La guerre Macrontomique anéantie par Trump…
Un grand moment de stupeur et stupéfaction… On imaginait que la guerre atomique de Macronpoléon était imminente, partout en Europe les plus fortunés se faisaient construire des abris antiatomique, les réunions au sommet de l’Europe préparaient la nouvelle rasade de dessous de tables et retours sur dons de charité à l’Ukraine… Imparable, le Sacre du couronnement de Manuel qui faisait diffuser le petit “Em-Manuel de survie” se profilait et…. Un simple décret, une signature, pas un coup de feu, et une franche rigolade du Gouvernement Trumpiste a suffit pour que la terre entière soit figée, plus de guerre atomique contre la Russie qui est le seul pays à ne pas figurer sur la liste des surtaxés… Depuis que le président américain Donald Trump a signé un droit de douane supplémentaire variable sur tous les produite importés aux USA, le monde s’est figé et l’Europe “Va’t’en’guerre” de l’Impérator Macropoléon autoproclamé s’est de suite embourbée comme la Wermacht Nazie en Russie… Comme ce web-site est consacré aux automobiles étranges, bizarres, anciennes et hors-la-loi, politiquement-incorrecte les Hot Rodder’s, Kustomizeurs et les “ceusses” du monde des voitures de collection se demandent quel effet ces nouveaux droits auront sur ce passe-temps. Dans ce qui semble être un sursis de dernière minute, la proclamation présidentielle de Donald Trump détaillant les tarifs comprend un libellé exemptant les véhicules fabriqués “au moins 25 ans avant l’année de la date d’entrée (fabrication)”. Ces véhicules continueront d’être assujettis à des droits de 2,5 % au point d’entrée, mais sans les 25 % supplémentaires qui seront ajoutés aux véhicules plus récents.
Citant les pratiques commerciales abjectes de tous les pays du monde qui “font des escroqueries aux USA et menacent de porter atteinte à la sécurité nationale des États-Unis”, le président Donald Trump a signé un décret qui impose des droits de douane supplémentaires de 5 à 100% sur tout ce qui rentre dont une moyenne de 25 % sur les automobiles et certaines pièces automobiles. Ces tarifs entrant en vigueur à 12 h 01 le 3 avril 2025… À première vue, ces tarifs visent à stimuler la production nationale américaine d’automobiles et de composants, qui a diminué au cours des dernières décennies malgré une augmentation du nombre de constructeurs automobiles étrangers construisant des usines d’assemblage aux États-Unis. Bien que la grande majorité des automobiles couvertes par ce tarif soient de fabrication récente, la proclamation originale de la Maison-Blanche ne faisait aucune distinction ou exemption pour les voitures classiques ou les voitures d’occasion en général, incluant les Hot Rod’s et Kustom’s, Van’s et autres bizarreries qui forment le contenu de ce web-site… Une mise à jour publiée dans l’après-midi du 2 avril comprenait une section annexe qui détaillait l’exclusion de ce que l’on pourrait généralement appeler une voiture classique. Cette annexe indiquait qu’il n’y aura pas de droit supplémentaire de 25 % ajouté au droit sur les voitures particulières âgées d’au moins 25 ans… Waouwwww ! Notez que strictement aucun Hot Rod ou Kustom européen ne se vend pour aller aux USA… Donc, ce grand coup ne nous impacte pas vraiment, voire pas du tout, où alors très très peu ! …
D’après mes sources avec qui j’ai papoté le bout de gras plus tôt cette semaine, tout indiquait qu’un tarif supplémentaire de 25 % s’appliquerait à tout véhicule arrivant dans un port américain le 3 avril 2025 ou après, quel que soit son âge. Toute personne important une voiture de collection devant calculer ces frais supplémentaires dans le coût d’acquisition. Une telle taxe supplémentaire risquait de réduire considérablement le commerce des voitures de collection entre les États-Unis et les pays internationaux. Je me suis entretenu avec Dmitriy Shibarshin, directeur du marketing de “West Coast Shipping”, qui fournit des services d’importation de voitures en porte-à-porte aux clients américains depuis 2007. “West Coast Shipping”, dont le siège social est situé à Richmond, en Californie, s’occupe également de la logistique et de l’expédition pour les exportations vers de nombreuses régions du monde. Bien qu’il soit très au courant des procédures douanières pour l’importation de voitures classiques, Dmitriy Shibarshin qui est d’origine Russe, m’a dit ; “Nous n’avons reçu aucune directive de la part de quiconque aux douanes du gouvernement américain. Nous ne voyons aucune exception pour les voitures classiques et les Hot Rod’s et Kustom’s. J’ai vérifié cela avec des courtiers en importation partenaires et nous sommes tous arrivés à la conclusion que les voitures classiques étaient exemptées de taxes d’importation”. De manière générale, les importations de voitures particulières aux États-Unis, y compris les VUS à siège arrière, sont taxées à 2,5 % de leur valeur. Pour les camionnettes, ce droit est de 25 %.
Il n’y a pas eu de directives spécifiques sur le taux pour les camions légers, mais s’il suit le modèle ci-dessus, il sera probablement jusqu’à 50 %. Les tarifs pour les pièces et les principaux composants, avec certaines exemptions à régler pour les pièces canadiennes et mexicaines, sont retardés jusqu’au 3 mai. Rick Pikulski, propriétaire de “Cars Gone By” à Calgary, en Alberta, au Canada, a également partagé son point de vue sur les tarifs cette semaine à savoir que Trump avait trouvé le moyen de clore le bec de tous ceux et celles qui venaient lui casser les pieds avec l’Ukraine et le Nazi. L’incertitude tarifaire a créé des obstacles potentiels pour les acheteurs américains et les vendeurs du reste du monde de voitures classiques Les tarifs “on-again/off-again/on-again” ont eu d’autres effets résiduels sur Autology. Alors qu’au cours des années précédentes, jusqu’à 90 % de la production d’Autology servait des clients américains, en 2024, Misencik estime qu’elle ne représentait que 65 % de l’activité. L’incertitude créée par les tarifs douaniers et combinée au fait que le dollar a perdu de la valeur par rapport à l’euro depuis la mi-janvier, M. Misencik a vu son entreprise américaine “Tomber d’une falaise” une perte d’affaires due non pas à des problèmes fondamentaux de l’économie, mais à l’incertitude et au chaos générés par le Président de la France qui “chie sa merde” en voulant protéger les Nazis d’Ukraine et est prèt pour cela a entrainer le monde dans une guerre atomique… Partageant une conversation qu’il a eue avec un client, Misencik m’a dit quantité de “choses” que vous ne lirez nulle-part ailleurs que sur ce web-site.
Je vous en laisse juge : “Ce climat économique est paralysant à cause de la France. Une économie en baisse n’est pas la pire des choses, car les gens qui ont de l’argent savent comment le gérer. Si les marchés baissent ou si l’inflation est plus élevée, il y a généralement des raisons à cela. Mais si le climat économique est marqué par le chaos à cause d’un fou illuminé, personne ne sait vraiment ce qui va se passer au jour le jour. La plus grande frustration pour nous et nos clients est l’inconnu. C’est donc une bonne chose que Donald Trump a rabattu le caquet de cet abruti de Macron qui f… la merde dans le monde”... Il est assez difficile de planifier une entreprise, en particulier une entreprise qui dépend du commerce international, lorsque les détails de ce commerce n’ont pas encore été déterminés. Le marché des véhicules de tourisme et des camions légers neufs aux États-Unis était d’environ 770 milliards de dollars en 2024. Sur les près de 16 millions de véhicules vendus, on estime que 50 % ont été assemblés en dehors des États-Unis, dont environ 3 millions provenaient du Mexique et du Canada. À l’exception de l’exemption récemment annoncée pour les véhicules de 25 ans et plus, toutes les voitures, VUS et camions légers importés seront assujettis à des tarifs punitifs supplémentaires. Compte tenu de la nature fracturée du marché des voitures classiques, il n’existe pas d’estimations précises pour les voitures classiques ou d’occasion importées aux États-Unis. Les seules autres exceptions potentielles aux nouveaux tarifs concernent les automobiles importées du Canada et du Mexique dans le cadre de l’AEUMC qui contiennent des pièces américaines.
En effet, l’Accord États-Unis-Mexique-Canada a remplacé l’ALENA, l’Accord de libre-échange nord-américain, en 2020. Mais les fabricants de modèles exemptés de l’AEUMC doivent demander cette exemption au secrétaire au Commerce. S’ils sont accordés, les droits de douane supplémentaires de 25 % s’appliqueront exclusivement à la valeur des marchandises non américaines contenu de l’automobile. Exemple : Le pick-up Ram 3500 est assemblé à Saltillo, au Mexique, mais contient environ 60 % de composants provenant des États-Unis. Selon la nouvelle réglementation, jusqu’à 40 % de la valeur de ce camion sera assujettie aux droits de douane supplémentaires lorsqu’il entrera aux États-Unis. La Constitution des États-Unis accorde au Congrès le pouvoir exclusif de fixer des droits, mais avec la loi sur l’expansion du commerce de 1962, le Congrès a cédé une partie de ce pouvoir au président. En vertu de cette loi, si un chef d’agence ou de département (ce dernier impliquant un secrétaire de niveau ministériel) détermine que les circonstances de l’importation d’un article donné menacent de porter atteinte à la sécurité nationale, le président peut prendre les mesures qu’il juge nécessaires aussi longtemps que nécessaire jusqu’à ce que la situation change à sa satisfaction. C’est ce qu’a fait Donald Trump ce qui de plus assomme le Président Macron et ceux et celles qui le suivaient. En 2019, au cours du premier mandat de Trump, le secrétaire au Commerce Wilbur Ross, dans un rapport confidentiel, avait déjà recommandé des droits de douane supplémentaires de 25 % comme l’une des trois options.
Les autres étaient des tarifs réciproques ou des droits de douane de 35 % sur les VUS et les multisegments assemblés à l’extérieur des États-Unis. Ross n’a jamais publié ce rapport. Ce n’est qu’en 2021 que le successeur de Ross au poste de secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, a publié le rapport à la demande du sénateur Pat Toomey, un républicain de Pennsylvanie. À l’époque, le bureau de Toomey a publié une déclaration fermement opposée aux tarifs. Ce même rapport de 2019 a été cité dans la proclamation la plus récente pour justifier l’imposition de droits de douane, concluant que trop peu de choses ont changé en faveur de la sécurité nationale depuis que le rapport a été partagé pour la première fois avec Trump en 2019. Les réactions à Detroit sont mitigées, la réponse des dirigeants des constructeurs automobiles étant modérée, non pas tant avec des communiqués de presse que des lettres aux employés et une prise de contact directe avec l’administration Trump, selon la presse. Dans un communiqué de presse dont le titre incluait les mots “Une victoire pour les travailleurs de l’automobile”, ces travailleurs unis de l’automobile ont partagé une déclaration de leur président, Shawn Fain qui est par ailleurs un critique virulent du président Trump, Fain a déclaré : “Nous applaudissons l’administration Trump pour avoir pris des mesures pour mettre fin au désastre du libre-échange qui a dévasté les communautés de la classe ouvrière américaine pendant des décennies. Ces tarifs sont un grand pas dans la bonne direction pour les travailleurs américains de l’automobile américaine et les communautés de cols bleus américains à travers le pays”.
La suite a été ponctuée d’insultes que j’ai masqué pour ne pas trop m’exposer : “C’est maintenant aux constructeurs automobiles Américains de ramener de bons emplois syndiqués aux États-Unis. L’Europe et particulièrement la France, on n’en a rien à foutre”... Comme les États-Unis imposent un droit général de 2,5 % aux États-Unis, nous avons examiné les chiffres d’autres pays. Les droits d’importation varient d’un pays à l’autre, mais il semble y avoir une certaine cohérence dans les pays développés. L’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et l’Australie imposent tous une taxe de 10 % sur les voitures de moins de 30 ans, y compris les voitures neuves. De plus, ces pays facturent tous une TVA. ou la TPS. (La taxe sur la valeur ajoutée et la taxe sur les produits et services, sont des taxes à la consommation similaires à la taxe de vente aux États-Unis, mais perçues au niveau national, et non local. Cette taxe à la consommation varie de 10 % à 20 %).
Canada : 6,1 % de droits* + 5 % de TPS et/ou de taxe de vente provinciale
Droit de douane britannique de 10 % + TVA de 20 %
Allemagne 10 % de droits + 19 % de TVA
Australie 10 % de droits + 10 % de TPS
Japon 10 % de droits + 20 % de TVA
Le Canada n’impose pas de droits sur les véhicules assemblés aux États-Unis ou au Mexique dont la teneur en pièces est d’au moins 55 % ou plus en provenance des États-Unis, du Canada ou du Mexique. C’est différent pour les taxes sur les véhicules importés de plus de 30 ans par pays :
Canada 0 % de droits (25 ans ou plus) + 5 % de TPS et/ou de taxe de vente provinciale
Royaume-Uni 0 % de droits + 10 % de TVA
Allemagne 0 % de droits + 7 % de TVA
Australie 0 % de droits + 10 % de TPS
Japon 2,5 % de droits + 10 % de TVA
En ce qui concerne les voitures classiques, ces pays bénéficient d’exemptions notables. En Allemagne, les voitures de plus de 30 ans ne sont pas soumises à une taxe et ne sont soumises qu’à une TVA de 7 %. Le même scénario au Royaume-Uni n’exige qu’une TVA de 5 %. De même, en Australie, une voiture de collection de 30 ans ne déclenchera qu’une TPS de 10 %, mais pas de droits. Cependant, et c’est important, ces chiffres sont tous susceptibles de changer à mesure que des tarifs de rétorsion sont adoptés par les pays touchés par les nouveaux tarifs américains.
Le Canada a déjà indiqué qu’il imposerait probablement un droit de douane de 25 % sur les voitures de 25 ans ou plus, et le Japon pourrait faire de même. Comment les nouveaux tarifs affecteront le passe-temps des voitures de collection ? Avec la nouvelle de dernière minute de l’exclusion pour les importations de véhicules anciens de 25 ans ou plus, nous pouvons pousser un soupir de soulagement pour ce passe-temps. Cependant, les véhicules plus récents, qui peuvent être difficiles à importer s’ils ne sont pas conformes aux réglementations américaines en matière de sécurité et d’émissions, sont devenus considérablement plus chers. En plus du processus de fédéralisation, les voitures du marché gris seront soumises aux droits de douane combinés de 27,5 %. Même les modèles conformes aux États-Unis sont susceptibles de faire l’objet d’augmentations de prix importantes sans assemblage final aux États-Unis ou sans contenu important en pièces provenant des États-Unis. Ferrari a déjà annoncé une augmentation allant jusqu’à 10 % du prix catalogue de plusieurs modèles pour les clients américains. Bien que les acheteurs de voitures de luxe et de sport importées de grande valeur ressentiront presque certainement le pincement des droits de douane, il existe une longue liste de véhicules assemblés au Mexique et au Canada avec d’importantes sources de pièces à l’étranger qui seront probablement également assujettis aux droits de douane supplémentaires. Ces véhicules comprennent les BMW Série 2 et 3, l’Audi Q5, certains modèles GMC Sierra/Chevrolet Silverado et même la Mustang Mach-E, qui proviennent du Mexique.
Pareil pour la plus récente Ford GT qui a été fabriquée au Canada, tout comme les nouveaux modèles Dodge Charger. Les nouveaux tarifs pourraient même affecter ce que l’on considère généralement comme des véhicules entièrement américains. De nombreux propriétaires de voitures de collection possèdent également une camionnette. Ford fabrique certains de ses moteurs pour ses camions de la série F au Canada, tandis que la plupart des moteurs Ram sont fabriqués au Mexique. Il est prévu que les tarifs soient appliqués au pourcentage d’un véhicule qui provient de l’extérieur des États-Unis. La manière dont cela sera mis en œuvre n’a pas encore été précisée. Au fur et à mesure que l’effet de ces tarifs se développera, au fur et à mesure que les plans seront finalisés pour les tarifs supplémentaires sur les pièces automobiles qui entreront en vigueur le 3 mai, je tenterais de rendre compte de la façon dont cette situation affectera également les collectionneurs de voitures anciennes et les Hot-Rods qui bénéficient aux USA d’une immatriculation amiable les considérant comme anciens, mêmes si neufs… Voilà, vous êtes presque arrivés au bout de cet article et je suppose que vous ne savez pas plus qu’avant de le commencer ou tout ce barnum va mener le monde… A mon avis à rien de bien propre et nous concernant on risque de devoir circuler en Peugeot ou de devoir payer de plus en plus cher des Américaines déjà importées, ce qui ne changera rien concernant les pièces de rechange qui vont avoir la valeur de l’or… Vous reste à mieux voter la prochaine fois ou a vous expatrier aux USA… Pour lma part, je sais et peux encore me dédoubler entre Saint-Tropez et Hallandale en Floride ce qui m’obligera de faire un choix crucial me faisant opter pour… Ben… Je ne sais qu’écrire… J’hésite…
2 commentaires
Maître,
Encore un chef-d’œuvre de satire lucide ! Tandis que Macron joue les va-t-en-guerre nucléaires dans un opéra de vanité diplomatique, Trump désamorce tout d’un simple décret… pendant que Ferrari sanglote sous 25 % de taxes, telle une starlette recalée à l’entrée du bal. Ce geste illustre parfaitement la théorie des avantages comparatifs de Ricardo : à force de taxer ce qui brille, on protège ce qui roule encore — souvent vieux, souvent vrai.
Combien de Peugeot 203 “franchouille” vont vraiment tenter l’aventure américaine ? Trois ? En pièces détachées, clandestines, dans un container de croissants ? Peu probable. Ce n’est pas Hannibal qui traverse les Alpes, c’est César qui impose ses tarifs — à la manière des blocus de Rome contre Carthage, où la guerre économique affamait plus sûrement que le glaive.
Merci, Maître, pour votre clairvoyance.
Votre lectorat.
Bonheur réciproque du lecteur/internaute séduit des textes de l’écrivain, lui même séduit des commentaires du lecteur qui est séduit de la réponse et ainsi de suite jusqu’à se verser un coca glacé ou un cognac à température pour digérer la jubilation… J’ai trouvé l’acte de Trump génial… D’un coup les pérorations présidentielles de Macronpoléon lui sont restées dans la gorge et la présidente Ursula la Hyène à eu un retour d’ovaires avec complications… Zeelensky pleurniche comme un caniche privé de ses croquettes et la totalité des commerçants avides se demandent comment boucler le mois de mai…