Lamborghini Egoïsta & Veneno…
Dans le cadre (strict) de la grande exploration des escroqueries intellectuelles, financières, psychologiques et sexuelles… et l’analyse des opportunistes qui en vivent grassement ainsi que des vaniteux multimillionnaires et milliardaires qui constituent en grande partie le troupeau des clients potentiels à l’achat des pires stupidités…, il ressort de l’analyse de ce marché de duperies, que Lamborghini et Ferrari occupent le haut du classement des entreprises consuméristes automobiles…
Depuis la création de la délirante Lamborghini Countach qui a coiffé Ferrari au poteau dans l’art de “faire de l’argent” en proposant des objets “roulables” inutiles mais hors de prix…, est apparu un concept assez crapuleux qui consiste à surenchérir dans le grotesque et le prix de vente, tout en peaufinant une obsolescence (très) programmée qui est un gage de rentabilité extrême pour les sévices après-vente des concessionnaires…
Et c’est ainsi qu’on a vu fleurir une série de véhicules/produits commerciaux (les Supercars et Hypercars) généralement aussi mauvais que putassiers, tombant souvent en panne et obligeant leurs propriétaires de se rendre esclaves d’entretiens répétitifs et très coûteux…, des firmes racolant sans vergogne sur le nom de leur glorieux créateur d’origine pourtant décédé depuis de nombreuses années (chacun le sien, quasi tous faisant faillite et, parfois, réalisant des escroqueries financières tels que Bricklin, DeLoréan, Dale, Tucker, etc),
Ce filon d’or pur (et d’or-dures) a attiré des suiveurs, également capables de tous les coups (bas) et coûts (élevés)… quasi de manière exponentielle, chacun n’étant en reste de construire des clones modifiés, au design bâclé, des grands succès (sic !) des leaders de ce panier de crabes, tous reconnus comme des charognards et prédateurs…, même si certaines de leurs automobiles avaient un certain potentiel.
Dans ce champ de ruines, pourtant loué par les journaleux œuvrant au tarif de la soupe populaire pour divers merdias à l’échelon planétaire (qui perdent leurs lecteurs de manière drastique, 60/70% en 10 ans, sans vouloir se rendre compte que les lecteurs sont fatigués d’être lobotomisés et pris pour des cochons-payant), Carlos Ghosn avait eu l’illumination de racheter 40% du groupe de médias Challenges (Histoire, Sciences et avenir…) par Renault-Nissan-Mitsubishi…, ce qui avait fait l’effet d’une bombe dans l’univers de l’automobile…, cette décision suscitant la surprise mais également le désarroi chez de nombreux professionnels et observateurs du secteur…, car c’était la première fois qu’un constructeur automobile investissait dans un média.
Il était acquis que la bataille de la voiture connectée et autonome ouvrirait un front extrêmement violent autour des contenus, mais les observateurs tablaient sur la création d’un écosystème tourné vers des services autour de la mobilité, mais pas seulement…, pour Carlos Ghosn, il devenait urgent d’être en capacité de proposer de quoi occuper les conducteurs qui “demain”… auraient beaucoup plus de temps libre avec la voiture autonome, les heures de vie libérées par la voiture autonome sont considérées comme un immense gisement de services à proposer : “Nous voulons éviter de vivre ce qu’ont connu les fabricants de téléphones, on ne va pas développer du hardware pour que quelqu’un d’autre récupère toute la valeur ajoutée”…
Cette opération s’inscrivaitt parfaitement dans la transformation en cours du secteur automobile… et cette initiative interrogeait sur l’extension de la chaîne de valeur, c’est-à-dire à partir de quand un constructeur devait aller plus loin que vendre une voiture seule… et jusqu’où il pouvait aller dans l’incorporation de services en maîtrisant “le connecté”, ce qui devait rendre le groupe Renault de plus en plus autonome vis-à-vis de la presse… et qui pourrait ainsi, de plus en plus, diffuser ses communiqués et publicités sans contreparties, ni devoir continuer à s’humilier à accepter les compromissions…, outre que définitivement les “cadeaux” aux journaleux feraient partie de l’antiquité automobile…, c’était le sujet qui devait occuper le monde automobile des 10 prochaines années… et pas du tout les débilités dantesques… mais rien ne s’est déroulé comme prévu… Carlos Ghosn a trop tiré sur toutes les ficelles, a été inculpé au Japon, arrêté, incarcéré, s’est évadé et réfugié au Liban… et peu après la presse papier a commencé à se casser la gueule… en finale le Coronavirus à terminé le naufrage général de la presse qui en a été réduit à diviser par 2 voire 4 ses tirages, les ventes s’étant effondrées de parfois 80%… quant aux automobiles, elles ne se vendent plus, les usines ferment, les concessions aussi… on dit que c’est provisoire pour rassurer, mais ce ne sera plus jamais comme “avant”...
Les exécutifs des divers constructeurs “haut de gamme” se sont alors dit qu’il y avait quelque chose à faire, mais sans savoir que faire…, c’est sûr, c’est toujours une bonne idée de reprendre des méthodes qui ne reposent que sur l’abattage général et la création d’une sorte de charisme extrasensoriel d’arguments éculés pour besogner davantage leur clientèle…, mais ce qui semblait être vraiment une très bonne idée, ne l’est plus…
Trop de ces “créations” étaient des purges infectes, certaines se sont avérées comme les pires naufrages jamais vu mais bien évidement passés sous silence sauf dans mes chroniques… et forts de ces brillantes réussites (sic !), les créatifs de Bugatti, Ferrari et Lamborghini (je cible le haut) se sont ensuite demandés “Que saloper de pire”… que la terrifiante Lamborghini Egoïsta (parce que ne disposant que d’une seule place)…, une dégénérescence apocalyptique proposée à 10 millions d’euros il y a une dizaine d’année… un truc oscillant entre le gênant et le fascinant, une extrapolation de la locomotive d’un petit train touristique ayant un air d’avion de chasse furtif, il est toujours délicat de parvenir à rendre par écrit une expérience aussi violemment sensorielle… mais nul ne saurait me faire reculer devant l’exigence de ma mission de témoin des pires apocalypses automobiles… alors isolez-vous dans un endroit calme, fermez les yeux, faites vous lire cette chronique par une jeune dame sexy dévêtue et laissez venir à vous les images, les ressentis et les traumas…
Walter de Silva l’irresponsable responsable de cette Egoïsta est Italien, peut-être était-ce pour lui une question d’honneur que de se surpasser en comparaison des designers Lamborghini attitrés… et, de plus, on ne peut pas dire qu’il ait rendu la tâche journalistique d’informer et commenter, de manière particulièrement facile, avec la présentation de cette Lamborghini inédite à l’occasion d’un grand rassemblement d’un millier de fanatiques de cette marque, organisé pour en fêter le cinquantenaire…, son personnage, était (et est toujours) une telle caricature qu’on le croirait échappé d’un “stoner movie” parfumé au Ricard, les cheveux ébouriffés, un début de barbe en bataille, les yeux constamment plissés par une migraine post-gueule de bois…
C’est un Père Noël grunge échappé d’un centre commercial après avoir dévalisé le rayon Vins & Spiritueux…, il y a en effet un décalage permanent entre son apparence hirsute et débraillée, son élocution constamment au bord du coma éthylique et la non-réaction de ses ouailles, qui ne semblent rien voir d’anormal et opinent du bonnet comme si de rien n’était… à deux ou trois reprises lors de la présentation “officielle” de l’Egoïsta, il avait fait référence à ses penchants, mais jamais sur un ton qui suggèrait les extrêmes, ce qu’avaient constaté les spectateurs éberlués…, c’était d’autant plus bizarre qu’à ses cotés, le staff Lamborghini avait l’air constitué d’ingénieurs parfaitement sains et équilibrés…, comment comprendre que ses intuitions successives se sont révélées complètement à l’ouest avec une régularité admirable qui n’arrangeait rien non plus ?…
Il n’est jamais facile de savoir comment aborder certaines automobiles étranges, d’autant plus quand il s’agit d’une création réalisée hors de la division Lamborghini, par le grand patron du design de tout le groupe Volkswagen, qui s’est mis aux manettes du style, travaillant en symbiose avec les designers Alessandro d’Ambrosio (style extérieur) et Stefan Sielaff (design du cockpit et du petit habitacle monoplace intérieur)…, je rappelle que le groupe Volkswagen contrôle Lamborghini à travers sa filiale Audi… et que ma réflexion m’a amené à imaginer que cette bizarrerie nommée Egoïsta, n’était pas, sans nul doute possible, destinée à un des habituels clients de la firme au taureau, souvent amateurs de mocassins blancs et maniaco-sexuel… le type d’homme impuissant notoire qui compense ses faiblesses érectiles par son fétichisme automobile… or, ils sévissaient à bord de bolides deux places… et l’Egoïsta était monoplace…, c’était donc un bolide conçu pour un branleur fortuné !
Tout le monde sait qu’une voiture est l’exemple type du substitut phallique qui gonfle d’un orgueil turgescent le premier fan de tuning venu, dont les pires vont parfois jusqu’à imaginer faire l’amour à une femme avec un pot d’échappement (surtout s’il est encore raccordé au véhicule)…, j’avais ainsi pressenti que je touchais là au premier point sensible de ma réflexion concernant le coté branleur de cette Lamborghini Egoïsta : avec un engin monoplace il n’est en effet pas aisé de se nourrir d’un franc rire lorsqu’on tente d’arracher le corps d’une jeune femme encastré dans un levier de vitesse…, exit, la juvénile auto-stoppeuse qu’on pourrait embarquer, terminé de s’exciter à imaginer les sordides atrocités qu’on lui réserverait…, la seule possibilité est de se faire plaisir en masturbant (avec langueur) le levier de vitesse…, mais faut-il qu’il y en ai un… et pas des palettes au volant…, en quel cas, l’Egoïsta restreint sa cible à un ex-masturbateur eunuque milliardaire pas trop vieux pour parvenir à s’installer dans le cockpit… et s’en désinstaller élégamment : ambiance !
Certes, Lamborghini n’est pas le premier constructeur d’automobiles délirantes et inutiles à s’intéresser ainsi aux maniaco-sexuels…, mais avec l’Egoïsta, il se positionnait en tête pour satisfaire les plaisirs solitaires…, j’ai plaidé alors que son originalité dérangeante ne s’opposait d’aucune contre-partie évidente à cette vision…, retenez donc la leçon sur la méthode pour mettre une vierge sortie du couvent dans son lit : un viol sauvage au levier de vitesse suivie d’une petite tape réconfortante sur l’épaule…, raison pour laquelle, dans un but de moralité, Lamborghini avait inventé la monoplace routière…, heureusement…, c’était d’ailleurs le seul acte sexuel que Lamborghini pouvait empêcher…
Egoïsta…, appellation mystérieuse et pleine de promesses pour les conducteurs égoïstes…, pour le coup, on peut dire que les promesses avaient été tenues, même si ce n’étaient peut-être pas celles attendues, laissant en fin de présentation, un public certes profondément divisé entre les enthousiastes et les meurtris, mais uniformément abasourdis…, les invité(e)s, candidat(e)s partouzeurs/partouzeuses se sont donc retrouvé(e)s, confronté(e)s à un univers glauque de bout en bout, sans aucune planche de salut à laquelle s’agripper pour respirer un peu d’air…., cet ensemble ne se comportait toutefois pas avec les femmes comme pour les réduire à leur plus simple rôle d’excitant sexuel.
Toute parole, par trop “humanisante”, leur était d’ailleurs interdite lors du monologue de Walter de Silva qui couvrait les voix des oppositions muettes, incapables (vous vous doutez du pourquoi) d’entendre… et, sans préjuger de sa personnalité, on pouvait tout de même s’interroger sur sa structure psychique et sur les arguments spécieux paraissant trop parfaits pour avoir été imaginés de toutes pièces par quelqu’un construit sur un registre normo-névrotique…, la Lamborghini Egoïsta était, pour toutes ces raisons (mais il y en avait d’autres), sans doute l’automobile la plus délibérément caricaturale de l’époque, elle semblait sortie d’une production de science-fiction ou du garage de Bruce Wayne, ce qui avait de quoi intriguer quant à la moralité de ce qui s’annonçait : Quelle pouvait donc bien être la nature de cet engin pour avoir un tel effet sur les invité(e)s ?
Intéressons-nous donc à son primat narratif pour en débattre :
– Vous pensiez avoir tout vu chez Lamborghini avec l’Egoïsta ? En fait, non !
– Pour marquer encore un peu plus le monde de la voiture de sport : question style (inspiration de l’hélicoptère Apache)…, question originalité (monoplace pure)… et question prix (10 millions d’euros), histoire de rendre mesquine et dépassée, la “LaFerrari-Evolutione” à 7 millions d’euros)…, le constructeur italien avait présenté cette “nouveauté-2013” très impressionnante qui portait bien son nom, sans rien en dire…
L’Egoïsta était en quelque sorte le clou du spectacle des célébrations vaniteuses destinées à vendre horriblement cher du presque n’importe quoi de grand luxe à des milliardaires égocentriques… elle avait été montrée devant un parterre d’invité(e)s trié(e)s sur le volet (il y en avait quand même un millier), avec très peu d’informations techniques à son sujet…, les gens ont d’abord cru qu’elle s’appelait Ecosta en raison d’une faute de frappe dans le Tweet d’un journaleux présent…, Egoïsta, c’était en référence à son cockpit qui ne peut accueillir qu’un seul pilote et aucun passager…., l’Egoïsta puisait en effet son inspiration stylistique dans l’aéronautique militaire et dans le cas présent, c’est l’hélicoptère de combat Apache qui avait servi de fil conducteur (ouverture du cockpit, HUD, coloris orange et gris mat anti radar)…
Pour entrer dans la voiture, le conducteur (émérite) doit ouvrir le dôme à commande électrique…, s’asseoir sur un point précis de la carrosserie…, faire pivoter ses jambes à 180° de l’extérieur vers l’intérieur du cockpit…, se mettre debout sur le siège…, retirer le volant… et s’asseoir en se laissant choir… et pour sortir de la voiture, le conducteur (éberlué de ce qu’il vient de vivre et angoissé de rester coincé dans l’Egoïsta pour l’éternité) doit retirer le volant…, ouvrir le dôme à commande électrique…, se mettre debout sur le siège…, s’asseoir sur un point précis de la carrosserie…, et faire pivoter ses jambes à 180° de l’intérieur vers l’extérieur du cockpit…
C’est d’ailleurs amusant de se dire que son style s’inspire de l’hélicoptère de combat Apache puisque ce dernier possède bien deux places en tandem, cette paternité peut seulement être revendiquée par la 2007 Tramontana… (une espèce en voie d’extinction) et la Twizzy… (nettement moins chère, on peut avoir 2.000 Twizzy pour une Egoïsta), on sait toutefois maintenant que l’auto faisait la part belle à la fibre de carbone et aux matériaux ultra-légers et qu’elle était mue par un V10 de 5,2 litres repris de la Gallardo Superleggera pourtant en fin de carrière (Son poids se situant au niveau du concept Sesto Elemento, histoire de garantir un rapport poids-puissance terrifiant)…
Walter de Silva avec son flegme absolu, son look de dandy, ses chaussures astiquée avec méticulosité et ses problèmes cardiaques à conserver secrets, sauf le jour de sa mort (dixit lui-même), est un personnage déjà bien rigolo en soit, mais quand en plus il bénéficie de la capacité surnaturelle de croire lui-même que ce qu’il raconte est pure magie…, j’ai pour ma part préféré éviter de sombrer dans le surréalisme le plus fendard…, d’ailleurs, l’inventivité de la “chose” dans son modus operandi, avait de quoi déchaîner les débats techniques débiles…, alors on riait…, un mécanisme de défense pour se distancier, sans doute sur un humour vraiment très noir…, mais c’était tout de même un rire et sans doute la meilleure chose à opposer à une telle création.
Sa présentation merdiatique a entraîné pas mal de débats et de réactions parfois tranchées…, avec le recul, je pense que Walter de Silva a obtenu exactement le résultat qu’il recherchait : un coup de pute-pub… et malheureusement ce résultat ne m’apparaît pas comme sympathiquement loufoque… ce n’est que mon avis, mais si l’Egoïsta est étrange, elle n’est pas pour autant sympathique, elle est hors du champ des intérêts planétaires… et on sent bien qu’un cas de conscience est posé.
Pour moi Walter de Silva et son équipe, étaient de vrais cadors…, des personnages tellement ringards à force de vouloir être cools qu’il m’a été difficile de ne pas rire dès le début de la présentation (ils ont réussi quand même à rater le passage d’une porte automatique !)…, de rebondissements comiques en irruption de petits culs remuants, sondant les tourments amoureux d’une jeunesse qui voit lui échapper le rêve d’une félicité dantesque et dont la seule perspective de sublimation personnelle repose sur la psychothérapie, il suivait son petit bonhomme de chemin balisé, malmené par une exhibition médiatique ringarde, sans se refuser pour autant quelques sorties de route…
L’Egoïsta, construite en fibre de carbone et aluminium sur la base d’une Lamborghini Gallardo, était annoncée à 10 millions d’€uros, mais elle n’a jamais trouvé preneur… elle est exposée depuis 2013, pour l’éternité, au musée Lamborghini du siège de la marque à Sant’Agata Bolognese.
Comme l’avait prédit son designer De Silva: “La Lamborghini Egoista n’est que pure émotion, du domaine du “jamais” et personne ne pourra jamais la posséder. Elle restera un rêve, pour chacun et pour toujours”…
Au même mois de mars 2013, en suite immédiate de l’Egoïsta, Lamborghini avait collé une grosse claque visuelle aux visiteurs du salon de Genève avec sa Veneno, une supercar 2 places, hors de prix exagérément agressive présentée comme allant être construite en seulement une douzaine d’exemplaires…, on pensait-là avoir atteint le summum de la provocation de la part de Lamborghini, la marque de Sant’Agata s’autorisant cette autre supercar ultra-limitée, dont le style apparaissait au moins aussi ahurissant que l’Egoïsta…, la Lamborghini Veneno était le cadeau que la marque au taureau s’offrait pour son demi-siècle d’existence en 2013.
La Lamborghini Veneno Roadster a fait ses débuts publics sur le porte-avions Cavour, le navire de guerre le plus moderne de la marine italienne, qui était amarré au port maritime de Mina Zayed à Abu Dhabi, dans les Émirats Arabes Unis… y exposée comme un Loukoum Royal entouré de salades diverses et de pois chiches (pas de jambon italien, région Arabe oblige), elle était en attente d’un propriétaire (très) fortuné, car, malgré les dires des dirigeants de Audi/Lamborghini (elles étaient toutes déjà vendues avant la fabrication, etc. etc.), on sait maintenant que la réalité diffèrait un peu…, à 3,5 Millions d’€uros pour une Aventador restylée (un poil plus performante, certes, mais dans les derniers retranchements mécanique) ça faisait toujours cher le café!!!
La Veneno Roadster exposée sur le pont d’envol, y avait été présentée à des invités triés sur le volet dont plusieurs dignitaires parmi lesquels se trouvaient Giorgio Starace, l’ambassadeur d’Italie aux Etats-Arabes-Unis et Paolo Treu, amiral des forces navales en haute mer de la marine italienne (qui avait assuré que grâce à lui, la Vénéno ne ferait pas naufrage)…, tout cela faisant peur, car tant de personnalités du gouvernement et de la marine militaire de l’Italie affectés à cette mission surréaliste uniquement destinée à vendre une Veneno “Bling-Bling” de 3,5 millions, laissait à penser quantité de “choses” négatives…
Bien qu’elle était désignée comme prototype de course par Lamborghini, la Veneno Roadster n’avait évidement pas été conçue uniquement pour la piste (c’est fiscal et pour des raisons de non-homologation en Europe), on pouvait dès-lors se demander qui (en France) pourrait pleinement acheter cet engin et exploiter les performances de son moteur sur route (son V12 de 6,5 litres et 750 chevaux qu’elle partageait avec les coupés Veneno, lui permettait une vitesse de pointe de 355 km/h et d’accélérer de 0 à 100 km/h en tout juste 2,9 secondes).
Le coupé Veneno, dont trois exemplaires seulement ont été fabriqués et vendus chacun 3,0 millions d’euros (environ 4,2 millions $), atteint 100 km/h en un dixième de secondes de moins que la Veneno Roadster, qui, elle, avait une facture encore plus pharaonesque : 3,3 millions d’euros (au-delà de 4,6 millions $), taxes et problèmes divers en sus…, mais une Veneno a été vendue il y a peu pour 8,8 millions d’€uros en Allemagne…
Des performances aussi extrêmes que le design s’expliquaient, entre autres, par le châssis monocoque, dont la conception disait-on : “fait largement usage de fibre de carbone renforcée de polymères”…, voilà pourquoi “ce bolide” pesait tout juste 1.490 kg !
La Lamborghini Veneno Roadster n’est plus fabriquée…, non pas que sa constitution ne soit pas suffisamment robuste (quoique !), mais plus prosaïquement, parce que le constructeur de Sant’Agata Bolognese n’arrivait pas à remplir son carnet de commande pour la douzaine envisagée, a décidé de tirer le rideau de fer…