Kaszpir-Trike V8 4L2 300cv Made in Poland !
D’emblée, c’est partouze, dans les deux sens : sexe, sexy, muscleux à gros-bides, épouvantails égarés, ahuris soiffards, sorcières anorexiques, bellissimes plantes vénéneuses et mama’s en surpoids avec ou sans marmaille. Que des bikers, bikeuses réuni(e)s dans le même emmerdement de se forcer, dans la joie d’être là à s’enfiler des copies tièdes de Budweiser locale…
La fête ici, dans ce bout du bout du monde, c’est glander dans un ensemble de tentes-échoppes en files, ou des fantômes patibulaires et antipathiques exposent des breloques, des T’Shirts, des blousons en cuir plastique sans manches pré-couverts de badges mortifères, des jean’s pré-arqués et des santiags déjà déformés et usés made in Taiwan ! Des drapeaux sudistes et ricains, russes aussi, également Polonais, car ici c’est la Pologne profonde. Le sabir local le démontre ! Sans ça, c’est pareil qu’ailleurs, en France, Espagne, Belgique, Hollande, Allemagne, tout pareil !
J’ai cherché Mr.Jovial, il est mort tout comme Mr.Sympa ! La règle est d’avoir l’air méchant, mauvais, dur, au milieu des gueules balafrées et des corps de catcheurs enveloppés… J’suis pourtant à l’aise, ce sont comme mes enfants issus de mon “chapitrage” Hells’Angel’s à L.A. d’il y a plus de 40 ans. La marque du coup de lame au poignet avec le Boss pour unir notre sang en joignant nos mains s’est estompée… J’en perd plus le souvenir que le concours de Bikeuses suçant la bite “érectionnée” de leur Biker sous les cris déchainés des Hells’s Angel’s.
Ouaisssss ! J’ai été chapitré ! J’suis un Hell’s à vie à mort… Respect ! Mais en Pologne seuls quelques rescapés qui lisent les éditions Allemandes et Russes de Chromes&Flammes le savent ! En fait, franchement, ils ne savent rien et je m’en tape les couilles ! Être un biker ne signifie pas seulement avoir un Chopper comme Peter Fonda dans Easy Riders, c’est un mode de vie à part entière et si “officiellement” je n’ai pas changé de vie, j’étais et suis resté éditeur avant toutes autres conneries, même déjà au “chapitrage” et je le suis resté. J’ai même vendu mon Trike des années dingues !
À l’origine, les bikers étaient perçus comme des figures négatives et les bikeuses étaient définies comme des putes exclusives, même si les exemples présentés dans les merdias des années ’70 et ’80 ne représentaient qu’une petite partie de la grande famille. Cependant, la situation a changé avec l’intérêt croissant du public en cause, entres-autres de mes magazines Chromes&Flammes et les bikers sont maintenant perçus sous un autre angle ! Les bikeuses, non… Pour les gens “normaux” ce sont toujours des trainées tiédasses, des putes ! De très belles plantes vénéneuses !
Parait-il, pour meubler le temps, de penser et dire à force d’entendre dire, que la fin de la Seconde Guerre mondiale a représenté une Nème marque de naissance des motos que les gens utilisaient pour retrouver l’adrénaline de la guerre. Pffffff ! Les vétérans de la guerre qui avaient perdu leurs anciennes relations avec leurs frères d’armes auraient commencé à créer des confréries qui étaient liées par les armes et les motos. Ouaisss ! Possible ! Quoique ! Cependant, les événements des années qui ont suivi la guerre ont contribué à l’image négative des motards.
Le plus célèbre est l’émeute de Hollister de 1947, un petit scandale lors de l’événement “Gitan” du 4 juillet en Californie. Les médias ont amplifié l’événement et ont créé l’image des bikers sauvages qui ne s’arrêtaient pour rien ni personne. Des groupes de bikers ont adoré l’image et ont surjoué le rôle qu’on leur prêtait, mais selon leurs règles de Hell’s Angels et de bikers Outlaws. L’image qui en est restée est apocalyptique, de la barbarie à l’état-pur, avec têtes sectionnées et membres arrachés (la foire aux pénis est restée comme la “Hamburger-Hollister-Party” !
Les Hell’s Angels sont probablement le club de bikers le plus connu, fondé en 1948 à Fontana, en Californie, ce club a commencé très tôt à ressembler à une armée plutôt qu’à une association de motards. Le deuxième club célèbre, appelé The Outlaws Motorcycle Club, avait commencé ses activités peu avant dans l’Illinois, mais est devenu membre officiel de la Fraternité des clubs en 1963. Les deux clubs étaient rivaux à mort et aucun de leurs membres ne craignait de se battre pour l’honneur de leurs territoires. La violence des clubs de bikers s’est accrue dans les années 1970, lorsque de plus en plus d’organisations ont rejoint les rangs des “1%”.
Parmi tous les patchs cousus sur les vestes cuirs des bikers, s’il en est un très particulier que tous les motards clubs ne peuvent se permettre d’arborer, c’est le 1%. Voici son histoire : lors d’une concentration motocycliste à Hollister aux États-Unis pendant la fête d’indépendance américaine, le 4 juillet 1947. Des troubles mettant en cause des motards avec des Gitans se sont produits et furent exagérés par des journalistes, ce qui provoqua une couverture médiatique à la fois nationale et internationale de l’événement. En réponse à cela, le président de l’American Motorcyclist Association (AMA) déclara que seul 1% des motards étaient les fauteurs des troubles, que des Hell’s Angels ! D’où l’origine du label “1%” auquel les Hell’s sont fiers de proclamer leur appartenance et l’affichent fièrement.
En 1970, la loi sur les organisations influencées et corrompues par le racket (RICO) a été adoptée et a conduit à des sanctions sévères pour ceux qui étaient d’une manière ou d’une autre impliqués dans les activités illégales des organisations criminelles. Les exemples typiques de crimes étaient l’homicide, l’enlèvement, le vol, le blanchiment d’argent ou l’incendie criminel et majoritairement c’étaient des Hell’s Angels qui vivaient jours et nuits sur des Harley Davidson, avec une tête de mort en badge et des ailes d’anges de l’enfer sur le dos de leur blouson en cuir. Ils ont eu et ont toujours la peau dure, non seulement les principaux MC créés à cette époque existent toujours aux États-Unis, mais les Hell’s Angels se sont étendus sur toute la planète, les Bandidos aussi, mais leur importance est moindre.
La France n’a pas échappé au phénomène. Chromes&Flammes à direct présenté des bécanes infernales reprises d’articles des magazines Easy Riders et Street Rodders de Tom McMullen originellement publiés aux USA. Le fait de me construire un Big’Trike a parachevé ma légende, j’ai été invité partouze à leurs réunions et j’ai été chapitré ! Imaginez ! Putain, le pied, le panard d’enfer ! Toutefois, avec le temps passant vite, aller faire la fête, rouler en groupe, se balader, échanger des trucs et des astuces et réaliser des reportages textes et photos, pffffff !
Marre d’avoir un surnom bien particulier, des symboles affichés et de se plier à une hiérarchie définie par des grades et ou l’appartenance au groupe, au clan, ne peut s’usurper (il peut être dangereux de vouloir s’approprier des couleurs sans pouvoir les justifier. Les MC sont très à cheval sur le sujet de l’appartenance). Finalement j’ai viré Hot-Rodder mais la réalité était que je débarquais avec un Hot-Rod au milieu de Pigeot 203 Kustomizée avec des casquettes de pare-brise et un aileron à l’arrière du toit…
La connerie légendaire de Jacky et le suivisme de Fufu en sus d’une manoeuvre crapuleuse de leur éditeur de construire une délation amenant le fisc à me lessiver de 117 millions, m’a certes obligé de me battre, mais ailleurs et différement ! Maintenant, tout le monde y a perdu, le Covid a f… la presse en l’air… Mais je tiens toujours la barre de Gatsby !
À l’heure où tout est de plus en plus édulcoré, les bikers survivants de même que les vrais Hot-Rodders ont envie de revenir aux vraies valeurs. Alors ceux qu’on appelle encore “Rebelles”, wouafffff ! Putain, c’est compliqué, c’est une réunion de fausses vraies valeurs. Et l’envie de revenir en arrière pour mieux tout faire les choses qui semblent essentielles, humainement dans la fraternité, la liberté, le respect, toutes ces choses qui ont tendance au quotidien et dans le monde professionnel, dans la vie, va disparaître ! C’est mort de mort ! Et le Covid et les vaccins aggravent ce sentiment de retourner au nazisme !
C’est assez bizarre de constater qu’on était finalement plus libre sous De Gaulle qu’on l’est aujourd’hui. À ce point de vue, l’interdiction de la cigarette, le port du casque, le port des gants, les limitations de vitesse etc. tout ce tas de carcans, finalement étouffent tous les bonhommes qui restent sur cette terre de conneries. C’est toujours la même histoire, il faut avoir des règles pour avoir le plaisir de les transgresser. C’est un peu curieux parce qu’il y a une aspiration à la liberté et, en même temps, il y a une hiérarchie, dont tout le monde a bien conscience !
Dans un monde devenu liberticide, dur, insensible et rejetant les individualités anticonformistes, être un biker et/ou un Hot-Rodder, c’est donc affirmer, afficher une volonté rebelle et libre d’une communauté qui refuse de se déployer sous la pression d’une société trop bien-pensante. Dans une certaine mesure, ce n’est pas loin de la philosophie du credo des pirates que l’histoire officielle a voulu faire passer pour un simple phénomène de brigandage.
J’explique brièvement car je n’ai pas que ça à f… Merde…
Dans la première moitié du 18e siècle, toutes les monarchies d’Europe qui sont pourtant régulièrement en guerre les unes avec les autres, décident toutes dans la même décennie d’éradiquer totalement les pirateries. Pourquoi ? Parce que les pirates que ces mêmes monarchies ont pourtant utilisés sans compter pour en faire des alliés momentanés dans toutes les petites guérillas, deviennent à la longue extrêmement gênants pour ces mêmes vieilles monarchies. Les pirates qu’on représente facilement comme des bandits sanguinaires sont en réalité des démocrates puisque pas moins de 3 Républiques pirates ont été fondées en moins d’un siècle.
Maîtres de l’autogestion ces hommes et ces femmes qui ont quitté l’Europe, pour venir courir l’aventure sont pour la plupart du temps des rebelles, des asociaux qui ont quitté leur pays, parce que les règles politiques qu’on y pratiquait ne leur convenaient pas. Ils ont alors fondé des groupes de fraternité-pirates avec leurs couleurs. Chaque pavillon étant spécifique d’un équipage et d’un capitaine pirate. Si les Hell’s Angels sont à l’évidence les pères fondateurs des bikers du monde entier, les pirates tels que John Rackham, Edward Teach (plus connu sous le nom de Barbe noire), Anne Bonny (la rousse flamboyante) ou encore Henry Morgane et tant d’autres, sont à l’évidence leurs aïeuls. Les Bikers et les Hot-Rodders sont les pirates modernes comme leurs ancêtres qui ont un besoin viscéral de liberté, d’égalité et de fraternité qui caractérisent leurs mouvements respectifs.
Si le cheval est la plus belle conquête de l’homme, la Harley-Davidson est indubitablement celle du biker. Ce cheval de fer est devenu au fil des ans à la monture quasi exclusive de tous les bikers de la planète. Cette machine mangeuse de bitume est la monture idéale pour les grands espaces produisant une musique de feu et d’acier dont tous les chevaliers de la route raffolent. Elle remplacé le cheval des cowboys.
Etre un Bad-boy a du bon… Un mauvais garçon a un côté attirant ! Il y a un désir de ressemblance quand on a vu Steve McQueen, Marlon Brando, où Johnny Hallyday et les autres monter sur des motos sauvages. Les bikers s’identifient à évidemment une image extrêmement percutante de la virilité portée au cinéma et dans la vie par quelques icônes !
Dans les années 2000 le monde biker et Hot-Rodder a commencé à péricliter tout comme le Tuning et le Kustomizing, une forme de désuétude qui ne s’arrange absolument pas avec les confinements et autres obligations qu’on impose au nom du Covid ! C’est dans ce climat que surnage Daniel Raczynski surnommé kaszpir qui a créé son entreprise de construction de tricycles “uniques”, s’appuyant sur 20 ans d’expérience dans la création de ce type d’engins démentiels avec rage et passion, capable de réaliser de l’artisanat haut de gamme à 100% dans son entreprise.
Les engins qu’il a fabriqués ont à plusieurs reprises remporté les premières places dans les expositions, les meetings, y compris deux fois vainqueur aux Championnats de Pologne de motos personnalisées. Il m’a dit : “Les matériaux que nous utilisons pour la construction sont l’acier de qualité et l’acier inox résistants aux acides car nous n’utilisons pas de revêtements galvaniques de type chrome-nickel en raison de leur faible durabilité. En revanche, la construction des carrosseries et habillages est faite de résines et de fibres de verre, ce qui nous donne légèreté et répétabilité. La couleur des vernis est choisie par chaque client ! Mes Monster-Trike’s sont fabriquée en petite serie. Chaque machine est équipée d’un moteur AUDI A8 V8 4L2 L de 300cv, la puissance est transférée aux roues arrière via une boîte automatique trip-tronik. Les pneus sont des Michelin ou Pirelli en 335/30R18”.
Conduire la bête, c’est là que le plaisir commence ! En fait de premier plaisir, j’ai conclu que c’était un peu ridicule pour moi ! Le premier rugissement a accéléré le rythme de mon vieux cœur. Avec ma main gauche, j’ai sélectionné “drive”, avec la droite j’ai dévissé la manette de gaz et hop ! J’ai sans nul doute disparu au loin ! Après un certain temps, j’ai atteint 200 km/h et j’ai su que c’était tout et pas plus… Je me suis directement emmerdé grââââve !
Première distraction, tirer les gaz “à donf” et le Trike se soulève comme une feuille à 45° ! Le choc de la retombée fait craindre que ça pête en deux, mais non, ça louvoie ! Les décollages impliquent toutefois un glissement de l’essieu arrière qui pourrait devenir incontrôlable ! Diverses autres tentatives pour décoller vers Orion ainsi que quelques essais répétitifs de loopings m’ont démontré à de tels moments que la perte d’adhérence et la dérive offrent l’expérience maximale de la fragilité de la vie.
Le problème à ce stade venait aussi d’un manque de visibilité en raison des nuages de fumée. C’est peu de chose que de mourir finalement, mais en faisant le zouave sur cette machine, je me suis dit qu’il ne fallait pas tenter le diable cher au Bikers… J’ai donc rendu la bête après un shot-photo avec une belle et jolie peu farouche à qui j’avais promis une notoriété d’enfer en échange de privautés sexuelles et d’un shot de photos d’elle sur le Trike… Merci à toutes et tous de me lire et de vous abonner à mon Web-site ou vous m’assurez quotidiennement de votre soutien par vos messages, vous êtes ma motivation !
Si vous désirez acquérir cet engin, recommandez-vous de www.GatsbyOnline.com
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