La curieuse histoire de la Cobra Daytona Coupé CSX2287…
(et des répliques non autorisées qui en ont été faites)…
Au cours du mois de mars 2009, un soir avant minuit, un fantôme conduisant une Cobra Daytona Coupé s’est mis à parcourir le circuit !
Des fantômes visitent souvent le Sebring International Raceway, même lorsque la piste est grouillante de milliers de fans.
La peinture bleue avait disparu et la carrosserie était couverte de rivets pop en aluminium : “martelés à la mort” (et non “à la main“)…
Le pilote fantôme était Peter Brock, la Cobra portait le numéro de châssis CSX2287.
Brock qui jurait les pires imprécations en conduisant cette Cobra Daytona, est probablement le seul homme ayant le droit de parler en termes dénigrants de la CSX2287, connue comme étant la première des six Shelby Cobra Daytona Coupé, car il l’a conçue et construite en 1963 aux USA.
C’est la seule fabriquée en Amérique, les cinq autres ayant été construites en Europe.
Cette apparition fantômatique à Sebring est particulièrement significative, car Peter Brock est à la base d’une réplique de Cobra Daytona Coupé, la Superformance Brock Coupé, construite en Afrique du Sud… et inspirée par la CSX2287.
Pour en savoir plus sur cette voiture, patientez un moment…
L’authentique CSX2287 a été construite en 40 jours dans un coin des ateliers de Carroll Shelby, puis elle s’est illustrée dans diverses courses en attente que soient fabriqué 5 autres coupés dans une carrosserie de Modena en Italie, fief de Ferrari.
En 1967, Bob Bondurant a légèrement accidenté la CSX2287 à Watkins Glen à cause d’une McLaren qui a fait un écart de trajectoire…, résultat : un long séjour à l’hôpital.
“C’était pourtant une merveilleuse voiture à conduire”, rappelle Bob Bondurant, “son aérodynamisme a fait beaucoup plus pour Shelby que le roadster Cobra le long des pistes. J’ai proposé à Carroll Shelby de lui acheter la voiture accidentée, il n’a pas accepté mais il l’a finalement vendue à quelqu’un d’autre pour une bouchée de pain“…
Portant toujours des attelles et un plâtre aux jambes, c’est Bob Bondurant qui a lui-même conduit la voiture à l’aéroport de Los Angeles pour la livrer à son nouveau propriétaire, Jim Russell, fondateur de la Russkits & co, une société spécialisée dans les slot-cars.
Prix de vente : US$ 4.500 !!!
Bondurant, comme pour excuser Carroll Shelby, dit : “A cette époque, les voitures de course ne valaient pas grand-chose. On démontait les moteurs, les roues et les transmissions pour les réutiliser sur d’autres voitures. Ce n’est que sur le tard, que certains nostalgiques ont commencé à acheter les quelques Cobra Daytona Coupé, certaines d’entre-elles pour moins de US$ 1.000 “…
Jim Russell gardé la CSX2287 près d’un an avant de la vendre à Phil Spector pour US$ 12.500, ce qui a été confirmé par Ned Scudder, historien du Shelby American Automobile Club.
La voiture était quasi inconduisible pour ceux qui essayaient tant bien que mal de circuler dans les rues de Los Angeles.
Construite pour les grandes vitesses et sprints, l’habitacle devenait désagréablement brûlant et le moteur chauffait pire qu’un volcan…, entre autres problèmes.
Certains sont revenus pour se faire rembourser, Carroll Shelby leur répondait : “Ce n’était pas une voiture, c’est une voiture de course“, pour éviter de devoir les reprendre…, preuve que même Carroll Shelby ne leur accordait strictement plus aucune importance et aucune valeur monétaire !
Pourtant, Spector a poussé à fond de champignon chaque fois qu’il le pouvait, accumulant des centaines de procès-verbaux pour non-respect des limitations.
Son avocat lui a conseillé de se débarrasser de la voiture avant de perdre définitivement son permis de conduire, mais Phil Spector a malgré-tout voulu laisser une dernière chance à sa CSX2287 en la déposant dans un garage pour tenter de remédier aux diverses surchauffes…
Il lui fut répondu que cela allait coûter plus que ne valait cette “épave” et le boss du garage lui a proposé US$ 800 pour récupérer quelques pièces et larguer la carcasse chez un ferrailleur…
Le garde du corps de Spector, George Brand, a alors offert US$ 1,000 pour la voiture, ce que Phil Spector a accepté avec gratitude.
George Brand a placé la voiture dans un hangar, avant de la donner à sa fille : Donna O’Hara Brand qui a laissé un ami d’enfance, Kurt Goss, conduire la voiture de temps en temps au début des années ’70, puis elle a enfermé CSX2287 dans un container de stockage à Anaheim Hills / Californie.
Elle a refusé toutes les offres d’achat, qui, au fil des ans, sont passées de quelques milliers de dollars, à des centaines de milliers, puis à des millions de dollars !
Personne n’a jamais compris pourquoi…
Puis, à la fin de l’année 2000, l’excentrique Donna O’Hara Brand qui avait stocké deux bidons d’essence à coté du clapier ou elle élevait deux animaux de compagnie, des lapins blancs…, dans la ville de Fullerton, s’est suicidée lorsqu’un de ses lapins est mort…
Et pas n’importe comment…, elle a versé le contenu des bidons d’essence dans le clapier, s’y est enfermée avec le lapin survivant et a bouté le feu…
Le dernier lapin s’en est sorti…, pas Donna O’Hara Brand qui, brûlée vive a mis 15 heures pour mourir !
Elle vivait encore lorsque par hasard une voiture de police en patrouille l’a découverte agonisante…
Elle leur a murmuré “shut up” et n’a rien voulu dire d’autre…
Il était impossible de la sauver et de la transporter.
A chaque tentative des morceaux de peau restaient dans les mains des sauveteurs, jusqu’au moment ou un bras et une jambe se sont désolidarisés du corps dans une n-ième tentative de la transporter jusqu’à l’ambulance.
Elle est morte dans d’atroces souffrances…
Kurt Goss, son ami d’enfance…, va alors allèguer que le 17 octobre de cette même année, Donna O’Hara Brand l’aurait appelé et demandé à le rencontrer pour lui donner la voiture et trois autres de moindre valeur.
Pourtant, Charles Jones, le cousin de Donna O’Hara Brand, a déclaré au tribunal chargé d’éclaircir l’affaire que l’espace pour l’inscription du destinataire du document “DMV” était vide, ce qui avait été constaté par ses parents après la mort de Donna O’Hara Brand…
Kurt Goss, connaissant la valeur de la Cobra CSX2287 avait curieusement volé puis rempli le document sans permission 5 jours avant le “suicide” de Donna O’Hara Brand !!!
Il n’a jamais payé le moindre dollar à “son amie” Donna O’Hara Brand pour acquérir la Cobra Daytona Coupé…
Quelques jours plus tard, il a payé le précédent mois de loyer (en attente) pour le stockage du container à Anaheim où Donna O’Hara Brand avait stocké la voiture…. et a voulu en prendre possession, ce qu’a refusé le patron du parc à container, exigeant une preuve juridique de sa propriété, le document “DMV” ne suffisant pas…
Pendant ce temps, Martin Eyears, un concessionnaire d’automobiles rares de Montecito/Californie, a contacté Dorothy, la mère de Donna O’Hara pour relancer une précédente offre de 3 millions de dollars qu’il avait faite pour la voiture.
Le procureur de l’état de Californie, Milton Dahl a alors déclaré que comme Donna O’Hara Brand était décédée sans testament, ses parents les plus proches étaient les héritiers, en l’occurence sa mère Dorothy Brand.
Dorothy Brand a pris le temps de partir un mois en vacances à Hawaï et quand elle fut de retour, elle a pris juridiquement possession de la Cobra Daytona Coupé CSX2287 de sa fille qui la détenait de son son ex-mari (son père, ça parait compliqué, mais c’est tout simple, en fait), le tout fut avalisé par un tribunal de San Diego le 30 janvier.
Une semaine plus tard, Martin Eyears a payé Dorothy Brand 3 millions de dollars… et a immédiatement pris la voiture et le container dans lequel elle se trouvait.
Eyears, à son tour, a accepté de vendre la voiture à Steve Volk, président de la Collection américaine à but non lucratif : “Shelby muséum of Boulder, Colorado”, pour US$ 3,750.000 millions $, réalisant un profit colossal en quelques jours !
Steve Volk a lui, finalement (après quelques mois), vendu la voiture à un collecteur de la côte Est pour une
montant non divulgué (sic !) de près de US$ 5,000.000 à Frederick Simeone, un neurochirurgien de Philadelphie.
Plusieurs personnes ont continué à revendiquer la propriété de la Cobra Daytona Coupé CSX2287, y compris Phil Spector, mais une accusation pour meurtre l’a gardé occupé avec bien plus urgent !
La valeur de la CSX2287 n’a jamais été déterminée juridiquement, mais après plusieurs affaires judiciaires, sa propriété a été laissée au chirurgien de Philadelphie…
Donna O’Hara Brand prétendait encore la veille de son “suicide” qu’elle n’avait pas d’argent…, indication qu’elle n’avait alors absolument pas vendu cette voiture !
Comme vous l’avez peut-être suspecté, la CSX2287 à une histoire peu commune, et des sentiments mitigés à son sujet ne cessent de tourbillonner dans la tête…
La vérité judiciaire a maintenant été écrite par le Juge James P. Gray de la Cour supérieure de Californie qui a approuvé un règlement juridique le vendredi 14 août…
Et, en fait de “vérité judiciaire”, c’est aussi pire qu’un jugement rendu dans une république bananière…
Rien n’est logique !!!
Dorothy Brand, la mère de Donna O’Hara doit verser US$ 800.000 à Kurt Goss…, malgré l’évidence qu’il n’a strictement rien payé, a volé le document “DMV” et l’a rempli lui même… !
“Après l’impôt sur les successions et les dons qu’elle a déjà fait à des organismes de bienfaisance et à sa famille elle va terminer sa vie avec presque rien“, a dit son avocat à la sortie de l’audience.
La “légende” de la musique, Phil Spector a affirmé et démontré être le propriétaire de la voiture qu’il avait confié à un de ses gardes du corps, Georges Brand, pour la mettre en stock.
C’est lui qui, selon Phil Spector, aurait détourné la voiture en prétendant qu’elle avait été détruite, alors qu’il attendait la mort de son boss (Phil Spector), pour la vendre.
C’est ce qu’il (Georges Brand) aurait dit à sa fille (Donna O’Hara Brand), lui précisant qu’elle ne pouvait pas vendre la voiture tant qu’il vivrait et tant que Phil Spector vivrait… toutes choses qu’ignorait Dorothy Brand qui a donc vendu la voiture de bonne foi après le suicide de sa fille… et qu’ignorait Kurt Gross qui avait volé le “DMV” de la voiture et l’avait rempli à son nom…
C’est donc Phil Spector qui donne la version la plus logique et plausible de cette histoire…, mais il n’en profitera jamais… puisqu’il purge une peine de prison à vie pour meurtre, ce qui l’a déchu de ses droits civils et politiques…, c’est une bien sordide histoire et c’est bien malheureux que Peter Brock vienne prétendre au milieu de ce charivari, que la CSX2287 est la “mère-porteuse” des répliques de Coupés Daytona fabriqués par Superformance !
Revenons-en à ce Peter Brock…
La CSX2287 avait été construite rapidement dans les ateliers de Carroll Shelby en Californie avec un budget restreint.
Lorsque la production des cinq autres Coupés Daytona fut déplacée vers l’Europe, de nombreuses modifications ont été apportées : “Chaque voiture était différente des autres“, dit-Brock, “il n’y avait pas de réelles spécifications ni la volonté qu’elles soient toutes identiques, toutes ont été réalisées à la main… De ce fait, lorsque je me suis lancé dans la construction d’une réplique de la voiture que j’avais construite dans les années soixante, je n’ai pas eu trop de difficultés à la recréer. Pas une ligne n’est la même que la Cobra Daytona Coupé originale, mais l’influence est là. Cela, bien entendu, a conduit à certains procès et “countersuits”, Carroll Shelby était mécontent de tout cela et estimait que ma Superformance Daytona Coupé devrait être interdite…car le “trade dress” de la voiture originale a été créé pour sa compagnie. Mais je suis allé de l’avant…, me sentant solide sur le terrain juridique“…
Peter Brock a vu des dizaines de fabricants de répliques Cobra roadster 289 et 427 se faire attaquer par Carroll Shelby… et perdre…, de ce fait, pas beaucoup d’autres veulent contribuer à bâtir une Cobra Daytona en kit.
Lorsque Jim Price, propriétaire de Superformance, un constructeur sud-africain de “replicars“, s’est heurté aux réticences de Peter Brocks pour construire la Cobra Daytona en petite série, il a immédiatement annulé le projet.
“C’est ainsi qu’il a attiré mon attention“, dit-Brock, “pourtant il n’avait pas besoin de ma permission ou de mon aide, pour construire cette voiture. Mais il a dit que si je ne faisais pas partie de Superformance, il ne la fabriquerait pas, ce qui, juridiquement se tenait, car il avait besoin que le constructeur de la voiture originale fasse partie de la firme, faute de quoi Carroll Shelby n’aurait eu aucune difficulté à faire interdire la fabrication de cette réplique“…
Brock a visité l’usine Superformance, qui emploie 600 personnes : “C’était tellement professionnel et réalisé de manière autonome que cela m’a rappelé ce que Porsche avait été il y a 30/40ans“…
Brock a accepté de concevoir une nouvelle voiture, mais a insisté sur le fait que Bob Negstad, qui a contribué à la conception de la suspension et du châssis de la 427 Cobra, fasse partie du projet.
Peu de temps après le Coupé Brock a été terminé, mais Negstad est mort peu après : “C’est pas grave, il vit dans la voiture“… dit Brock, sans rire…
Le plan initial était de faire les Coupés Brock fibre de carbone, mais ce n’était pas l’idéal pour convenir de prix en dessous des 100.000 dollars !
Alors, Superformance a ferraillé cette idée et s’en est allé vers une construction en fibre de verre.
Il reste toutefois “commercialement” encore beaucoup trop de fibre de carbone, telle que la prise d’air du moteur… et, mis à part un petit repose-pied, l’intérieur est beaucoup plus accueillant avec l’emploi de cuir couvrant les sièges baquets…, commercialement parlant, là aussi !
Il y a également l’air conditionné… et il fonctionne.
Le moteur le plus adéquat est le Ford V-8 302ci, mais on peut également placer un 351-cubic-inch Windsor ou un big-block 460ci !
Sur la route, le Coupé Brock ne se sent pas comme tout le reste de la production des voitures sportives, la Viper en est la plus proche.
Ma voiture d’essai était équipée d’un Roush 402R de 515 chevaux, accouplé à une boîte manuelle Tremec à six vitesses.
Selon le choix du moteur, le poids est d’environ 1.800kgs.
Il suffit d’appuyer sur le bouton du démarreur…, bingo… et le gros V-8 s’éveille avec un rugissement diabolique.
Au ralenti, le bruit d’échappement est tonique, mais pas envahissant.
Mais dès qu’on appuie sur la pédale des gaz…, toute chance de papoter est perdue.
La direction est directe et pas trop lourde en manœuvres, tandis qu’elle devient assez douce mais précise avec l’augmentation de la vitesse.
La pédale d’embrayage est relativement légère et la pression s’exerce sans effort.
La puissance est linéaire et forte, mais le moteur Roush qui a l’esprit Sebring…, chauffe de se plaindre au ralenti dans la circulation sur les routes de Floride.
Le “handling” est extraordinaire, aidé par les pneus Dunlop SP Sport 9000–255/45ZR18 à l’avant, 285/50ZR18 à l’arrière, montés sur des jantes en aluminium coulé.
Les freins à disques PRB ventilés sont énormes, mais même ainsi, le tout est abrupt sur les chaussées rugueuses, même le rayon de braquage est beaucoup plus strict que ce à quoi on s’attend.
La Brock Coupé de Superformance est plus qu’un kit constructeur, c’est une sorte de bizarre canard capable d’abattre le 0/60mph en 3,9 secondes… et de parcourir le 400 mètres départ arrété en 12 secondes avec une vitesse terminale de 120 mph…, la vitesse maxi se situant aux alentours des 206 mph !
Les prix ?
Eh bien, c’est comme pour la Dodge Viper !
La voiture d’essai coûte US$ 63,800 en version de base, le moteur Roush 402R et la transmission Tremec s’ajoutent pour US$13,500 $…, prix départ Afrique du sud ou Etats-Unis, hors taxes…
En effet, les prix en Europe, particulièrement en France sont démesurément gonflés comme si leur importance pouvait faire oublier qu’il ne s’agit que de répliques en plastique !!!
Revenant aux paddock du circuit de Sebring, j’ai été ralenti par des dizaines de fans le pouce en l’air à la vue de cette fausse icône en plastique, les quatre décennies qui se sont écoulées empêchant les gens simples de faire la différence entre une vraie et une fausse…, les sur-restaurations rendant les authentiques plus parfaites qu’elles l’étaient achevant de noyer le poisson dans son verre d’eau…
CSX2287, la première Cobra Daytona Coupé a vécu une vie mouvementée et étagée, quatre décennies d’ensevelissement dans un container lui ont fait peu de bien !
Peu importe, elle reste la plus originale et peut-être plus historique des six Cobra Daytona Coupé… et c’est elle que vous devrez remercier si vous vous décidez d’acquérir sa réplique, 10 fois moins chère que l’originale actuellement…
Carroll Shelby lui-même l’était, qui se désintéressait de ses créations, aussi bien des Cobra 289 et 427 Roadster que des Coupés Daytona qu’il a liquidé “à la casse” pour des sommes ridicules…, entre 800 et 4.500 dollars…, puis qui revenait tempêter lorsqu’il s’est aperçu que le marché des répliques Cobra était beaucoup plus florissant que tout ce qu’il avait fait jusqu’alors…, Carroll Shelby qui par ailleurs a dilapidé son patrimoine d’alors et qui montait des procès pour revendiquer ses “droits“…
Toutefois, oui…, toutefois…, toute cette affaire est glauque et les vautours qui ont acheté les œuvres de Carroll Shelby a des prix ridicules pour les revendre à des prix astronomiques…, ont contribué à donner une image fort négative…, passer de 800 dollars à plus de 7 millions de dollars en moins de 30 ans, ce n’est plus du commerce…
Un point plus que noir est à souligner concernant “l’ami” d’enfance de Donna O’Hara Brand qui, très curieusement et “par hasard“, a brandit un “DMV” de pseudo propriété 5 jours après le “suicide” plus que curieux lui aussi de son “amie“, morte après 15 heures de calvaire, brûlée vive, soi-disant pour un lapin blanc…
Passons sur les avocats de tous bords qui traient la vache pendant qu’on se la dispute et finissent par l’abattre pour en partager la viande !
Sans oublier Phil Spector qui aurait égaré sa Cobra Daytona Coupé de plusieurs millions de dollars… et Georges Brand qui l’aurait acquise 800 dollars pour la stocker durant 30 ans dans un container !!!
Le décès par balles de l’actrice Lana Clarkson en février 2003 au domicile de Phil Spector à Alhambra (Californie) a conduit à son inculpation pour meurtre au second degré.
Après l’annulation de son premier procès, il fut reconnu coupable, le 13 avril 2009, au cours d’un second procès, et condamné à 19 ans de prison, le 29 mai 2009.
Il aura 90 ans lorsqu’il en sortira, s’il vit jusque là !
En finale, le clou de l’affaire… c’est la démarche de Phil Brock et de Jim Price avec Superformance…, car c’est infiniment plus facile de recopier un mythe que d’en construire un…
Une bande de crabes dans un panier…, cela aurait du être le sous-titre !
Voici la présentation vidéo par Jay Leno’s de la CSX2287 avec les commentaires de son actuel propriétaire : Frederick Simeone, neurochirurgien de Philadelphie, le seul qui en finale a payé le juste prix pour cette voiture mythique, mais qui a commis l’irréparable en ne laissant pas cette voiture dans l’exact état ou elle était après 30 ans dans son container…
En effet, il l’a fait repeindre hâtivement en enlevant toutes les inscriptions d’époque telles que vous les voyez sur les photos du début de cet article !
C’est un vrai cauchemar…
http://www.jaylenosgarage.com/video/video_player.shtml?vid=519722
Pour vous en remettre (du cauchemar) voici quelques vidéos sur les Cobra Daytona Coupé…