Zipper-Rod…
Le rugissement des moteurs, l’odeur du caoutchouc brûlé et la montée d’adrénaline, sont les éléments par excellence du Hot-Rodding, une sous-culture profondément ancrée dans l’histoire de l’automobile américaine que j’ai importé en France fin des années’70, un temps, un lieu, une époque ou même Jean-Lou Nory qui excellait pourtant dans la présentation de réplicars et camions américains dans l’AutoJournal n’en a jamais “causé” si ce n’est mon Olds’48 “Black-Magic” à l’époque noire avec Flammes…
Aux USA les débuts modestes de la fin des années ’30 sont devenus un phénomène culturel à part entière après la fin de la guerre 39/45. L’histoire des Hot-Rods témoigne de l’innovation, de la créativité et de l’esprit indomptable de l’amateur de mécaniques américaines. Rejoignez-moi sur ChromesFlammes.com (composé de www.GatsbyOnline.com et www.SecretsInterdits.com) pour une balade palpitante, alors qu’après vous avoir plongé dans le monde fascinant des Hot-Rods avec mes magazines Chromes&Flammes.
Tout ce que vous avez à faire est de répartir toute votre confiance au fait qu’à la fin de l’histoire de chacune de nos vies, tout le monde meurt… Ne faites pas confiance à vos instruments, surtout pas à votre compteur de vitesse ni à vos amis et amies, faites seulement confiance à votre jauge de température moteur et à vous-même. Les compteurs de vitesse sont toujours erronés et pas fiables. Toujours. Les amis aussi qui peuvent ne pas résister à sauter votre femme si pas votre fille, vous piquez vos idées et plus encore…
Renoncez également à avoir confiance en vous. Ne vous fiez pas à vos réactions. A fond les gaz, au max, vos réactions seront toujours en réponse à quelque chose qui s’est passé. Votre vue vous fera défaut aussi. Votre vision périphérique s’éteint à grande vitesse. Si cependant une lumière éblouissante déclenche une stimulation au centre de votre vision, votre cerveau va comme éclater, ne faites certainement pas confiance à cela. L’enchevêtrement des dendrites a évolué à une époque où les hominidés ne pouvaient se déplacer qu’aussi vite que leurs pattes sales pouvaient les porter.
Si votre cerveau n’est pas nourri d’informations de référence sous la forme d’objets stationnaires à proximité, il devient confus. Et puis il vous ment, pire que votre femme et votre meilleur ami. Les choses vont vous sembler ralentir alors que votre nouille a du mal à compenser l’état inhabituel dans lequel elle se trouve. Dans un cas sur deux, vous entrez dans la mort. Ce n’est pas grave, vous n’aurez plus de soucis avec vos crédits à rembourser, ni avec vos affaires, vous ne le sentirez pas passer.
J’ai cru mourir plusieurs fois, avec le tunnel et tout, la lumière, avec une voix douce me disant que tout va bien… C’était une infirmière qui assistait un réanimateur tentant de m’injecter de la potion magique en intraveineuse dans la veine cave… Paf… Revenu à la vie, on m’a expliqué que l’arborisation dendritique est la dernière étape de la différenciation neuronale avant la formation synaptique qui assure la modulation adéquate de la croissance dendritique qui prend son origine dans le complexe de reconnaissance de l’origine, le complexe protéique à la base de la réplication de l’ADN…
Croyez bien que j’étais heureux d’apprendre tout cela sur mon charriot d’urgence dans un couloir d’hôpital à Fréjus… Oui, ce truc tombe parfois en panne. Et s’il s’agit d’une voiture que vous cravachez “à donf” de ses limites, les machins et les trucs tombent probablement en panne beaucoup plus fréquemment que le péquin moyen. Ayez donc confiance dans le fait que les ingénieurs, les fabricants de pièces et les travailleurs de l’assemblage ont fait leur travail correctement aussi correctement que les testicules de votre Popa et les ovaires de votre Moma…
Mais sortez tout cela de votre tête, de peur que vous ne vous retrouviez en déficience cardiaque de peur que tout cela vous arrive… Saisissez le volant sans le tordre tordre dans vos mains alors qu’il réagit aux sollicitations des roues avant. Ohhhhh, et vous avez vérifié les pneus, n’est-ce pas ? Non ? Trop tard… Pour ma part c’est le vendeur du Hot-Rod présenté en vedette qui devait l’avoir fait… Pas de certitude… Heureusement pour moi qu’il ne s’est (encore) rien passé. À grande vitesse le frottement d’un pneu sur l’asphalte génère une chaleur énorme.
Générez trop, et le caoutchouc se désagrège de manière spectaculaire et catastrophique. L’augmentation de la pression aide à contrôler la chaleur. Quoi vous pensez, là ? Si, si, je devine, vous pensez que ce Hot-Rod n’est pas capable d’atteindre 300km/h… Possible… La majeure partie de la route empruntée était en ligne droite et en descente, la vitesse vient facilement dans ces cas… De plus, je n’ai pas eu l’occasion de vérifier l’état général de ce Hot-Rod, j’ai donc eu assez de confiance pour ne pas m’attarder à ces détails.
C’est bien, parce que j’avais parcouru une longue distance pour venir voir et tester ce Hot-Rod Zipper sur une route publique. Il m’est venu à l’esprit, juste avant de me rendre compte que tout tient à un fil, qu’un accident pouvait survenir, mais bon, lorsqu’on a acheté le billet, on fait le trajet. En matière de Hot-Rod, en dehors des salines de Bonneville, du désert de Black Rock et du circuit de Daytona Beach, la vitesse de pointe d’un Hot-Rod est une mesure assez inutile. La vitesse de pointe est l’apanage des bancs de tests.
Mon enquête non scientifique indique que peu de conducteurs de Hot-Rods se sont approchés des capacités maximales de leurs précieux missiles. Je doute que l’Omlet Baveuz et autres stupidités folkloriques Franchouilles concourent avec des Dragsters… Ce n’est qu’un chiffre. Mais à en juger par la bataille rangée de la guerre Franchouille du Kustom pour disposer du terrain libre, les ragots comptent beaucoup. On peut raisonnablement se demander pourquoi tout cela à eu lieu. Quel était exactement le but de tout cela ? La réponse s’est arrêtée avec la faillite du Groupe Michel Hommel.
Conduire un Hot-Rod sur une voie publique à la moitié de la vitesse maxi autorisée est déjà une performance en soi, mais pourrait entraîner, à tout le moins, une accusation de conduite imprudente et peut-être une arrestation et une saisie du véhicule d’autant plus que 98% des rares Hot-Rods en Franchouille circulent avec des faux papiers… Alors, ou ai-je atteint la vitesse de pointe archi maximale de ce Hot-Rod ? La réponse est plus compliquée qu’il n’y paraît. L’emplacement est une partie d’autoroute d’État (la 75 dans l’Idaho à environ 10 miles au nord de la ville de Ketchum.
Le tronçon, se nomme Phantom Hill, à moins de 10 minutes de la maison de vacances de 18.000 km² d’Arnold Schwarzenegger, de la tombe d’Ernest Hemingway et de certains des meilleurs baisodrômes d’Amérique. Les vrais Hot-Rodders se donnent le mot pour s’éclater aux pieds des montagnes Sawtooth pour enfin libérer toute les capacités de leurs engins… C’est un peu basique. L’aire de stationnement, est bondée de Hot-Rods, d’une tente et d’une toilette portative. Une acclamation s’est élevée de la petite foule rassemblée lorsque je suis arrivé…
Mais c’était un hasard. J’ai entendu “Yeeeehhh Alex !”... Curieux, j’ai jeté un coup d’œil, et… Je sais pas… Pas vu… Voyons… J’ai demandé au proprio du Hot-Rod dont je faisais l’essai de m’indiquer Alex. Cette personne s’est avérée être Alexandra, une jeune femme de 25 ans une Californienne dont le père, qui a grandi en Suède, était un champion de ski alpin, un homme d’affaires prospère et, pendant un certain temps, un pilote de course dans les classes de production SCCA et Grand-Am. Oh, il a aussi été un danseur des Chippendales. La structure osseuse de cette famille était étrange…
Il régnait une atmosphère collégiale à cet événement sans la bravade, l’arrogance ou la grossièreté qui accompagnent souvent de tels rassemblements de Hot-Rods… Le volet caritatif lié à cet évènement qui n’en est pas un, contribue dans une certaine mesure à apaiser les habitants incommodés par le vacarmes des échappements libres… Mais ces chicaneries ne sont que de la poudre aux yeux autour de l’événement principal, la soirée bordélique. Autant mettre les pieds dans le plat tout de suite : âmes sensibles et autres thuriféraires des élans romantiques s’abstenir !
On a nagé de facto en pleine U.S Dirty sexy valley et rarement une telle bacchanale aura porté une dénomination aussi judicieuse, à l’aune des horreurs gore, foutraques et perverses narrées dans la section SecretsInterdits! Sur fond d’été torride, d’érotisme hardcore mais pas has been, de cul sublimé et de partouzes sans limites, deux récits, on devrait dire deux épopées féroces, se croisent, l’une concernant ce Hot-Rod, l’autre le sexe sous toutes ses formes : classiques, tendancieuses, libidineuses, pornographiques, débiles, mutantes, etc.
D’un côté, des Hot-Rodders et Hot-Roddeuses qui décident de s’adonner, façon American Pie, à une mémorable orgie de l’autre, des pervers(es) dégénéré(e)s vivant dans une décharge de bagnoles rouillées et qui littéralement culbutent et massacrent tout ce qui passe au coin de leur pinède reculée. Sexe paisible, un rien poétique et expérimental versus sexe destructeur, un poil crasseux et im-monde. Voilà, le funeste et fort décor grindhouse est planté, mêlant à la bétonneuse livresque cradingue, le sexe, l’horreur et l’humour noir…
Autant dire : dans le foutre et la sueur, foin de toute limite et hors de toutes bornes, les Hot-Rodders ont assumé leur jouissive relecture de la dualité freudienne entre Eros et Thanatos reprenant les clichés du genre pour mieux les détourner, l’horreur au pays des tarés avec du slasher gore pour livrer une version country style de la décadence américaine. Sur fond de poncifs et de musique ringarde au possible, on a eu droit à une bonne vielle rasade pas rasoir pour un sou bien destroy à l’instar du vit en rut de ces bons messieurs ultra-violents et amateurs de tortures en tous genres, of course !
Sans vouloir déflorer mon inventivité narrative et délirante décrivant avec maestria moultes sécrétions et excrétions, en tant qu’internautes vous avez la charge de deviner en cet article poisseux aux confins pestilentiels de consanguins rednecks, d’intenses gorges profondes, des pénétrations compulsionnelles diverses et variées (parfois avariées), des viols tous azimuts (dont certains à l’aide d’outils DIY), des sodomies hénaurmes (osera-ton citer un désormais anthologique perforage d’anus au gode-perceuse ?), du bondage forcené et de la castration artisanale…
Il y eut quelques élans incestueux, des éjaculations faciales dont l’une frénétique. Très éprouvant… En cette montagne farcesque-cauchemardesque, le naturel bestial autodestructeur, chassé par l’oppressive culture WASP, est ainsi revenu sans le moindre rudiment de représentation consciente et rationnelle. Portrait à l’huile de vidange de l’Homme en dégénéré ? C’est celui qui dit qui l’est… Bref… Je sais que je donne l’impression d’être un événement sismique. Je me souviens même avoir dit : “Je suis devenu Speed !” (Des images GoPro indiquent que je ne l’ai dit que dans les limites de ma tête).
J’ai promis de ne pas divulguer de noms. Le lendemain je ne m’attendais pas à un accueil héroïque, après tout, je n’avais gardé que la pédale d’accélération enfoncée pendant quelques kilomètres sans rien faire de catastrophiquement stupide. Il s’avère que je n’avais réussi qu’à atteindre un faible 130,9 mph. Cette journée ensoleillée de juillet était en train de griller et le léger vent arrière de la matinée s’était transformé en vent de face. Les vitesses et les érections baissaient dans tous les domaines.
La vitesse est une salope tellement capricieuse. Mais bon, ce n’est qu’un chiffre, n’est-ce pas ? Inutile. Pourtant, 130,9 mph était cool et bien. Les origines du Hot-Roding remontent à la Grande-Dépression, lorsque de nombreux jeunes pauvres ont commencé à modifier leurs voitures pour tenter de les rendre plus rapides. Après la Seconde Guerre mondiale, les jeunes GI sont rentrés chez eux avec une nouvelle passion pour la vitesse. De nombreux anciens combattants ont réutilisé des véhicules militaires excédentaires et ont commencé à bricoler leurs moteurs pour les rendre plus rapides et plus puissants.
Ces pionniers ont été les catalyseurs d’un mouvement qui allait bientôt captiver toute une génération. À la fin des années 1940, les lits de lacs asséchés du sud de la Californie sont devenus le terrain d’essai de ces amateurs de vitesse. Ils ont dépouillé leurs voitures, enlevant le poids inutile et modifiant les moteurs pour atteindre des vitesses plus élevées sur les surfaces plates et sèches des lacs. La Southern California Timing Association (SCTA) avait déjà été créée en 1938, jetant les bases d’événements organisés de courses de vitesse sur terre.
Au fur et à mesure que la passion pour la vitesse s’intensifiait, le désir d’individualité augmentait également. Les amateurs de Hot-Rods ont commencé à personnaliser leurs véhicules pour refléter leurs goûts et leurs préférences uniques. Les ailes ont été enlevées, les toits coupés et les moteurs ont été échangés et modifiés. Cette époque a donné naissance à des customiseurs emblématiques comme George et Sam Barris, dont les créations allaient définir toute une ère du design automobile.
Les années 1950 ont vu l’émergence des courses de dragsters organisées, offrant un environnement plus sûr et contrôlé aux amateurs de vitesse pour tester leurs machines. La National Hot Rod Association (NHRA) a été fondée en 1951, devenant l’organisme directeur des courses de dragsters et ouvrant la voie à une scène compétitive structurée. Les Hot-Rods sont ensuite, peu à peu devenus un symbole de rébellion et de contre-culture, capturant l’imagination de la jeunesse américaine.
Hollywood a joué un rôle important dans la popularisation de la culture Hot-Rod, avec des films comme “Rebel Without a Cause” et “American Graffiti” immortalisant ces machines personnalisées sur grand écran. Les années 1960 ont vu l’essor de la muscle-car-machine, inaugurant une nouvelle ère de véhicules haute performance construits en usine. Les Hot-Rodders ont adopté ces machines puissantes, les ajustant et les modifiant davantage pour extraire encore plus de puissance.
Cette période a marqué une convergence de l’ingénierie industrielle et de l’innovation locale. Les années 1970 ont ensuite mis en place des réglementations strictes en matière d’émissions et des normes de sécurité plus élevées, ce qui a mis les Hot-Rodders au défi de s’adapter et d’innover. Cela a conduit au développement de nouvelles technologies et techniques de modification des moteurs, assurant la pérennité de l’esprit du Hot-Rodding. Aujourd’hui, il continue de prospérer, mêlant esthétique vintage et technologie de pointe.
Les restomods, qui combinent des carrosseries de voitures classiques avec des transmissions et des composants modernes, sont devenus une tendance populaire. Des Hot-Rods électriques font également leur apparition, repoussant les limites du possible en termes de vitesse et de durabilité. L’histoire témoigne de l’ingéniosité des passionnés de mécanique à travers les âges. Des lacs asséchés de Californie aux ateliers high-tech d’aujourd’hui, le Hot-Rodding a évolué tout en restant fidèle à ses racines.
Il reste une sous-culture dynamique, célébrant l’art de la personnalisation, de la vitesse et de l’individualité. Alors que nous regardons vers l’avenir, mais, l’esprit continuera-t-il encore d’inspirer des générations de passionnés d’automobile pour les années à venir ? Chez Zipper Motors, l’extraordinaire reste précieux, l’impressionnante Zipper Roadster qui illustre cet article, outre qu’elle a atteint 130,9 mph est-elle un chef-d’œuvre intemporel ? Conçue par Darrel Zipp en 1992, elle offre des caractéristiques uniques.
L’intérieur de la structure de la carrosserie comprend un support/cadre en acier créant une cage solide entourant l’habitacle. Le plancher et le mur coupe-feu intègrent une conception de nervure qui offre de la résistance à la conception globale de la voiture. À 6 h 02 du matin, je me préparais à refaire le périple à l’envers et, est apparu un renard de dessous de la calandre. Il m’a regardés, puis a tourné autour du Hot-Rod en reniflant. Il avait des pattes rouges/oranges et le dessus de sa tête et ses oreilles étaient les mêmes, puis il a disparu à travers la clôture.
Rick Egelin, propriétaire de Zipper Motors, m’a dit que ce Renard avait les mêmes couleurs que la Zipper Silver Fox qui est dans son show Room… Hasard des couleurs et du surnom… Ce roadster renforcé d’acier et carrossé en fibre de verre a été construit en 2013 par Zipper Motors de Farmington, dans l’Utah. Le moteur GM ZZ4 de 350ci qui développe 300cv est associé à une transmission automatique à quatre vitesses GM 700R4 construite par Parker Transmission situé au Colorado. Le différentiel arrière Quick Change est de marque Winters Performance Products.
La voiture est finie en jaune sur un intérieur rouge, et les caractéristiques comprennent une capote amovible ainsi qu’un porte-bagages rabattable, des tuyaux d’échappement latéraux, des freins à disque Wilwood, des jantes Kelsey-Hayes de 15 po peintes en rouge dotées d’anneaux décoratifs en acier inoxydable, et sont enveloppées de pneus Firestone F-560 et Grand AM Radial G/T à l’avant et à l’arrière, et plus encore… Ce roadster est immatriculé comme une vraie Ford de 1927 (sic !) ce qui est légal aux USA suite aux pressions de la Hot Rod Association. Voilà… C’est terminé… Retour à Saint-Tropez…