Le Culte des Custom Van’s au Japon!
L’invasion a commencé…, pas de cris, pas de cavalcades endiablées dans les rues de Tokyo en proie au chaos, ni même de coups de feu…, non !
Malgré le fait que les Customizeurs de Van’s envahissent le Japon, personne ne semble réagir.
Pire, certains présentent même un certain enthousiasme devant la chose ; ils trouvent cela attrayant.
Face à des hordes décomposées, pourtant, il n’y a pas grand plaisir à trouver, à moins d’avoir quelque mystérieuse perversion.
Mais aujourd’hui, la chose semble acceptée : customizer les Van’s, est à la mode au Japon.
Films, livres, bédés, clips…, chaque année, ce sont des centaines de nouvelles aventures à base de pitreries ambulantes qui arrivent un peu partout, tel un perfide débarquement que nul de cette secte ne souhaiterait repousser à la mer.
Pire encore, sur divers blogs, des sites quasi démoniaques… et particulièrement ceux traitant de Customizing extrème, il devient quasiment impossible de ne pas avoir droit à une petite aventure sidérante.
La chose semble même tellement passionnante que les amateurs se regroupent, occasions de se déguiser pour aller déambuler dans les rues de quelques grandes cités et crier à la face du monde leur amour pour les conneries.
Passion mystérieuse, le Customizeur de Van’s au Japon, m’échappe plus que la Customizeuze Nippone qui est baisable sous certains angles.
Non seulement parce qu’en soi, le Customizeur de Van’s Japonais manque un peu de tenue, mais aussi parce qu’il est souvent au coeur d’une aventure toujours identique : il voit une camionnette et, pour une raison X ou Y (la raison importe toujours peu), il tente de… heu…, la transcender.
Et ensuite il y a des… hmmm… rebondissements…
Toujours les mêmes aussi : des Customizeurs qui recoivent des coupes en fer-blanc sans l’ouvre boîte indispensable, voilà…, et ça pose des dilemmes !
Et c’est à peu près tout.
Mais alors, d’où vient cette passion pour la customization de Van’s ?
Et puis d’abord, sont-ils si cons ni pons ?
Sont-ils eux-même passionnés ?
Peut-on distinguer un Customizeur de Van’s Japonais d’un Camionneur Chinois ?
Comment convaincre les foules incrédules encore sous le choc du Tsunami et de Fukushima, que le Customizing extrème est le degré 0 du bon goût ?
Autant de questions auxquelles il convient de répondre :
Au Japon, particulièrement, le Customizeur et sa compagne Customizeuze sont des créatures souvent lentes, maladroites et connues pour leur manque de savoir-vivre.
Résultat de la rencontre inopinée d’un corps humain avec un phénomène que les scénaristes n’essaient que rarement de justifier autrement que par un “c’est magique” ou “c’est un virus”, le Customizeur Japonais passe en général le plus clair de son temps à déambuler au volant de son engin quasi impropre à la circulation légale, sur les grandes avenues, le regard vide, ce qui le rapproche beaucoup de certaines vedettes de la télé-réalité locale.
Bien que servant souvent de cible à la police, le Customizeur de Van’s bénéficie au Japon d’une certaine sympathie de la part d’internautes ne prenant aucun risque, ce qui tend à le rapprocher de certains insurgés.
Il dispose aussi de tout un fan club qui l’idolâtre s’il a l’honneur de passer avec son chef-d’oeuvre dans une émission TV, faisant de lui un être reconnu de par le monde.
Le Customizeur de Van’s… et surtout sa copine, ont malheureusement souvent l’apparence d’êtres humains en mauvaise santé, généralement avec de gros problèmes d’argent.
Ils prennent le plus souvent la forme de personnes âgées entre 18 et 50 ans, évitant soigneusement certaines catégories de population : on recense en effet très peu de pré-adolescents Customizeurs (qui sont trop maladroits pour faire correctement une transformation basique telle placer un studio de radio récupéré dans une brocante dans une camionnette de sixième main et qui se décompose au fur et à mesure du bruit soufflé par les baffles disproportionnés…, et de Customizeurs grabataires.
Le Customizeur basique a aussi une très forte odeur corporelle, puisque négligeant les règles les plus élémentaires de l’hygiène, sans compter un régime alimentaire fort peu varié au Mc-Do local.
A bien des titres, on peut donc comparer le Customizeur de Van’s Japonais à un joueur de World of Warcraft, mais il est aisé de distinguer le Joueur du Customizeur, tant le second a suffisamment de bon sens pour ne pas mettre son fric dans un jeu en ligne, préférant le dépenser en accessoires divers destinés à enlaidir sa camionnette et la rendre presque inroulable.
Le Customizeur Japonais aime chasser l’humaine femelle sur les grandes avenues en oubliant qu’il est lié à sa copine à vie, qui tient les décomptes familiaux !
Toutefois, certaines aiment à partager le butin, ils rentrent alors ensemble au domicile familial (probablement un caveau) afin de lui retirer ses sous-vêtements, déposer un baiser sur son corps décomposé, et la retourner pour y gambader dans ses tréfonds humides…
La pauvre créature devient alors une femelle Customizatrice, obligée de porter un débardeur afin de montrer ce que d’autres ne sauraient voir.
Tous ces éléments apparaissent bien sûr dans la charte des valeurs du club de Custom local.
Bref, pour échapper à une attaque de Customizeurs, n’hésitez pas : promenez vous à poil, les bougres ne voudraient pas prendre le risque d’avoir des nudistes dans leurs rangs et vous laisseront tranquilles.
Le Customizeur Japonais est automobilophage… et, à ce titre, vit en général à proximité d’un vendeur d’accessoires Tuning, qui constitue la base de son univers.
Bien que peu difficile quant au choix du style, le Customizeur Japonais a une fâcheuse tendance à préférer le mauvais-goût qui est pour lui un met de choix, ce qui lui permet de s’attaquer à peu de frais à diverses transformations, particulièrement sur d’antiques camionnettes de livraisons…
C’est là que le pire de l’immonde se découvre !
A noter que si 90% de l’activité quotidienne des Customizeurs Japonais consiste à quêter des accessoires ou à modifier tout ce qui passe à portée de leurs mains, c’est qu’ils sont tiraillés et se montrent très agressifs avec tout ce qui n’est pas Tuné, ce qui provoque régulièrement des poussées de médiatisation autour de leur passion.
Intégristes et résolument pro-américains, ils se contentent généralement de parler un greugreu local, langage basé essentiellement sur des grognements et gémissements plus ou moins longs et graves, qui leur permettent de communiquer entre-eux et d’autres congénères.
A noter que le Customizeur Japonais n’a pas une vie passionnante, ce qui s’accorde parfaitement avec ses limites.
De fait, comme toutes les personnes qui n’ont rien à dire sur leur vie et ses anecdotes sans intérêt, les Customizeurs de Van’s Japonais ont un blog où ils parlent d’eux et de leurs camionnettes Tunées…
Pour le reste de leur temps libres, ils se promènent généralement en bande sur des routes planes…, faisant fi tant des lois que des bonnes manières, n’hésitant pas à s’en prendre aux forces de polices venues constater qu’ils tentent de passer un casse-vitesse depuis deux heures, perturbant la circulation.
Le Customizeur Japonais a peu de répartie, sauf quand on critique sa camionnette Tunée, mais en plus, il pourrit les dialogues d’autrui…, c’est un être mal-aimé et relativement incompris !
Spécialiste de toutes les stratégies de survie, il n’hésite pas à disserter des heures sur le meilleur outil à utiliser pour fixer divers accessoires…
Bien sûr, donner des leçons de technique de carrosserie post-apocalyptique pourra sembler paradoxal à certains, mais il ne faut pas brusquer le Customizeur Japonais lorsqu’il part dans ses explications obsessionnelles et monomaniaques, dans un manque complet de sociabilité !
Entre ceux qui ont perdu la foi et ceux qui n’en ont jamais eu, le combat semble éternel.
A noter que tout Customizeur de Van’s Japonais est prêt à se battre pour sa survie, ce qui est bien inutile quand l’on sait que dans un monde ravagé, le Tuning ne survivrait guère longtemps.
Privé du Parking des grandes-surfaces commerciales, sans plus de magazines et émissions à la gloire de sa passion… et coupé de Facebook, le Customizeur mourra probablement de lui-même, sa non-vie n’ayant aucun sens dans un monde sans Van’s….
Nonobstant ces faits, le Customizeur de Van’s Japonais se reproduit en général de manière assez rapide avec une femelle avec laquelle il se met en scène dans des oeuvres peinturlurées sur les flancs de son engin Tuné, la préférence allant aux grands Van’s double-essieuxdont la surface à peindre est plus grande…
Mais, il peut aussi utiliser des rallonges avant et arrière pour parfaire l’ensemble et rendre son véhicule totalement inutilisable !
Bien que certains soupçonnent les Customizeurs Japonais de se reproduire uniquement pour toucher des allocs’locales qui là aussi mettent le modèle économique en péril, il aurait été démontré que seul l’instinct les guiderait, sans protection aucune…