Avoir la tête dans le gaz… Avoir la tête dans le guidon… Avoir la tête dans le pâté… Avoir la tête dans le coaltar… Avoir la tête dans le cul…
-Pour ceux qui ont des difficultés chroniques à se réveiller : “avoir la tête dans le gaz“… vise le moment situé entre l’heure de l’éveil et l’absorption du 12ème café, un état dit léthargique où tout un chacun/chacune rate absolument tout ce qu’il/elle essaye d’entreprendre.
-Dans une chanson d’Olivia Ruiz (J’traîne des pieds), il y a un paragraphe qui dit : {La fumée du bœuf bourguignon. Toute la famille “la tête dans le guidon“. Du temps où on pouvait faire les cons. Les pensionnaires, les habitués, les gens de passage surtout l’été. Joyeux bordel dans mon café}… C’est une locution adverbiale au figuré, signifiant être très occupé, concentré sur un objectif ou une tâche, débordé par ses occupations, incapable de prendre du recul par rapport à la situation où l’on se trouve.
-Contrairement à l’adage “Dans le cochon tout est bon”, tout n’est pas bon pour ceux et celles qui souffrent de problèmes gastriques, ce trop de gaz intestinal provenant de trop de cochonneries engendre des conséquences odoriférantes et des sonorités idoines de trompes de brume… c’est ce que les gens simples nomment avec un air rigolard : “avoir la tête dans le pâté“ !
-Le coaltar est un goudron qui prend son origine dans la houille. C’est à force de respirer les odeurs toxiques du coaltar que les ouvriers extracteurs de charbon (les fameux mineurs de fond) devenaient ahuris. C’est pour cette raison que l’expression “avoir la tête dans le coaltar” signifie : “être hébété”.
-“Avoir la tête dans le cul” invoque un état de fatigue extrême, avec les symptômes que cela implique, comme la vue brouillée et une perception faible, comme si on était coincé dans cette partie du corps. Voilà une expression d’une finesse rare, ce qui veut dire que l’explication ne peut pas vraiment s’exprimer dans la délicatesse. Si vous êtes choqué par certains détails de l’anatomie humaine, merci de vous cacher les yeux avant de lire (sic !) ce qui suit. Cette expression très récente, apparue à la fin du siècle dernier sans que sa source semble vraiment connue, contrairement à ce que certains pourraient croire, ne consiste pas à mettre sa tête dans l’arrière-train du voisin (ou de la voisine), même si le résultat serait identique quant à la perception de l’entourage. Sans compter que, pour commencer, il faudrait trouver un(e) voisin(e) consentant(e), ce qui est aléatoire. Non, ce qui est évoqué ici, c’est bien une auto-intromission impossible car elle nécessite à la fois une souplesse rare et une extrême capacité de dilatation de l’orifice visé. Une chose semble sûre (mais je ne l’ai pas personnellement vérifié et je n’ai pas planifié cela à court terme, ayant quelques bricoles plus urgentes sur le feu), c’est qu’une fois la tête là-bas dedans, la vue doit être ‘légèrement’ brouillée et la perception des sons plutôt étouffée et déformée, exactement comme quand on a du mal à refaire surface, ce qui suffit à expliquer pleinement la métaphore. Mais, plus simplement, peut-être n’y a-t-il dans cette expression qu’une allusion à ces animaux qui, lorsqu’ils sont endormis, sont en boule, la tête dans le cul ?
Souffiane Benhammouda a eu une idée originale qui ne correspond pas “physiquement” à cette expression relativement récente datée du XXe siècle : rapprocher la tête des voitures de leur cul au moyen du logiciel Photoshop est toutefois un travail insolite destiné à faire le tour de la planète Terre et au-delà… mais qui s’est avéré inexploitable en dehors de tenter de créer “Le Buzz” sur Facebook et Instagram… en effet en Haute-Déf(inition) les raccords du dessus des carrosseries sont mal maîtrisés par cet “artiste auto-proclamé”… et c’est dommage… ce qui empêche “l’artiste” de pouvoir commercialiser ses assemblages en formats “Posters”… son idée alternative étant de préparer des ensembles “Patchworks” et des “petits cadres” avec l’aide de ses amis “de la presse automobile” chez laquelle il avait ses entrées et sorties en tant que pigiste.
Premier problème, Presstalis qui distribuait 90% des journaux et magazines battait de l’aile depuis un an accumulant en finale un milliard et demi d’euros de déficit camouflés par un système “de cavalerie” ! Ce système typique des plus grands escrocs et des plus grandes crapuleries d’affaires, s’est interrompu de lui-même faute de flux financier avec le Coronavirus et le confinement, les ventes chutant drastiquement, la “cavalerie” ne parvenait plus à remplir les trous financiers par d’autres trous… Un grand nombre de magazines et journaux se sont donc “cassés le gueule”… certains grands groupes vidant leurs réserves pour survivre, n’hésitant pas à creuser de nouveaux puits sans fond avec l’aval du Gouvernement Macron qui voyait arriver avec une peur panique le moment ou “la presse des putes aux ordres” n’existerait plus et ne propagerait plus les “Fake-News-officiels”… (sans cette presse “aux ordres”, qui reçoit des milliards de subventions diverses, pas de pandémie “coronavirus” par exemple, pas de manipulation du public)…
Deuxième problème, dans cette tourmente, les pigistes ont été les premiers à être virés, Souffiane Benhammouda sans ses piges devait dès lors tenter de survivre, il a eu l’idée d’un “Magazine électrique”, mais comme les ventes de l’ensemble de la presse “papier” est tombé à pas grand-chose, il a eu une autre idée, celle de “faire le Buzz” avec des assemblages des parties avant et arrières de voitures, comme si les trains roulants avant et arrière étaient coupés en deux en leur médian, une bonne idée que ni lui ni Photoshop ne pouvaient résoudre, il manquait “la patte” artistique d’un véritable designer chevronné et diplômé, mais cela n’a pas empêché “l’artiste” de tenter de faire “le Buzz” sur Instagram et Facebook, des réseaux sociaux gratuits qui sont donc par essence gratuit, qui ne coutent donc rien d’autre que la peine d’y alimenter des rubriques courtes…
Avant de me lancer, j’ai demandé l’avis de notre graphiste Olivier Fayoux et il a réalisé en une heure trente “une tête dans le cul” avec la Jaguar XJ-13 qui parait en reportage dans le magazine Gatsby N°1 en vente actuellement… Comparez cette réalisation de notre graphiste avec la XJ13 “tête dans le cul” sans défauts avec celle de Souffiane Benhammouda dont l’arrondi de haut de caisse est gondolé… (Agrandissez les photos). Il ne s’agit pas ici de critiquer une idée susceptible d’être commercialisée à grande échelle mais d’examiner la qualité de réalisation… A trop faire de “TamTam” on vient examiner ce qui est proposé.
J’avais eu du cul de connaître les assemblages de Souffiane Benhammouda en parcourant les réseaux sociaux, j’ai tenté de piper son adresse, j’avais les couilles d’aller le voir ousky crèche, même si c’était dans le trou du cul du monde, j’avais le feu au cul pour réaliser un reportage et la tête dans le cul en cause d’une nuit plan-cul ! Valérie m’avait dit que je devais me sortir les pouces du cul pour foncer réaliser ce qui pouvait devenir le reportage du siècle, celui de toute une vie… du coup je suis tombé sur le cul de sa réflexion car on est très cul et chemise, même qu’elle me troue souvent le cul quoiqu’elle compte souvent les œufs dans le cul des poules et attend parfois que tombent les culs de chiens… alors que moi, j’adore me taper le cul par terre à force de bourrer de paille le cul des cons… Bref, je suisse allé nulle-part, pourtant je portais beau, j’avais l’air d’avoir des tonnes de bacon dans mes poches et du foin dans mes bottes… j’étais décidé à faire l’âne pour avoir du son… Toutefois je bandais mou, quoique j’avais la frite, car je ne connaissais Souffiane Benhammouda ni des lèvres ni des dents, j’avais les boules et les foies de l’avoir dans l’os… je devais me casser le troufignon pour connaître l’envers du décor… y avait plus à tortiller du cul, j’étais au bout du bout du tunnel… d’un coup sec, je voulais lui poser “LA” question génialissime qui devait servir d’entrée et de sortie à ma prestation cultissime, j’en ai été réduit à imaginer la scène :
– “Cul par-dessus tête”, est une expression qui aurait également pu coller à votre technique, quoique cela vise plus la verticalité que l’horizontalité. C’est un peu le bordel comme pourrait laisser supposer votre titre/slogan. En réalité, comme l’expression “cul par-dessus tête” est surtout employée de nos jours pour dire “sens dessus dessous”, c’est à dire qu’une chose ou qu’une personne est “à l’envers” ou “renversée”… cette expression aurait pu également coller à ce que vous faites. Comment une telle idée a traversé votre tête, Souffiane ? Allo… Allo… A l’eau !
Criiiiiiii, criiiiiiiiiiiiiiii, crouyaaaaaaaaaaa ! Une petite voix m’a répondu, la télépathie fonctionnait… J’ai direct pris de notes au cas où…
– Je cherchais une nouvelle base pour un projet tuning dans un domaine que j’affectionne depuis toujours, celui des illustrations avec des câbles et des ailerons situés un peu partout. Puis j’ai imaginé partir sur une vue de profil. En cherchant des images, j’ai eu l’inspiration et j’ai décidé d’essayer pour le fun de rapprocher l’avant et l’arrière d’une Nissan GT-R. Suite à cette première voiture “avec la tête dans le cul”, j’ai été poussé par divers avis plus que flatteurs de mes proches. Je ne pensais pas aller aussi loin au départ, car c’était vraiment pour le fun mais mes amis ont commencé à me demander de réaliser leur modèle préféré. Petit à petit, l’album a gonflé. Même si je suis photographe, je n’avais jamais envisagé de créer une série, les idées les plus simples sont parfois les plus intéressantes.
Vous devriez essayer, ami(e)s internautes, ça marche, la télépathie a du bon…
-Vous êtes passé à un stade quasi industriel, plusieurs centaines de “Photoshop-Montages”, est-ce vendu en cadres décoratifs de toutes tailles ? J’imagine une voiture/vue, soit deux, soit un patchwork de cinquante voire cent, l’idée serait excellente, le rendu est très beau quoique certains contours sont assez approximatifs, ça gondole comme à Venise, on sent les arrondis du pinceau virtuel, c’est cool en petit format, mais ça ne supporte pas un agrandissement en High-Def’… Lorsque vous aurez maitrisé votre sujet l’affaire sur un plan mondial devrait vous amener à thésauriser comme les anciens chanteurs en 45 tours, tout se situerait dans le commercial pour autant que la qualité soit irréprochable. Je subodore que les louanges proviennent avant tout d’amis de la presse qui vous font plaisir…
Criiiiiiiiiiiiiiyouiiiiiiiiiiii Craaac…. Briiiiiiiiiiiiiii. Youpalagaaaaaaaaaaaaaaaaa !
-D’ou la nécessité d’informer via la presse automobile… Mais pour le moment ça reste confidentiel, mais j’ai des demandes ! Je travaille actuellement avec la plateforme Red Bubble qui propose différents supports pour que les intéressés puissent se procurer mon travail. En impression, sur quelques objets… Je communiquerai dessus prochainement !
Nickel cool, ici intervient une pause pipi et un détour par mon frigo pour me servir un Mojito…
– Vous êtes journaliste depuis 2011, vous avez fait des piges pour toute une série de magazines et dernièrement vous avez créé “Génération Électrique”… C’est super courageux car d’un côté il y a eu la faillite d’un milliard et demi d’euros de Presstalis qui distribuait journaux et magazines dans tous les points de vente de France. Dans le même temps est arrivé le Coronavirus et le confinement.
Buzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz Bricaaaaaadiu Yakadou Criiiiiiiiiii…
– C’est un trimestriel publié sur papier, on y parle d’électrique, d’hybride rechargeable et conventionnelle. Rien à de design dans ce magazine ! Rien non plus concernant mes créations “tête dans le cul”. Je faisais beaucoup d’illustrations automobiles de modèles inexistants. Je ne sais pas expliquer pourquoi ça m’est passé par la tête, c’est une idée qui est venue comme ça ! Au départ je prenais une photo et je la découpais sur Photoshop. Mais maintenant, je m’applique à travailler en Vectoriel. Je pars d’une page blanche, c’est chronophage mais j’ai plus de liberté ! Je joue avec les calques du logiciel, ça donne du volume au 2D, c’est comme faire du coloriage. Mon premier dessin date du 1er avril 2017 et ce n’est pas une blague ! Ce qui est amusant, c’est de voir les disproportions entre les deux extrémités : quand on enlève le milieu alors ça peut devenir choquant en termes de design, on voit l’évolution de l’automobile au fil du temps.
Un Mojito en entraine un autre, ceci est une autre pause…
-C’est le fait de recréer la transition qui est imprécise ! Comme dit, partout c’est gondolé. Et il est un exemple qui vous dessert, la Morgan bleue, là vous vous êtes emmêlé les pinceaux virtuels… C’est bâclé ! Revenons sur le titre “La tête dans le cul”, c’est assez transgressif, vous vouliez être racoleur ?
C’est dingue les voix qu’on entend au-delà de l’acouphène, au milieu des grésillements et d’un appel de Blacky pour le sortit faire son pipi du soir, j’ai entendu clairement la réponse que j’attendais…
-À la base c’était pour la publication sur Facebook de la première réalisation, puis c’est resté ! C’est assez marrant, quand des marques partagent mon travail, car je me demande toujours si les communicants comprennent la signification. Porsche a relayé un de mes dessins, et ça m’a bien amusé ! Si on philosophe un peu, en anglais avoir la tête dans le cul c’est “Hang over”… et le porte à faux d’une voiture qui fait finalement l’objet de mon travail, c’est “over Hang”, donc l’inverse !
Hipssssssssss ! Un p’tit verre et Youp la boum… Faut en terminer avec ces conneries..
-Faites attention de ne pas cumuler toutes les expressions : Avoir la tête dans le gaz… Avoir la tête dans le guidon… Avoir la tête dans le pâté… Avoir la tête dans le coaltar… Avoir la tête dans le cul… vous pourriez : Avoir la grosse tête… Avoir la tête ailleurs… Avoir la tête dans la lune… Avoir la tête dans les nuages… Avoir la tête dans le sac… Avoir la tête dans le seau… Avoir la tête dans les choux… puis, en conséquence, vous pourriez d’abord : Avoir le cul dans le beurre… Avoir le cul en or… Avoir le cul bordé de nouilles… Avoir du cul… et en finale vous pourriez vous retrouver le cul entre deux chaises d’être tombé sur un faux-cul, de l’avoir dans le cul de sa part… Ceci dit et écrit, c’est très créatif, bravo, mais améliorez les finitions si vous voulez vendre des formats géants en High-Def !
Pour ma part, j’ai imaginé un concours-gag ou le public devrait reconnaître chaque voiture en précisant le modèle, premier prix unique : un voyage en Absurdie ! On inverse l’image, ça va chier grââââve dans la gueule… J’ââââââââdore ! Piting que c’est jouissif…