Lamborghini Huracan : Tauromachie à l’italienne !
Par Marcel PIROTTE
Alors que Lamborghini vient de dévoiler au concours d’élégance de Pebble Beach en Californie une version roadster super vitaminée de 750 chevaux, 690 Nm, prix de base estimé : un peu moins de 500.000 € (visible au salon de Francfort en septembre 2015), je me suis contenté d’essayer la plus petite des Lambo, le coupé Huracan : 610 chevaux, V10, quatre roues motrices, plus de 200.000 € sans les options…, avouez que j’ai des goûts simples et modestes…
En 2010, j’avais pris en mains le roadster Gallardo, 570 chevaux, 540 Nm…, là aussi avec quatre roues motrices, pas triste du tout, avec en prime un look de star, sauf que la boite robotisée 6 rapports à simple embrayage ne méritait pas qu’elle soit associée à ce fabuleux V10, une solution que Lamborghini aurait dû depuis longtemps jeter aux orties…, mais comme cette boîte était identique à celle qui équipait le spyder Audi R8 V10, Lamborghini (faisant partie depuis 1998 du groupe VW et dépendant directement de la marque Audi) se devait “de faire avec”.
Après une brillante carrière qui aura duré une bonne dizaine d’années (de 2003 à 2013), la Gallardo, produite à 14.022 exemplaires, quitte les chaines d’assemblage de Sant’Agata Bolognese dans le nord de l’Italie afin de faire de la place pour l’Huracan, un coupé de 610 chevaux, un véritable avion de chasse, mais avec deux places de front…
Il faut se reposer une nouvelle fois la question : “Mais comment un industriel italien ayant fait fortune après la seconde guerre mondiale dans la fabrication de tracteurs agricoles et de brûleurs a-t’il pu créer en 1963 une société automobile dont le but était de mettre en chantier de bien meilleures voitures de sport que les Ferrari et Maserati de l’époque, ni plus ni moins ?”… Et la réponse vient de suite : “Ferruccio Lamborghini était un brillant mécanicien mais également un entrepreneur ayant eu beaucoup de flair, rachetant pour une poignée de lires des surplus de matériels militaires, les transformant aussitôt en tracteurs dont l’agriculture italienne avait le grand besoin”.
Pas besoin de faire un dessin, ce fonceur fait rapidement fortune, devient un industriel reconnu dans la Péninsule…, du coup, passionné par les belles voitures de sport, il peut s’acheter les plus modèles dont il rêve comme plusieurs Ferrari 250 GT qui, selon lui, sont performantes mais beaucoup trop fragiles et pas assez confortables…, de plus, les embrayages ne tiennent pas le coup. Notre homme devient donc un client assidu mais ennuyeux pour l’atelier Ferrari de Modène… et un jour excédé par ces nombreux ennuis récurrents, il va oser se plaindre directement auprès du Commendatore Enzo.
Deux hommes animés par un tel tempérament, bouillants et passionnés, cultivant chacun un ego surdimensionné, ça doit faire des étincelles…, effectivement, Enzo Ferrari lui aurait répondu assez sèchement : “Tu sais conduire un tracteur mais pas une Ferrari”…, il n’en fallait pas plus pour que notre homme retourne dans son garage et avec l’aide de ses mécaniciens démonte sa Ferrari 250 GT afin de l’améliorer… et ça a marché…, du coup, Ferruccio n’aura plus qu’une idée en tête, laver l’affront fait par Enzo Ferrari… et de créer en 1963 la société Automobili Lamborghini à Sant’Agata Bolognese, ayant au passage débauché deux ingénieurs de talent, Giotto Bizzarrini et Gian Paolo Dallara, tous deux ayant notamment travaillé pour Ferrari.
L’année suivante voit la sortie du coupé 350 GT à moteur V12, carrossé par Touring. Une superbe voiture tout comme celles d’ailleurs qui vont suivre, des œuvres d’art : Espada, Miura, Countach ( mon ami “Quelqu’un” vous en parle abondamment dans ses chroniques : https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1517&cat=auto et https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1186&cat=auto), Diablo, Murcielago (https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=192&cat=auto et https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1385&cat=auto)…Toutes autant de noms dont la plupart puisent leurs racines dans la tauromachie, Ferruccio était un taureau, au propre comme au figuré, c’était également son signe zodiacal, pas étonnant dès lors qu’il ait adopté un taureau de combat comme insigne sur ces voitures…
Mais dès le début des années ’70, les grèves syndicales à répétions qui secouent l’Italie, les différentes crises économiques associées aux chocs pétroliers, tout cela va ébranler sérieusement ce constructeur qui pourtant fabrique des voitures assez fiables, nettement mieux d’ailleurs que les autres super sportives italiennes de l’époque…, la société ne s’en remettra pas, Ferruccio non plus, il s’en va…
Restructurations en tous genres, nouveaux propriétaires, des Suisses, des Allemands, des Français, les frères Mirman…, Lamborghini sera même placé sous administration judicaire avant que Lee Iacocca, la sauveur de Chrysler (ex patron de Ford) ne prenne en 1987 le contrôle de l’entreprise pour un montant de 33 millions de dollars.
1990, c’est l’année de la présentation de la Diablo à l’hôtel de Paris à Monte Carlo, la voiture la plus rapide dans le monde, Lamborghini recommence à faire des profits…, deux ans plus tard, nouveau revers la Diablo ne fait plus rêver les (riches) acheteurs américains, Chrysler jette l’éponge au profit d’un groupe indonésien parmi lequel on trouve même le fils du Président indonésien, Tommy Suharto…, 40 millions de dollars ont été mis sur la table.
En ’95, sortie de la Diablo Super Véloce… et, malgré une hausse des ventes, de l’ordre de 200 voitures par an, Lamborghini perd toujours de l’argent…, on appelle à la rescousse un vétéran, un financier de haut vol, quarante ans chez Fiat : Vittorio di Cappua, chargé de remettre de l’ordre, assainir, restructurer via un marketing très agressif…, de quoi atteindre le point d’équilibre en 1997. Une crise économique sans précédent touche l’Asie, le groupe indonésien veut se séparer de la marque au taureau alors que sort la caraclysmique Prégunta (https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1342&cat=auto)…
C’est Ferdinand Piëch, le boss du groupe VW qui, voulant créer une sorte de General Motors à l’européenne, est à la manœuvre : 110 millions de dollars et un an plus tard, Lamborghini entre dans le giron du groupe allemand mais par la voie d’Audi sous la forme d’un holding.
Il faut une nouvelle fois restructurer et penser à l’avenir, le projet LP 140 va donner naissance à la Murcielago dessinée par le Belge Luc Donckerwolke, ex designer Skoda…, la Gallardo va suivre en 2003.
Décédé dix ans plus tôt, Ferruccio Lamborghini, n’aura pas assisté à la reprise de sa belle entreprise par le numéro un allemand de l’automobile, mais c’était sans doute la meilleure chose qui puisse arriver à ce fabricant de super sportives…, une rigueur bien germanique associée à un tempérament latin, voilà sans doute le meilleur des scénarios… la suite, vous la connaissez : Aventador (https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1003&cat=auto et https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1171&cat=auto et https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1116&cat=auto et https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=840&cat=auto et https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1117&cat=auto), Vénéno (https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=1176&cat=auto), Huracan…, c’est aujourd’hui le présent avec le SUV Urus.
De quoi nous rappeler qu’en son temps, Lamborghini avait aussi conçu un 4X4 hors normes, le LM 002 fabriqué de 1986 (au salon de Bruxelles au début janvier ) jusque 1993, à un peu plus de 300 exemplaires animés par le V12 de la Countach, 450 chevaux pour 2600 kg, 30 à 50 l l/100 km, deux réservoirs pour un total de 290 litres, 210 km/h en pointe, de 0 à 100 km/h en moins de 8 secondes, comptez au minimum 150.000 € pour un exemplaire sur le marché de l’occasion, pour autant que vous puissiez en trouver un en plus ou moins bon état (https://www.gatsbyonline.com/main.aspx?page=text&id=669&cat=auto)…
Mais revenons à l’Huracan, c’était il y a plus d’un an, au salon de Genève 2014, comme à l’habitude, le stand du constructeur italien de super cars est littéralement pris d’assaut…, le coupé Huracan doit faire ses premiers pas dans le grand monde des passionnés bien nantis ; “Mamamia che bella macchina”…, d’autant qu’une nuée de “Bella ragazza” (traduisez non pas par “belles putes”, mais par “hôtesses au look bien transalpin”)…, se charge de faire le show.
Il est vrai que cette nouvelle petite Lambo de 4,60 m de long et seulement 1,17 m de haut pour une largeur hors tout de plus de 2 m avec les rétros…; ne manque pas de sex appeal…, sorte d’avion furtif, cette Aventador en réduction ne fait pas dans la dentelle, ligne sculpturale à souhait, arêtes bien effilées, formes géométriques, pas d’appendices aérodynamiques disgracieux, quelle pureté dans ce design, pas étonnant que les ingénieurs soient en effet partis d’une feuille blanche afin d’élaborer ce coupé super sport qui ne reprend finalement que le moteur V10 de la Gallardo, tout le reste est nouveau… et comme au sein du groupe VW et particulièrement chez Audi, on sait compter, la structure de cette Huracan servira également à dévoiler l’Audi R8 un an plus tard, toujours à Genève. Deux cousines en quelque sorte, c’est de bonne guerre mais chacun reste maître chez soi, pas question de se mélanger officiellement, une Huracan, c’est une Lambo, une R8, c’est une Audi, point barre.
L’Huracan repose désormais sur un nouveau châssis combinant aluminium et du plastique renforcé à la fibre de carbone, de quoi augmenter sérieusement la rigidité tout en diminuant légèrement le poids, c’est toujours bon à prendre…, dans son appellation LP 610-4, tout est dit ou presque…, le moteur arrière central est disposé longitudinalement (LP pour Longitudinale Posteriori), 610, c’est le nombre de chevaux et 4 pour quatre roues motrices.
On retrouve donc le V10 atmosphérique de 5,2 l, sérieusement retravaillé doté d’un double système d’injection stratifiée…, une nouvelle boite robotisée, cette fois à 7 rapports et double embrayage, fait enfin son apparition, LPD, c’est son nom pour Lamborghini Doppa Frizione…, c’est nettement plus chantant en italien; d’autant que cette boite est fabriquée dans la botte par la société Graziano Transmissioni…, enfin, une solution à la hauteur des nouvelles prestations du moteur. Du coup, le coupleur central du type Torsen se voit remplacé par un embrayage multidisque régulant la répartition de la puissance à raison de 30/70, mais pouvant être porté à 100 % sur l’essieu postérieur.
Pour cette sportive de haut vol avec une répartition des masses de 42/58, Lamborghini a nettement privilégié le côté propulsion du train arrière où l’on note également la présence d’un autobloquant à lamelles…, décidément, on semble n’avoir rien oublié, d’autant que pour le freinage, on n’a pas lésiné sur les moyens : quatre gros disques carbone-céramique, il n’y a pas mieux en termes de puissance et de résistance à l’effort, un mécanisme impossible à mettre à genoux…, il vaut mieux d’ailleurs…Et tant qu’on y est, l’Huracan repose également sur des jantes de 20 pouces chaussant des Pirelli P Zéro de 245/30 à l’avant, 305/30 à l’arrière, attention dès lors dans les car wash automatiques (mais que je suis bête, une Huracan se doit d’être lavée et lustrée à la main)…
Comme cette machine pèse moins de 1450 kg en ordre de marche et qu’elle affiche un rapport poids/puissance d’un peu plus de 2,3 kg/ch, ça déménage…, en effet, ce n’est pas triste du tout, du moins sur papier et dans les faits, c’est encore mieux…, selon la documention, l’Huracan pointe à 325 km/h, accélère de 0 100 km/h en un peu plus de 3 secondes , pouvant atteindre 200 km/h en 10 secondes seulement…, autant dire que sur nos routes, impossible à vérifier…, mais j’ai quand même pu me rendre compte de cet immense potentiel…, je vous le raconte un peu plus loin…, d’autant que l’importateur (en Belgique) s’est montré plutôt sympa, n’hésitant pas à me confier un exemplaire vert pomme venu en ligne droite de la Péninsule et immatriculé en Italie.
Avant cela, il a tout de même fallu que je signe une belle décharge reprenant trois franchises de chacune 20.000 €, en cas de vol, bris de glaces et accident…, de quoi vous faire comprendre qu’il n’est pas question de prendre tous les risques. Je n’ai pas voulu savoir en signant combien il y avait encore sur mon compte en banque (pas grand-chose, certainement…) mais en cas de pépin, c’est sûr, j’aurais du hypothéquer ma maison…, de quoi vous remettre les idées en place et vous faire comprendre que chez GatsbyOnline on n’hésite pas à prendre des risques…
Et puis, vogue la galère, ce n’est pas la première fois que je conduis des super cars… et comme j’ai un peu la baraka, autant en profiter…, du coup avec cette plaque italienne et mes cheveux gris, je m’appelle désormais Marcello, “il padrone” me convient également…, d’autant que cette Huracan attire les jeunes poulettes comme un aimant, un vieux beau dans une caisse pareille rendez-vous compte…, le moindre arrêt, tout le monde veut voir, savoir…, les appareils photos ou plutôt les Smartphones crépitent (en silence).
Entrer ou plutôt descendre dans ce coupé, c’est plutôt facile, mais en sortir et surtout de manière élégante, ce n’est pas gagné d’avance, j’aurais dû faire des efforts…, une fois à bord, les sièges cuir/Alcantara se montrent accueillants et confortables mais quelle voiture d’égoïste, deux places, c’est tout…, peu d’espaces de rangements, un habitacle assez étriqué, très mauvaise visibilité arrière, heureusement qu’il y a les capteurs de proximité et surtout la caméra arrière… mais tout cela figure au rang des options tout comme la navigation, Bluetooth ou le système de vérins soulevant la voiture de quelques cm à l’approche d’un casse vitesse (un gendarme), un supplément indispensable chez nous, on l’aura compris.
Pour le coffre, prière de voyager très léger…, situé à l’avant, il peut tout juste accueillir une mini valise, pas pratique pour partir en W-E et envisager de très longues étapes…, du coup ce coupé perd un peu de sa polyvalence, ce n’est pas une Porsche 911 qui elle peut être utilisée au quotidien tout en se farcissant de très longues étapes à deux avec les bagages et le (petit) chien. Le cockpit fait penser à celui d’un avion de chasse, instrumentation numérique reprise de celle de l’Audi TT avec un très large écran de navigation juste devant le pilote; mais pas d’affichage tête haute…, l’ergonomie n’est pas non plus le point fort de ce coupé d’autant que les commandes de l’appel de phares et des clignotants sont bien mal situées, sur les branches du volant comme une sur une moto…, à croire que chez Lambo, les clignotants, mieux vaut les oublier…
Moment de vérité ; contact…, tout cela s’effectue en soulevant une gâchette de protection avant de presser le bouton de mise à feu du V10 qui d’emblée donne de la voix…, ça promet. Sur le volant, trois modes de conduite peuvent être programmés : Strada, Sport et Corsa…, pas besoin de traduction, tout le monde a compris…, sur les deux derniers modes, en plus d’accentuer les paramètres du moteur et de la boîte presque parfaite, ils déclenchent les grandes orgues, on se croirait à la Scala de Milan au beau milieu d’un concert symphonique rythmé par les cymbales et autres instruments à percussion.
Descendre les rapports à la vitesse de l’éclair via les grandes palettes situées derrière le volant, cela provoque aussitôt son lot de pétarades en tous genres ponctuées de râles incessants, on en redemande même si à la longue, on finit un peu par s’en lasser…, mais à la moindre route sinueuse, on remet le couvert, la passion reprend le dessus…, d’autant qu’avec 610 chevaux sous le pied en permanence et surtout 560 Nm de couple dès les plus basses rotations (80 % sont disponibles dès 1500 tr/min) , les quarante soupapes n’ont pas le temps de souffler ni même de s’affoler si l’on dépasse 8.000 tr/min. Autant dire que sur route ouverte, ce coupé se transforme à la moindre accélération en missile sol sol, mais sa qualité la plus remarquable est sa disponibilité et surtout son incroyable facilité de conduite sur le couple et sans le moindre-à-coup au niveau de la transmission…, un peu comme un bon diesel (sic !) mais en titillant l’accélérateur, ce coupé évolue sur une toute autre planète, à la vitesse de l’éclair, c’est assurément une machine de complétion mais en tenue de ville.
Pour me rendre compte des performances, je me suis rendu en Allemagne sur des portions d’autoroutes non limitées pour atteindre très vite 250 km/h et il y avait encore de la réserve sous le pied…, les grandes courbes, l’Huracan, les efface le pied au plancher…, les petits virages, elle aime un peu moins, mais en sortie, c’est plein pot, la motricité via les quatre roues en permanence, c’est magique, bluffant d’efficacité…, doubler, ça prend une fraction de seconde, les chicanes mobiles, l’Huracan les ignore superbement mais prière de rester concentré et de ne jamais perdre de vue que ce merveilleux jouet peut très vite vous mener à la case prison… et qu’il vaut mieux me pas être distrait un seul instant. Côté confort, outre le bruit persistant du V10, les suspensions effectuent un boulot plutôt correct, ce n’est pas un tape cul, la direction se voulant précise, le freinage indestructible… J’aurais voulu me taper un circuit, mais le temps m’a manqué alors qu’avec une consommation moyenne de 16 l/100, mon budget carburant a atteint très vite certaines limites… en 900 km d’essais, ça compte…
Vous me direz quand on aime, on ne compte pas…, oui, c’est vrai…, c’est aussi vrai qu’il est difficile de résister aux charmes fous de cette italo allemande dont le prix, 230.000 € avec les options a de quoi dissuader le commun des mortels…, une version roadster encore plus chère devrait aussi venir s’ajouter… mais encore un peu de patience…, ne parlons pas non plus des frais d’entretien, ils ne sont vraiment pas à la portée de toutes les bourses, une Lambo, ça coute (très) cher et ça se mérite (gag !)…Et comme sa polyvalence n’égale pas celle d’une Porsche 911, prière de “faire avec”…, son utilisation au quotidien n’est pas aussi évidente…, le coupé de Sant’Agata se veut cependant nettement plus exclusif… et bien qu’il ait été un rien apprivoisé, son ADN reste bien celui d’un taureau de combat. Que de sensations et de souvenirs, ça valait vraiment la peine d’être vécu, d’autant que je n’ai pas dû me soucier de mes 60.000 € de franchise, pas le moindre incident…, ouf…
Marcel PIROTTE
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