Je swisse en Suisse…
Prendre du recul pendant un certain temps, ou pendant un temps certain, c’est l’idée qui m’est venue il y a quelques nuits.
Prendre du recul pour faire ma psychothérapie en tenant compte des commentaires navrant de tous les lecteurs et lectrices abruti(e)s par le web qui se sentent l’âme d’un(e) psychologue… et veulent affirmer au grand jour leur fausse misanthropie…
Ce sentiment qui colle si bien à la peau de l’être humain, cette volonté de vouloir laisser une trace alors que son passage est aussi éphémère que ridicule.
Cette volonté de se rassurer au travers des épanchements de sa vie privée.
Rien que d’y penser cela m’a fatigué. .
J’ai donc décidé que j’allais continuer à faire sur le web ce que j’y ai toujours fait, écrire pour moi et rien que pour moi.
Toutes mes chroniques sont écrites dans un seul but, me faire rire, me faire plaisir.
Toutefois, pour allier plaisir et besoins, j’ai résolu de partir en Suisse et de profiter des deux fois 8 heures de route (l’aller et le retour) pour penser l’écriture de mes aventures dantesques et envisager d’entamer quelque chose de plus grand en me recentrant sur l’essentiel.
Me voilà donc parti au volant de ma voiture…
En route, je vais pouvoir intellectuellement lâcher du lest, ça me fera un bien fou de reprendre de l’altitude (ceci est un double sens, tenant compte des sommets montagneux Suisses…) !
Donc je suis parti sans vous dire “à bientôt“, je ne vous ai d’ailleurs rien dit parce qu’à ce moment précis, je ne pensais pas à vous, et que de toute façon ce texte est écrit à mon retour…, je ne vous ai donc rien dit et dis rien, d’ailleurs je n’avais rien à vous dire.
Quelle est la différence entre un suisse pauvre et un suisse riche ?
Le suisse pauvre doit laver sa Mercedes lui-même
Qu’est-ce qu’un suisse ?
C’est un belge qui a fait des études.
Quand un Suisse cause tout seul, il fait un monologue.
Quand deux Suisses bavardent, ils font un dialogue.
Je sais que certains d’entre vous se demandent si parfois il y a du positif au fond de moi ou si je suis sincère en râlant tout le temps par l’intermédiaire de mes chroniques.
Malgré le fait que j’ai la nationalité française et que par conséquent ma pratique préférée soit le fait de râler contre tout, je ne suis absolument pas pessimiste, sinon je ne serai pas là en ce moment.
Pour changer un peu, vous aurez droit à une chronique positive, avec des vrais morceaux de bonheur à l’intérieur.
Je dis des morceaux de bonheur car comme vous le savez, la vie n’est pas un grand bonheur puisqu’on perd à la fin, mais une succession de petits bonheurs au quotidien parfois ou plus rarement voire jamais pour ceux qui ne sont pas nés dans le bon pays.
Partir en Suisse est un bonheur, y passer… NON !
C’est à cause des douaniers et douanières qui posent des questions questionnant trop votre vie privée…
Exemple ; “Que venez-vous faire en Suisse ?“…
Paf !
C’est sournois !
J’ai été tenté de répondre ; “Ca ne vous regarde pas, je fais ce que je veux“…
Mais à la réflexion cette réponse m’aurait valu des soucis, un excès de zèle douanière…
Aussi ai-je répondu que je venais à un meeting sexuel…
Attention ce bonheur ne fonctionne qu’avec le modèle douanier Suisse, n’essayez pas avec un douanier Français.
Le douanier Français répète inlassablement ; “Qu’avez-vous à déclarer ? Vous ne pouvez pas importer beaucoup d’euros, ni beaucoup de quoique ce soit. Vos papiers. D’ou venez-vous ? Qu’avez-vous été faire en Suisse ?“…
Du pur bonheur…
Pas question à la douane de se remplir les poumons en regardant des cygnes et des canards dans un lac, bestioles à plumes auxquels on jete du pain.
Un autre bonheur c’est de passer un moment avec ma meilleure amie, la seule, mon amante… et de partager des instants de complicité indescriptibles, de boire une bonne vieille binouze, un kerné doux en pensant aux crétins alignés en terrasse qui passent leur soirée à reluquer les nanas qui passent en remuant les fesses, fessent parlantes qui disent ; “Je suis une pouffe et j’en suis fière et j’ai pas mis de culotte“…
Bonheur, toujours de se rendre dans un petit restaurant pour y manger la meilleure cote de bœuf à l’os, la plus grosse, avec un bon vieux pinard de type Bordeaux qui fait du bien au palais.
Bonheur de raconter des conneries et refaire le monde.
Pitinggggggggg ça fait du bien…
Au final il restera quoi, de ses moments de bonheur simples ?
Des bulles de bonheur.
Pas plus, pas moins… et c’est tout, et c’est un tout.
C’est ça le bonheur, mais on ne le sait que lorsqu’on le perd….
Entretemps, la douane est passée, je swisse en Suisse, il neige, il fait moins 9°, les essuie-glaces n’essuient plus rien, je suis en blanc et noir (le blanc de la neige et le noir de la nuit) et il me faut dormir pour récupérer…
C’est un suisse qui rentre chez lui le soir et sa femme lui dit :
– Dis tu sais aujourd’hui y a un type qui est venu
– Ah oui et qu’est-ce qu’il a dit ?
– Rien il est entré et m’a attrapé
– Ah oui et qu’est-ce qu’il a dit ?
– Rien et il m’a enlevé mes vêtements
– Ah oui et qu’est-ce qu’il a dit ?
– Rien il m’a prise par tous les bouts
– Ah oui et qu’est-ce qu’il a dit ?
– Rien et après il est reparti
– Ah oui et qu’est-ce qu’il a dit ?
– Ben rien du tout
– Mais alors on saura jamais pourquoi il est venu !!!
Mes pauvres amis, je suis d’une tristesse infinie.
Un mythe vient de s’effondrer devant moi ce matin.
Il est bien évident pour tout le monde que l’homme est le sexe fort et la femme le sexe faible, jusque là rien d’anormal.
J’en veux pour preuve, la représentation des sexes, la femme disposant d’un vulgaire rond avec un plus en dessous, alors que l’homme dans toute sa splendeur dispose d’un magnifique cercle avec une flèche pointant en haut à droite et symbolisant sa toute puissance, sa force et sa vision exceptionnelle de l’avenir.
Et puis de toute façon ai-je besoin de rappeler que la femme ne doit son existence qu’à une côtelette de l’homme.
Bref, je pense que c’est bien évident pour tout le monde (La première qui me fait une remarque à la chienne de garde, je lui fais bouffer son string….
Donc je disais qu’un mythe venait de s’effondrer.
Mais lequel, dans quel domaine l’homme peut il encore préserver sa supériorité alors que tout autour de lui les crétins n’ont que le mot parité à la bouche, quand il ne s’agit pas de quotas ?
Même dans le domaine très masculin ascendant beauf du supporter de football on trouve des femmes, c’est pour dire à quel point elles ont infiltré notre quotidien.
Non, moi je parle d’un vrai mythe.
Combien d’entre vous n’ont jamais croisé ou aperçu au détour d’une route de campagne ou même parfois d’une autoroute, une voiture garée sur le bas côté et à quelques pas du véhicule, un homme, le dos à la route en train de faire son petit pissou sur les arbres ou les herbes hautes ? Je m’explique.
Combien d’entres vous ont vu un VRP se secouer l’entre jambe de manière élégante afin que la goutte résiduelle ne fasse pas de marque dans le caleçon et donc sur le pantalon avant le rendez-vous avec le responsable du service achats du Prisunic de la ville la plus proche.
Eh oui, l’homme à ceci de supérieur à la femme (entre autres) qu’il peut pisser n’importe ou, ou presque, du moment qu’il trouve quelque chose sur lequel se laisser aller.
Ah oui car l’homme ne pisse pas dans le vide, il lui faut un poteau ou un arbre pour marquer sa supériorité, sinon c’est le drame assuré sur les chaussures.
Alors que les femmes, si elles n’ont pas un petit talus ou un buisson, c’est foutu, il leur faudra se retenir, serrer l’entre jambes et se tortiller sur le siège jusqu’à ce que le mâle conducteur du véhicule daigne bien s’arrêter dans une station service en raison d’un manque frénétique de Coca, chocolat, café ou encore essence…
Pourquoi dois-je passer mon temps à vous écrire de telles conneries issues de mes cauchemars Suisses ?
C’est un Suisse qui va chercher sa femme à la gare. Ils reviennent tous les deux sur l’avenue de la gare avec leurs valises à la main…., ils marchent depuis 500 m, quand soudain !… le monsieur Suisse fait un petit écart et piétine quelque chose.
– Pourquoi tu t’es arrêté ? lui demande sa femme.
– Rien ! J’ai écrasé un escargot !
– Pourquoi ?? Qu’est-ce qu’il t’avait fait ??
– Il m’énervait !… Il nous suivait depuis la gare !
Un train entre gare a Lausanne, le chef de train signale :
– On est a Lausanne!
Le contrôleur à l’autre bout du train crie a son tour :
– Ici aussi !
Bref, j’abrège, car je commence à fatiguer…
Je swisse reparti et j’ai réalisé le même voyage mais à l’envers.
J’ai bien évidemment pensé vous écrire la même chose dans l’autre sens, mais cela aurait pu aussi prendre un sens différent !
Bref, j’ai donc pensé à plein de choses dont je vais vous faire profiter…
Possèdez-vous encore votre véhicule ou bien vous faites-vous partie des veinards qui ont gagné au jeu de la fortune qui part en fumée ?
Quel merdier tout de même.
Entre un premier ministre à mi-chemin entre le brummel de bal disco et le playboy posant dans le calendrier des dieux du stade qui vient nous annoncer en lisant ses fiches qu’il instaure le couvre-feu sur le territoire et un ministre de l’intérieur à mi-chemin entre le nain agité et le dangereux psychopathe fascisant qui traite les jeunes banlieusards de racaille, nous voila bien servi, vous ne trouvez pas ?
Vous ajoutez à ce merveilleux cocktail, des jeunes totalement désœuvrés mais aussi totalement abrutis.
En effet, les jeunes sont actuellement comme les fameux dubitchus de Sofia, il y a comme une deuxième couche à l’intérieur.
La première couche, classique, celle qui décide de se rebeller contre cette société qui leur dit ; “Non désolé le jeune, tu vas poser ton cul de métèque sur ce banc et tu vas regarder les autres profiter de la société de consommation et se gaver devant toi“.
Gag ?
Non ?
Bof !.
Les jeunes n’ont pas le monopole de la casse en général, regardez ces fumiers d’agriculteurs totalement assistés par les subventions, quand ils démolissent des préfectures, il n’y a pas de représailles, et encore moins de couvre-feu.
Mais c’est la deuxième couche du jeune que je trouve beaucoup moins pertinente.
Vous voulez vous rebellez contre l’état et la société, vous faites quoi, vous qui me lisez ?
“Bah moi je m’attaquerais aux ministères, aux mairies des communes dites aisées, mais je n’irais pas m’attaquer à mes voisins quand même“…
Le pauvre gars qui rame comme un fou toute la semaine à l’usine pour faire le plein de sa R-21 garée en bas de l’immeuble, vous croyez que ça va changer quelque chose le fait qu’on lui brûle sa bagnole ?
Je suis désolé mais là, il y a un truc qui m’échappe.
Vous savez ce qui me choque le plus ?
Quand un gars d’une vingtaine d’années d’origine turque qui cherche du travail dans le secteur commercial, qui possède toutes les compétences requises pour ce type d’emploi et qui se voit refuser toutes les offres d’emploi car sur son CV en haut à gauche le nom Ceylan Balikci est affiché… et que le jour ou il change son prénom sur ledit CV c’est-à-dire Ceylan en Cedric, se voit accorder des rendez-vous et trouve même un travail, moi je suis désolé mais j’éprouve un léger sentiment de révolte et surtout de honte…, mais attention, les torts sont partagés.
J’ai des potes qui ont des entreprises dans le bâtiment, et je peux vous assurer que la volonté de donner leur chance aux jeunes défavorisés, ils l’ont.
Mais quand vous avez des jeunes qui viennent avec 30 minutes de retard, un jour sur deux et qui se présentent avec la casquette retournée et les écouteurs du baladeur dans les oreilles devant un chef d’entreprise pour un rendez-vous, la aussi j’ai honte, mais pour eux.
Ce que je trouve effrayant c’est que tout le monde s’étonne aujourd’hui que ça pète dans tous les sens.
Quand vous semez le vent de la suppression des emplois jeunes, que vous réduisez comme une peau de chagrin les subventions destinées aux associations sur le terrain, il ne faut pas s’étonner que vous récoltiez la tempête.
Et puis cette manie des médias de ne parler que de la banlieue en des termes négatifs.
Vous savez qu’il se passe plein de choses très positives dans les quartiers sensibles, mais bon, incorporer cela dans un journal télévisé dont le seul but est de maintenir l’opinion dans une psychose générale afin de l’inciter à consommer pour compenser cette peur qui rode, ça fait un peu tache.
Je me souviens d’un temps ou un candidat parlait de réduire la fracture sociale.
Vous vous souvenez aussi ?
C’est pas si vieux.
Bon, entretemps je suis arrivé…
Cela m’évitera de continuer à vous écrire des conneries…
Un mari Suisse arrive à l’improviste chez lui.
Il trouve sa femme, haletante, nue sur le lit.
Furieux, il fonce vers la salle de bains et se trouve nez à nez avec un homme, cachant tant bien que mal ses attributs avec une serviette.
Le mari furieux, s’écrie :
– Immonde dégueulasse, c’est la serviette pour les mains !