Jannarelly, une illusion dans un monde ivre de dettes… (Partie 2)
Traquer une automobile nouvelle et inhabituelle est comme suivre un bout de ficelle, de fil en aiguille, on tombe soudainement sur un manège totalement inattendu. C’est le cas de la Jannarelly, une création étonnante intégrant à la fois des lignes classiques et une pensée avant-gardiste dans une création merveilleusement vintage et fraîche ? Avant tout, je vous rappelle que si la dette publique mondiale atteint des sommets, la France bat tous les records. En sept ans, Emmanuel Macron a creusé un déficit de 1.000 milliards d’euros. À force d’acheter la paix sociale à crédit, et il a donné des milliards d’argent public des impots à l’Ukraine pour s’assurer d’en recevoir un pourcentage selon un schéma mis au point par Ursula Von Der Leylen Présidente de l’Union Européenne pour les faux vaccins Covid décrétés obligatoires sous sanctions…
Les chefs et cheffes d’Etats Européens se sont littéralement goinfrés comme l’ex-Président Joe Biden des USA, mais au détriment des finances de leurs pays qui sont économiquement partis en vrille… La France plus particulièrement s’avançant, à découvert vers une faillite annoncée dans un monde ivre de dettes, laisse présager une catastrophe. Tout comme Rome faisait le blocus de Carthage sans combat, Trump a fait trembler la planète sans tirer un seul coup de feu… Brillant ! Il faut parfois marteler les évidences, surtout quand elles dérangent. Depuis des années, divers alertent sur le dérapage incontrôlé de la dette publique française qui n’est pas une variable comptable parmi d’autres, mais est le révélateur de l’impuissance politique et du renoncement collectif. Présentant tout ce qui allait se passer, Anthony Jannarelly, citoyen Français créatif en automobiles improbables et hors de prix à imaginé un plan…
Etant créateur de sévices des clients futiles et décérébrés, fanatiques participants des Cannonball’s, il a migré au Moyen-Orient ou il a imaginé pouvoir obtenir gloire et fortune et pour y arriver rapidement, il s’est prétendu associé en tant que “concepteur en chef” dans une entreprise automobile de Dubaï dénommée W-Motors qui en réalité se trouvait au Liban et appartenait à un certain Ralph Debbas… Il réalisait une voiture de cinéma dénommée Lycan qu’il prétendait pouvoir sortir en tant que Supercar à 3,5 millions d’euros ou dollars… 10 vont être construites “roulables”, une pour le show et les 9 autres clones pour les cascades du film “Furious 7” (A lire dans “GatsbyOnline” sous le titre W-Lykan Hypergenious… #2 )… Mais aucune des 10 n’a été construite en tant que vraie Supercar. Après le film, les survivantes ont été retravaillées et rendues roulables, mais elles n’ont eu aucun succès commercial…
Pour 3 millions et demi, il fallait être fou pour espérer en réaliser une centaine, et il aurait trouver des clients encore plus fous et richissimes pour dépenser tant pour un kit-car, d’autant que fournies avec des documents de complaisance Libanais. Ce n’était qu’une escroquerie… La première “seule rescapée”, prétendument (faussement) que toutes les autres avaient été détruites (sic !) mais qu’il y avait moyen d’un avoir une bonne (gag !) a été annoncée dans une réelle fausse vente aux enchères virtuelle (re-sic !) où une Lykan était présentée comme virtuellement réelle (re-re-sic !) en NFT par la société RubiX (qui singeait une escroquerie semblable pour Sotheby’s/Pinifarina depuis lors aux abonnés absents et a le site-web dédié à l’abandon). Mais j’ai tout conservé et en cherchant dans les articles de GatsbyOnline, vous trouverez l’affaire…Résultat prévisible, bricolage des 10 Lycan’s du film vendues comme des Kit-Cars.
Anthony Jannarelly a ensuite conçu une Supercar, nommée “Zarooq Sand Racer” destinée aux courses dans le désert entre milliardaires Dubaïtes tous désœuvrés… Sans succès… Puis, à la fin de 2015, Anthony a annoncé qu’il prévoyait de revenir à l’essentiel et de construire la Jannarelly Design-1… C’était une voiture simple (sic !), purement mécanique, dépourvue de toutes les aides à la conduite et de la technologie des Supercars modernes. Il s’agirait d’un véhicule rappelant l’expérience de conduite des années 1960, inspiré par sa Caterham. Pendant ce temps, la dette des pays développés allait vers les 59.000 milliards de dollars, soit 85 % de leur richesse annuelle. Les États-Unis empruntaient à tour de bras, l’Allemagne desserrait la bride, l’Italie multipliait les émissions et la France, fidèle à elle-même, s’enfonçait plus vite que tous les autres.
Sous Emmanuel Macron, la dette publique française a bondi de 1.000 milliards d’euros… Mille milliards en sept ans, sans réforme structurelle, sans effort de redressement. Juste une fuite en avant. L’État Français agissait comme un joueur de poker perdant qui double la mise à chaque tour, espérant un miracle. Le miracle n’a pas eu lieu. Pendant que le président vantait une prétendue rigueur budgétaire, les dépenses publiques continuaient à croître. Non pour investir, mais pour colmater, apaiser, distribuer. Tout sauf transformer. Résultat : La France est devenue un pays structurellement déficitaire, otage de ses créanciers. Et Macronpoléon a entrainé toute l’Europe dans le gouffre avec la complicité (la “comploticité”) rémunérée d’Ursula Von Der Leyen… Pendant la pandémie, les taux d’intérêt étaient proches de zéro. On empruntait sans douleur apparente. Ce temps a vite été révolu.
Les banques centrales se sont retirées du jeu. Les investisseurs sont devenus exigeants et la charge de la dette a explosé. En 2024, le service de la dette dépasse déjà le budget de la défense. Et près de la moitié des obligations d’État mondiales devront être refinancées d’ici 2027, à des taux bien plus élevés. Plus on emprunte pour payer les intérêts, plus la dette devient impayable. Ce piège à taux variable menace désormais toute la zone euro. Mais c’est la France qui semble la plus vulnérable. La France est aujourd’hui perçue comme un pays à haut risque budgétaire. Et pourtant, le pouvoir continue de faire comme si de rien n’était. Macronpoléon parle de compétitivité, mais sans croissance. Il promet des baisses d’impôts, mais sans économies. Il évoque la transition écologique, sans plan de financement crédible.
Il ment, en somme. Le discours public s’est vidé de sa substance. Il ne reste que des incantations creuses, des postures budgétaires, et un aveuglement presque criminel… Et derrière ces incantations, une réalité brutale : la banqueroute n’est plus une hypothèse lointaine. C’est un scénario sérieux, étudié, modélisé, anticipé. Même si on s’interdit de le nommer. Un pays surendetté ne gouverne plus, il négocie ses humiliations… La France en est là. Elle quémande encore des indulgences, mais elle n’impose plus rien. Ni à ses partenaires, ni à ses citoyens. Et quand le système craquera, quand le défaut de paiement deviendra une menace réelle, il ne faudra pas dire qu’on ne savait pas. Il faudra assumer qu’on n’a pas voulu voir…Anthony Jannarelly dans ce maelstrom a tenté le tout pour le tout en visant un public plus large (théoriquement) qu’avec les Supercars de plusieurs millions d’euros…
Une machine de conduite simple, de style Caterham, dotée d’un moteur puissant, le Nissan VQ35DE de 3,5 litres tout en aluminium, de plus de 300cv dans ce cas, reconnu pour ses performances impressionnantes dans un certain nombre de véhicules Nissan, dont la 350Z. Anthony Jannarelly savait que la réglementation américaine lui permettrait d’importer un châssis roulant, mais pas une voiture complète, et il savait également qu’il n’avait ni le temps ni le talent pour terminer le projet par lui-même. Anthony s’est associé avec Fredric Juillott pour financer et relever tous les défis liés au démarrage d’une entreprise compliquée fabriquant des voitures à partir de zéro à Dubaï. Près d’un an plus tard, en janvier 2017, le premier prototype nommé Design-1 était en livrée de lancement, qui à l’époque était une voiture argentée avec des bandes rouges.
Après avoir conduit et s’être attaché au prototype bleu et rouge, Anthony a alors commencé à repenser la palette de couleurs et décidé qu’il voulait quelque chose d’inhabituel, pour attirer les clients inhabituels vers son Roadster qui serait unique et se démarquerait vraiment. En fin de compte, il a choisi un vert venimeux avec noir et fibre de carbone. À la fin du mois de mars 2018, le châssis roulant a été transporté par avion à Louisville, dans le Kentucky, et confié à l’entreprise “The Dreamcar Co” pour l’installation du moteur et de la transmission. Compte tenu de l’approche méticuleuse de ce garage à l’égard d’une construction, cette partie du projet a été un processus fastidieux. Mais il a été à l’avant-garde de tout ce que Jannarelly Automotive cherchait à accomplir. Le projet s’est concrétisé. Il aura fallu environ trois ans pour passer de la commande à la conduite sur la route.
Entre-temps, la Jannarelly Design-1 avait l’air sensationnelle. “Fabriquer l’introuvable, inventer de nouvelles fonctions”, c’était le défi que s’étaient lancés Anthony Jannarelly et Frédéric Juillot en imaginant la Jannarelly Design-1. Restait à réinventer une nouvelle légende pour attirer des clients… Et c’est ainsi que fut conçu le texte d’accroche : “La Jannarelly Design-1 se veut avant tout une expérience : celle du plaisir pur de la conduite. Le Light is Right n’est pas loin… Cette philosophie imaginée par Colin Chapman, fondateur de la marque automobile Lotus, qui prône un allègement maximal du poids tout en conservant une puissance digne de ce nom, a en effet animé les deux associés ingénieurs dès la genèse de l’aventure. La recette efficace de ce roadster de petite série est en apparence assez simple : un châssis tubulaire accueillant en position centrale arrière un V6 de 3,5L d’origine Nissan et une carrosserie en fibres de verre”.
Le pire dans le sens mensonger était la dernière phrase : “La plupart des composants de la Design-1 sont conçus et fabriqués in house à Dubaï, garantissant une complète adéquation entre l’ambition technologique et la rigueur de la réalisation”… Les superlatifs étaient de rigueur ! Avec 315cv pour 810kg (avec un ratio poids/puissance de 420cv à la tonne), le 0 à 100 (jamais calculé) devait être couvert en moins de 4 secondes, la Design-1 devait donc entrer en fanfare dans le monde des Supercars, procurant des sensations brutes et authentiques mais conservant un minimum de praticité pour pouvoir rouler réellement lors de longs road trip tels les Cannonball’s. Le conducteur s’y muant en pilote, profitait de sensations non-filtrées et non assistée… La Design-1 allait donc se décliner en trois états d’esprit : Trackday, barquette avec un simple saute-vent, Lifestyle, roadster avec un petit pare-brise en plexiglass et Touring, avec hardtop.
L’auto s’adaptant donc aux envies et aux moyens de chacun. Jannarelly proposait par ailleurs de faire évoluer sa Design-1 selon les nouveautés intégrées au fil des années… La supercar française devait donc, comme Macronpoléon, avoir de beaux jours devant elle… Quoiqu’il fallait décompter le prix du “Bazar” soit 80.000 € hors homologation (impossible) et un an de délais de livraison après paiement d’avance… Plus intégral que ça on meurt d’apoplexie… Ce paiement d’avance devait s’effectuer à une société “boites à lettres” nommée “Equation Composites LLC/Jannarelly Automotive, DY105, AlJadaf, Dubaï, UAE”… Le prospectus indiquait : “La marque Jannarelly s’adresse aux amateurs en quête d’émotions automobiles rétrofuturistes associant les plaisirs mécaniques purs, la beauté et l’exclusivité. Anthony Jannarelly est designer automobile avec pour créations principales les modèles de la marque W Motors, Lykan et Fenyr Supersport”…
Le pire n’importe quoi suivait : “Il est également l’auteur du tout-terrain sportif Zarooq Sand Racer, pour lequel il a rejoint Frédéric Juillot, lui-même passionné automobile et expert en matériaux composites. La Design-1 est un véritable concentré d’émotions avec sa ligne sensuelle hommage à la beauté féminine combinée à un rapport poids/puissance de Supercar: 800kg pour 315 cv développé par un V6 atmosphérique”… À l’heure où les voitures évoluaient vers un avenir incertain où la conduite n’est plus nécessaire, Jannarelly visait à prolonger l’expérience de conduite pure et authentique pour les vrais amateurs devenus inexistants. De plus chaque Jannarelly Design-1 fabriquée en petite série entièrement à la main était annoncée livrée après un an sous réserve d’un paiement intégral d’avance, la production devant s’élèver à 200 unités par an pour un nombre total de 999 unités à construire, conférant à la Design-1 une réelle exclusivité.
Voilà, c’est fini… Les Jannarelly Design-1 qui étaient même annoncées disponibles en France à travers Marcassus Sport, distributeur officiel, était “bidon”... Il n’en a rien été… Ni du distributeur Français, ni du reste, tout faux tout bidon… N’empèche que c’est quelque part triste car la Jannarely Design-1 était et est restée très belle… Qu’est ce qui n’a pas marché dans de Trip halluciné ? C’est parce qu’il était hallucinogène pour les candides qui croient ce qu’on leur dit et ce qu’ils lisent, les mêmes qui se font si souvent entuber grââââââve dans des histoires foireuses. Voilà, j’en termine en saluant tout le monde et espérant qu’après tant d’efforts de ma part vous allez vous abonner à ce web-site qui comporte presque 5.000 articles (ce devrait être atteint cette année 2025). Voilà, n’hésitez pas à participer en donnant votre point de vue dans le “disponible en fin de chaque article”, c’est comme au temps du courrier des lecteurs…