La voiture électrique un enjeu économique en double-sens…
D’ici 2030, sauf si catastrophe planétaire…, les zones urbaines pourraient abriter plus de 60% de la population mondiale de 8 milliards de personnes.
Si “notre” monde devait continuer d’évoluer dans la “Pax-America” (qui est en réalité une stratégie guerrière fasciste) englobant l’entièreté de la planète… en ce compris la Russie (utopie), l’Europe (en cours), la Chine (un rêve illusoire), sous l’étendard d’un Nouvel Ordre Mondial (en déclin depuis le réveil de la Russie et la guerre de Géorgie-Ossétie du sud)…, cette situation imposerait une pression énorme sur une infrastructure publique qui peine déjà (actuellement) à répondre à la demande croissante en transport et en services de base.
General Motors (dont le gouvernement américain est l’actionnaire majoritaire depuis la faillite de GM en 2008/2009)… et son partenaire “stratégique”, Shanghai Automotive Industry Corporation Group (SAIC)…, ont proposé en 2010, une mutation radicale dans le transport urbain personnel en explorant plusieurs solutions à l’intention des conducteurs rêvés de demain (existeront-ils ?)… et ce en fermant totalement les yeux sur la réalité du monde, la grande déglingue générale et les risques d’un conflit nucléaire planétaire en cause des vélléités bellicistes d’Israël qui pousse son protecteur américain à atomiser l’Iran… afin de s’étendre “du Nil à l’Euphrate”…
Que soit, Citroën a bien inventé la 2CV durant l’occupation nazie… et la p’tit bébète d’Hitler et de son ami Porsche (la VW-Cox), a bien été conçue avant la guerre 39-45…, qui plus est les grandes marques des pays européens “libres” d’avant la “dernière guerre, ont toutes été reprises par les vaincus nazis maintenant redevenu allemands, tandis que la voiture la plus vendue aux USA est une Mitshubishi…, dont l’usine auparavant construisait les avions “Zéros” qui ont attaqués Pearl-Harbour…
Les étranges EN-V (pour Electric Networked-Vehicle c’est-à-dire littéralement traduit : véhicule électrique géré en réseau), devraient donc devenir le futur automobile rêvé par GM et SAIC, dans le respect du principe primordial de la mobilité personnelle (la liberté), tout en contribuant à éliminer les antiques moteurs à explosion du débat environnemental…
Voiture “propre” par-ci, voiture “verte” par-là, confrontés à de sérieux revers économiques, de nombreux constructeurs automobiles dont GM, se raccrochent à ce “mantra” et promettent à qui mieux mieux le développement rapide de véhicules moins polluants, en tête desquels reviennent très souvent les projets de motorisation électrique.
Mais cette conversion quelque peu forcée est-elle réellement crédible venant d’un secteur qui avait jusqu’ici freiné des quatre fers pour minimiser toute contrainte en la matière ?
A l’origine de l’automobile, celle-ci était électrique et si elle a basculé vers l’essence c’est à cause d’un banquier affairiste possédant d’immenses intérêts dans le pétrole qui a financé Henry Ford afin qu’il commercialise sa Modèle T à un prix largement inférieur aux automobiles électriques, ce qui a poussé le public à rouler en Ford-T…, créant une dépendance de plus en plus importante au pétrole…, ce qui nous a amené dans notre monde devenu totalement fou…
Toutes les guerres qui ont suivi ont été des guerres de pétrole et toute la misère d’une partie du monde vient de là.
On nous a tous leurrés en nous assénant des discours de futur extraordinaire, en nous poussant a acheter des voitures de plus en plus inutiles et polluantes qui n’étaient en rien des œuvres vers un avenir radieux, que du contraire…
Les gouvernements ne protègent même plus leurs populations, asservis qu’ils sont à l’industrie et au pétrole et en conséquence les crises économiques deviennent de plus en plus nombreuses…
Avant chaque crise, les constructeurs ont toujours proféré des discours rassurants censés redorer leur image de marque en disant qu’ils travaillaient sur des technologies d’avenir.
Mais en interne ces projets étaient loin d’avoir la première priorité.
Aujourd’hui, ils sont acculés à annoncer n’importe quelles choses pour obtenir des financements…, c’est sans nul doute la manœuvre de rapprochement de General Motors vers la Chine, espérant capter un certain intérêt en même temps que le financement quasi total de la voiture électrique GM par la Chine… qui produit 79% de son électricité à partir du charbon et prévoit d’ajouter environ 70 nouvelles centrales à charbon par an…
Depuis 2006, cinq centrales à charbon y sont construites par semaine.
Ce pays est devenu le plus gros émetteur de dioxyde de carbone depuis 2009…, la plupart des centrales électriques thermiques sont vétustes et très polluantes car elles fonctionnent grâce à la technique de pulvérisation du charbon.
La Chine possède 13 % des réserves mondiales de charbon soit 118 milliards de tonnes.
Les plus importantes entreprises charbonnières sont Shenhua Group et Yankuang…, avec 25000 mines, le pays est le premier producteur (2,5 milliards de tonnes par an), consommateur et exportateur mondial.
Donc, regarder les efforts de GM pour balancer l’automobile électrique en Chine, espérant vraisemblablement que cela diminuera les besoins Chinois en pétrole (la Chine s’approvisionne pour une grande part en Iran et empêche la coalition Israélo-américaine d’atomiser ce pays), c’est dans le but d’avoir les mains libres pour relancer le Nouvel Ordre Mondial dont la finalité a été interrompue par la Russie dans l’affaire d’Ossétie du sud…
C’est également une façon d’obliger la Chine à s’auto-polluer au charbon (mais l’Europe aussi)…
Le grand rêve américain vire à nouveau au cauchemar…
Ce qui est cynique et pervers, c’est que les voitures électriques GM sont présentées, comme sur les photos d’illustration de cet article, très “clean”, très propres et nettes, dans un décor idylique (façon Allemagne nazie), alors qu’on sait que pour y arriver, cela pousserait la Chine (et tous les autres pays) à surproduire au départ du charbon hyper polluant, ou en construisant des centrales nucléaires dont la dangerosité n’est plus à démontrer…
Cela vient du fait que pendant toute l’histoire de l’automobile, tout, absolument tout, a été défini par et pour le pétrole, délaissant toutes les autres sources d’énergie…
L’industrie pétrolière et l’industrie automobile se sont ainsi rendu responsable d’un crime contre l’humanité, exclusivement pour “faire de l’argent”…
Tout ce qui va suivre, question information délivrée par General-Motors est à donc à prendre avec des pincettes…
Les EN-V sont des véhicules électriques biplaces qui ont été conçu pour solutionner les problèmes liés aux embouteillages, à la disponibilité du stationnement, à la qualité de l’air et à l’accessibilité pour les villes de demain.
Trois versions ont été dévoilées à Shanghai, elles illustrent trois aspects différents mettant l’accent sur les notions de plaisir associées à la mobilité de demain : Jiao (satisfaction), Miao (magie) et Xiao (rire).
Les prototypes ont été présentés en vedette du 1er mai au 31 octobre 2011 au pavillon SAIC-GM à l’Exposition universelle 2010 de Shanghai qui devrait devenir l’un des foyers pour la mise en place de solutions de mobilité personnelle pour l’avenir.
“Les EN-V réinventent l’automobile en créant une nouvelle race de véhicules qui mise sur la convergence de l’électrification et de la connectivité. Il procure une solution idéale en matière de mobilité urbaine qui permettra de libérer la conduite future de la contrainte du pétrole et des émissions, des embouteillages et des accidents, tout en réhabilitant l’automobile et le plaisir de conduire”… a affirmé Kevin Wale, président et directeur général du groupe GM Chine.
La plate-forme des EN-V est inspirée de celle du prototype de mobilité et accessibilité personnelle urbaine (P.U.M.A.) qui a été développée par Segway et lancée en avril 2009.
Segway a collaboré avec GM afin de développer et de livrer de nombreux exemplaires de plate-forme de transmission qui se couplent de façon transparente aux divers modèles EN-V et qui les entraînent.
Les EN-V sont propulsé par un moteur électrique monté dans chacune des roues, qui ont deux fonctions.
La technologie de stabilisation dynamique renforce l’autonomie, donnant ainsi la capacité unique de transporter deux personnes et une charge légère dans un véhicule d’environ un tiers de la taille d’un véhicule classique.
De plus, grâce à un rayon de braquage réduit, les EN-V peuvent littéralement tourner sur place.
En outre, ils fonctionnent par le biais d’un système de commandes électriques de conduite automobile, ce qui leur permet de rouler de façon autonome ou par commande manuelle, les moteurs procurant la puissance pour accélérer et permettant aussi d’arrêter.
Ils sont alimentés par des batteries au lithium-ion dont la recharge peut se faire par l’intermédiaire d’une prise de courant domestique classique.
Chaque EN-V offre une autonomie minimale de 40 kilomètres par charge…, il peut aussi améliorer l’efficacité de l’infrastructure électrique publique étant donné qu’il peut communiquer avec le réseau électrique afin de déterminer le meilleur moment pour la recharge en fonction de la demande générale.
En combinant le système de positionnement global (GPS) aux technologies de communication entre véhicules et de détection de distance, les EN-V peuvent rouler seuls ou avec l’aide de leur conducteur.
Cette autonomie de fonctionnement permet d’envisager une réduction de la congestion de la circulation en permettant aux EN-V de choisir automatiquement l’itinéraire le plus rapide en fonction d’une information routière en temps réel… et mettant aussi à profit les communications sans fil pour permettre la création d’un réseau social que les conducteurs et les occupants peuvent utiliser pour communiquer avec leurs amis ou leurs associés commerciaux tout en roulant.
Cette combinaison de technologie de détection, de communication sans fil et de navigation par GPS crée une assise technologique dont certains éléments pourraient donner naissance à de futurs systèmes de sécurité évolués.
La faculté de communiquer avec d’autres véhicules et avec l’infrastructure pourrait réduire sensiblement le nombre d’accidents de véhicules.
Par le biais des systèmes de caméra et de capteurs du véhicule, les EN-V peuvent détecter ce qui les entoure ce qui leur permet de réagir rapidement aux obstacles ou aux changements des conditions de conduite.
Par exemple, si un piéton s’engage devant un EN-V, celui-ci décélèrera à une vitesse plus lente et plus sûre et s’arrêtera plus vite que les véhicules actuels.
“Les EN-V représentent une percée majeure dans la quête permanente de GM à donner naissance aux véhicules autonomes” a déclaré Alan Taub, vice-président mondial, recherche et développement. “Les composants de base qui permettent au prototype EN-V de rouler tout seul comme l’alerte de dérive, le système de détection d’obstacles sur les côtés et le régulateur de vitesse adaptatif, équipent déjà certains véhicules GM d’aujourd’hui”, a-t-il ajouté…
Un EN-V pèse moins de 500 kilos et mesure environ 1,5 mètre en longueur, en comparaison, l’automobile type d’aujourd’hui pèse plus de 1500 kilos et est au moins deux fois plus longue.
De plus, les automobiles contemporaines nécessitent plus de 10 mètres carrés d’espace de stationnement et demeurent garées plus de 90 pour cent du temps.
En raison de la plus petite taille et de la plus grande manœuvrabilité de l’EN-V, le même terrain de stationnement pourrait accueillir 5 EN-V à la place d’une seule automobile classique.
En plus d’innover au chapitre de l’efficacité et de la technologie, l’EN-V établit une nouvelle norme en matière de design.
Pour le lancement de l’EN-V, GM a demandé à des équipes de conception du monde entier leur vision de la mobilité future.
La Xiao (rire) a été conçue par l’équipe de conception de GM Holden en Australie tandis que les lignes de la Jiao (satisfaction) sont l’œuvre des concepteurs de GM Europe et la Miao (magie) a été dessinée par l’Advanced Design Studio américain de General Motors en Californie.
Chacun des EN-V présente une conception originale qui met en évidence la souplesse de la plate-forme à propulsion.
Chaque EN-V possède sa propre personnalité avec ses propres systèmes d’ouverture, ses habitacles élégants et ses couleurs innovatrices, ses éclairages et ses sièges.
La Xiao présente une allure plus légère avec sa peinture bleue “gomme à mâcher” et son profil d’inspiration nautique.
La Miao tire la plupart de ces traits esthétiques de l’industrie de l’électronique comme les confirment ses lignes masculines élancées.
Les concepteurs ont profité de la Miao pour présenter des solutions d’éclairage innovatrices, entre autres, l’utilisation d’éclairage complémentaire DEL.
Avec ses lignes épurées et sa peinture brillante, la conception de la Jiao est inspirée par les trains à grande vitesse et les masques d’opéra chinois.
“Les EN-V incorporent d’importants perfectionnements en matière de technologie et de matériaux, ce qui a permis aux équipes de conception d’explorer un tout nouvel univers”, a avancé Clay Dean, directeur de la conception d’avant-garde pour GM Amérique du Nord, précisant : “Grâce aux structures et aux matériaux légers ainsi qu’aux commandes intégrées, nous avons créé des formes exclusives que l’on ne retrouve pas normalement dans le monde automobile”.
La carrosserie et la verrière de chaque EN-V sont constituées de fibre de carbone, de Lexan teinté et d’acrylique, des matériaux communément utilisés dans les voitures de course, les avions militaires et les vaisseaux spatiaux en raison de leur solidité et de leur légèreté.
La possibilité de travailler avec de tels matériaux innovateurs a fourni aux équipes de conception de GM l’occasion d’étudier la faisabilité d’applications automobiles classiques futures.
La taille compacte d’un EN-V en fait le véhicule idéal pour rouler dans les villes densément peuplées grâce aux technologies évoluées de sécurité et de propulsion dont il profite.
“Dans les petits pots, les meilleurs onguents” comme en témoigne l’habitacle innovateur de l’EN-V qui offre un maximum de visibilité sur le monde extérieur.
Une simple interface permettant d’activer les technologies Wi-Fi garde les occupants en communication avec le monde extérieur.
“L’avenir de nos déplacements dans les centres urbains comme Shanghai peut combiner le meilleur de la mobilité mobile et du transport en commun. Mais l’EN-V démontre que nous avons actuellement les connaissances et la capacité de créer un moyen de transport qui non seulement assure une ville plus agréable, mais aussi une vie plus agréable” a conclu M. Taub.
En dehors de toute cette propagande, bien des sources annoncent de gros problèmes pour le business des voitures électriques et écologiques dans le monde entier.
Premier de la liste, Toyota a annoncé retarder ses plans de construction d’une nouvelle usine pour une voiture électrique, la crise actuelle n’épargne pas les constructeurs qui se sont lancés dans l’écologique.
Malgré les primes offertes par les gouvernements pour mettre à la casse les vieilles voitures polluantes et tenter d’attirer le consommateur sur le marché du zéro émission, il semble que la mayonnaise ne prenne pas pour les fabricants, on ne fait pas de bonne cuisine sans bonne volonté.
Deuxième sur la liste, la Tesla Roadster…, le constructeur Californien en cheville avec Lotus passe par des soucis financiers, on le sait, mais, en plus, l’excellente émission de la BBC Top Gear a essayé tant bien que mal de ne pas lui trouver de défauts.
Raté !
La Tesla Roadster fait rêver, surtout les geeks, mais si elle ne tient pas plus que cela la charge et les contraintes sur ses freins, elle risque de finir comme l’EV1.
Et parmi les milliardaires capables de se l’offrir, combien en rêvent ?
Troisième de la liste, Renault qui prétend être victime d’espionnage concernant ses voitures électriques…
Et qui est visé ?
La Chine….
En fin de liste, viennent les constructeurs THINK (basé en Norvège) et maintenant le Londonien NICE, tous deux ayant une petite urbaine électrique au catalogue et criant à l’agonie financière.
THINK avait déjà été sauvé de la faillite en 2006 et voilà que le gouvernement Norvégien annonce ne pas vouloir couvrir ses dettes de l’ordre de 20 millions d’euros.
Fondé en 2006 par un ex de Lotus, NICE commercialise au Royaume-Uni une version de la Française AXIAM Mega.
Ses plans étaient de grossir le catalogue avec des voitures fabriquées en Chine, la deux places MyCar et la 5 places Ze-O.
La G-Wiz a été testée par 1100 Londoniens, mais avec des ventes tombées à moins d’un véhicule par semaine, les administrateurs de la société tirent la sonnette d’alarme.
On sait aujourd’hui qui a tué la voiture électrique à l’époque de l’EV1, c’est désormais une deuxième vague de mornes perspectives qui touche ces rêveurs qui imaginent une planète libérée de la pollution automobile.
Et c’est bien dommage !
A lire et voir absolument : EV1… Qui a tué la voiture électrique ?
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