Le Bomeur à 800€/mois & la RoadChief à 100.000€ Cash…
Je vous préviens d’avance que la DS/ID19 et la caravane ne sont qu’un “Gonzo-prétexte” à une histoire de vie !
Il y a un an, il était directeur créatif dans une agence de putes qui gérait le budget d’un fabricant de caravanes en aluminium : RoadChief…, avec, dit-il : “plein de gens sous mes ordres”…, c’était un Bobo en vue…, mais, patatras, le fabricant de caravanes change de crèmerie, l’agence ferme…, tout le monde au chômage…, il devient Bomeur !
– Lui qui avait acheté une des caravanes du client de l’agence avec le noir des sur-com’s et un arrangement libidineusement malhonnête impliquant le directeur et sa cousine…
– Lui qui était supporter fanatique de F1…
– Lui qui achetait quantités de conneries sur un coup de tête, telle, l’année dernière, une Ferrari 308 Bertone 2+2 “Part toutes distances, état neuf sauf moteur à remonter, intérieur à rafraichir, jantes d’origine fournies, prévoir restauration totale, 29.000 Euros”…, et l’année d’encore avant, une Citroën DS/ID19 rouge pompier, afin de tracter la Caravane et d’en mettre plein la vue à ses potes du camping de Palavas-les-Flots…
– Lui qui claquait plus que son salaire dans des soirées putes pour monter de nouveaux plans-clients…
Soudain, il s’est senti bouseux quand “ses” nananas d’infortunes ont commencé à lui demander : “Tu fais quoi maintenant dans la vie ? Avec quoi tu vas nous payer nos fellations ?”…, soudain, lui qui croyait que me Must était : “Si t’as pas de Cartier à 30 ans, c’est que tu es occupé à rater ta vie”…, il se rend compte qu’à 30 il l’a ratée… et en plus, il a eu le flash que : “Quand tu fais plus rien, t’es plus rien”…
Deviendou chômeur à même pas 50 ans, ni même 40, c’est à dire à peine 30…, trois gosses d’un mariage précédent, pension alimentaire à vie…, une maison à crédit…, tout le reste aussi…, sauf la caravane…., il se retrouve tout con avec 800€/mois pour un temps limité…, avec la seule certitude de ne plus les avoir dans 3 ans et de tout perdre !
Et lui…, à qui ses parents disaient : “Soit prudent, fais des études”…, lui qui a été prudent, qui a fait des études (pas celles dont il rêvait), se dit qu’il a de la chance, qu’en fait…, il n’a pas 40 ans… et possède toujours “sa” caravane RoadChief à 100.000€…
C’est “The King” des concentres de bouseux qui exhibent leurs caisses comme une pute ses seins…, le genre de crétin qui attend qu’un photographe à la pige d’un mag’ pourri de clichés débiles illustrant des textes rébarbativement chiants… vienne réaliser des “shots” de sa caravane avec sa Déesse/Idée Dix-neuf Citron-rouge… tout ça pendant que sa copine d’infortune passe l’aspirateur à poil…
Alors cet ex-bobo new-chômeur, pour rendre sa vie plus cool…, pour faire rire ses copains…, plutôt que revendre sa RoadChief, même au quart de sa valeur, pour se refaire une santé, pour trouver un job prospère…, il crée un blog inutile et gratuit où il raconte ses journées :
– Lundi. 17h04. Je suis allé boire un coca au café du coin…, il y avait du monde…
– Mardi. 17h15. Je suis allé boire un Perrier Menthe au café du coin…, il y avait plus de monde qu’hier…
– Mercredi. 17h08. Je suis allé boire un coca-citron au café du coin…, il y avait toujours du monde…
– Jeudi. 17h24. Je suis allé boire un café au café du coin, j’ai discuté avec le serveur…
– Vendredi. 17h01. Je suis allé boire un vin rouge au café du coin…, il y avait du monde…
– Samedi. 16h56. Je suis allé boire un coca au café du coin…, c’était noir de monde…
– Dimanche. 17h08. J’ai pas pu boire un verre au café du coin, il était fermé…
– Lundi. 15h14. Je suis allé boire un coca-citron au café du coin…, il y avait du monde…
Et ça le rassure…, la terrasse de son “café du coin” est pleine, ça veut dire qu’il n’est pas le seul dans son cas…
Au même moment, une nouvelle série télé américaine, “Girls”, a une jeune chômeuse pour héroïne….
Au même moment, Benetton sort une campagne de pub incarnée par des jeunes chômeurs de tous les pays….
Au même moment, tout le monde qui craint une guerre de plus, n’en a plus rien à f… de sa caravane de gland-poli…
Mais il se passe quoi, là ?
Ce qui se passe en Allemagne depuis 1996, depuis la naissance du mouvement des Glücklichen Arbeitslosen (Les chômeurs heureux), prônant un monde où le chômage n’est ni une tare ni un malheur, mais l’occasion d’avoir enfin le temps de vivre…
Réaction à la société de consommation, au système capitaliste, à la glorification des célibataires et des journées de 12 heures, le concept existe aussi, dans une forme évoluée, au Japon.
On y appelle freeter (prononcer furita), fusion des mots anglais free time et allemands frei arbeiter (travailleur libre)…, de jeunes adultes sans emploi ou enchaînant de petits jobs, ne rêvant d’absolument d’aucune carrière professionnelle.
“L’avantage d’être un freeter”, définit Wikipédia, “est qu’on a la liberté de choisir, plus de temps pour ses passions ou pour la poursuite de ses rêves”…
C’est le summum du néant !
Quand on lui demande ce qu’il glande, il répond qu’il est dans le déni évasif…
Il a de plus en plus de temps mais de moins en moins les moyens de l’utiliser… et la caravane commence à moisir au fond de son jardin qui n’est plus entretenu !
Aucun journaleux ne vient “shooter” sa merde, ça ne leur rapporterait rien que perdre un temps fou pour rien…, c’est même pas vendeur, c’est nul…
Pour lui qui crève à petit feu, trouver un job est “sisyphéen”, il se pousse lui-même à repousser au surlendemain ce qu’il pourrait faire le lendemain en se morfondant : “Qu’est-ce que ça serait si je ne prenais pas d’antidépresseurs ?”…
– Que fait le Bobo ?
Comme son modèle de réussite Nicolas Sarkozy le lui a appris, il travaille plus pour gagner plus.
– Facebook, pour lui, c’est…
Un excellent moyen de booster sa carrière, se faire un nom, doper le nombre de ses contacts professionnels.
– En quoi roule-t-il ?
Dans une Porsche 911 2L7 Targa, une Karmann Ghia Coupé, une BMW 316, une Ferrari 308 Bertone 2+2, ou une DS/ID 19…, c’est selon, pourvu que ça semble en jeter un max aux beaufs, d’ailleurs, au poignet, il a une fausse Rolex.
– Que mange-t-il ?
Des chocolats Marcolini, les toutes grosses boîtes de luxe à quatre tiroirs à 140 euros.
– Que fait le bomeur ?
Il travaille mieux pour vivre mieux.
– Facebook, pour lui, c’est…
Une vitrine, une carapace destinée à montrer aux autres qu’il n’est pas socialement mort.
– En quoi roule-t-il ?
En scooter…, une Vespa ou tout aussi bien un vieux scoot pourri qui lui a coûté 200 balles…, au poignet, il porte une Casio.
– Que mange-t-il ?
“Vous servez encore ?”… est son gimmick…, les bistrots l’ont compris et servent de grandes assiettes de fromage à 15h.
Voilà…, c’est pas encore fini…
C’est l’histoire d’un mec qui traînait avec ses potes, allait en soirées, pour écouter de la house en dragouillant à droite à gauche, sans jamais réellement s’amuser, il lui manquait un truc, du piment.
Impossible de ne pas être fasciné par l’histoire de ce cave, passant d’une vie de con quasi-normale à une longue chute désincarnée, du sexe à la dépression en seulement quelques mois…
Il avait beau descendre des Mojitos en jouant à Supersexman avec son bidule, avant de filer vers le plus gros club à minette de la ville, ça n’allait pas à 100%, il lui fallait de l’action, de l’imprévu, de la violence.
Coincé dans une vie riche mais dénuée de risque, le bonhomme se trimballait bon-an mal-an, en courbant le dos, de soirées défonces en soirées en aprem’ déboitées, à boire des Double Cup d’alcool, à danser élégamment sur de la house, à flirter avec les peaux de soie du club.
D’avoir pu obtenir une Bowlus RoadChief d’une valeur de 100.000€, fut forcément une belle chose…, mais il n’aurait pas du continuer ses opérations perverses : le premier vrai choc qu’il a eu avant la fermeture de la boite (de Panurge), c’est en ouvrant un magazine…, outre une interview mortuaire de Yann Loix, il y était expliqué le processus de création de l’agence de putes qui avait amené au suicide du seul membre érectile utile : le patron fondateur…
L’homme mystère, qui n’en est plus vraiment un, s’est drapé derrière un quasi-mutisme qui sert parfaitement à sa déchéance : des nuits passées seul au Mcdonalds, en attendant le premier métro, prostré devant un coca abandonné par un nain connu (mais qui ?)…
C’est surtout la photo de l’article le montrant lui, comme lessivé, au bout du rouleau, qui lui a foutu une baffe…, une photo lugubre où il semblait se réconforter les mains dans les poches…
Ce cliché ultime, que plus personne n’arrive à retrouver, même sur Google image, représente ce qui se peut se faire de mieux dans le genre crade…, un truc incroyable (une chronique avortée d’ailleurs), une mélasse merdiatique qui lui a donné l’impression de revivre une ancienne débauche léthargique pour oublier les morts de son placard suintant la cyprine, le stupre (mais, désormais, il goutte à peine)…
Des longs voyages en train, après une nuit blanche, le casque sur les oreilles, le paysage défilant devant ses yeux…, des marches dans la nuit, sous la pluie, avec les néons qui crépitent et le monstre-foule qui grouille au loin…, des exaltations moites, de lui et sa moitié, après avoir fait l’amour sur le canapé branlant (comme lui)…, elle n’est pas restée longtemps, elle s’est barrée avec tous les meubles…
Comme tous les branleurs qui se branlent en attente de trouver une branleuse gratuite avec des gros seins pendouillant, des hanches fines, un cul d’enfer et une peau de 20 ans qui va leur faire l’amour comme passer l’aspirateur en tenue sexy…, nanana jamais imaginé que même au fond du gouffre les branleuses en devenir vont accepter n’être que des sacs à foutre pour un sac à merde…, même en surpoids grâââve et avec des difformités qu’aucun produit de beauté ne sait corriger…, ça fait partie des rêves érotiques…
Faut arriver comme moi aux 3/4 d’une vie pour savoir que l’homme est con par nature parce que sinon l’espèce s’éteindrait définitivement, c’est dans les gènes, faut que les mecs aient sans cesse envie de copuler… parce que dès qu’ils se rendent compte du coté grotesque des “Hop-Hop-Hop” avec les fesses et les nichons qui valsent comme les trop de chairs et le gluant partouze dans les recoins peu ragoutant… ça coupe l’envie… les femmes le savent qui d’abord jouent les effarouchées et veulent que ça se fasse dans l’obscurité réparatrice des défauts…, ensuite font tout leur possible pour que nature se fasse à l’appui d’une rente alimentaire en attente d’en trouver un plus crétin avec plus de moyens…
Croyez-moi ou non, je m’en branle… je cause d’expériences vécues… et si ce ne sont toutes les miennes, je regarde et j’écoute…, s’il y en a qui voudraient postuler, je reste ouvert à toutes propositions, j’examine même les malhonnêtes…, mais…, soyez logiques, vous finirez toutes et tous par avoir mon âge (68 en 2017) et ferez vôtre cette réflexion basique : “Quelle est la toute belle qui va s’intéresser à mon corps en surpoids, à mes rides de vie et à mon caractère ainsi qu’à mes expériences, car pour me la faire, faut se lever tôt… croyez-vous que dans les “liseuses” de mes chroniques, soudain une va tomber en amour ?”…
Possible si je douille à l’affaire… ou plus si j’offre un “global”… c’est à dire “des dons”…, il n’y a qu’une “pareille” qui pourrait se dire : “Oui, branlons-nous mutuellement, ce sera plus “fun” un certain temps… et avec quelques câlins en sus, pour autant qu’il ne ronfle pas, ni ne pête, qu’il soit propre et bien élévé, et ne prenne pas toutes les couvertures etc etc”…
Les vies d’avant, les enfants d’autres lits, viendront tôt ou tard s’inquiéter de l’avenir (l’héritage)… les amies donneront leurs grains de sel et poivre… et un bon godemichet peut faire l’affaire… donc exit… sauf si il y a “un heureux évènement” en vue, garantie d’une rente alimentaire… ou “des dons”… on y revient… c’est sans fin, sans espoir…
Je suis déjà mort trois fois, j’en suis revenu, mourir c’est s’endormir pour oublier les emmerdes et conneries, c’est rien mourir…, le pire c’est souffrir parce qu’on ne sait pas quand ça s’arrête !
Ca t’a plu mon Popu, mon beauf qui me lit après avoir rêvé de te payer une Lamborghini pour aller draguer les jeunes et jolies…, comme tous les pareils que toi, rêvent d’avoir ?
Normal, c’est ton histoire à toi…
Toutes sirènes dehors, je déchaine les enfers…, c’est beau…, mais tu as un pneu crissé des dents, même si la description du Bomeur te rappelle diverses soirées crades et boueuses adolescentes et choquent légèrement tes esgourdes…, c’est que…, sans prévenir, le texte chute, s’embrase de cyprine et d’âmes perdues…, après le bareback sauvage sous ecstasy vient la dépression chialante, pure comme la mort qui flingue ton cœur au fusil à pompe.
Alors évidemment, arrivé ici, toi qui me lit encore…, ça doit t’étonner, te surprendre…, cette histoire…, par son coté “uptempo”, presque hardcore, toi, beauf…, étouffé de stupeur devant l’écran de ton ordi…, je ne t’avais jamais fait ça, avoue…, j’avais certes, plus d’une fois, taillé quelques diamants d’écriture… et ma propension à déconner grââââve se fait de plus en plus apparente ces derniers temps…, mais de façon aussi violente, jamais.
Dernière minute magistrale, avec plaisir, sautons dans le vide…, ensemble… et si tu pensais que la conclusion allait gentiment te diriger vers une fin classique, continue d’être surpris, c’est dépressif avec le mérite de te faire écarquiller les yeux…, ton cœur va s’arracher tout seul, sans l’aide de personne et ton cerveau basculer vers la déraison, vers l’élégiaque, vers la putasserie… et tu vas comprendre tout, le sens de la vie, de l’amour, le big bang… tout…, parce que cette histoire qui pourrait être foireuse prend tout son sens avec les photos, c’est la rampe de lancement nécessaire à partir de laquelle, tu vas t’envoler sans plus chercher à comprendre… et tu te laisseras convaincre que ton seul but dans la vie, après avoir explosé ton ordi, sera de te faire cajoler par des putains d’anges… et alors, ça te semblera magistral…, ton truc dans la vie, sera de voir les oiseaux se débarbouiller sous la pluie.
Ne suis-je celui qui sèche tes larmes, qui te caresse le cœur, qui répare tes blessures, qui dit que tu es beau/belle, que tu dois aller de l’avant, que tu dois te battre, que tu es beautiful, que tu n’es pas seul(e), jamais…, même si tu es boulimique, transgenre ou constamment rabaissé(e), que tu as perdu ton chien, ton chat, ton lapin… et qui te demande où balancer le corps de ce petit être qui t’a accompagné pendant tant d’années…, y compris les p’tits matins ou tu ne savais plus comment rentrer chez toi, le cerveau embué par une sirène cocaïnée croisée en boite de nuit.
Lui, il était là, il remuait la queue de bonheur de te voir, il te faisais des lèches d’amour…, c’est le seul de toute ta putain de vie de con mâtiné de salaud égoïste… qui t’aimait toi…
T’as rien compris, tu comprendras jamais rien, t’es qu’un plouc qui vote Macron après avoir voté Hollande et Sarkozy avant, qui comprend jamais rien, qui s’étonne d’être baisé du soir au matin et au soir à l’infini.., un beauf…
Bienheureux que tu l’as laissé crever lentement de sa vie de 10/15 ans, ton chien…, parce que d’autres salauds de ton espèce vont les attacher à un arbre au fin fond d’un endroit désert, ou sur un bord de route ou d’autoroute, pour pouvoir aller griller au soleil des vacances comme des saucisses de porcs dont tu es un spécimen…
Des vies comme ça, c’est d’un minable…
Je ne tire pas sur tes cordes sensibles, je les dynamite… et si cette histoire de cons semble être encore plus gluante de niaiserie que tout le reste déjà publié, je suisse aussi le seul de putain de mec à pouvoir faire ça aussi bien…, il est parfois bon de se laisser aller et d’expier la crasse de son cœur.
La nana dans Gravity, après avoir survécu à trente explosions ubuesques, tu crois qu’elle débouche le champagne en se frottant le clitoris ?
Non, elle se fout en position fœtale… et elle pleure comme une connasse.
Alors toi, fais pareil : fous toi sur ton canapé, pense à ta vie… tu te branles, tu dors et chiale en mode greluche…, puis serre les poings, regarde vers l’horizon, et crois en toi…, ne devient pas bomeur à 800€/mois ou si tu es tombé à ça, ne le reste pas… et chie sur les caravanes RoadChief à 100.000€, des roulottes qu’un commerçant a fait renaître du passé, en leur donnant l’apparence d’une antique caravane de voyage inspirée des appareils volant des années 1900 tel le Spirit of St-Louis, cet avion mythique…, un détournement de plus !
Pareil pour les bagnoles dites “de collection”, toutes merdiques, qui t’empoisonnent la vie et celle des autres…, merde aux Young-Timers à-la-con, un concept inventé par des magazines pour éviter de se casser la gueule…, pauvre con !
J’ajoute un album de photos de la caravane, au cas ou cela intéresserait malgré tout quelqu’un…(je me marre) !