La VW Käfer KDF, l’immortalité d’Adolf…
Quelle est l’équation mathématique qui a donné vie à cette étrange petite voiture ?
Adolf Hitler / Ferdinand Porsche / Nazisme !
A l’origine, elle est la résultante d’une idée visionnaire d’Adolf Hitler qui voulait une automobile du peuple : la Volks-Wagen.., elle sera mise au point par Ferdinand Porsche… et industrialisée avec les Reichmarks du Nazisme !
Ce pur produit du Nazisme et du Reich de 1.000 ans…, qui a été salué en 1938 par une fête Nazie grandiose (les photos qui illustrent cet article), est devenu 30 ans plus tard le symbole du “Peace and Love” des Hippies… et reste de nos jours l’automobile la plus produite au monde, la plus aimée des foules, la plus collectionnée, un mythe vénéré, adulé, encensé…, arborant sans complexe un logo extrapolé de la Swastika Nazie…, la Hitlerwagen !
Pourtant, s’il faut résumer cette affaire : rouler en VW-Käfer-KDF, c’est rouler dans l’aboutissement du plus grand rêve et de la plus grande oeuvre d’Adolf Hitler, qui sont devenu un symbole de paix !
Maintenant que l’Europe est l’équivalent du Grand Reich Allemand-Nazi et qu’en réalité les nouveaux européens sont toujours les proies des mêmes démons, tiraillés entre les suites du National-Socialiste et les guerres économiques contre les autres grands blocs idéologiques du monde (l’exemple des USA qui entraine le monde dans ses délires)…, le peuple, lui, symbolise un des faits du Nazisme, comme un acte de paix ! Qui se trompe ? Qui nous trompe ? Entre ce qu’ont fait les uns de positif et tout le négatif des autres…, fallait-il s’armer de lois pour obliger à se soumettre à une pensée unique ? Qui a jamais pensé que l’abominable pouvait être ailleurs ?
M’engager dans cette réflexion, c’est comme me précipiter, conscient, dans des sables mouvants…, en fait, tout est déjà dit dans ce préambule, la suite ne doit qu’être de l’humour, de la dérision, en une introspection sur nous-mêmes… N’empêche, le Nazisme se transformant en un symbole de “Peace and Love”… et les exterminés d’alors en “atomisateurs” potentiels à la veille de créer l’apocalypse…, ça donne matière à réfléchir… Humoristiquement, donc, l’affaire est plus simple à comprendre que vous tentez de l’imaginer : les Hippies ont tenté de perpétuer le Reich de mille ans !
L’Allemagne a toujours été un pays peuplé d’allemands…, des grands blonds aux yeux bleus qui se prénomment presque tous “Heer Doktor”, qui boivent de la choucroute en mangeant de la bière… et des grandes blondes aux yeux bleus et aux gros seins pendouillant qui se prénomment quasi toutes : “Gretchen”….
Les Allemandes et Allemands se mélangent souvent sexuellement ce qui leur a permis d’être plus de 82 millions actuellement…, en cause de leur tendance naturelle à l’envahissement de leurs voisins (et voisines, mais c’est là une autre histoire)…, il a été nécessaire de trouver des synonymes pour que les “Fransouziches” et les “Belch’s Wallons”, appellent leurs voisins par divers prénoms imagés : Fritz, Schleu, Ballack, Teuton, Sale boche, ou encore “Monzieur l’offizier”…, quand ils sont armés et en uniforme.
Ce pays est situé au centre de l’Europe, ce qui lui donne une position privilégiée pour envahir ses voisins…, l’Allemagne a des frontières avec le Danemark, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, la France, l’Italie (en période d’Anschluß, c’est-à-dire du 0 mars au 32 février), la Yougoslavie, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Suisse, l’ Autriche et la Russie, sauf quand on a oublié d’occuper la Pologne…
L’Allemagne est divisée en plusieurs régions : la Ruhr, la Bavière, l’ex-RDA, la Baltique, la Suisse, l’Autriche, les Pays-Bas, le Liechtenstein, la Sarre, l’Alsace et enfin la Mösel…, hipssssss !
L’Est de l’Allemagne est plat et désorienté par quarante ans de communisme, alors que le sud est montagneux, surtout l’hiver…, si les allemands du Sud bavent quand ils parlent et quand ils boivent…, c’est à cause de la composition Outre-Rhin de la Bière : la Bav’bière Bavière…, le climat y est généralement froid mais souvent ensoleillé…, la capitale de la Bav’bière est Meunique…, une des régions touristiques les plus célèbres est la vallée du Rhin, le bas du Rhin étant particulièrement remarquable.
L’Allemagne est célèbre pour ses auteurs-compositeurs romantiques ayant chanté la mélancolie des méandres du Rhin, de la bonne bière et de la choucroute…, les mélodies légères et délicates de Richard Wagner telle la célèbre chanson : “Schnappi das kleine Krokodil”…, sont particulièrement appréciées en Allemagne…, Bach est également un grand représentant de la culture allemande, tout comme Michael Schumacher.
Les Allemands sont des gens d’un tempérament certain…, comme à la Lufthansa, la politesse leur est connue… et ils possèdent des goûts de mode largement enviable (Sancho-Balcho pour les connaisseurs), tout en ayant un humour légendaire (Derrick à la TV en est un exemple)…, ils sont particulièrement gentils avec les étrangers de couleur de peau plus brune qu’un scandinave, surtout en Allemagne de l’Est, l’ex RDA…, c’est ainsi qu’on dit en Allemagne : “Courir plus vite qu’un noir à Potsdam”.
Les Allemands adorent dire qu’ils sont les meilleurs parce qu’ils sont petits dans notre assiette au dessert…, pour prouver qu’ils sont plus mieux…, ils partent souvent dans leurs pays voisins pour leur montrer comment la Kulture allemande est géniale…, ils partent normalement en groupes de 10.000, avec un guide touristique appelé le Mein Kampf.
Durant l’Antiquité, les Allemands, qui parlaient déjà une langue gutturale, très dure à apprendre, ont commencé à exporter de la bière, principalement aux Etats-Unis…, après la prise de Rome, les Germains ont pris la fâcheuse habitude de faire la guerre (la dernière à ce jour date de 1945, mais le manque d’entraînement fait craindre que l’on soit obligé d’attendre encore un certain temps la prochaine)…, après avoir emprunté Charlemagne à la France, l’Allemagne se divisa en principautés, évêchés et royaumes pour que chacun puisse travailler à développer son propre accent.
En 1870, la Prusse emmenée par Otto von Bismarck s’est rendue compte qu’elle n’était plus qu’une puissance de second rang sur l’échiquier mondial et qu’il aurait peut-être fallu se réveiller un peu plus tôt, notamment pour se faire des colonies comme les autres…, voulant rattraper son retard sur les démocraties voisines, étendues et unifiées depuis belle lurette, la Prusse a donc fait une crise d’adolescence, elle devint toute rouge et des boutons lui poussèrent en forme de pointe à travers le casque…, elle choisit alors de se faire la main sur la France qui fit mine de l’ignorer comme on reste indifférent à un gosse qui s’énerve tout seul mais qui va vous foutre un sacré beau bordel.
La Prusse ne deviendra jamais tout à fait adulte et finira même par faire de fâcheuses rechutes les décennies suivantes avec de fortes poussées criminogènes sans que la France, un peu lasse et indolente, ni les Rosbifs, occupés à boire le thé, ne se décident jamais à déployer l’énergie qu’il aurait fallu pour mettre la grosse fessée à cette gosse colérique…, ainsi Otto (un moustachu déjà), coiffé de son casque à paratonnerre dont la fonction première était d’empiler les bretzels, décida donc d’en découdre…, il ne s’embarrassa pas pour bidouiller une dépêche diplomatique à la barbe de son boss Guillaume Ier et en fit un prétexte pour réunir tout son petit cortège de mini royaumes et de micro principautés afin d’aller coller une branlée sévère à Napoléon III à Sedan.
Les Prussiens, se rendant compte que le Sanssouci de Potsdam faisait un peu figure de lieu d’aisance comparé au Château de Versailles, ont alors préféré ce dernier pour y griller leurs saucisses et proclamer leur empire…, les Prussiens, très inventifs, vont en profiter pour pondre une légende selon laquelle l’Alsace serait à eux puisque les gens y parlaient un dialecte proche du leur et portaient des noms comme à leur maison…, ben voyons… et à Zürich par exemple, ils sentaient le pâté : “Ach, das war aber ein mächtiger Fehler, Herr Kanzler”..., c’était exactement la chose à ne pas faire, les Français apprécièrent peu.
En 1918 ce fut au tour des Français de poser leurs culs en Alsace et de faire comme chez mémé alors qu’une bande de poivrots alsaciens profitaient du bordel général pour proclamer une République soviétique en carton-pâte…, les Français imposèrent ensuite leurs conditions aux allemands, histoire de calmer les fâcheuses ardeurs de ces voisins un peu agités…, mais hélas, les Allemands, qui forçaient sans doute un peu trop sur la bière, devinrent amnésiques et susceptibles…, non seulement ils oublièrent que c’étaient eux, les premiers, à être venus foutre le bordel en France, mais en plus ils se sont sentis humiliés, les pauvres choux, par les réparations exigées.
Dans les années 1930, Adolf, un petit autrichien, brun et aux yeux foncés, parvient par le suffrage universel au poste de Kanzler moustachu et réussit à convaincre ses 70 millions de concitoyens d’alors (depuis ils sont 82 millions), de la supériorité des grands, blonds aux yeux bleus. Talentueux, notre homme l’était moins pour la peinture que pour l’hypnose de masse…, les Allemands, ces gens pourtant réputés pragmatiques à qui on ne la fait pas, dirent “Banco !”.
Leurs yeux ont tourné en spirale, leur bras droit devint mécanique (des champignons hallucinogènes dans la Hefeweizen peut-être ?)…, il faut dire qu’il y a peu encore, ils avaient la dalle et il leur fallait une brouette de billets pour acheter une wurst et un pain…, mais l’apprenti-sorcier de Braunau est arrivé et leur a promis des tours pendant 1.000 ans…, pour les petits comme pour les grands…
Son premier tour…, fut de faire copain-copain comme cochon avec Ferdinand Porsche pour l’inciter à construire une voiture populaire pour le peuple (c’est gag, là, non ?)…, le Chancelier Adolf Hitler avait deviné que le Professeur était l’homme qui saurait lui fournir la voiture populaire dont il rêvait pour le peuple allemand…, il estimait que l’automobile ne devait plus être le privilège de quelques uns, mais devenir un moyen de transport à la portée de toutes les familles…, Ferdinand Porsche a su trouver en Adolf Hitler celui qui lui financerait son projet sans compter… et il lui a présenté les grandes lignes de cette idée géniale : une voiture d’un litre de cylindrée, développant 26 chevaux à 3500 tours/min, d’un poids approximatif de 650 kilos et capable d’atteindre les 100 km/h : la Smart !!!
Adolf Hitler voulut y ajouter ses propres idées, à savoir que la voiture devait transporter une famille de quatre personnes, que la consommation ne devait pas dépasser les 7 litres au 100 km, que son moteur devait être refroidi par air, être capable de maintenir une vitesse de 100 km/h afin de garantir les déplacements rapides sur le réseau routier et que le prix de la voiture devait être inférieur à 1.000 marks !
La Smart fut dès-lors rangée dans un placard (elle sera re-découverte 65 ans plus tard par un horloger qui cherchait midi à quatorze heure)… et Ferdinand Porsche imaginant la future Tatamobile, dessina la KDF… En octobre 1935, le premier prototype de la Volkswagen KDF fut mis en chantier…, en 1936, la première berline Volkswagen KDF était assemblée et faisait immédiatement sensation dans le milieu automobile résolument conservateur de cette époque.
Le 12 octobre 1936, les essais commençaient sur route pour les premiers prototypes : deux berlines et un cabriolet. Le 26 mai 1938, Hitler posait la première pierre de la future usine Volkswagen à Wolfsburg, organisant pour cela la plus grande manifestation Nazie jusqu’alors, la plus fastueuse, la plus extraordinaire…, les photos de cet article en témoignent. A cette occasion, il annonça la production en série de la KDF Wagen (Kraft Durch Freude = La force par la joie)… et en grande pompe…, tout était près pour que la voiture populaire du peuple devienne le scarabée d’or, la coccinelle divine, la Käfer diabolik qui envahirait le monde, propageant l’esprit du National-Socializm-Nazi pour un Reich de mille ans…
Oyez, oyez, Gentes Dames, Gents Messires, oyez et regardez cette VW Käfer KDF Diabolik…, c’est une sorte de formidable véhicule, typiquement Germanik, tout en fer, pire qu’en pire Panzer à moteur flat-four, une espèce de mutante…, en ce cas çi une revanche de la guerre 14-18, une arme de destruction massive, la préfiguration apocalyptik des V-1 et V-2, un truc emplit de morgue… de prétentieux mépris, une insulte esthétique… L’Allemagne automobile, ne souffre aucune rigolade… aucun humour… pas l’ombre d’un double-sens franchouillard…, l’Allemagne automobile, c’est du sérieux, au garde à vous, arbeit, loss, le premier qui sourit se voit amputé des dents, scotché, interdit de séjour…, l’Automobile Allemande est belle comme une Gréta Munichoise, bière comprise dans les cuisses, fière, chacun doit bander et hurler sa joie… La fête fut grandiose… Zzzz…zzzzzzzzz…. zzzzzzz… rrrr…zzzzzz zzzzzz zzzzz… zzzzzz…zzzzzz…
C’est parce que vous ne connaissez pas le subtil contenu des revues automobiles allemandes que vos yeux ébahis ne parviennent pas à transmettre à votre cerveau embrumé ce que vous lisez… et qui est pareil à ce que j’ai écrit… Dans une revue Allemande du troisième Reich de mille ans, une auto se décrit avec emphase et bonheur, style : Ach so, ceci est une auto… Ceci est une auto grise… L’auto grise est grise… L’auto grise est une VW Käfer… Essai… J’ouvre la portière… La portière est ouverte… La portière ouverte n’est pas fermée… Je m’assied dans l’auto grise, par la portière ouverte… Je suis assis… Je ferme la porte… La porte est fermée… Le volant est devant moi… Le volant est rond…
Pour illustrer ce type de texte interminable qui sera suivi d’un tableau technique tenant compte de l’importance de la gravité lunaire, de la pression barométrique, du sens du vent et de l’âge du conducteur avec son curriculum vitae… sont disposé… en ordre serré, rigoureux, des schémas d’énormes dimensions…, un délire ! C’est parce que la langue allemande a un mot pour décrire chaque chose, tout se décline, donc pas de double-sens possibles, c’est tout un pan de l’humour typiquement franchouillard qui y est intraduisible…, même l’humour britannique y est hermétik…
Arrivons-en à cette auto…; cette apocalyptik engin, machine Kolossale…, cette populaire fantastique… avec d’énormes moyeux… une chaudière genre marmite de distillerie… méritait une description à l’avenant de ce qu’elle est…, suivez le guide… A l’arrière… 4 pistons cuivrés en oxyde de titane, terribles… toutes des espèces de balanciers… soupapes… ustensiles inouïs… et puis quelques coquetteries sublimissimes d’un total mauvais goût…, il manque des dais, guirlandes… crédences, fanfreluches et même quelques pots de fleurs et aussi des nains de jardin au volant, important…, une naine sans culotte mais avec culotte de cheval acceptée pour faire zoli, “shoennne”, beauté rare, illuminescence de la connerie, ce bazar hétéroclite est un mélange de machinerie et de fanfreluches romantiques…
Manque une banderole, une inscription : “Das Grosse Machine – Wunderbar -Prosit”…, cet extraordinaire chariot walkyrien roulera même… dans un grand accompagnement de musique effrayante, avec cuivres et tubas… au moment voulu… de tonnerres fulminants, quelle surprise que cette chose…, vous avez vu cet émoi de la foule ?… Qu’on est heureux de la voir… après tant d’années moroses… passées dans les larmes…, chacun veut être le tout premier à embrasser les auteurs de cette fumisterie…, quelle joie !…, quelle joie !…
Sans nul doute des Herr Doktors, des ingénieurs garantis d’époque… pesants… tranchants… discuteurs… redingotes… avec des aides portant divers instruments… d’arpentage… des équerres… des chevalets…, le Grand Chancelier Adolf Hitler salue la foule qui le salue en retour…, Heer Doktor Ferdinand Porsche ne se sent plus de joie…, on agrippe son bras levé en salut, cet ingénieur fait des signes, des calculs sur le sol… “Monzieur !… Monzieur !… Qu’est-ce que cela ?… Cette petite horreur… dites-moi ?… Quelle épouvante !…” L’ingénieur ne répond pas…, il est plongé dans ses calculs… ses assistants mesurent le sens du vent… mesurent encore… jaugent… estiment… les distances…, non vraiment cela… on ne comprend plus rien… Enfin les calculs sont terminés… “Elle passera le T.Ü.V.”, déclare Ferdinand, fermement… c’est sa conclusion… les autres répondent en chœur : “Elle passera le T.Ü.V. ! Mais le T.Ü.V. n’existe pas encore, Heer Professor-Doktor Porsche !”…, effroi… il regarde son abominable mécanique… le sens des choses lui tombe des mains… très grande animation… à quoi sert cette abomination ? A aller au fond des bouges… boutiques… bastringues… un bordel… au coin d’une rue…? Et pour qui ? … voyous débraillés… marins ivres… quelques bourgeois… des douaniers transsexuels ?
Confusion… cohue… petits ensembles… trios… refonte des idées dans la masse… le moment est venu, vient le temps de se faire enculer profond…, le principal intérêt de se pavaner dans l’objet…, c’est assurément de reluquer quelques filles de joie, qui, de joie, vont s’extasier d’horreur… les prostituées en chemise risquent de sortir effarées du bobinard…, alors Adolphe salue encore et hurle : “Si le T.Ü.V. n’existe pas encore, il va falloir l’inventer”…, la foule exulte sa joie, Hitler est un génie… Débardeurs… soldats… poursuivants… marins… marchands de Kartofels… bistrots… etc… vont suivre, épouvantable émeute, suivis par Heer Doktor Porsche et ses sbires, avec la cavalerie ressuscitée…, la charge héroïque, Wagner, ils sont devenus fous…, tirez pas sur le pianiste ! Mais voici un groupe de clients plus homogènes…, des bêtifiants militaires transportant des sacs d’or pesants…, ils avancent en érection de béatitude à la queue leu jeu… vers cette chose abominable, voyez ils se branlent autant que d’autres s’en branlent…, ils avancent fort péniblement… mais toujours dansant, tanguant, cependant… pesants comme des ours…, ils s’appuient sur de lourdes cannes…, éclate, à ce moment même, une farandole criarde de quelques fanfares…, fantaisie…, ils gesticulent leur bonheur…, ils ne parviennent même à jouir après mille efforts et puis, estomaqué de folie, disparaissent dieu seul sait ou…
La foule…, la foule arrive, transportée de joie, walkyrie, pour acheter la Machine, ein, zwei, drei… ali allo, Allah qui n’en peut… !, la foule est là avec des soupières pleines d’or, avec des grosses valises remplies de billets, des vieux Reichmarks… malles, coffres etc… tous les pays… chacun avec son véhicule typique à échanger, plus si affinités…, un riche avec son domestique… quelques soldats… ils demandent le prix du superbe engin…, on le leur dit… sans les suppléments… Les Feld-Gendarmes essayent de ramener un peu de calme…, les SS sont débordés, sacrent et menacent…, voici une famille qui débarque par l’autre côté…, mère solennelle… filles… un grand char-à-bancs, des mules…, le couloir de Dantzig est bientôt vengé !… Mais voici d’autres clients… ceux-ci roulant d’énormes tonneaux d’or fondu…, danse autour des tonneaux… autour… entre… sur les tonneaux…, farandole…, voici même Göring, le chef de la Luftwaffe… avec des pépètes… plein les bras…, danses…, les filles du coin veulent arracher ses vêtements… se doigter de plaisir avec le gros Herman…, encore…, la police doit intervenir…, grande bataille…
L’ingénieur en chef, Heer Porsche…, il est partout à la fois…, il gronde… tempête et ses sbires partout toujours, furetant, ramassant les billets voletant…, voici des Russes qui débarquent avec leurs traîneaux et leurs ours…, danse des ours et de la foule…, les ivrognes aussi… dansent…, on s’amuse fort…, grande rigolade…, Goebbels qui débarque avec sa famille entière… il compte l’or et les billets… il chevauche un tandem avec son épouse…, tandem tout primitif et un petit panier derrière pour ses nombreux enfants, cinq ou six…, voici un Cheik et son harem sur un dromadaire… (danse…), voici un Maharadjah avec son éléphant sacré…, la foule s’amuse…, grand brouhaha…, la folle mêlée… Mais voici la grande clique… toujours en flux et reflux…, victoires et défaites…, le vent des pets conjugués de la médiocrité…, cependant, est le plus fort… finalement… il entraîne tout le monde vers l’absurde… le monde se vide !… toute cette foule est pompée à rebours !… par un retrait soudain de leur câble…, tout essoufflés…, ces nauséeux chavirent, roulent et tanguent… allant et venant…, ils sont verdâtres et défaits…, ils sortent de leur inconscient… Ils ne savent rien du tout !…, ils veulent rentrer chez eux dans leur VW Käfer KDF…, auto grise… un voyage vers le néant…, ils s’en vont par là titubants avec leur mélancolie…, joie !… joie !… minute émouvante au possible.., on s’embrasse… on s’étreint !… triomphe !… on se fête… on se cajole… on s’esclaffe… on jubile…, tout cela… très vivement… sadique… cruelle…, mélange… chaos… tout est en ébullition…
Adolf Hitler, au comble de la joie de voir tant de mascarade inutile…, se rue sur sa voisine, au hasard… le hasard fait bien les choses, grande mince, blonde, aux gros seins pendouillant… Ich Liebe… il arrache son corsage… sa robe… la voici presque nue… elle a perdu toute pudeur…, sa Tante est outrée…, elle essaye de le raisonner : “Mein Fuhrer, vous êtes quelqu’un de bien… prenez-moi plutôt qu’elle…”…, on retient la tante qui sanglote…, maudit…, l’esprit du mal est en lui… qui exige toujours plus…, il lui faut du lubrique !… de la frénésie…, soit !… le délire le saisit alors… monte en lui… avec plus de flamme encore, plus de fougue, plus de provocation, de lubricité, que tout à l’heure…, c’est un Fuhrer frénétik… Mais voici un boucan énorme !… fantastique !…, un bruit de locomotive… de pistons… de vapeur… de cloches… de trompette… de chaînes… de ferrailles… tout cela horriblement mélangé…, les ingénieurs de tout à l’heure repoussent la foule… se frayent un chemin…, un gamin les précède… avec un drapeau rouge et une cloche qu’il agite…, qu’on s’écarte… qu’on s’écarte…, place !… Un autre engin terrible… rugissant, soufflant, vrombissant… apparaît peu à peu…, phénoménale beauté arienne de tous les véhicules automobiles…, l’ancêtre de la locomotive, de l’auto, du tramway, de toute la mécanique fulminante…, engin Kolozal, Wunderbar, fantastique, effrayant…, il a sa musique, genre fanfare Tyrolienne en lui…, la foule se tourne vers le monstre…, la machine infernale avance toujours peu à peu…, un homme joue de la trompette, l’émotion dans la foule est à son comble…, l’enthousiasme aussi… des vélos entourent le monstre… les cyclistes tirent du pistolet, une farandole autour du monstre… faire du bruit !…
On aperçoit à présent tout cet énorme ustensile qui avance tonitruant et majestueux…, on fête le monstre vrombissant… on se passionne…, les drapeaux Nazis sont déployés…, la foule ne peut s’empêcher de regarder… fascinée… l’extraordinaire véhicule… la foule s’engouffre… des jeunes filles, toutes émoustillées, effrénées, bondissantes, affirment que la vie est courte !… qu’il faut s’amuser… toujours plus loin… qu’il faut acheter une VW Käfer KDF… qu’il faut boire et oublier… Hitler lève le bras, encore et prédit : “C’est cette voiture qui perpétuera le Nazisme pour mille ans…, j’ai une arme secrète, des dégénérés qui iront au volant de cette voiture du peuple…, prêcher la bonne parole National-Socialiste aux américains et à tous les peuples du monde…, ils seront ainsi tous nazis, dieu est avec nous”… et la foule en délire de répondre : “Sieg Heil, sieg Heil”… Le 20 avril 1939, une Volkswagen KDF était offerte à Adolf Hitler pour ses 50 ans…, en 1939, les cohortes de Dark Vadors synchrones sont prêtes pour la récidive…, comme ils ont fière allure…, hélas, leurs intentions sont moins reluisantes que leurs bottes…, certains peuples aspirent au bonheur dans la paix, le bon vin et la dolce vita, d’autres mesurent leur épanouissement en victoires militaires, en suprématie et en espace vital…, mais l’expansion territoriale n’est plus suffisante…, les Schutzstaffel (équipés de casquettes à tête de mort pour montrer qu’ils ne sont pas là pour rigoler), mettent en œuvre une solution dite finale pendant que les autres Teutons, bien sûr irresponsables car toujours sous hypnose, ne se rendent compte de rien et continuent de nous faire le coup du bras mécanique.
En 1945, les envahisseurs multi-récidivistes sont hors d’état de nuire, le Reich de 1.000 ans en aura duré 12…, les vainqueurs seront magnanimes et offriront au reste du monde deux Allemagnes pour le prix d’une, avec en prime, la VW Käfer KDF construite en série…, Hitler en résurrection, le renouveau nazi, la folle sarabande…, en recoupant les conséquences de leurs pulsions destructrices avec la faiblesse de leur taux de natalité, on peut considérer que les Teutons sont globalement plus doués pour éliminer des êtres humains que pour en créer. Dans les décennies d’après-guerre, les Teutons deviennent les chantres du Peace and Love…, toujours envahissants et braillards, ils poursuivent néanmoins leur grand rêve de conquête du monde pacifiquement en investissant la moindre portion de route ensoleillée, de camping ou de littoral, pourvu que ce soit à l’étranger, en débarquant ça et là et là et là encore en de longues hordes de VW Käfer pétaradantes ou cohortes de minibus Volkswagen abondamment illustrées de jolies fleurs bigarrées qui veulent nous dire : “Nous sommes guéris, mes frères !”…, alors qu’en réalité c’est l’esprit d’Adolf qui se perpétue… Les bottes ont fait place aux sandales Birkenstock et la casquette Totenkopf au bandana hippie, mais c’est toujours la même auto…, aujourd’hui, les habitants d’Outre-Rhin ont grandi et hormis certaines rechutes comme lors de rencontres footbalistiques au cours desquelles de légères pulsions refont surface, tout laisse à penser qu’ils sont les meilleurs voisins du monde.
Les hippies Allemands sont apparemment des êtres heureux de la vie et contents de vivre, au contraire des gothiques…, autrement dit, ils s’amusent avec ce qu’ils possèdent pour fuir leur gouvernement de merde et pouvoir enfin être entendus par le reste du monde…, bien qu’il y ait bon nombre de préjugés positifs à leur sujet, ils sont des êtres dangereux au plus haut point…, majoritairement peuplé de poils, identifiable au gilet en peau de mouton artisanale et poncho multicolore typique, ils aiment se rassembler dans des Bidonvilles au volant d’un mini van Volkswagen, où l’hygiène ne semble pas être une priorité, facilement reconnaissable, ils peuvent toutefois être confondus avec des clowns ou des SDF’s auxquels ils sont apparentés (leur comportement variant du saltimbanque au plus dépravé des routards), cependant un hippie allemand ne porte jamais de vêtements Bathing ape vielle marque d’habillement pour les clochards… ce qui permet de les différencier d’un rapide coup d’œil. Durant les vingt dernières années, la population “hippique” (sic !) est allé en continuelle décroissance depuis la bataille du Larzac qu’ils perdirent face aux paysans confédérés (José Bové en tête), pour le contrôle des ressources en fromage de chèvre de cette région…, la consommation de drogues dures serait l’indicateur principal de cette décroissance. La population des hippies admet comme but suprême de son existence de sauver le monde (comme Adolf Hitler)… et pour cela, elle est prête à utiliser tous les moyens dont elle dispose, à savoir fumer du Cannabis, jouer du dijedjeridoo, faire l’amour (et surtout plus la guerre de peur de la perdre à nouveau), mais leur but secret est tout autre : le monopole planétaire des paniers en osier, des objet en rotin et surtout de rendre obligatoire la VW pour tous les conducteurs…, les rares personnes qui s’opposant à leurs sombres desseins le payant de leur vie : John Fitzerald Kennedy, Carlos, et Dora l’exploratrice faisant partie de ces opposants sacrifiés…, seul José Bové y parvint en les privant de leur ressource alimentaire principale : le fromage de chèvre.
Les meilleurs moyens de nuire aux hippies allemands fut de couper leur herbe (ou leur dreadlocks) avec de la laine de verre, leur proposer un job à responsabilité, leur planter un pieu dans le cœur et leur couper la tête puis les brûler dans un bain d’acide en diffusant du métal…, la vie d’un hippie allemand qui semblait à première vue très facile, était en fait l’une des plus difficiles à mener…, en quittant cette vie pour devenir golden-boy, de nombreux hippies allemands se sont renommés alors “Yuppies”, du cri qu’ils poussaient après leur reconversion…, mais avant de devoir se couper leurs cheveux pleins de feuilles…, les plus atteints ont toutefois fini dans des sectes comme celle de Raël. En effet, le fait de faire l’amour en permanence était très épuisant… et de plus, le hippie devait changer de partenaire à chaque rapport, ce qui le forçait à devoir copuler avec toutes sortes de choses, incluant chèvres, poissons (de la famille du thon surtout), ou même dans les cas les plus extrêmes, de non-hippies (ces cas extrêmement rares sont pour la plupart tenus secrets, de peur que la nouvelle que les hippies et les hommes puissent avoir une descendance fertile ne cause un mouvement de panique, surtout chez les habitants d’un petit village pittoresque des États-Unis appelé Woodstock. De plus, le fait de devoir fumer en permanence causa de nombreux problèmes aux hippies, s’ils s’arrêtaient de fumer plus de 15 minutes 47 secondes en moyenne (record détenu par un hippie Thaïlandais qui arrivait à rester plus de 18 minutes 09 secondes sans une bouffée de THC…, cependant cet exploit prête toujours à suspicion et le Livre Guinness des Records a envoyé une équipe d’experts en Moldavie pour homologuer ce record)…
Les hippies allemands ont ensuite commencé à vouloir renier leur espèce et ceux à qui ils ressemblaient : ils choisirent alors d’arrêter de fumer en permanence, choisissant leur partenaires sexuels, et même dans certains cas extrêmes, choisissant l’abstinence pendant plus de 24 heures…, les allemands toujours en avance sur leur temps ont depuis plusieurs siècles gouté aux joies de la saw6…, il y a différentes histoires qui s’affrontent sur les origines de cette dernière, mais cependant une version a l’air plus vraisemblable que les autres…, on attribuerait l’invention de la saucisse à une allemande des années 20 fréquentant les nombreux saunas mixtes et textilfrei (littéralement : enlève ton maillot et viens jouer tout nu dans la vapeur)…, l’élevage de la saucisse est maintenant généralisé dans toutes les régions que compte ce joli pays…, particulièrement présente lors de foires et fêtes locales, la saucisse d’élevage mesurant pas moins d’un demi-mètre prend de plus en plus de place dans les rayons de supermarché (97% du rayon viande)…, les étrangers déplorent cependant que les allemands s’acharnent à vendre cette saucisse le plus souvent dans un petit pain rond, la dite saucisse dépassant de 20 cm de chaque coté…, un ingénieur serait en train de remédier à ce problème en finalisant le développement de la baguette grâce à des plans volés dans un pays voisin.
Tout le reste de la viande que l’on pourrait trouver dans le pays ne représente que 0,02% des ventes et serait réservé aux touristes en vacances qui se plaindraient du peu de diversité de la cuisine allemande…, certaines organisations comme la SPA essaient de re-développer l’élevage en aidant les bergers allemands à faire entendre leurs voix…, en ce qui concerne la culture en Allemagne, il n’y a hélas plus rien à sauver. Autre aliment très en vogue chez les Germanik : la “Zalat”, à ne pas confondre avec la “Salade” d´origine française…, il s’agit là d´un mix de différent ingrédients issu des restes de légumes et condiments pourris qui stagnaient dans les rayons des grandes surfaces…, le tout baigne dans une sauce dont la composition est gardé secrète en chambre forte…, il existe actuellement de nombreuses sorte de “Zalat” car les combinaisons de produit pourris sont infinies…, ces garnitures pleines de saveurs se tartinent sur des tranches de pain (des “Breutchen”) et se dégustent nature.
Actuellement, l’activité principale de l’Allemagne est le tourisme de masse (autre forme d’invasion, plus hypocrite) et les cours d’allemand : “Ich bin Rodolf ! Ich bin ein Berliner ! Grosse Scheisse !”…, mais avant tout, l’Allemagne est un pays qui aime produire…, produire tout, ou rien, n’importe quoi, en somme : des spécialités comme la Saüerkraut ou la bière, les Bretzel, mais aussi des choses plus typiques, comme les voitures “Bochfabriekiert” (Fabrication Boche), ou la Frisouille, produite dans les îles de Frises… À l’export, l’Allemagne occupe une position de leader pour les machines-outils et les petites Fräulein telles que Claudia Schiffer et Heidi Klum…, mais ne vous faites pas d’illusions, vous ne pourrez acheter qu’une machine-outil, puis Madame Merkel n’est plus à vendre, d’ailleurs ! L’Allemagne a l’industrie automobile la plus florissante du monde : BMW, Mercedes-Benz, Audi, Opel, Volkswagen, et Porsche… sont les emblèmes de la nation allemande…, bien qu’incomparables avec les modèles français, ces véhicules sont garantis 50 ans s’ils ne roulent pas et 5 ans en cas d’usage modéré…, ils sont hyper robustes et ont une cote de séduction de 5/7 dans le magazine “freshmoul”…, autant dire que vous pouvez espérer une bonne pêche avec ces autos !
L’Allemagne est aussi le premier exportateur européen de produits marins comme la crevette ou l’esturgeon qu’elle achète au marché de Rungis…, elle cultive 145 milliards de tonnes de choucroute qu’elle exporte dans le monde entier (entre l’alsace et Bonn)…, enfin, grande nation pétrolifage, l’Allemagne importe des trilliards de megatonnes de pétrole et de gaz en provenance de la Suisse et du japon. Quelques chiffres : – 157 millions d’habitants dont Angela Merkel (82 millions dernièrement, preuve de l’appétit sexuel de cette race)… – 235 milliards de motte de beurre produites analement… – 60.000.000 de véhicules par habitant, 1er en Europe… – Pib supérieur au Mexique et à la province de Xin-yuan.
Les allemands possèdent plusieurs costumes traditionnels : – L’uniforme militaire avec un casque à pointe et une chemise brune qu’ils portent 80% du temps ; – Les façons de se recouvrir les pieds, appelés “Sancho” (assortiment sandales-chaussettes), indémodable pour les hommes allemands habillés chiquement, et les nouveautés pour les Fraülein, les “Balcho” (assortiment ballerines-chaussettes), ces modes viendraient, d´après nos historiens, de l´émigration des Polaks Frisés en Italie choucoulienne d´Asie du Nord. – Un ensemble ridicule, composé d’un short à bretelles, d’une chemisette rentrant dedans et d’un chapeau à plume, porté seulement en Bavière et en Autriche (accompagné d’une danse inénarrable qui consiste essentiellement à se foutre des baffes)…, la version féminine est portée par les Gretchen et est composé d´un top en peau-croûte-cuir de vache, d´un soutif’ en fin tissu blanc dentelé et d´une longue jupe brodée d´Edelweiss. – Le nu complet, utilisé au sport et sur les plages du Nord pour profiter du vent dans tous les cheveux.
Et tout ça pour en arriver là…