Le plus extraordinaire rallye international d’automobiles classiques s’est déroulé en Chine…
(The 2011 China International Rally of Classic Cars)
J’ai été témoin (le ciel, la mer, la terre, le feu et quelques personnes en sont témoins aussi), de l’euphorie de mon ami Guy alors que nous mettions au point la finalité du site www.CollectionCar.com, lorsque des Chinois de Chine (il est des Chinois d’ailleurs), ont proposé d’oeuvrer en sponsor et/ou patronage à un évènement grandiose : “The China International Rally of Classic Cars”, qui, comme son nom l’indique était d’emblée le plus extraordinaire rallye international d’automobiles classiques se déroulant en Chine…
Lorsque Guy, qui pratique la langue anglaise comme moi le macaroni-jambon gratiné sauce fromage, a souligné que le mot “international”, se trouvait à une mauvaise place dans le texte (il eut fallu écrire “The International China Rally of Classic Cars”…, la réponse des organisateurs Chinois de Chine fut (le docteur Fu Manchu est un personnage de fiction inventé en 1912 par Sax Rohmer dans une série de romans. Ce génie du mal d’origine asiatique a beaucoup contribué à la diffusion de ce stéréotype littéraire, lié à la crainte en occident du Péril jaune. On retrouve le personnage de Fu Manchu dans de nombreux films incarné notamment par Boris Karloff ou Christopher Lee)…, que c’était déjà décidé ainsi.
L’inamovibilité des choses, erreurs comprises, fut pourtant la cause profonde de la déconfiture de l’empire Chinois que les Japonais mirent en pièce et qui fut remis en place grâce à la main de fer de Mao-tsé-toung (Mao Zedong, également orthographié Mao Tsé-toung, ou Mao Tsé-Tung, ou Mao Tsö-Tong, est un homme politique et chef militaire chinois, fondateur et dirigeant de la République populaire de Chine. Fils de paysans aisés, il est né à Shaoshan dans la province du Hunan le 26 décembre 1893, et décédé à Pékin le 9 septembre 1976 des suites de la maladie de Charcot nommée également sclérose latérale amyotrophique)…
Ce qui était annoncé comme un événement spectaculaire et extrêmement luxueux, s’est transformé en un désastre complet.
Apparemment la loi de Murphy s’applique aussi en Chine !
La loi de Murphy est un adage qui s’énonce comme ceci : “Si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner”.
Une autre version du même adage indique que s’il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu’un quelque part pour emprunter cette voie.
Cette loi peut être vue de deux manières :
L’une, humoristique, est de prendre cette loi à la lettre et de l’ériger en principe de pessimisme…, vu sous cet angle, la loi de Murphy est le constat, élevé au rang de principe fondamental de l’univers, que tout doit se produire pour le pire (couramment, cette loi est aussi appelée loi de l’emmerdement maximum).
L’autre vision consiste à voir la loi de Murphy comme une règle de conception…, vu de cette manière, on ne considère pas la loi de Murphy comme vraie, mais on conçoit tout système comme si la loi était vraie, en particulier, un équipement doit être à l’épreuve, non seulement des accidents les plus improbables, mais aussi de manœuvres complètement stupides de la part de l’utilisateur, elle justifie donc les principes de la conception de sûreté préconisant de planifier et d’éliminer dès la conception les possibilités de mauvaise utilisation !
Le plan de Guy, que vous apercevez en bas de la photo ci-dessus et à gauche des deux photos ci-dessous (à droite c’est moi…), plan largement influencé par une multitude de chinoiseries, consistant à mettre chaque jour quelque chose… et parfois n’importe quoi en ligne sur www.CollectionCar.com concernant ce rallye…, était pour moi une utopie…
Je me dois cependant de vous indiquer que les organisateurs du dit rallye “international”, ont fait tout leur possible pour atteindre leurs objectifs.
Malheureusement, il fut rapidement évident que leurs capacités organisationnelles étaient bien en dessous du niveau requis pour un tel événement.
Organiser un tel événement requiert en effet des compétences beaucoup importantes que la réservation des hôtels et l’affrètement des bus pour les visites aux étapes.
Quoi qu’il en soit, j’ai donc vu mon ami Guy courir en tous sens pour promouvoir cet “évènement” planétaire, allant jusqu’à louer un stand à la foire automobile d’Essen et à en publier moult articles dithyrambiques (Définition du dictionnaire ; Qui est volontiers excessif ou pompeux dans ses éloges. Qui loue avec enthousiasme, souvent avec pompe, excès, emphase)…
Tout cela a donc attiré une faune de déjantés voulant revivre l’époque de la ruée vers l’or, croyant sans nul doute qu’ils seraient les pionniers de l’automobile classique dans un pays qui finira par mettre la patée à l’Occident…
Bon jambon…, tout ce bazar n’était pas gratuit…
L’inscription pour deux personnes avec leur voiture, incluant les frais d’envoi et de retour ainsi que la base des nuitées et réceptions était d’environ 11.000 euros payables d’avance…, sans compter l’essence locale, les péages, les extras divers… incluant bars et putes (très jolies, 50 euros pour un amour torride et moins de 100 pour une nuit d’extases diverses)…
Glup !
Pire à mon sens était le fait (non négociable) que les hardis journalistes voulant couvrir cet évènement, devaient payer (d’avance, toujours et par personne), un forfait de 1.000 euros, plus leur ticket d’avion aller/retour…, ce qui explique qu’aucun journaliste au monde n’a couvert cet évènement “international” (sauf Bruno de La Vie de l’Auto et Joannie, la copine de Guy qui oeuvre pour un magazine flamand), les journaleux lambda préférant se faire inviter à l’essai d’une banale Fiat Panda relookée, au Brésil ou dans un autre pays lointain, conjointement à un Grand-Prix de F1, ou tout est gratuit, y compris les habituelles péripatétitiennes pour les nuits…, ce qui “spermet” d’obtenir les meilleures dernières gouttes d’articles pompeux ou seul le bruit du klaxon est critiqué…
Bref…, grâce à www.CollectionCar.com, toute une bande de joyeux lurons s’est inscrite à cet évènement et est partie vers la Grande Muraille…
Le voyage vers la Chine, l’arrivée à l’hôtel et la nuit de sommeil ne méritent pas d’être contés, il n’y eut pas de véritables péripéties ni d’éléments sexuels importants dignes de tapoter le clavier…
Le lendemain, par contre, après réveil, douche et divers, petit-déjeuner et blablabla d’usage…, une réception était prévue suivie d’un “gala” du soir.
L’hôtel était raisonnablement “bon”, mais pas aussi splendide et merveilleux, comme annoncé (nuits de Chine, nuits calines, nuits d’amour…) !
Aucun des participants parlant Chinois et très peu du personnel de l’hôtel à la réception parlant anglais (une caractéristique locale dans la plupart des hôtels), personne n’a trouvé le fil-conducteur pour apprécier la Chine à sa juste mesure et valeur…
Ce fut donc une journée d’attente d’on ne sait quoi de précis, personne n’osant s’aventurer au dehors de crainte de ne plus pouvoir et savoir revenir…
En soirée (c’était le vendredi soir), un “gala” était organisé : cérémonies de l’amour chinois… et discours (en chinois), ce qui n’était pas beaucoup plus clair…
Après ces fiers discours des organisateurs et de personnalités inconnues…, vers 21 heures l’organisateur a repris le micro pour annoncer (en anglais) que les voitures ne pouvaient pas être récupérées au port le lendemain…, il y avait en effet un problème mineur avec la douane…, mais peut-être que dans l’après-midi, le problème serait résolu…
Ce ne fut toutefois pas le moment ou le cauchemar a vraiment commencé, même si les participants grommelaient des injures et murmuraient des insanités…, démontrant qu’ils n’étaient pas très heureux, réalisant que perdre une journée de conduite réduisait le programme général puisque les tickets d’avion et les transports de voiture de retour étaient déjà programmés et réservés…
C’est à cette suite que le seul miracle du rallye eut lieu…
A coté de l’hôtel, de douces mélopées envoutantes ont attiré quelques participants baroudeurs, dont moi…
Oh extase, oh bonheur…, un bordel Chinois…
On ne peut s’empêcher de sourire compte tenu que la prostitution est interdite en Chine.
Entre ce qui est dit et écrit et la réalité quotidienne, les paradoxes et les ambiguïtés sont communes.
Mais la loi n’a pas force de loi en Chine, elle n’est qu’intention.
C’est en quoi les Chinois se rapprochent des Français.
Les prostituées chinoises, sachez-le, sont aussi célèbres que le canard salé de Nankin.
Il fallait donc que je cotoie de plus près, que j’aille renifler comment tout cela se passait…, sans complexe.
Je suis entré et ai découvert un endroit chic, sympa et un peu lounge, accueilli avec charme et classe au bar et j’ai pris mes aises.
A peine le temps de prendre une gorgée de whisky qu’une fille, grande et distinguée m’a alpagué.
Elle avait une grande robe de soie, fendue laissant découvrir ses longues jambes…. et s’est mise à me parler dans un anglais parfait…, de tout et de rien.
Et c’est sans surprise qu’elle m’a proposé une bouteille pour continuer à discuter.
Petit sourire de ma part…, d’un pays à l‘autre leurs techniques d’approche pour faire cracher les billets sont identiques : 1.000 kuai la bouteille.
C’est alors qu’un homme d’une cinquantaine d’année accompagné de deux jeunes et ravissantes créatures m’a accosté en français, c’était un expatrié qui travaillait pour une grosse boîte locale et avait ses habitudes dans ce bordel.
Dans un recoin de la salle, sous une lumière très tamisée, sur la banquette entouré de nos prostituées, nous sommes partis dans une discussion sans fin…, en français.
Les filles nous collaient au plus près et nous caressaient les entre-jambes avec discrétion et sensualité.
Un autre habitué, un chinois, également dans les affaires, nous a alors rejoint.
Éclats de rire, ambiance détendue, jouissances en vue…
Qui sont-elles, d’où viennent-elles, pourquoi bossent-elles là ?
Les filles esquivent, le comportement de la femme chinoise ne facilite pas plus les choses… et les rendent même encore plus difficiles !
L’excitation était à son comble, l’alcool y aidant fortement, les filles se firent alors plus pressantes et nous demandèrent de “monter”.
Le Chinois (qui était un des organisateurs) me proposa que je choisisse une des filles à ses frais : “Mei wenti”, me dit-il.
J’ai accepté par politesse…
J’ai toujours été porté sur les choses qui dérangent, donc toujours milité pour la réouverture des bordels.
Dans les années ’20 et ’30 en France, on y allait en couple.
Les abolitionnistes féministes de la prostitution se trompent de combat, leur rhétorique est compromise par la clandestinité, la rue, l’esclavage et les clans mafieux qui se sont précipités dans la brèche.
La prostitution n’est ni noire, ni blanche, ni jaune, il y autant de prostituées que de situation de la prostitution. Avant de crier au loup, allez voir et discutez avec elles, une société ne se regarde pas seulement par les artifices de ses jolies pavillons et de son patrimoine mais aussi par ses poubelles.
C’est d’ailleurs plus révélateur.
La sexualité en Chine est bien différente de la nôtre…, au-delà du fait qu’il n’y a jamais eu, en Chine, à la différence de l’Europe, de pressions religieuses sur le sexe (sauf pendant la période Mao même si elle n’était pas religieuse), les Chinois ne reçoivent pas à l’école d’éducation sexuelle… et le développement de l’Internet ouvre une “bouffée” imaginative très forte !
Je vous laisse fantasmer…
Le lendemain matin, il n’y avait toujours pas de solution.
L’information était insuffisante, tardive et en constante évolution.
Je suis retourné au bordel, c’était la meilleure solution…
Pendant que je me laissais carresser intégralement par deux extraordinaires chinoises très compétentes en chinoiseries sexuelles, un message est arrivé dans l’après-midi, informant le groupe qu’un bus avait été affrété pour les participants afin de visiter la Grande-Muraille.
Tout le monde a manqué la visite, parce que le message était en chinois !
Quelques participants ont passé leur temps à me chercher à l’entrée où l’annonce avait été faite.
Un organisateur est venu au bordel en fin d’après-midi pour me chercher et me ramener à l’hôtel situé à côté, afin que je ne rate pas le dîner avec le groupe…
J’ai résolu d’y ramener mes deux chinoises qui m’avaient proposé un accompagnement total pour toute la durée de mon séjour chinois, l’une d’elle parlant parfaitement le français, cela ne me coûtait pas plus, en finale, que louer les sévices d’un ou d’une traductrice…
J’ai donc poursuivi mes massages chinois à l’hôtel pendant que la totalité des participants se lamentait concernant leurs autos chéries…
Le lendemain, était prévu la cérémonie d’ouverture du rallye “international” près de la Grande-Muraille…, pour ma part, après une brève visite de la Grande-Muraille (très fatiguante à visiter à cause des nombreux et interminables escaliers), je me suis re-préparé à une Nième cérémonie de l’amour chinois !
Malheureusement pour mon nouvel amour des chinoiseries sexuelles… mais heureusement pour la tenue du rallye, les 9 participants chinois étaient présents avec leurs autos pour la cérémonie d’ouverture…, qui, sinon, aurait été une cérémonie d’ouverture sans voitures !
Les Chinois ne sont autorisés à conduire qu’exceptionnellement leurs voitures classiques au cours d’événements programmés, c’est sans doute pourquoi seulement 6 des 9 voitures chinoises sont arrivées sur la ligne de départ.
Les deux autres voitures n’ont tout simplement pas pu commencer quoi que ce soit, étant tombées en panne sur le chemin menant de chez eux à la ligne de départ !
La plupart des participants occidentaux n’ont même pas pu approcher…, on les a contraint à rester loin de la cérémonie…, ils n’ont pu que protester contre l’incapacité des organisateurs !
Quelques journalistes locaux et une équipe de télévision chinoise, ont toutefois égayé l’événement.
Le discours anglais était ampoulé…, mais lu avec une pleine conviction.
Le discours chinois restera à tout jamais incompris des participants occidentaux, hébétés…
Ensuite, le rallye a été lancé.
Aucun des participants n’avait reçu sa voiture, elles restaient toutes stagner en douane, c’est dire qu’ils ralaient tous…
Par contre, grâce à mes amies chinoises qui avaient plus d’un tour dans leur sac et dans leurs mains, j’ai pu m’installer avec elles dans la “Drapeau Rouge” (noire), d’un concurrent chinois qui espérait en retour s’attirer les bonnes grâces des deux nananas…
Les automobiles “Drapeau rouge” étaient fabriquées en Chine à destination des pontifes au pouvoir.
Elles étaient utilisées également par les chefs de l’Etat Chinois.
Faute de disposer de leurs voitures, les participants occidentaux du rallye “international” ont été embarqués dans un bus qui les a ramenés à l’hôtel de Tianjin afin qu’ils récupèrent leurs bagages…, puis le bus est reparti avec eux vers on ne sait ou…
Le bruit s’est alors mis à courir qu’ils allaient participer à ce rallye, dans le bus, puisque leurs voitures étaient toujours bloquées en douane et qu’elle allaient sans doute être confisquées ou mises en quarantaine durant 50 ans…
A cause des hurlements de colère, le convoi s’est arrêté soudainement.
Les participants chinois en étaient ravis car ils ne comprenaient pas vraiment le road book (photo ci-dessous)…
Il fut alors de nouveau expliqué sur le côté de la route.
Ensuite, par facilité, il fut décidé que chacun suivrait l’autre…
Si le premier conducteur décidait d’aller en Corée, les autres ne pouvaient que suivre !
Un peu plus tard, le convoi s’est arrêté à nouveau : un pneu du bus à plat.
Dans l’après-midi le rallye “international” a stoppé devant un restaurant local pour déjeuner…, du moins c’est ce que chacun des participants pensait.
Tous sont allé à l’intérieur du restaurant tenter de déchiffrer le menu au tableau.
Quelques minutes plus tard, tout le monde fut appelé à nouveau à l’extérieur, car personne n’était censé prendre le déjeuner dans le restaurant, mais à coté du restaurant, sur le bord de la route.
Quelques boîtes de nourritures étranges, avec quelques petits sacs de lait ou une bouteille d’eau, au choix.
J’ai regardé autour, afin de vérifier si ce n’était pas une caméra cachée mise en place par la télévision chinoise…, mais non, tout cela faisait partie du programme officiel du rallye “international”…
De retour dans “mon” siège de chef d’Etat dans la “Drapeau Rouge” avec une sensation de faim…, je me suis résolu à tirer les rideaux (rouges) pour combler une petite faim sexuelle avec une de mes amies chinoise, l’autre satisfaisant le chauffeur-propriétaire de la voiture…
Je vous rappelle avec humour (en réalité je suis plié en 4 de rire) que les participants à ce rallye avaient payé d’avance environ 11.000 euros pour cette expérience !
Rien de nouveau lundi matin dans l’hôtel suivant : les voitures des participants n’étaient toujours pas encore libérées par les douanes !
De nouvelles dispositions étaient, parait-il en cours, mais pas effectives !
Elles furent suivies à nouveau par de nouvelles promesses et déceptions jusqu’au lundi soir autour de 22h30, moment crucial ou les participants, fatigués d’être confinés dans des hôtels…, trimballés dans un bus… et obligés de manger des chinoiseries en conserves…, se sont réunis à l’entrée de l’hôtel…
Ce qui s’en est suivi fut une rébellion chaotique : la rage, le désespoir et la colère…
Certains ayant même peur de ne plus jamais revoir leurs précieuses voitures, ont demandé à se rendre immédiatement au port pour les voir.
En attendant, d’autres participants s’étaient esquivés en douce et étaient déjà sur le chemin du retour ou avaient commencé un voyage personnel (et accompagnés comme moi par une ou deux chinoises appétissantes), à travers la Chine…, de leur propre initiative… après avoir exigé que les containers ou se trouvaient leurs voitures soient renvoyés dans leur pays d’origine sans plus tarder !
Axel Riege et Hubert Westermann de la compagnie maritime GLS Allemagne ont alors pris le commandement du rallye et il y eut enfin une percée (un Blitzkrieg) mardi après-midi.
Les participants sont allés avec leurs deux nouveaux généraux, au port, pour exiger de recueillir leurs voitures.
Dès l’arrivée au port, seul Axel Riege et Hubert Westermann, en tant qu’officiels de la compagnie maritime GLS Allemagne, ont été autorisés à entrer dans le port intérieur pour décharger les containers.
A eux deux, ils devaient décharger 22 voitures sans aucune aide… et à chaque fois parcourir plus de 200 mètres entre les containers et le bureau de douane, chaque retour se faisant à pied…
Ils ont débuté cet esclavage…, jusqu’au moment (après 5 voitures, pour faire durer le plaisir), ou je leur ai signalé qu’il serait plus rapide que l’un d’eux reste au volant d’une des voitures pour ramener l’autre aux containers… et ainsi de suite…
Je suis certain qu’ils se souviendront de cette fête pour longtemps !
Puis il y eut un autre problème avec les agents des douanes qui ont déclaré que les containers auraient dû être ouverts en leur présence afin qu’ils puissent vérifier…
Les agents voulaient que toutes les voitures retournent dans les containers, que les scellés soient remis en place, puis à nouveau brisés un par un avant chaque re-déchargement…
Des palabres ont eu lieu, des cris ont fusé…, parait-il que divers appels téléphoniques ont été passés vers différentes grosses légumes…, toujours est-il que les voitures ont finalement été vérifiées à coté du bureau des douanes et n’ont pas pu être chargées à nouveau dans les containers pour livraison au lieu du rallye (déjà commencé et même presque terminé), parce que ces containers étaient maintenant vides et réclamés pour le transport d’autres marchandises !
Comme il n’y avait pas d’endroit sûr pour garer les voitures, la seule chose à faire était de louer immédiatement trois camions transporteur pour amener les voitures à un entrepôt, afin qu’elles puissent être livrées, comme initialement prévu.
Un cauchemar logistique !
En attendant, il était 22h30.
Toutes les voitures ont finalement été inspectées par les douanes… et prêtes à partir, quand soudain, le poste de douane a reçu un message prioritaire : “no go !”.
Il s’avèrait que quelque chose était encore à payer !
Personne ne pouvait y échapper, mais la caisse avait été clôturée à 22h.
Lorsque les participants, au bord de l’apoplexie, certains en état de choc grave… ont demandé pourquoi cela n’avait pas été demandé une demi-heure plus tôt, quand la caisse était encore ouverte, il n’y a pas eu de réponse.
Les voitures devaient dès-lors être garées quelque part dans le port (ouvert à tous vents) et exposées à l’envie des voleurs…, ne pouvant être récupérées que le lendemain !
Laisser 22 précieuses voitures classiques sans surveillance dans le plus grand port du monde était la pire idée de l’histoire des mauvaises idées…
Tous les participants ont donc voulu rester avec leurs précieuses voitures… et passer la nuit avec elles.
Les douaniers prennant conscience que les participants envisagaient de bloquer l’entrée du port avec leurs voitures… et que les médias (dont la NBC) allaient être informés d’une révolte “internationale”…, ont pris contact avec les organisateurs chinois pour tenter de calmer les choses…, comprenant mal que les participants aient des réactions excessives eu égard aux moeurs chinoises.
Les douaniers étaient perplexes, les organisateurs dépassés et les participants au rallye : excédés !.
Ainsi, à deux heures du matin, les voitures furent libérés sans rien devoir payer en plus…
Après trois heures de route (incluant le besoin de faire le plein des précieuses automobiles), tout le monde est arrivé à l’aube naissante, à l’hôtel.
Quelques heures plus tard (gag !), le rallye (ou ce qu’il en restait) pouvait décoller…
Toutes les voitures devaient être à Sjanghai dans les trois jours, soit environ 1000 miles ou 1.600 kilomètres…
Dans cette limite de temps, 540 kilomètres par jour, ne pouvaient être fait que par autoroute !
Aucune chance de sentir les odeurs intérieures de la Chine.
Cependant, suite aux nombreuses demandes (fermes) des participants, les organisateurs chinois ont accepté que le rallye quitte l’autoroute à un moment donné pour un trajet de 30 km à l’intérieur des terres chinoises, trajet surréaliste au cours duquel les résultats du rallye final seraient déterminés.
Après tant de misères, personne n’a eu le courage de protester…
Le rallye “international” va être arrêté par la police plusieurs fois, mais seulement pour admirer les voitures et prendre des photos.
En route, les participants seront photographiés toutes les minutes, les gens klaxonnant constamment pour attirer l’attention, en agitant leurs mains… ce qui, après quelques heures, a commençé à être très ennuyeux !
Le forfait déjeuner du matin, était composé de hamburgers de Mc Donald !!!!
Froids !!!!
Mais, ces hamburgers froids et eau chaude au menu, étaient une grande amélioration par rapport au “pique nique” sur le bas côté de la route, le premier jour !
Une visite était prévue dans un musée montrant une armée en terre cuite, des guerriers et des chevaux de la dynastie Han…, ce qui fut fait au pas de course…
Dans la soirée, nous avons séjourné dans un très bel hôtel Novotel, indiscernable intérieurement à un Novotel de Paris ou Bruxelles dont le personnel serait chinois…
Le troisième jour, le chauffeur de la “Drapeau Rouge” m’a laissé tomber au premier arrêt avec mes deux amantes chinoises, prétextant qu’il devait retourner chez lui pour je ne sais quelles obscures raisons…
Je devais alors monter avec mes amies à l’arrière d’une Whippet contrôlée et gérée par les incroyablement gentils Australiens : Peter et son épouse Veronica.
Mais le chauffeur du bus m’a proposé plus de confort dans son engin…, il était vrai que c’était plus cool de voyager les jambes en l’air en se faisant sucer le gland et autres parties… que de s’asphyxier dans une vieille bagnole…
Il se fait que perturbé par le spectacle reflété dans son rétroviseur, le chauffeur du bus qui était en tête du rallye, s’est perdu à nouveau !
Le point final du rallye “international” devait être le musée de l’automobile de Shanghai.
Après l’arrivée, nous étions très curieux de visiter ce musée, mais nous avons vu la fermeture des portes s’effectuer juste devant notre nez !
Bien sûr, nous avons demandé de garder le musée ouvert pour une demi-heure.
Après tout, c’était grâce aux participants du rallye qu’il y avait une certaine animation à l’extérieur du musée, amenant les médias et les visiteurs à sa porte.
Mais nous avons tous dû reconnaitre la logique de Mr Spock : quand le portier refuse de nous laisser entrer parce que la billetterie est fermée…, nous ne pouvons pas acheter un billet, par conséquent, le portier ne peut pas nous laisser entrer !
Bien sûr, il y eu une cérémonie de clôture.
Comment avions-nous réussi à survivre depuis 2 jours sans une cérémonie ?
Lors de celle-ci, les résultats du rallye “international” furent annoncés et tous les participants ont reçu une couronne de fleurs autour du cou…, en fait pas vraiment des fleurs, mais plutôt une couronne de Noël, style lauriers…, du genre branche de sapin…
Tout le monde avait gagné, tout le monde devait être heureux.
Tout le monde était très heureux de recevoir deux chaleureux (et humides) bisous d’une très jolie chinoise du cru aux longues jambes…
Fatigué et poussiéreux, les participants étaient impatients d’aller à l’hôtel.
Suivant la voiture de tête, ils furent tous surpris de ne pas arriver à leur hôtel, mais à un restaurant où…, oui vous avez deviné…, un autre discours de clôture devait avoir lieu.
Encore une fois, une petite émeute s’ensuivit.
La plupart des participants souhaitaient aller à l’hôtel pour prendre une douche en premier lieu. D’autres ne voulaient plus participer à ce théatre de “marionnettes”.
Les esprits s’échauffaient toutefois à nouveau…
Personne ne savait où l’hôtel se trouvait réellement.
Les organisateurs tentaient d’apaiser les participants…
Tout allait craquer…
Finalement, la faim, décida pour tout le monde.
Au compte-gouttes, les participants furent convaincus par les organisateurs d’entrer dans le restaurant pour manger.
Lorsque la plupart d’entre eux, jusqu’au dernier groupe des rebelles jusqu’au-boutistes ont accepté la situation, l’impression générale était que tous se sentaient pris en otages…, mais personne n’a relevé…
Le lendemain, les voitures ont été conduites au port de Sjanghai… et dans la soirée, nous dînions à bord d’un bateau de luxe sur le fleuve Hunagpo, naviguant le long de la célèbre Bund Sjanghai, contemplant l’horizon impressionnant de Shanghai, dominé par la tour “Oriental Pearl”.
C’était comme un retour au luxe de la civilisation…
Avant le dîner, oui vous avez deviné de nouveau…, une cérémonie était programmée où les trophées allaient être remis.
Là encore, les participants jouèrent à être heureux comme si rien ne s’était mal passé.
Peter Eaton a fait un discours très touchant…
Après le bateau fut amarré, nous sommes rentrés dans le bus pour aller à l’hôtel.
Une demi-heure et quelques demi-tours plus tard, nous nous sommes rendu compte que le chauffeur du bus s’était à nouveau perdu…
Les participants ont recommencé à distiller des blagues hilarantes pour décompresser.
Deux heures plus tard nous sommes “tombés” dans “notre” hôtel.
Ce fut ma dernière nuit de Chine, nuit d’amour, de tendresse, avec mes deux chinoises…, remerciées par un montant en rapport…, c’est ça la classe…
Le lendemain, le groupe des participants au rallye “international” prenait un bus pour l’aéroport situé sur le côté opposé de Shanghai !
Certains participants avaient déjà changé le jour avant, pour un hôtel plus près de l’aéroport, afin de ne pas prendre le risque d’être coincé dans les embouteillages.
Entre les nombreux problèmes et diverses situations…, j’ai eu l’occasion de visiter des villes comme Beijing, Tanjing, Nanjing et Shanghai, surtout les zones non touristiques qui ont retenu mon intérêt.
L’avantage étant d’avoir deux guides, à la fois touristiques et traductrices, mais aussi sexuelles (par économie vous pouvez n’en prendre qu’une)…
Quand je marchais à travers les quartiers populaires, je me sentais détendu.
On ne s’y sens pas probable victime potentielle d’un vol, d’une agression…, pas de stress.
Même sans accompagnatrice(s), avec le langage des signes, tout un chacun/chacune peut commander une bière, se détendre à une petite table dans un restaurant de fortune ou le dîner est cuit sur la rue.
Et après la cuisson, le “laundry” (nettoyage) est fait…, aussi sur la rue !
De toutes les villes que j’ai visité, Shanghai est la plus impressionnante…, elle “respire d’affaires” !
Un des participants avait travaillé à Shanghai.
Il m’a dit que l’un de ses associés d’affaires était propriétaire d’un avion privé : un Boeing 747 !
C’est irréel, certainement un monde fascinant.
J’espère vraiment pouvoir y revenir un jour.
Aucun des participants du rallye “international” ne peut vraiment se plaindre de l’organisation du “Rallye de Chine des voitures classiques internationalles”, ou un autre titre du même style…, car il n’y avait aucune organisation !
Néanmoins, les “organisateurs” étaient-ils prèts à verser leur sang, leur sueur et leurs larmes pour sauver ce qui pouvait être sauvé.
Par conséquent, la plupart des participants ont conviennu qu’ils méritaient une seconde chance…
Je suis sûr qu’ils sont maintenant (que le mal est fait)…, pleinement conscients de leurs lacunes et tous espérent sans nul doute, qu’ils seront beaucoup mieux préparés la prochaine fois.
J’ai aussi reçu la copie d’un courriel dans lequel ils déclaraient à mon ami Guy, que chaque participant serait remboursé de 500 euros.
Un beau geste envers les participants…, qui auront ainsi un peu de réconfort en attendant Noël…, que reviennent (peut-être) leurs précieuses voitures…
Il prouve aussi la bonne volonté des organisateurs.
À mon avis, l’erreur a été, en premier lieu, qu’ils ne demandent pas d’aide ou de conseils, bien qu’ils avaient suffisamment de ressources pour cela.
Je suppose que la première correction à faire sera le nom de l’événement…