Joker’Stang…, une histoire de vice dans les boulons !
Redoutable instrument de torture utilisé par les chasseurs de sorcières à la fin du 18eme siècle, la vierge de fer se présente comme étant un sarcophage d’acier dans lequel la victime devait se tenir debout.., des pointes tranchantes (ou perforantes), se trouvant disposées sur les parois intérieures ainsi que sur le couvercle, transperçaient la victime à la fermeture du mécanisme qui pouvait généralement être cadenassé, ces pointes étaient souvent disposées de façon à perforer la victime sans causer une mort immédiate afin de rendre la séance de torture longue et douloureuse…, une ou plusieurs petites ouvertures, généralement disposées sur le couvercle, permettaient aux tortionnaires d’interroger la victime ou de continuer la torture avec d’autres objets.
Kyle est un Canadien qui cherchait à obtenir un max de sensations sexuelles déviantes associées à la création d’une réputation de génie de la cybernétique moyenâgeuse (sic !), de plus, il a été transfiguré par la sortie du film “Joker”…, beaucoup de bruit donc fut causé avec son sa Joker’Stang mêlant ce personnage et sa passion pour le BDSM…
En fait, sa création lui a surtout valu tout un public au sein de groupes Sado-Masochistes Canadiens hypnotisés par les “Vierges de Nuremberg” personnalisées en robots-transformers…, une extrapolation des films éponymes à destination non plus des ados, mais des adultes fêlés et gorgés de drogues hallucinatoires…, en ce cas, ce n’était donc pas en raison de la combinaison soi-disant “unique” des véhicules utilisés pour créer sa nouvelle construction qui mélangeait deux des voitures les plus emblématiques de Ford et Chevrolet, ni parce que son appellation se référait au Joker du film…, mais parce que cet engin était une extrapolation de la fameuse armure-Robot façon “Vierge de Nuremberg”… dans laquelle il passe des nuits complètes…
Pour les “ceusses” habitués à ces jeux d’interactions de type mécano-sexuels et de greffes contre-nature…, la combinaison utilisée : la carrosserie d’une Mustang 1967 avec le groupe motopropulseur d’une 1999 C5 Chevy Corvette, n’a rien de sidérant et d’exceptionnel…, pourtant dans les milieux underground Canadiens, la Joker’Stang à généré des crises de folies et d’ahurissement via des textes dithyrambiques hilarants parmi les plus crétins que nous ayons jamais vu et lu au sein de la communauté des Hot-Rodders et Muscle-Cars-riders Canadiens… et nous doutons, ici, au sein de la rédaction de Chromes&Flammes et de www.GatsbyOnline.com que nous soyons les seul(e)s à nous poser les questions ci-après :
-Comment diable une telle construction folle est-elle venue à être ainsi présentée par diverses extrapolations déviantes ?
-Faut-il penser que la connerie humaine génère les plus folles divagations possibles ?
-L’ère des robots sexuels est-elle pour bientôt ?
-Verra-t-on dans un avenir proche des créatures cybernétiques remplacer les prostituées ?
-Avec quelles conséquences sociales et éthiques le monde va-t-il se retrouver englué comme dans des flaques de cyprine et de sperme ?…
Il se dit que l’homme moderne n’a pas fini d’en découdre avec l’image débile qu’on nous donnait de l’homme du futur, qui roule à 390 km/h tout en passant en revue ses dix mille chansons préférées… et en se faisant robotiquement servir un expresso… puis qui revient “At Home” (à la maison) car il se rend compte qu’il n’existe plus de bureau comme en 2020…, qu’il doit utiliser sa montre de plongée (étanche jusqu’à 1.500 mètres) pour ouvrir sa porte de garage qui ne mène nulle-part… pour finir par se projeter un film stroboscopique atomisé sur le mur du jardin via son GSM qui lui sert habituellement de micro-onde de survie…
Quels gags…, un homme de demain qui ne sait plus trop quoi faire…, qui passe l’aspirateur sans fil sur du carrelage synthétique… avant de se branler/sucer avec l’embout d’aspiration… et qui finalement se réveille en s’apercevant que ce n’était qu’un cauchemar : il ne possède pas encore ce modèle d’aspirateur a sucions multiples !
Il se souvient qu’il l’a un peu cherché quand il a choisi de troquer l’homme idéal contre la machine idéale…, il voulait que la technologie le dépanne, mais elle le dépasse…, il se sent accablé…, il perd son énergie à hésiter entre le dernier modèle et celui qui n’est pas encore sorti…, il comprend alors qu’il va devoir upgrader son potentiel de décisions personnelles…, il mémorise cette bonne résolution…. et se rendort illico, en position off… en pensant : “Quoi de moins sexy qu’un grille-pain, même bardé d’électronique ?”…
Aujourd’hui c’est cauchemar, mais peut-être demain, les robots pourraient bien s’avérer aussi affriolants que leurs alter ego de chair…
On n’en est d’ailleurs pas si loin…, certaines machines humanoïdes sont capables de marcher, de répondre à peu près correctement à un interlocuteur, voire d’afficher les expressions d’un visage humain, d’autres encore sont à même de nous serrer la main sans nous broyer les phalanges, on imagine déjà le parti que certains petits délurés pourraient tirer sexuellement de ces intéressantes capacités.. entre saisir un objet et une verge, il n’y a guère de différence !
Quant aux poupées de silicone ultra-sexy et réalistes, elles existent déjà : truffées de capteurs et d’informatique, certaines sont capables d’adapter leur comportement aux goûts de leur utilisateur…, il suffit de marier les deux pour rendre réel un des plus vieux fantasmes de la science-fiction : le robot sexuel… dans un futur ou de telles créatures prendraient la place des prostituées de chair et d’os : “Quand la robote niquera… on jouira dans le vide intersidéral de la désespérance”…
La nuit dernière, je réfléchissais à ce que pourrait représenter l’ouverture d’un sex-club entièrement dédié aux amours humains-robots…, moderne, brillante, cette maison close cybernétique abriterait une centaine de sublimes robots et robotes en petite tenue avec les rivets apparents, prêts à satisfaire tous les désirs de leurs clients humains.
L’entrée coûterait tout de même quelques €uros…, disons… quelques milliers d’€uros, car si le but des clients est de jouir, mon but en créant ces maisons roboticosexuelles serait de palper un mad-max…, mais pour ce prix-là, les mâles heureux visiteurs auraient droit à une gamme complète de services coquins : massages mécaniques, danses érotiques subliminales et bien entendu sexe à gogo pour gogos…, le tout sans risques d’attraper la chtouille ou pire…, quoique…, les robots sexuels seraient en effet équipés d’un revêtement antimicrobes et soigneusement désinfectés après chaque utilisation.
Les avantages pour la société en matière de traite des êtres humains, de crime organisé, de tourisme sexuel, de fréquence des MST, seraient “robotisants” ce serait la fortune assurée : “Just wired” !
Mais l’avènement de tels androïdes n’irait évidemment pas sans susciter quelques angoisses métaphysiques, car, objectivement, je ne vois pas très bien ce qui pourrait empêcher un humain particulièrement crétin de tomber raide dingue d’un robot, voire de le demander en mariage.
L’effet Eliza donne le ton : à la fin des années ’60, le programme informatique Eliza a été mis au point pour simuler la conversation avec un psychothérapeute…, Eliza ne faisait que reformuler en questions la plupart des affirmations du patient…, on s’est cependant aperçu qu’une proximité émotionnelle certaine finissait par s’établir entre cobayes et programme…, d’où l’effet Eliza, maintes fois observé depuis, qui je traduis par cette interrogation : Si un simple programme donne déjà des idées à certains, que se produirait-il avec mes robots sexuels à la plastique idéale et programmés pour procurer des orgasmes et jouissances en un click ?
Les robots sexuels vont d’ailleurs susciter d’autres abîmes d’interrogations :
-Sera-t-on jaloux des robots sexuels ?
-La prostitution robotique perpétuera-t-elle les stéréotypes sexistes ou libérera-t-elle les humains des deux sexes ?
-Deux robots pourront-ils tomber amoureux l’un de l’autre ?
-Et qui gardera les batteries en cas de divorce ?
C’est une histoire de vice dans les boulons…, selon Kyle, sa déviance robotico-sexuelle BDSM l’a amené à créer sa propre construction automobile après avoir réussi à mélanger un aspirateur Hoover à traineau avec un aspirateur balai… et à y prendre un plaisir sexuel qui a généré la construction en acier d’une sorte de “Vierge de Nuremberg” !!!!
Peu après il a lu dans un magazine qu’une opération semblable, mais à plus grande échelle avait été possible, une 1971 Plymouth ‘Cuda équipée d’un moteur Viper V-10…, rien de fabuleusement extraordinaire au point de grimper aux rideaux et se faire une Nième fois aspirer le gland par l’aspirateur de sévices !
Kyle a donc voulu créer quelque chose d’encore plus unique avec l’assistance d’une Maîtresse sadique, une histoire BDSM épique donc, hors normes, menant à une Mustang intrigante et à une armure robot démentielle…, on touche là le délire intégral, la folie et même la mort…
-“Je voulais créer un super engin primal, primitif, hyper sexuel, qui évoque la force virile bestiale, un engin éternellement turgescent…, jouissif et bandatoire à l’extrême, en acier brut. J’ai réussi et j’en suis tombé amoureux. Quand je déboule à fond, chaque petit insecte, chaque petite pierre qui s’écrasent sur ma carrosserie me mettent en appétence sexuelle, je suis à bord comme dans la carcasse métallique de l’armure/robot que j’ai également fabriqué… je m’y enferme et ma Maîtresse m’entoure de chaines, j’y suis prisonnier totalement nu en érection sans possibilité de me branler…, elle seule décide du moment den commençant par me gratter les couilles par une petite trappe… Je voulais donc construire une voiture dans le même esprit car j’aime à fond la caisse le Sado-Masochisme”, m’a dit Kyle…
Sa tirade m’a contraint à être prudent, à ne plus lui tourner le dos, j’ai toutefois réussi à réaliser cet article, tout en me plongeant dans le vide absolu de l’incompréhension humaine déviante…, j’ai alors compris que cette Mustang était un choix sexuel.
-“Au début, je ne cherchais pas une Mustang en particulier, mais je savais que je la voulais quand même… c’est alors que j’ai trouvé une ’67 à vendre…, c’était parfait pour ce dont j’avais besoin…, je l’ai ramassée pour 1.800 $ puis je l’ai ramenée dans mon loft et j’ai commencé à la découper ce qui m’a apporté énormément de satisfactions déviantes et de pulsions sexuelles, c’était délirant, ça l’est toujours” !
Il n’a pas perdu de temps à la couper à la taille, modifiant considérablement le corps de la Mustang… et dans son euphorie, Kyle a commandé et payé seulement $6,000 pour obtenir une Corvette C5 1999 expédiée à sa porte d’entrée… le but de l’opération étant de monter la carrosserie de la Mustang sur le châssis de la Corvette…, l’opération réussie, il a fabriqué des sièges de course en acier, sur mesure, conçus par lui-même…, quant aux roues, il a déniché des pièces de premier choix : de magnifiques jantes “en cuivre translucide” made in Govad Forge, modèle G67-Rumi, en 19-11 pouces à l’avant et 20-13 pouces à l’arrière…., c’était tout ce dont il avait besoin pour réaliser sa vision de créer une Mustang-Hot-Rod unique !
-“Je voulais être complètement différent avec ma Mustang et la rendre plus basse, plus large, plus virile que quiconque avait fait avant sur une tire semblable. Je pense que j’ai réussi” !
Kyle avait déjà des plans pour améliorer les performances de sa bête pour la saison à venir mais c’est alors qu’il a visionné le film Joker et que ça l’a rendu encore plus fêlé…
-“La première saison, j’ai mis ma voiture sur la route, elle avait un moteur de stock d’os à 345 chevaux “usine”… cette saison, je vais la configurer à 420 chevaux grâce à Texas Speed and Performance et un carbu Holley Mid-Ram. Mais vous m’êtes vachement sympa, vous devriez tester mon armure Robot avec ma Maîtresse, vous connaitriez l’extase, ça ne serait que meilleur pour votre article… Pour ce qui est du surnom “Joker’Stang”, j’ai voulu qu’il soit “Destroy” et devienne emblématique de notre époque ou la disparité est sans cesse grandissante entre riches et pauvres. Joker, dans un parallèle évident avec la société dans laquelle nous évoluons tend un miroir et enfonce le clou : les coupes dans les budgets d’aide sociale et tout un pan de la société qu’on a abandonné va forcément finir par engendrer toute sorte de monstruosités sur ce terreau fertile qu’est la misère”.
-“Je note, mais néanmoins, au delà de la question de la responsabilité collective de la société dans la création de ses propre monstres, le film Joker, tout comme votre Joker’Stang tient plus de l’étude d’un personnage sombrant dans la folie que du brûlot politique, d’ailleurs, c’est plus que surprenant de développer une telle thèse alors que vous revendiquez une passion hallucinée pour les pratiques BDSM”.
-“Ouais, je suis complexe, mais le Joker aussi… et vous…, le boss de Chromes&Flammes vous n’êtes pas Batman ! L’impact du film controversé se fait sentir jusque chez Pornhub. Quatre jours après la parution du film, le terme “Joker”, a été recherché plus de 741.000 fois, ce genre de requêtes est de plus en plus fréquent sur Pornhub. Lors de la parution de Suicide Squad, bon nombre de pornophiles ont cherché des vidéos liés à Harley Quinn. D’ailleurs, la supervilaine interprétée par Margot Robbie est le personnage de film et de jeux vidéo le plus recherché sur le portail. L’année dernière, son nom a été entré dans le moteur de recherche plus de 10 millions de fois”.
-“Ah… les clowns. Phobie pour certains et visiblement, fantasme pour d’autres ! Qui a lancé la mode ?
-“Ça dépend des pays. Au Canada les tensions de genre ont dynamisé le secteur. Parmi les “early adopters”, les groupes masculinistes se sont jetés sur des modèles pin-ups façon années 50 tels les aspirateurs directement greffés à la hanche. Les hackeuses féministes ont répliqué avec le code open source d’ApolloX, un cyberdieu grec capable de gérer la charge mentale tout en massant le clitoris pendant des heures. Comme toujours en technologie, il ne faut pas longtemps avant que les usages s’émancipent des objectifs initiaux : transformant, en l’occurrence, les robots sexuels en âmes-sœurs sentimentales. Voire en médiateurs de couple, puisque les modèles hermaphrodites font un tabac (le taux de divorce recule partout où ils sont implantés). Les humains croyaient avoir un problème avec le sexe, ils avaient un problème avec le relationnel”.
-“Nous en sommes arrivés à une industrie de la persuasion à grande échelle qui définit le comportement de milliards de gens chaque jour, comment cela se traduit-il concrètement” ?
-“Au niveau individuel, cela se manifeste par de la distraction, de l’addiction pour certains, de la confusion, un sentiment d’éparpillement… Et au niveau de la société, cela se traduit aussi par de l’impulsivité, qui prend la forme d’une certaine violence. Pour moi, c’est une question politique de première importance. Nous en sommes arrivés à une industrie de la persuasion à grande échelle, qui définit le comportement de milliards de gens chaque jour et seulement quelques personnes ont leurs mains sur les leviers. Voilà pourquoi j’y vois une grande question morale, peut être la plus grande de notre époque. Voilà pourquoi j’ai renommé ma création automobile “la Joker’Stang”