L’ultima et le Grand-Prix des feux rouges…
Ma modeste personne, à l’instar d’autres que je ne nommerai pas, a touché à tous les genres automobiles avec plus ou moins de bonheur, des bagnoles pour zombies, à celles de science-fiction en passant par certaines qui dégageaient de très mauvaises odeurs mélodramatiques.
Du coup, difficile de cerner les prétentions de certains constructeurs-artisans…, mais vous devez vous en contref… de toute façon, vous qui venez me lire pour le plaisir et pour le fun.
Inutile donc de chercher un sens à tout cela, mais en savourer d’abord l’excitation, le goût du jeu, de la charade et de la devinette… qui, débarrassés de leur dispositif retors, racontent des histoires inhabituelles, déjantées et parfois (je le reconnais) relativement intéressantes (Einstein ne pourrait me contredire sur ce point) !
L’Ultima qui m’a possédée était un exercice de style poussé jusqu’à ses limites (celles qui me feront écrire qu’elle n’était que vide et prétention).
Ce qui va suivre n’est donc qu’un prétexte pour élaborer à votre attention, avant tout un rébus mental sur les apparences, la perception et la réminiscence…, le tout prenant évidemment une dimension plus que symbolique !
Vous allez rapidement être dépassé par les événements qui vont s’empiler et s’imbriquer en continu parce que vous ne saurez jamais si vous êtes sous hypnose ou dans la réalité (mais à quel niveau ?)… et qui manipule qui ? qui trompe qui ? et qui soupçonne qui ?…, d’où l’achèvement d’une délicieuse spirale infernale qui va vous mener de bêtises en folies pour mieux les infirmer par la suite…, ce qui est d’ailleurs moins important que le tortueux cheminement et ma jouissive démonstration par l’excès pour en apprécier à l’envi son coté tarabiscoté.
Quoique l’Ultima concourait milieu des années ’80 dans quelques courses britanniques réservées aux kit-cars, seules épreuves où elle était autorisée à participer, dès sa création, elle avait été taillée dans le plastique pour ne participer qu’aux Grands-Prix des feux rouges, à une époque ou les kit-cars parvenaient encore à être immatriculable en Europe.
Les temps ont changé, actuellement, les kit-cars sont pourchassés par les gabelous et pandores au nom de la sacro-sainte sécurité…, alors que nulle part, sinon dans les rêves et les autoroutes, on ne peut plus légalement dépasser un pneu pluche de 80 km/h !
C’est purement fiscal, les politiciens parachutés (parachutables également) et stratèges fiscards, s’évertuent à surtaxer tout ce qui se consomme (tout ce qui “marche”, se vend et s’apprécie), dans le but de se servir une part du gâteau supposé…, ce qui détruit illico le dit gâteau…
Résultat, les consommateurs aventuriers dépensiers dans des délires inutiles (mais consuméristement rentables) abandonnent rapidement jusqu’à l’idée même d’acquérir ces engins, ce qui tue les constructeurs et brise toute la chaine économique qui y est attachée, créant des faillites, des drames humains, des mauvais ressentiments, une haine du système et un appauvrissement des ressources générales…
C’est ainsi que les kit-cars ont été assassinés, entrainant dans leur sillage les voitures originales à petits-prix (les MGB, Triumph TR6, Matra Bagheraa, Alpine A310… et j’en passe), mais dans cet holocauste mécanique, les petits garagistes ont également péri à petit feu, une longue agonie de tortures fiscales incluant la damnation publique des anti-sociaux qui préféraient rouler dans ces engins très fun et les faire entretenir auprès de ces artisans…
Pour être certain qu’aucun ne survive, le contrôle technique obligatoire sous peine de graves sanctions, a achevé les super-résistants…
En finale, si c’était pour construire l’Europe et ses pays ainsi fédérés, ce fut un gâchis total et spectaculaire, puisque les grands constructeurs ont commencé à délocaliser leurs usines et érigé un système de concessions axé sur un maximum de profits pour un maximum de sévices…
Il n’existe plus d’identité automobile nationale, tout comme il n’y eut aucune descendance aux joyeuses petites sportives 2 places…, le marché ayant été tué, les artisans créatifs rachetés à vil-prix pour servir de danseuses aux géants en sont obligés de tapiner vulgairement les milliardaires retors et givrés aux incongruités en réalisant des engins de plus en plus inutiles, idiots et hors de prix, telles les Bugatti Veyron, Ferrari LaFerrari, Lamborghini Egoïsta et j’en oublie… qui dépassent de loin la barre du million et demi d’euros…
Alors, bande de ploucs, beaufs ahuris, crétins consanguins, débiles, simplets, tifosi et autres cons… qui avez contribué à ce génocide, voici le reportage consacré à une survivante, son propriétaire est un “Juste parmi les Justes”, ce qui est doublement héroïque :
– D’une part parce qu’il persévère à rouler dans une automobile quasiment interdite, sauf celles disposant d’un certificat d’immatriculation et d’un certificat d’homologation ou qui sont considérées comme des anciennes réelles (c’est au petit bonheur la chance)…
– D’autre part parce que son automobile est devenue invendable, la crise bien sur a appauvri les ploucs tout comme les crétins et les diplomés de l’ENA…, mais les restrictions légales s’avèrent souvent insurmontables en cas de ré-immatriculation…
Y a-t-il dès lors un bonheur à vouloir posséder et conduire ce perpétuel prototype qui donne pourtant l’impression qu’il s’intégrerait fort naturellement sur une grille de départ d’authentiques sport-prototypes ?
Il faut revenir à 1989 lorsque l’Ultima était fabriquée par un petit artisan de la région de Leicester… et qu’on parvenait à l’immatriculer comme “Ford Cortina”, “Ford Zéphyr”, “Rover Vitesse” ou “Ford Escort”…
Entièrement différente et voulue par un seul homme, Mr. Lee Noble, ce dernier voulait construire une voiture qui ressemblait à s’y méprendre à une groupe C1 ou qui en avait l’esprit, la couleur et, dans une certaine mesure, offrait un plaisir similaire…, mais qui n’en était pas une.
Trouvant que la distance à parcourir et découvrir sur tout circuit était trop courte, il rêvait pour sa voiture de goûter aux routes du monde entier.
Pas égoïste, il décida de lancer une petite série de son engin, une bête à faire tomber en pamoison votre belle-mère, le plombier, l’écolier et surtout les forces dites de l’ordre, ayant fort à faire devant l’élan de curiosité suscité par le passage du “monstre” dans les villes, indisciplinant passants et automobilistes.
En effet, l’Ultima à peine arrêtée, la foule se pressait autour… et les questions commencent à fuser, allant du “ça roule à combien ?” au “quelle épaisseur ont les tubes de la structure ?”… en passant par le traditionnel “Z’avez vos papiers ?”…
J’ai été possédé par une, en 1989 (il y a maintenant prescription) et je pense m’y connaître un pneu…, ne bougez pas, je signe quelques autographes et suis à vous !
Je me souviens qu’à mon retour en France, lors d’un plein d’essence avant Paris, un gros monsieur, à l’air intrigué, pianotait de ses doigts noueux sur le capot arrière…, tout auréolé de mon prestige naissant, je m’étais approché de lui lentement…, surpris par ma démarche, il avait tenté de s’esquiver, le visage confus, comme celui d’un enfant pris sur le fait en train de se faire gratos un jouet.
J’avais engagé en cette suite, résolument, un dialogue…, la glace était brisée, désormais je n’aurai plus un moment de répit…, tant pis.
J’avais allumé les pétards, impossible de retranscrire ici tous ces dialogues interminables…
Succinctement, il fut dit, vingt fois, trente fois peut-être, inlassablement sûrement, que la carrosserie des Ultima était en polyester renforcé aux endroits stratégiques par de la fibre de carbone (le premier prototype fut cependant réalisé entièrement en bois)…, cette dernière abritant un châssis tubulaire à section carrée…, des traverses-maison permettaient l’adaptation d’un train avant venant d’une Ford Granada (variante possible, celui d’une Cortina série 3) et d’un train arrière de Renault 30.
La mission d’amortissement avait été confiée à la maison Spax, alors que la direction était issue d’une Cortina Mk3.
A l’extrémité avant de ce châssis prenait place un radiateur d’origine Austin Princess, refroidi par deux ventilateurs de Renault 5.
Les freins arrière avaient été repris d’une Lancia Beta et un “balance-bar” permettait de modifier la répartition du freinage entre les deux trains.
Ce n’était pas vraiment comme sur une authentique voiture de course…, mais jouez la Marseillaise, le train-moteur complet provenait d’une Renault 30…
Je vous vois fébrile du coup…, encore intéressé d’apprendre que l’essuie-glace provenait d’une Mini, mais surtout captivé de connaître par quoi était mû ce lèche-asphalte capable de précipiter au service des urgences tout possesseur de GTi CPCH (collier de perles, carré Hermès) ou amateur de Ferrari CDA (celle des autres).
N’empêche qu’il est intéressant de constater que ce bloc, si souvent méprisé par les puristes, a attiré pas mal de grands constructeurs, Lancia n’équipait-il pas sa Thema V6 de ce moteur effectivement bancal (la généralisation des manetons décalés des Alpine V6 Turbo, R25 Turbo et 505 V6…, de là à en dépiauter une pour l’Ultitna, il n’y eut qu’un pas.
Ce ne fut pas sans raison s’il fut même préféré au V6 Ford, au V8 Rover ou encore au 4 cylindres en ligne 2,3 Turbo ex-Mustang, tous adaptables à l’Ultima néanmoins moyennant modifications du berceau arrière…, c’était tout simplement parce qu’il était réalisé entièrement en alliage, d’où avantage en poids.
Reste pour vous l’intrigue du choix R30…, la réponse est simple et rapidement compréhensible si vous aviez la possibilité de vous trouver devant une Ultima et d’en soulever l’immense capot arrière plus adapté à avaler la ligne droite des Hunaudières qu’à faciliter les manœuvres de créneaux urbains.
Qu’y voyait-on ?
Un moteur disposé de façon centrale, avec une boîte en bout, c’est-à-dire repartant vers l’arrière de l’Ultima.
Evidemment, pensez-vous : comme sur une R30, une 604, une Volvo 260, ou bien encore une 760.
La différence entre tous ces véhicules périmés depuis plusieurs années, est que la R30 (ou encore la R25 V6, plus difficilement trouvable à la casse, déjà en 1986… ) était la seule à être une traction.
Lee Noble voulant que la mécanique équipant ses Ultima’s mérite un adjectif s’écrivant de la même manière que son nom, il se décida, pour son plaisir (comme pour le mien), de se pencher sur ce V6.
Il commença par lui offrir des arbres à cames moins décroisés, à lui greffer 3 carburateurs Dellorto double-corps (salut pompiste…, dis, à propos, il te reste bien quelques litres dans tes citernes)… et termina rondement le boulot en bricolant deux échappements sonores…, tout cela lui assurait au moins 168 chevaux, ce qui, rapporté aux 800 kg de la machine, bousculait les habitudes de l’époque.
Pour rester en contact avec la planète, l’Ultima était chaussée de jantes Compomotive, larges de 7 pouces, une misère…, de 205/50 à l’avant et surtout de 255 à l’arrière.
Pour respecter l’identité du genre automobile, il fallait opter pour un pneu possédant un dessin efficace mais aussi agressif : le fabricant japonais Yokohama répondait à cette double attente, proposant des pompes plus vraies que nature.
S’attarder au prix de l’engin ne présentait en 1986 qu’un intérêt tout relatif puisqu’il n’y avait déjà en ces temps reculés, pratiquement aucune chance de l’homologuer sur le Continent.
Vous écrire alors qu’une Ultima terminée, finie, prête à prendre la route, coûtait à peine £ 7.000 soit 80.000 Anciens Francs Français, c’est à dire l’équivalent de 8.000 euros et qu’elle était disponible en kit à partir de £ 2.000, soit 23.000 Anciens Francs Français, c’est à dire l’équivalent de 2.300 euros… ne sert pratiquement à rien, sinon à vous faire rêver d’un temps perdu ou les passionnés ont été assassinés !.
Après avoir manipulé une poignée de porte décevante esthétiquement libérant les portes-papillon, la séance de gym pouvait commencer.
Quant le flot des curieux, des sympas et des autres se dissipait, après l’épreuve des questions venait celle du bitume.
Les pontons latéraux étaient larges, très larges…., comme il n’était pas question de prendre place de manière stupide dans le bolide, il fallait étudier au préalable la manœuvre d’une manière autant distraite que discrète.
N’empêche, j’avais beau me dire que cela irait tout seul, que j’étais rudement athlétique (sic !), qu’on me regardait ou plutôt qu’on me guettait, cela ne changeait rien à la complexité de l’accès aux commandes de ce qui paraissait être le paradis.
Une fois en place, l’étroitesse du falzar étant sérieusement dénigrée, je me trouvais allongé dans une forme de torpille glissant à même le sol.
Côté habitabilité, ce n’était pas génial, mais, déjà à cette époque, j’avais connu des moments plus angoissants…, inutile de rêver à emporter des amis ou une canne à pêche, rien de tout cela ne tenait dans le véhicule…, comme de toute façon mon sérieux allait en prendre un coup, autant oublier cet inconvénient…, quant aux bricoles à véhiculer, il me restait à les poser sur les pontons m’entourant.
Très allongée, la position de conduite n’avait rien à envier à celle d’une groupe C… et pour cause…, l’amusant, c’était de transposer cette façon de vivre la route en pleine ville.
La visibilité avant était correcte, malgré les ailes proéminentes…, mais si latéralement, j’apercevais la tête ahurie des passants, par contre vers l’arrière, la situation était vraiment limite…, tout cela était bigrement embêtant en manœuvres…, un problème encore aggravé par l’absence totale de toute protection pour la carrosserie…, un camion un zeste maladroit avait toutes les chances de partir avec une moitié d’Ultima.
Ultimatum de prudence donc…, dans ce piège que sont les autres.
L’enfer aussi.
Dans le même ordre d’idée, la peste était des parkings souterrains, des rampes abruptes et des hautes bordures…
Le bruit du moteur amplifié par la caisse au montage-compétition (gag !) me laissait augurer des prestations étonnantes.
Lors de ma première prise en main, la main gauche posée sur le levier de vitesses comme sur mon zob en érection, j’ai enclenché en douceur le premier rapport tout en remarquant déjà quelques signes avant-coureurs d’un manque de précision notoire dû à la tringlerie de boîte tumultueuse…, il me restait à vérifier le contenu de la potion…, de plus, la hauteur à laquelle j’évoluais majorait d’autant les sensations.
Dans les petites rues de Littlehorpe, l’Ultima m’a de suite parue impressionnante…, le rapport poids/puissance aidant aux envolées, il me tardait de vérifier quelques données.
Le 0 à 100 km/h fut accroché en moins de 7 secondes, ce qui n’était, en 1986, pas une performance à la portée de toute sportive… et dès que le trafic se fut clarifié, l’aiguille bondit dans le compteur Véglia, dépassant largement la barre des 200 km/h !
Vérification faite, la voiture se caractérisait davantage par sa nervosité bien réelle que par ses prestations en vitesse pure, encore que, là-aussi, il n’y avait aucune raison de maugréer.
Rapidement, j’en étais arrivé à avoir le front moite…, non que la voiture était vicieuse, que ses prestations étaient à ce point sidérantes, mais tout simplement parce que l’habitacle était mal ventilé… mais aussi très mal étanchifié…, sous la pluie, ça baignait en Ultima.
J’en suis arrivé à déchanter…, jusqu’au premier virage, là, l’Ultima a réveillé mon admiration…, son comportement était incomparable par rapport à celui d’une voiture de production, quelle qu’elle soit.
Le freinage semblait arracher les roues du sol, et je plaçais la machine au centimètre près…, enfin presque…, tout d’abord, parce que un levier de vitesses à gauche réclamait une non-distraction pour un français…, ensuite, parce que la commande de boîte n’était assurément pas le point fort de l’auto… et enfin, parce que je circulais à gauche !
Derrière le plaisir, derrière les rires, après les souvenirs, se posent encore quelques questions, comme celle de savoir à quoi pouvait bien me servir pareille fantaisie sur routes ouvertes ?
Probablement à tout et à rien…, à prendre les sensations et griseries de piloter une machine proche d’un proto de compétition, du moins dans la position de conduite et l’implantation du bloc-moteur…, à conjurer le sort qui m’évita une carrière toute tracée de pilote automobile…, à me faire remarquer…, à créer le gag partout où je passais… et j’en passe.
Je me souviens encore…, la pluie commençait à tomber… et les joies ineffables de rouler dans l’Ultima s’estompaient peu à peu pour être remplacées par d’autres réalités.
Çi et là, l’eau s’infiltrait et aspergeait l’habitacle…, le petit essuie-glace semblait bien dépassé quant à son efficacité…, de toute façon, toutes les vitres s’embuaient au point que la visibilité jusque-là correcte sans plus, en devenait très problématique.
Le goût du risque m’a alors submergé, alors que, roulant paisiblement derrière un bus double deck, l’Ultima a commencé une toupie…, cela était bien plus impressionnant que de dévaler une quelconque ligne droite d’un circuit, l’aiguille bloquée dans un coin…, s’était alors engagée une conversation philosophique avec moi-même qui pensait qu’il allait mourir !
Evidemment, il n’y avait aucune raison valable pour acheter ou rouler en Ultima…, celle-ci n’était rien moins qu’un clin d’œil à la compétition, mais ne pouvant justifier l’achat et l’utilisation d’une machine aussi marginale…, pourtant, à son bord, rien, absolument rien, ne ressemblait à quelque chose de connu.
Emerveillé par cela, enthousiasmé par ma propre bêtise, étourdi par le rapport prix/plaisir…, j’ai donc été l’homme à l’Ultima…
Faudrait quand même me calmer à un moment parce qu’à écrire que cet engin est un chef-d’œuvre, y’a quelque part comme un gros hiatus qui pue.
Putain mais c’est quoi ce délire ?
Certes, elle n’était pas mauvaise, mais elle était carrément loin d’être une merveille en puissance (qui se souvient vraiment d’elle après plus de trente ans parmi vous tous qui me lisez), le problème, c’est qu’elle n’arrivait pas à passionner les foules, juste à intriguer quelques péquenots, sans pour autant patauger dans la boue du conformisme.
De fait, on brandit à tour de bras les termes “classique”, “hommage” et “maturité” pour cacher la misère d’une construction avant tout ultra conventionnelle car basée sur la récupération de pièces obsolètes de voitures “donneuses” déjà dépassées, voire périmées !
Non pas que c’était une technique laborieuse et mal gérée, mais que la grande majorité des gens s’en f… parce qu’elle n’apportait aucun souffle ni aucun tumulte à son histoire inconnue, en plus de ne pas éviter certains clichés (sic !).
On s’en f… de mes états d’âme, on s’en f… de cette bagnole et de son constructeur…, on s’en fout de Lee Noble (et son talent n’y change rien).
On s’en f… parce que c’est sans surprise et sans complexité… et parfois même un peu con !
@pluche…