’il n’y pas mieux, histoire de faire envie aux néophytes .
Joyeux Noël !
Laurent
Affreuse émission ! Je venais de replacer cet article en tête de liste, je suis heureux de votre commentaire. Merci !
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