Le secret de la page 44 du C&F n°5…
J’avais jamais entendu parler de cette nanana avant de cliquer par hasard sur sa page fesse-bouc alors que je cherchais sur Google un moyen simple pour faire disparaître l’humanité, j’étais entre mélancolie et dépression joyeuse, ne comprenant plus rien à l’état du monde, supportant plus qu’écoutant une zique de fond d’écran avec un vocodeur dégueulasse, des skuuurt bien mongoles et pourtant avec une instrue belle à chialer dans une espèce de crie robotique, une perfection de fin de monde…, un mélange entre de l’ambiant et du gabber, un truc qui pue la sueur et la baise à 4 heures du mat’, après une soirée déboitée.
Tu ne te sens pas très à l’aise dès le début de cet article, mon Popu, mais tu y fonces tête baissée, à chaque fois… du moment où tu sens que tu vas t’empoisonner jusqu’à l’éjaculation à peine assumée de lire mes conneries, tu lis…, ouaissssss, tu lis et dévore mes texticules, avec moi qui tapote…, en quelques minutes, c’est documentaire undergroud déjanté, pas besoin de dépenser tes euros pour rêver que tu vas trouver quelque-part de quoi rentrer chez toi avec la demoiselle d’un soir, après avoir bu un verre blindé de drogue qui t’a été offert par un mec qui en veut à tes billets, c’est peu ou prou la même chose… sauf que je ne te donne aucune méthode pour tu puisses le faire alors que t’es marié/en couple/ avec elle qui se demande pourquoi tu te marre en lisant un mag’ de bagnoles bizarres.
J’en reviens à la nanana pour t’aider à stopper de lire des mag’s débiles qui n’existent que pour faire pleuvoir la monnaie d’outre tombe dans leurs string’s de putes sur fonds de mélodies à chialer sur des images de lesbiennes amoureuses de lactose, les fous ont toujours raisons…, tu t’es vu quand tu as bu mon Popu ? Une épave… mais tu restes beau, continue, t’es parfait…, pas besoin d’écouter le reste, lis mon texte défoncé à l’acide… et prends ton pied.
Parce que c’est sublime comme une rave-party de cathédrale, du lourd aérien, lent et vicieux qui tabasse tout ce qui bouge te donnant l’envie de hurler en pleurant car j’arrive a faire ce que tout le monde rêve depuis toujours : transformer la merde en or dans ta tête… je te rappelle par ailleurs que le titre de cet article est : “Le secret de la page 44 du C&F n°5″…
La Nanana dont je te cause, elle se lève à 7h, douche, vélo, boulot à 8h15…, elle y reste devant un ordinateur jusqu’à ce que ses yeux en deviennent rouges…., puis déjeuner vite fait style jambon beurre…, ensuite métro pour rdv clients, ordinateur à nouveau, mais chez elle, jusqu’à 9h du soir ou plus parce que ça dérive sexe…, les anciens cycles d’employés qui “grévaient” pour la semaine de 30 heures, plus ou moins, c’est fini, autre temps, pas d’importance, à la fin du voyage de la vie, merdique ou fantastique, on meurt, un temps long, un temps court, au hasard, on pleure, on prie on baise, on chie et hop… de toute façon elle “pige”, elle “pige” tout aussi, mais quoi faire d’autre ?
Rien ! Sa vie c’est l’indépendance de la dépendance, une vie de merde ou les loisirs sont des temps morts utilisés à acheter du consumérisme pour bipolariser…
Dans cette vie d’apocalypse ou elle me croise au hasard, elle me dit que ses rares lectures sont totalement opposées aux niaiseries des mag’s féminins, la plupart des articles étant sans intérêts pour elle…
Et lorsque je lui cause de Chromes&Flammes, elle me rétorque que les V8, les mains dans le cambouis, les carrosseries, Batman, les partouzes, le clocher de l’église, les mamelles qui pendent jusqu’aux genoux, les couilles ratatinées, l’érection des chauffe-souris, tout cela l’émeut autant que le bronzage de la cousine de ma voisine qui est la sœur siamoise de la marchande de fleurs du coin de la rue.
Voilà qui est dit/écrit : “Les gens tout comme les écrans d’ordinateurs se ressemblent tous… même le vendredi : rentrer chez soi, se poser sur son canapé, une heure, ou deux, presque pas de musique, trop fatigué…, ça végète sur Netflix, ça fait tourner le VPN pour regarder de la merde, parce que même un documentaire semi-intelligent, ça ne passe pas, dans le cerveau, point de temps disponible…, ça se brosse les dents si le courage est là, puis pilule pour dormir, évidemment, depuis si longtemps… et évidemment, malgré tout, parfois, impossible de trouver le sommeil”.
Et tout à coup, sur la home page youtube, algorithme alléluia, elle choppe un nom qu’elle connaît, un blaze qu’elle n’avait plus vu depuis quelques années, un pro du synthé émotif, un mec qui télescopait du Aphex Twin avec de la musique club et grosses turbines, qui fait maintenant de l’electronica étheré…, alors le lendemain matin, pour ses 20 minutes de vélo, elle écoute le morceau du mec qui cristallise cette magique impression de ne pas avoir, enfin, un train de vie à la con… et elle rêve de baise, du coup c’est masturbation &co, dodo et le vide d’après coup qui la pousse à aller comme se suicider en boîte pour un orgasme dans la voiture d’un pote ou dans les chiottes.
J’ai commencé dans ma tête à écrire un article de 10 pages sur sa vie de dingue, le cœur qui bat très vite, les lèvres qui s’assèchent, du coup j’ai failli avoir un accident sur la route de Pasadena en m’en m’excitant sur le siège passager alors que je tapotais dans mon bureau de Saint-Tropez…, puis je me suis rapidement calmé…, ça puait le romantisme un peu dépressif, le grain émo, la mélancolie d’après murge, un abstract des grands jours à pleurer, roucoulant sur l’aspect psychologique d’un magnifique exercice créatif consistant à tapoter les touches du clavier
Bah t’en fait pas mon Popu…, c’est une bonne fournée, un article incroyable pour enfoirés et chipmunks en dépression qui donne envie de danser en pensant aux amours perdus blablabla, imparable / impeccable / impayable…
C’est là que la voix de mon inconscience me susurre qu’il y en a marre de tapoter de nouveaux articles sur www.GatsbyOnline.com et sur mes pages Facebook, qu’il est plus sain, plus simple, plus tout et rien, plus génial… de publier une photo d’un des articles de Chromes&Flammess en demandant “Quoi que c’est mes Popus ?” et en donnant la réponse “Allez le savoir en achetant le Chromes&Flammes N°5 et faites un détour sur la page 44 qui vaut le détour !”…
Il ne faut pas déconner avec l’infini, pour plus simple, je place la vidéo-Promo du C&F5…