Lamborghini Countach LPI-800-4 2021 : Un Kit-Car de 3 millions d’€ !
L’appellation “Countach” renait sous la forme d’une “nouvelle” Countach LPI-800-4 ce 14 aout 2021 ! Faire du vieux avec du neuf, en annonçant faire du neuf avec du vieux, c’est l’absurde dilemme consécutif à la volonté consumériste des financiers du groupe VW (qui possède Lamborghini dans son cheptel) … de vouloir engranger des millions d’euros sur le principe de la nostalgie des vieux pas encore trop vieux. En effet l’engouement envers les vieilleries de toutes sortes avec, en corollaire, une augmentation délirante de leurs prétendues valeurs financières par des charognards d’affaires, est la conséquence de la création des richesses de seulement 15% des populations qui ne savent qu’en faire !
Conséquemment, comme il n’est pas simple de créer un engouement et une frénésie d’achat compulsif pour une “nouvelle” Jarama, voire une “nouvelle” Espada et que VW-Lamborghini (qui engrange des milliards avec la Porsche 911 déclinée à l’infini sous la même forme depuis 1964), n’a pas le pouvoir de spéculer sur des Countach d’un demi-siècle qu’il ne possède pas, le directoire a donc approuvé la vision d’affaire qu’un Kit-Car de luxe monté en usine, rhabillant l’Avantador en nouvelle Countach, devrait pouvoir se vendre 3 millions d’€ aux ahuris et crétins cannonbaaaaaleurs (sic !) et engranger un max de profits ! La machine a été mise en route, VW-Lamborghini a créé une “nouveauté” en adaptant/utilisant l’Aventador existante, le moteur de la Siàn et en jouant sur la corde sensible de “l’hommage envers une icone”... Le résultat n’est en réalité qu’un Kit-Car de luxe d’usine (c’est à dire monté prêt à rouler) vendu pour 3 millions d’€uros + Frais + Taxes + Emmerdes Fiscaux ! Vulgairement écrit : “C’est un piège à cons” !
Plusieurs designers par le monde ont été payés pour créer des “hommages” multi-dimensionnels afin de susciter un “appel collectif inconscient”, le tout calqué sur la stratégie VW-Bugatti (c’est le même groupe) concernant “La Voiture Noire”, utilisant une réplique (noire) d’Atlantic “pouvant être l’Atlantic noire disparue” positionnée à ses côtés… Tout sonnait faux, la réplique a été escamotée, la “nouvelle” de plus de 20 millions a été soi-disant acquise par un Footbaleux merdiatique… et le groupe VW s’est dépêché de finaliser le lundi 5 juillet 2021, la vente de Bugatti au constructeur Croate Rimac Automobili, une entreprise automobile pionnière dans les véhicules électriques, fondée en 2011 par Mate Rimac, un génie de l’électronique qui n’avait alors que 23 ans !
En réalité, c’est une échappatoire fiscale sous forme d’une alliance Bugatti/Rimac en co-entreprise. Le siège et les ateliers de finition/nettoyage avant livraison et fixation des badges Bugatti se trouvent à Molsheim (Bas-Rhin), la fabrication qui était faite dans diverses usines VW, est transférée à Wolfsburg, chez VW-Porsche, ce qui va d’autant plus et mieux aider les opérations comptables en permettant de ré-ajuster les couts et frais divers, via une soupe similaire aux brouets de sorcières (les factures émises)… La “poule aux oeufs d’or alsacienne” reste dès-lors située à 20 kilomètres de Strasbourg et à 700 kilomètres de Sveta Nedelja, ville de la banlieue de Zagreb (capitale croate) où se trouve le siège de Rimac ! On ne pouvait en effet envisager que Bugatti devienne totalement une automobile Croate ! Toutefois, pour compliquer un peu plus, sachez que Porsche détient, depuis juin 2019, 15,5 % du capital de la start-up croate !
Le monde part en couilles… VW part en couilles… Lamborghini part en couilles… Bugatti part en couilles… C’est la déglingue, la perte des repères et des vraies valeurs. Officiellement, pour 85% des gnous qui “surpeuplent” la planète Terre, il est politiquement-correct et impératif de penser et dire que les temps sont durs et les affaires difficiles ! C’est une recommandation de la Gouvernance Mondiale en suite des réunions “Davos”, une recommandation/obligation qui est matraquée jours et nuits et jours et nuits et jours et nuits dans les “Merdias”. Tromperies ! Ils sont quasi-tous propriétés des milliardaires qui ont doublé leurs fortunes respectives grâce à la crise du Covid !!! Redevables aux Gouvernements pour les aides financières et fiscales colossales consenties, les dits milliardaires font diffuser “en retours d’ascenseurs” des “Fake-News Auto garanties authentiques” par ces mêmes merdias de plus en plus robotisés… Robotisés signifiant que les journaleux instables et couteux, trop humains donc peu fiables, sont peu à peu virés pour faire place à ces logiciels-robots qui ne posent aucune question embarrassante ni n’ont d’états-d ‘âmes ni de remords !!!
On entube donc “le peuple” tellement profond que “les beaufs” sont conditionnés et prêts à croire en tout comme au Moyen-âge, sous la contrainte de graves sévices… La directive de base issues des “Davos” vise, pour l’autorité du Gouvernement Mondial, à minimiser de plus en plus l’impact “pétrole” générateur de guerres sans fin de plus en plus incontrôlables en poussant à l’électrification tout en exigeant que nos génies nationaux créent durant la “reconversion nécessaire à la survie du monde”, des batteries “nationales” et de l’électricité solaire… (Gardez en tête l’opération VW-Bugatti-Porsche-Rimac qui sonne le Glas de la fin des automobiles essence et diesel en gammes hautes et l’arrivée des électriques)
Pour faciliter ce glissement quasi civilisationnel il faut vendre “les électriques” bon marché en visant la masse des beaufs tout en surfant sur l’affaire du Covid19, sur l’affaire des Vaccins diaboliques, sur l’affaire du réchauffement climatique associé à la pollution quasi irréversible de la planète et sur l’affaire de la raréfaction des ressources… Les “polluantes” de grand luxe vendues à des prix “stupéfiant” inaccessibles aux Gnous-Lambda ne sont plus du tout destinées aux masses et aux rêveurs sauf en Jeux-vidéos ou en vedettes de films assommoirs… Quelques magazines continuent de les présenter en espérant divers retours publicitaires pour survivre en joignant les deux-bouts… Ils n’osent donc pas écrire des articles comme “mes miens”, et s’ils y viennent leurs Boss-éditeurs les virent et passent aux logiciels-robots…
On en est là ! Aux USA les magazines automobiles y sont allés radicalement, d’un coup fin l’année dernière, 20 magazines automobiles, pourtant les plus importants et réputés ont cessé de paraitre en quelques jours… Définitivement ! Sauf 2 : Hot-Rod et Motor-Trend qui viennent de fusionner. Hot-Rod n’existe plus aux USA sauf en numérique dans une section numérique de Motor-Trend ! Pire, l’accès de leur site est réservé aux seuls USA, l’Europe est exclue ! En France le Groupe Michel Hommel strictement pas préparé et outillé en et pour le numérique à fait une faillite retentissante et mémorable et les magazines survivant-concurrents s’allègent en nombre de pages, en longueur d’articles et en simplification du design graphique. Economiser pour survivre !
Venons-en (enfin) à la “nouvelle” ancienne Countach 2021 qui n’est que l’adaptation Kit-Car du châssis de la Lamborghini Aventador existante avec le moteur V12 et la technologie “supercondensateur” hybride de la Lamborghini Siàn, le tout habillé d’une carrosserie simplifiée en normes de construction d’usine dont le design et les lignes “puristes” sont immédiatement reconnaissables comme étant l’héritage de la Countach redéfinie en distordant les règles de grammaire, comme “LE” patriarche des voitures de super sport modernes et du design Lamborghini ! Tout est bon pour faire farine au moulin ! La “nouvelle” Countach LPI 800-4 utilise essentiellement de l’existant et de la récupération : le moteur hybride de la Sián délivrant 814 cv (780 cv essence + 34 cv électrique), sa transmission permanente à quatre roues motrices, (permettant des performances totalement inutilisables légalement) : le 0-100 km/h en 2,8 secondes, le 0-200 km/h en 8,6 secondes, et une vitesse de pointe (possible) de 355 km/h… Il est évident que tout ce “bazar” ne sert strictement à rien ! Les performances sont inutilisables ! C’est même “pousse au crime”…
“La Countach LPI 800-4 est une voiture “visionnaire” du moment présent, tout comme son précurseur d’il y a 50 ans”, a déclaré Stephan Winkelmann, président et chef de la direction d’Automobili Lamborghini qui, pour l’occasion (qui fait le larron), avait certes des chaussures neuves, mais toujours aussi gigantesques que deux répliques d’une Gondole de Venise… Devant lui 20 personnes ! C’est-a dire quasi personne ! Vidéos officielles à l’appui ! Le public moins con que prévu n’en avait strictement rien à f… Aveugle et aux ordres de VW, il a continué stoïquement à papoter ! Il a ajouté : “L’une des icônes automobiles les plus importantes de l’univers, notre Countach, incarne non seulement le principe de conception et d’ingénierie de Lamborghini, mais représente également notre philosophie de réinventer les frontières, de réaliser l’inattendu et l’extraordinaire et, plus important encore, d’être le « truc des rêves ».
J’ai officiellement demandé ce qu’était exactement ce “Truc des rêves”, cela a fait rire la mini assemblée, pas Stephan WinKelMann qui a continué son sermon : “La Countach LPI 800-4 rend hommage à cet héritage Lamborghini mais elle n’est pas rétrospective : elle imagine comment l’emblématique Countach des années ’70 et ’80 aurait pu évoluer vers un modèle super sportif d’élite de cette décennie. Maintenant la tradition Lamborghini est de regarder vers l’avant, d’explorer de nouvelles avenues de design et de technologie tout en célébrant l’ADN de notre marque. Cette voiture est une Lamborghini qui exprime de manière innée la puissance durable et émotive de la marque : toujours inspirante et excitante à voir, à entendre et surtout à conduire. Notre Lamborghini Countach LPI 800-4 est immédiatement reconnaissable comme la descendante élevée des générations Countach : témoignage de l’impact durable du design original de la Countach qui est devenue la voiture d’affiche des années 1980 et un symbole de l’automobile et du style de vie ultra-cool des vrais hommes”.
“Le surnom Countach est une expression appropriée de surprise et d’émerveillement en dialecte piémontais et prononcé «Coon-tach» ! C’est l’un des très rares noms de modèles Lamborghini non liés aux taureaux. La première Countach est présente dans notre Centro Stile en tant que modèle emblématique depuis quelques années maintenant“, a ensuite expliqué Mitja Borkert, responsable du Centro Stile, ajoutant : “Chaque fois que je la regarde, cela me donne la chair de poule et cela me rappelle parfaitement, ainsi qu’à toute l’équipe de conception, que concevoir chaque future Lamborghini de manière visionnaire et futuriste est une obligation. C’est une partie non négociable de notre ADN, l’essence si vous le souhaitez. La première Countach a façonné l’ADN Lamborghini comme aucune autre voiture et la nouvelle Countach traduit ce caractère non conventionnel pour le futur. La silhouette distinctive de la Countach avec sa ligne essentielle allant de l’avant à l’arrière, des angles et des lignes pointues mais arrondies et une forme de coin idiosyncratique, a innové le design super sportif moderne du monde ainsi que les futurs modèles Lamborghini”
J’ai soulevé que le design de la Countach était de Bertone et que cela devait être rappelé, car les beaux discours qui camouflent une part des vérités crée un malaise… J’ai parlé dans le vide. J’ai dit ensuite que derrière ces belles paroles, la réalité était que la bête n’était qu’un Kit-Car sur base Avantador… Une carrosserie adaptée vendue 30 fois sa valeur intrinsèque ! Et encore ! Les regards que me portaient les gardes de la sécurité Lamborghini n’attendaient qu’un signal pour me sauter sur le pif… Mitja Borkert, responsable du Centro Stile a continué so speech sans broncher :“Notre Countach LPI 800-4 développe les lignes caractéristiques des cinq modèles de la Countach sur près de 20 ans de son existence, concentrés dans la réalisation la plus pure du design automobile emblématique de l’univers. Le contour final est pur et épuré, avec des références aux premières versions de production LP 500 et LP 400. Donnant à notre LPI 800-4 un visage distinctif de Countach. L’inspiration a été tirée de l’édition Quattrovalvole dans les lignes affirmées du capot avant avec une longue calandre rectangulaire basse et des phares fixes, ainsi que dans les passages de roues avec leur thème hexagonal. L’inclinaison nette de la partie habitable adopte les lignes droites caractéristiques de la Countach d’origine. Il n’y a pas d’aileron arrière fixe en dehors des lignes pures, et les manches d’air sont intégrées de manière fluide dans les solides épaules de la voiture, agrémentées de branchies à lattes distinctives façon Countach d’il y a 50 ans. Les prises d’air NACA emblématiques et aérodynamiquement puissantes coupent dans le côté et les portes de la Countach LPI 800-4 tandis que les lignes Periscopio distinctives traversant le toit à l’arrière de la voiture, particulièrement distinctives si elles sont vues d’en haut, semblent flotter vers l’arrière de la voiture”.
Stephan Winkelmann, président et chef de la direction d’Automobili Lamborghini, a repris “le crachoir” pour ajouter de l’eau dans la casserole : “L’arrière de la Countach LPI 800-4 est immédiatement reconnaissable à sa forme de coin inversé distinctive, avec le pare-chocs arrière doté d’une ligne inférieure et plus lisse, et le design « hexagonita » façonnant les faisceaux de feux arrière à trois unités. Notre LPI 800-4 arbore les quatre tuyaux d’échappement de la famille Countach, connectés dans le diffuseur arrière en fibre de carbone. L’accès pour le conducteur et le passager se fait bien sûr via les fameuses portes à ciseaux, introduites pour la première fois sur la Countach et qui sont devenues une signature des Lamborghini V12. Le moteur V12 de la Countach est aussi légendaire que le design.
“Design Bertone, Design Bertone pour la vraie Countach des années ’70. Cette Countach 2021 n’est qu’un Kit-Car qui rhabille l’Aventador” ais-je répondu, ce qui a créé un mouvement d’hostilité envers moi… Impassible dans ses énormes chaussures “Gondole” et son pantalon “fuseau”, Stephan Winkelmann, président et chef de la direction d’Automobili Lamborghini a continué en se mélangeant les pinceaux : “Monté à l’arrière avec sa disposition de cabine avant, la Countach originale comportait des radiateurs montés sur le côté façon Formula One, une boîte de vitesses orientée vers l’avant et la technologie de châssis spatial tubulaire. Il était aussi révolutionnaire dans son approche de l’ingénierie des voitures de sport que dans ses looks étonnants, avec sa position de moteur choisie pour la répartition du poids et l’équilibre et bien sûr, les douze cylindres offrant des performances supérieures les plus émotionnelles du monde. La Countach a développé les meilleures technologies disponibles pour produire une voiture extraordinaire : cette philosophie visionnaire se reflète dans notre Countach LPI 800-4, prenant le summum des technologies et de l’ingénierie Lamborghini actuelles pour produire les performances attendues d’une Countach en 2021”.
“L’équipe d’ingénierie qui a développé la Countach originale a fait progresser l’approche technique pionnière de Lamborghini, offrant des innovations inattendues et les meilleures performances disponibles dans une voiture de production”, a déclaré Maurizio Reggiani, directeur de la technologie de Lamborghini : “Cet esprit est intrinsèquement le moteur Lamborghini, ce qui a abouti à la technologie hybride pionnière de la LPI 800-4, ainsi qu’à l’expérience de conduite émouvante et aux performances de pointe attendues d’une Lamborghini V12 emblématique”…
A peine la présentation officielle terminée devant une cinquantaine de quidams, Stephan Winkelmann, président et chef de la direction d’Automobili Lamborghini a soudain dit en se haussant sur les pointes de ses chaussures “Gondoles” que les 112 exemplaires disponibles de l’édition limitée Countach LPI 800-4, avaient déjà tous trouvé acquéreur : “Les premières livraisons de notre Countach LPI 800-4, seront livrées durant le 1er trimestre 2022″…
Cette affirmation a été accueillie avec des haussements d’épaule, ce qui importait aux pique-assiettes étant de “siffler” un max de champagne et de petits-fours !
Le Kit-Car Countach LPI 800-4 a donc ainsi été présenté dans l’indifférence générale (voire un dégout pour venir oser prendre les milliardaires de Monterey pour plus cons qu’ils ne sont réellement) avec des discours d’une stupidité affligeante et redondants… En cette mi-aout 2021 à The Quail, Monterey, aux États-Unis, VW/Lamborghini s’est couvert de ridicule avec son Kit-Aventador-Countach peint en “Bianco Siderale”, contenant un soupçon de bleu nacré avec un intérieur “patrimonial” en cuir rouge et noir arborant un curieux et moche “motif carré” faisant référence prétendument au “style audacieux et à l’optimisme du design et de la technologie des années 1970”... Sans jamais citer Bertone ! Bref, sachez avant que j’aille dormir que les jantes de la Countach LPI 800-4 sont des ’20 » (avant) et ’21 (arrière) re-créées dans le style “téléphone” des années 1980, équipées de disques de frein en céramique carbone et de pneus Pirelli P Zero Corsa. Pour 3 millions d’€ Stephan Winkelmann, président et chef de la direction d’Automobili Lamborghini considère que c’est presque un don de VW !
Les futurs propriétaires de ce Kit-Car édition limitée exclusive “Countach LPI 800-4” peuvent choisir parmi une gamme d’options de peintures extérieures “patrimoniales”, principalement dans des couleurs unies, telles que les emblématiques “Impact White”, “Giallo Countach” et “Verde Medio”. Sinon, la palette contemporaine propose des peintures modernes, principalement des couleurs métalliques, telles que “Viola Pasifae” ou “Blu Uranus”. Un écran tactile central HDMI de 8,4 pouces, unique pour la LPI 800-4, gère les commandes de la voiture, y compris la connectivité internet et Apple CarPlay. Il comprend également un bouton unique intitulé “Stile” (Design). En le pressant fort, un robot-larbin se met à expliquer la philosophie de conception de la Countach comme à un public privilégié inexistant… Bertone et Lamborghini ont été trahi, pas de quoi être fier !
Produite en une série de 112 unités sur un total espéré illimité grace à des variantes (aucun lien avec les variantes du Covid), ce numéro indique le nom de projet interne “LP 112″ utilisé lors du développement de la Lamborghini Countach originale. La Countach LPI 800-4 sera livrée à partir du premier trimestre 2022 aux propriétaires du monde entier, privilégiés de conduire un morceau de l’histoire automobile réinventé pour l’avenir. Je ne puis m’empêcher de publier le message reçu après ma prestation : “Ouh Ouhh Ouhhh ! Ouh Ouhh Ouhhh ! Spèce de salot, Debruine, t’ose kritiker un cheffe doeuvre de l’ard, spèce de vendu, je pay pô ton canar ni ton webbesit et je payé po pluche tar non plu, pov cloche. le peupl ora ta po. Ouh Ouhh Ouhhh !”…
Toute VRAIE Lamborghini Countach me met en transe et ravive mes souvenirs de jeunesse ! J’avais 22 ans, toutes mes dents, la totalité de mes cheveux sans aucun blanc et 50% de masse corporelle en moins, lorsque j’en ai vu et touché une ! Cela vous démontre que ma vie n’a pas commencé avec la mort des mammouths à l’ère glacière… Le choc de la vision d’une Countach sur le public lors du salon de Genève en mars 1971 a dépassé en intensité celui de l’annonce de la convention de Vienne sur les substances psychotropes, la sécession du Bangladesh, les émeutes de Córdoba contre le gouverneur Camilo Uriburu, le soulèvement à Ceylan de l’armée du parti marxiste dirigée par Janatha Vimukthi Peramuna, le vote du droit de vote (sic !) aux femmes Suisses, la mort de Fernandel, et surtout a éclipsé la présentation de la Renault R17TS ! De plus divers évènement ont ainsi été passés sous silence pour qu’aucune ombre n’atteigne la magnificence de la Countach : quatorze incendies criminels, une émeute de 6 pêcheurs devant la mairie de Plougastel, une tornade dévastatrice à Curaçao, l’invasion de 3 méthodistes déchaînés à la Basilique de Rome, la révolte d’une équipe d’éboueurs à Tourcoing et la prolifération de l’inceste, de l’alcoolisme, de la violence aveugle, du racisme et de la bigoterie dans les classes sociales défavorisées en France !
La Lamborghini Countach éclipsait tout ! C’était une bête très différente de la Miura, spectaculaire et beaucoup plus difficile à pénétrer (sexuellement), à conduire, et à en sortir, quasi impossible à ranger dans un parking, mais très facile à envoyer dans le décor en cherchant désespérément à atteindre la vitesse maximale qui n’était qu’une arnaque (de plus) ! Présentée en même temps que la Morris Marina en 1971 lors du salon automobile de Genève, elle en avait pourtant l’air plus que capable, le design torturé de Marcello Gandini, fortement inspiré de son concept Alfa Carabo 1968, y contribuant énormément avec l’effet spectaculaire des portes ciseaux, l’ensemble rompant tout lien avec la Miura… Le châssis de la Countach était maintenant devenu un complexe spaceframe en acier dans lequel l’antédiluvien V12 était à nouveau tourné à 90 degrés, d’où l’appellation grandiose de LP : Longitudinale Posteriore, mais avec la transmission repliée sous le tunnel orienté vers l’avant, contrairement aux autres supercars à moteur central.
Les premières Countach LP400 de 365cv étaient étroites de corps, bancales du châssis et complexes à réparer, mais qu’importait ! Toutefois comme le monde entrait dans la civilisation du Tuning et du Kustomising, la seconde génération LP400S de 1978 va être “Flashy” avec jantes hyper larges, élargisseurs d’ailes et un aileron en forme de flèche que les esprits moqueurs vont comparer à la barre/poignée de poussée des caddy’s de supermarchés. La LP500S de 1982 va continuer son transfert dans l’absurdité avec son V12 boosté à 4,8 litres “donné” pour une nouvelle profusion de chevaux capables de taper un œil au beurre noir à n’importe quelle Ferrari, mais obligeant les intrépides à vivre accroupi en position “boule”, les jambes écartées et repliées tandis que les bras étaient tendus vers l’avant et la tête de travers, une position idéale pour s’aventurer sur les routes dégradées et limitées question vitesses maximales politiquement correctes…
Si la Miura disposait d’un pédalier décalé, un réglage minimum des sièges et un volant quasi horizontal, la Countach avait son volant fixé rigidement à un angle droit laissant supposer que certains humains difformes (surtout des nains aux longs bras) avaient été consultés au cours du développement ! La Countach était donc une abomination, y entrer relevait d’une forme de masochisme, s’y retrouver coincé soulignait les bonheurs du bondage et la conduire confinait à l’exploit de piloter une capsule spatiale utilisant des commandes de tracteur… Tout était lourd et demandait des efforts dantesques, l’apothéose étant la tentative finale d’en sortir alors que la populace regardait, interloquée, éberluée, hébétée qu’on doive faire un roulé-boulé !
Mais les pervers ne s’y trompaient pas et se groupaient du côté droit pour regarder le spectacle d’une nanana décorée comme un arbre de Noël, en descendre en mini-jupe, un exploit quasi philosophique ET technique qui pouvait atteindre un coté paroxystique si le conducteur s’était préalablement lancé dans une marche arrière pour réaliser un créneau quasi mortel, assis sur le ponton latéral et tripotant du bout des pieds et des mains, les commandes camionnesques, un exploit tellement remarquable que j’ai toujours lancé des piécettes en remerciement d’un tel spectacle de cirque !
L’ultime version “Sledgehammer” 5000s s’est avérée être l’ultime abomination imaginable, toute boursouflée de partouzes grotesques avec des naines difformes branlant des péquenots ahuris qui se retrouvaient béats de contentement, tant l’engin était caricaturalement en adaptation avec les villas à colonnades doriques enjolivées à leurs entrées comprenant d’immondes statues d’hommes nus sodomisant des angelots bouffis… Même l’habitacle était en adéquation, avec des sièges boutonnés façon canapé d’un thérapeute “disco” et une option tapis turc d’orient avec franges… La cabine claustrophobique ainsi décorée avec des sièges en skai kakis ou caca d’oie avec tapis verdââââtres, résonnait alors de bruits divers tandis qu’on pouvait respirer un mélange de gaz d’échappement et d’odeurs d’huile brûlée et d’essence…
Cet engin spatial au look de lave-linge-design était quasi incapable de faire mieux que 5,6 sec pour atteindre 80km/h… et la vitesse de pointe sans l’aileron optionnel (qui la faisait décoller et la pénalisait de 15km:h) était de 210km/h grâce au sempiternel et antique V12 “remasterisé” avec quatre soupapes par cylindre, affichant un cubage de 5L2… Une itération finale offrant un tristounet 450cv…! La plupart des acheteurs de cette abomination n’avaient que ce choix pour perdre une partie de leur capital financier (et de sympathie), à moins d’opter pour une Ferrari Boxer voire une Testarossa, une constante évolution de la connerie humaine qui finit invariablement dans un puits sans fond !
Ahhhhhhhh… Les cauchemars, c’est comme être damné au milieu de nulle part, là où se passent des choses horribles, la nuit, quand vous vous dites que votre vie est bien morne en ce moment et que pour vous faire oublier vos tracas quotidiens, rien ne vaut une apparition de cadavres étêtés alors que vous êtes obligé par un examinateur vous faisant repasser le permis, de garer une Countach en créneau, de nuit, avec une bande de “Hell’s Angels” menaçants à vos cotés, tandis que l’auto-radio débite un discours de BHL… Remarquez, qu’avec un nom pareil, on voit mal cette Lamborghini faire la promotion de la foire aux boudins de votre quartier, ou bien du dernier bal des pompiers en date…, faut pas se leurrer.
Pour parler un peu de ma vie (si ça ne vous intéresse pas, sautez 4 lignes), la Countach c’est un souvenir lointain (1971), au hasard du “feuilletage” d’un magazine automobile d’époque (dont je tairai le nom par pudeur), durant un après-midi d’ennui profond dilué au milieu d’un mois assommant, un long moment où, je me suis dit que c’était tellement dingo que ça en devenait sympathique, depuis ce jour, j’ai juré de m’en acheter une. Mais, après en avoir eu 3 (durant des époques ou elles ne valaient pas grand-chose), pas question d’être réducteur !
Quoique, comme l’a écrit Sébastien Dupuis : “Le drame de la Countach est assurément d’avoir été conçue juste avant le premier choc pétrolier de 1973 et commercialisée entre celui-ci et le second choc de 1975… Dans ce contexte économique de crise internationale, inutile de préciser que la clientèle potentielle capable de s’offrir un tel bijou doté d’un V12 à la consommation de carburant gargantuesque (il m’est arrivé de consommer 100 litres aux 100), s’est réduite comme une peau de chagrin, sans parler des restrictions de vitesse qui ont fait leur apparition sur les autoroutes de nombreux pays dès 1973″…
Contrairement à ce qui a pu être écrit dans de nombreux forums (et aussi, c’est triste, par de nombreux journaleux étourdis), le pseudo nanonyme “Chrissfoss” qui se cache derrière le pseudo-mime “Deep-Blue”, a voulu donner son opinion, affirmant haut et fort dans le tumulte général que ; “La Countach n‘avait pas été créée dans une logique de succession naturelle à la Miura, donnant l’exemple de la Berlinetta Boxer de Ferrari ayant été, dès le départ dessinée et imaginée dans la logique de succession immédiate de la Daytona : la Countach” !
En fait, alors que Lamborghini ne comptait absolument pas remplacer la Miura (du moins dans l’immédiat) étant bien trop occupé à développer la petite Urraco (une 8 cyl 2+2 à moteur central qui avait été imaginée pour concurrencer les petites Ferrari et surtout les Porsche), ce sont Marcello Gandini et Paolo Stanzani (qui étaient amis) qui s’amusèrent à imaginer l’après Miura, mais ils le firent à temps perdu et de façon totalement secrète (ni Lamborghini, ni Bertone n’étaient au courant de ce projet !)… Gandini à dessiné la Countach en un mois seulement (!), pendant son temps libre (c’était en septembre 1970, pour être précis…) et il fit une maquette à l’échelle pour s’amuser avec Stanzani à y intégrer les différents éléments mécaniques…
A la fin de l’année 1970, lors d’une réunion, Nuccio Bertone demanda ce que l’on allait présenter au salon de Genève 71, il n’y avait rien de bien génial sur le grill (comme on dit), c’est alors que Gandini sortit le projet Countach de son chapeau, vous imaginez la gueule de Nuccio Bertone à ce moment précis ! Quelques coups de téléphone chez Lamborghini et c’était “ok”, il ne restait plus qu’à finaliser le projet de concept-car Countach, car il ne devait s’agir que d’un concept car Bertone, mais l’enthousiasme fut si fort (tout le monde en voulait une, les promesses de commandes “sauvages” affluaient de toutes parts), que Lamborghini décida de la produire, enfin, d’en créer une semblable car, entre la Countach LP500 de Bertone et la première Lamborghini Countach LP400, à part la ligne, il n’y a presque rien en commun, à commencer surtout par le châssis du dreamcar (composé d’un soubassement à caissons) et celui tubulaire avec structure haute rapportée de la Countach de série, ce sont deux autos différentes !
Il faut savoir que le coûteux châssis de la Countach de série (construit non pas par Lambo, mais par l’entreprise Marchese), ne fut achevé qu’en cours d’été 1972, soit presque un an et demi après que le public eut découvert le modèle sur le stand Bertone ! Alors qu’elle fut présentée en mars 1971 sous forme de Dream car surprise, la toute première Countach de l’histoire livrée à un client (une LP400 blanche pour Walter Wolf) le fut en 1974 ! Dernier détail amusant : le prototype LP500 fut envoyé au MIRA en Grande Bretagne pour y passer les tests d’homologation, et notamment subir un crash test (obligatoire pour toute auto de série, déjà à l’époque)… une fin triste et totalement ridicule ! Triste, parce qu’il est toujours déplaisant de détruire un magnifique prototype… et totalement ridicule, étant donné que ce prototype n’ayant plus rien en commun au niveau du châssis avec la Countach de série, les résultats de ce crash (qui furent pourtant validés pour l’homologation) ne servaient strictement à rien, du grand n’importe quoi, d’autant plus stupide que d’autres crash tests durent tout de même être réalisés ultérieurement sur des Countach de série…
La Countach (à châssis tubulaire) était un magnifique meccano mais représentait un ensemble assez peu rigide d’autant que les portières participaient fondamentalement à la non-rigidité de l’ensemble, elles étaient fabriquées à la main (armature et finition) et elles étaient montées en toute fin de chaine et plus ou moins bien et mal réglées, rajustées unitairement à chaque auto, il n’y avait pas de montage standard, un peu comme chez Aston de la grande époque.
Ces portières étaient fragiles, elles supportaient mal (très mal même) d’être claquées violemment, dans le temps, après une utilisation “intensive”, elles présentaient un certain nombre de problèmes (étanchéité, ajustement, déboitement) et devaient être réajustées, elles étaient sensibles à toutes les variations du châssis écrasé par la haute vitesse (mon vécu ci-après a été confirmé par feu le très respectable et compétent Paul Frère)… Un problème de stabilité du système de la portière ajoutait du piment à l’affaire, le vérin (un seul, avec une charnière assez basique) guidait approximativement la portière vers un système de verrouillage assez primaire, les multiples vibrations et chocs dus au roulage “détraquaient” cette fragile cinématique en élytre… La chaleur intense pouvait aussi bloquer la portière (dilatation), j’en ai moi-même fait l’expérience sous le soleil, impossible d’ouvrir la portière, il m’a fallu attendre la nuit et, finalement, ça s’est débloqué…
Durant les premières années de commercialisation, Lamborghini va connaître des heures sombres mettant en péril la santé financière de l’entreprise. Alors que Lamborghini croulait sous les promesses de commande, dès que le bestiau fut en fabrication et proposé réellement en vente, paf, plus grand monde, les promesses n’étaient que du vent, les “vraies” commandes étaient faibles… et il faudra attendre le début des années ’80 pour que les ventes de la Countach commencent à décoller significativement… Mais, entre-temps, la clientèle avait évolué, les acquéreurs de la Countach étaient plus souvent des stars du showbiz ou de riches hommes d’affaires que de véritables pilotes à la recherche d’une authentique voiture de sport, à cela s’ajoutaient les nouveaux riches, ceux à qui la crise pétrolière avait été très profitable : les rois du pétrole, dont le (mauvais) goût pour le luxe exubérant atteignait alors la caricature.
Résultat, pour répondre à la demande d’une clientèle surtout soucieuse d’en mettre plein la vue, la Countach dont la robe attirait déjà par nature le regard, va s’enlaidir copieusement de rajouts aussi inesthétiques que peu efficaces, en réalité, son style devenait lourd et perdait le charme et la classe du modèle original… La décennie’80 va marquer le déclin inexorable de ce dinosaure des supercars qui va clore sa carrière en 1991, déjà remplacée depuis 1990 par la Diablo, née sous la tutelle de Chrysler, cette dernière va enterrer la Countach qui restera la dernière Lamborghini 100% italienne.
La Countach a quitté les garages de la Jet Set, remplacée par des voitures plus puissantes qu’elle !, Dure loi des modes, elle à rejoint les nids douillets des collectionneurs, mais pas vraiment comme une Ferrari, car, à la différence des productions de Modene, les Lamborghini Countach il y a quelques années d’ici, n’avaient pas encore vraiment la cote auprès des collectionneurs, ni des vrais amateurs de voitures de sport en raison de leur réputation de fragilité.
Proposée pendant 20 ans au catalogue Lamborghini, mais vendue durant seulement 17 ans dans cette période, la Countach a pourtant été assez peu diffusée (609 exemplaires au total), les premières générations, jusqu’en ’78, sont les plus rares mais aussi les plus belles et désirables, elles se négociaient en occazz’ début des années 2000 jusqu’à 100.000 euros, plus diffusées, les versions post-’80 se négociaient à des prix presque “abordables” (à titre d’exemple, une Countach 5000 S en parfait état de 1984 se trouvait dans les 60.000 euros en 2000/2005, en 10 ans les valeurs ont été multipliées par 10…
Évidemment, la Countach nécessite un entretien coûteux et complexe mais son gros V12 affiche rarement des kilométrages élevés, bien au contraire, l’électronique et les équipements sont assez réduits, mais ce sont pourtant les fonctions électriques qui posent le plus de soucis, elle s’enflamme pourtant moins que les Miura, ceci parce qu’elle était (et est toujours) victime de ses carburateurs, tandis que la Countach l’est de ses court-circuits… Enfin, la carrosserie en aluminium et fibre de verre, si elle résiste bien à l’épreuve du temps, n’étant pas corrodable (quoique !), il n’en est pas de même du châssis multitubulaire, quasi impossible à réparer, sauf parfois ! Et à l’usine-mère à des sommes considérables, comme souvent l’exception et la passion sont à un prix qui dépasse la raison ! Mais, je ne puis me montrer antipathique, on ne peut attribuer les catastrophes financières dues aux Countach’s qu’à une seule personne : cette voiture ce n’est pas seulement une mauvaise réalisation, c’est aussi un concept très con…
Volumes de production ; Lamborghini Countach
Lamborghini Countach LP500…………………………..1971………….1
Lamborghini Countach LP400 Prototipo………..1973………….1
Lamborghini Countach LP400……………….1974-1978 …….152
Lamborghini Countach LP400 S…………….1978-1982……..237
Lamborghini Countach LP500 S…………….1982-1985……..323
Lamborghini Countach LP500 S QV………1985-1988……..631
Lamborghini Countach Evoluzione…………………..1987…………..1
Lamborghini Countach LP150 Prototipo…………1987………….1
Lamborghini Countach 25 Anniversario 1988-1990……. 658