La Ford GT de Jenny Sexo…
La folie… cette fille, Jenny Sexo, représente la folie pure… pas dans la violence ou les crises de nerfs, mais dans sa dégénérescence la plus complète, la plus extrême, celle qui vous regarde d’un air calme pour vous péter littéralement à la gueule quand vous lui tendez la main… du genre à vous égorger, violer votre cadavre en bavant de plaisir et en roulant des yeux, après s’être lovée contre vous toute une soirée… il suffit de regarder les photos pour s’en rendre compte… ouvrir encore un peu plus la combinaison jaune, tout guilleret, sur l’air d’une rumba accompagnée de sifflotement… c’est gentil, doux, elle tend la main… et on la prend sans se douter de la suite !
Waouwww, c’est exceptionnel, superbe, hallucinant… je suis sur le cul, mais elle affûte ses couteaux dans des prémices de Violenza-Domestica… elle est comme une tueuse qui me propose la façon de m’occire en me regardant dans les yeux. Minutes de folie pure, de flirt… et des moments de graves accalmies avec elle qui hurle ou chuchote au gré de son plaisir… je remercie le ciel de m’avoir donné le courage d’écourter les violents préliminaires, ça se transforme en folie… c’est complètement dégénéré, éclaté, décalé… ça tonne comme une incantation shamanique, c’est indescriptible, puissant, me donnant l’impression de m’envoler et d’observer ce monde de fous du haut d’un nuage…
Attention cela ne veut pas dire que la suite ne mérite pas votre intérêt, ni qu’elle est plus conventionnelle avant de laisser place à ma voix devenue celle d’un aliéné sexuel demandant que l’on arrête de lui faire des papouilles plus ou moins douteuses, tout en se tortillant de plaisir : “Stop tickeling me ahaha why are you touching me mmmh good”… Mais au fond de cette action, se trouve l’asile… les mecs ne sont pas du même monde… au moment ou j’abdique, ça repasse à l’ambiance du début, elle se fait même encore plus légère, agréable… on panse nos plaies après nous être roué de coups… c’est juste hallucinant, inconcevable… c’est génial, mais ça fait peur…Initialement présentée comme un concept car de salon, la Ford GT40 deuxième version, baptisée depuis “GT” est devenue réalité pour un prix des plus abordables comparé à celui de ses concurrentes directes, ce qui l’a rendue terriblement attractive, avec en prime un patrimoine génétique exceptionnel.
Les anciens se souviennent certainement des rixes magiques qui eurent lieu entre Ferrari et Ford, puis entre Ford et Porsche au 24H du Mans… si de nombreuses versions différentes de Ford ont couru au Mans dans les années ’60 avec plus ou moins de bonheur au départ, elles n’ont pas toutes porté le patronyme de “GT40″…, mais par son look, le son de son moteur et surtout le combat de titan du géant, Ford, à qui le Commendatore Enzo Ferrari avait fait un pied de nez… contre le “nain Ferrari”, la Ford GT40 a symbolisé les courses d’endurances des années ’60.
Ford avait voulu racheter Ferrari… et ce dernier après avoir laissé croire qu’il était d’accord (pour mieux verrouiller ses accords avec Fiat !) s’est finalement désisté de manière un peu cavalière…
C’était donc décidé, Ford courrait les 24H du Mans sous sa propre marque, et irait terrasser ce “nain italien” qui avait osé défier l’oncle Sam… et quelques dizaines d’années plus tard, Ford alors en difficulté, a puisé dans son passé pour se réaffirmer aux yeux du public et aussi pour motiver ses troupes. L’idée de réinterpréter le mythe de la Ford GT40 peut paraître sans originalité et facile… en réalité, il n’en est rien… il est finalement plus facile de partir d’une feuille blanche et de créer un projet totalement neuf sans contraintes… car, des contraintes, les designers du projet “Pétunia”, c’est son nom de code, en ont rencontré bon nombre.
En effet, au départ, Jay Mays, patron du style et surtout Camillo Padro ont souhaité s’inspirer mais en innovant… mais au fil des dessins, des maquettes, les critiques fusaient à chaque reprise en reprenant en référence la Ford GT40…, toutes ces remarques étaient consciemment et inconsciemment en faveur d’une interprétation fidèle à la GT40… c’est ainsi que la ligne de la Ford GT est née. Malgré les apparences trompeuses, la Ford GT possède des cotes qui lui sont spécifiques, puisqu’elle est plus haute, plus large et plus longue que son illustre aînée… les couleurs et les parements sont évidemment repris des GT40 de courses avec bandes centrales et bandes latérales avec inscription “FORD GT”…
Extérieurement, la Ford GT est une véritable diva trapue, basse au bassin échancré, c’est surtout à ce niveau que les différences avec la GT40 sont les plus flagrantes, mais les designers s’en sont tirés avec les honneurs… tous les blocs optiques, avant et arrière ont été réactualisés… et à l’intérieur on retrouve une présentation très sportive avec des baquets Sparco en cuir, tandis que le dessin de la planche de bord s’inspire lui aussi de sa devancière avec le levier de vitesse décalé sur la droite sur le tunnel central qui cache le réservoir d’essence. La batterie de compteurs ronds fleure bon les sixties et le volant trois branches est du plus bel effet et s’avère très agréable à la prise en main… l’équipement de série est des plus succincts avec la climatisation, la direction assistée, l’autoradio et l’ABS… c’est peu, surtout à ce niveau de prix, mais l’essentiel de la Ford GT ne réside pas dans ce domaine…, c’est plus l’ambiance et la présentation originale que l’on retient, en oubliant les lacunes d’équipement.
Si les designers ont su habiller la Ford GT d’une carrosserie des plus attrayantes, les motoristes se sont mis au diapason, pour la tradition, les ingénieurs ont repris un gros V8 Ford qui équipe des SUV… mais là s’arrête la similitude car ils ont ensuite revu en profondeur le V8 : bloc alu, carter sec, injecteurs doubles, vilebrequin et pistons forgés. Les quatre arbres à cames en tête et les 32 soupapes ont été repris du V8 initial, mais les motoristes ont ajouté au centre du V8 un compresseur Eaton-Rootes… ce V8 de 5,4 litres ainsi retravaillé développe donc la puissance coquette de 500 chevaux à 6 000 tr/mn et un couple gargantuesque de 69 mkg à 4 500 tr/mn… typique des productions US, et en totale opposition avec les V8 italiens, ce V8 à gros pistons n’aime pas trop monter dans les tours et se comporte idéalement dans les régimes intermédiaires.
La boîte mécanique à six rapport a été fabriquée et conçue en Angleterre chez Ricardo (le même fournisseur que les Audi des 24H du Mans) et l’embrayage à deux disques étroits provient de chez AP Racing… tout le châssis-coque est en aluminium extrudé, et les triangles en aluminium coulé… le but avoué étant de faire baisser le poids de la Ford GT, ou au moins de le contenir, tout en conservant un maximum de rigidité, gage d’une bonne tenue de route…, le magnésium est employé pour la traverse avant et sous le tableau de bord incluant le support d’airbag passager…
Ce châssis a été développé et étudié en collaboration avec Jack Roush Performance et sous-traité chez Mayflower… c’est la colonne de direction de la Ford Focus (!) qui a été reprise, tandis que le plancher sandwich est en aluminium-carbone-aluminium…, la répartition des masses de 47/53% et l’empattement long sont propices eux aussi à un excellent équilibre.
C’est Brembo qui a été requis pour le freinage, si l’ABS a été retenu, aucune autre aides à la conduite ne sont montées sur la Ford GT… si pour le commun des mortels cela peut s’avérer regrettable, nous ne pouvons qu’applaudir des deux mains une telle démarche… Les propriétaires peuvent goûter aux joies d’une GT moderne sur circuit fermé sans assistances qui leur font oublier leurs erreurs de pilotage… c’est d’autant plus louable à une époque où les procès en tout genre sont légions et des batteries d’avocats n’attendent que des clients à la sortie des hôpitaux et des garages…
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