Les Anciennes du Ch’ti au château de Bernicourt…
S’il fallait décrire une région par ses histoires, pour changer de la plaquette du bureau du tourisme illustrée de paysages, ça irait d’autant mieux au Nord et aux Flandres, que les contes y sont naturellement affaire de population…, bruyante, nombreuse, dont le caractère y est fait du désir qu’on peut avoir de se faire des histoires, de rien, de tout et surtout de la réalité.
On pense au Sud, à la faconde méridionale, mais le parleur est de partout… et la voix du Nord, c’est quelque chose d’autre…, car les accents, l’inflexion, la couleur de la voix charrient des bouts d’existence, tandis qu le parler craquèle de dévouement brutal, comme un pain garde parfois, sur les tables raffinées, des marques grossières, un ventre… et de la sueur en mémoire.
Depuis quelques années le Nord s’évertue à briser les vieux clichés, même s’il se trouvera toujours des humoristes surdoués pour réduire le Nord à la grisaille et au charbon…, ou des esprits fins pour s’étonner de la nomination d’une ministre au tourisme, originaire du Pas de Calais !
Mais peu à peu la communication fait son chemin : on déniche, paraît-il, des paysages secrets, de la verdure, des parcs naturels et des villes assez variées…
Le chômage et la crise n’ont pas rayé toute vie, l’activité économique modèle un nouveau territoire.
C’est que la mémoire est l’expression d’une culture…, le parler, l’humour, témoins des racines ouvrières, accompagnent ce regain d’identité.
On se débarrasse d’une forme d’ancien complexe, pour mettre en lumière le caractère, l’humanité spontanée des gens, leur sollicitude et la chaleur presque archétypale du Nord…, se faire entendre fait ainsi partie de l’image…
On donne d’étranges dénominations au parler des autres.
Qu’est-ce qui fait parfois dire des parisiens qu’ils ont un accent pointu ?…
Celui du Nord, malgré l’Histoire qui peut sembler marquante, ou les conditions de vie, n’a rien d’un accent grave…, c’est par opposition, et par association aux acteurs spontanés de la langue, un accent drôle.
Place au grand personnage populaire du Nord et des mines : Zeph Cafougnette, création de Jules Mousseron “Poète Mineur” à Denain.
Chacun s’ rappell’, – cha n’est point si vieux qu’ cha, –
Qué Cafougnett’ baroutot d’ l’escaillache.
Avec les sous d’ l’héritanc’ Marmoura
L’ bon Zeph s’étot acaté un att’lache.
I-avot l’ quévau, l’ carette et puis l’ barou,
Et quand, à l’ fosse, i-avot fini s’ journée,
I s’in allot carrier un peu partout,
Gagner s’ dringuell’ pou norrir es’ péquée.
Malheureus’mint, ch’ n’a pas duré longtemps.
Zeph i buvot assez bin des grands verres,
Et i-est r’dév’nu bintôt pus pauvr’ qu’avant :
D’un buvatier n’y-a jamais rien à faire.
Eun’ fos, not’ drôle i-a eu un vilain tour.
(Pou l’ z’ avintur’s n’y-a personn’ qui l’ dégomme).
I-avot carrié des pélerins au château d’Bernicourt
Et i rintrot saoûl comm’ quarant’ mille hommes !
Quervé au point qu’i n’in véyot pus clair,
I laissot s’ biêt’ d’aller à dia, à hute, –
Et d’ chipe et d’ chop’ l’ carriol’ roulot d’ travers.
Les voyageurs faisott’nt souvint l’ culbute.
Les pauvers gins bourlott’nt cari-moncheau ;
Les capiaux d’ femm’ s’ boursouflott’nt au pus drôle,
Leus plum’s kaiues. Y-a pou dir’ qu’in avot
Fait battr’ les coqs ed’dins l’ fond del carriole…
Vrai, Cafougnette avot té un peu fort :
Il avot bu l’ canon à tous l’ z’auberges.
Si les pèl’rins dé c’ cop-là n’ sont pas morts,
Ch’est qu’ par bonheur, i-avott’nt servi la Vierge.
V’là Zeph qui dort ! L’ quévau n’in march’ qué mieux,
Et, tant bien qu’ mal, in prind tout d’ même l’avanche,
Quand, vers l’indrot qu’in nomme Au p’tit Bon Dieu,
Brouf ! dins les camps v’là l’ voitur’ qu’all’ s’emmanche !
I fait brun soir, i n’y-a pus d’ rémission,
Les rou’s d’ carrett’ disparaiss’nt dins l’argile !
Nos voyageurs i prenn’nt eun’ décision :
« R’allons à pied, nous irons pus habile.
– Oui, mais l’ quévau ? Cha n’ s’rot pas fort humain
Dé l’ laisser là tout l’ nuit souffert martyre ! »
Zeph, su l’ banquett’, dort toudis tranquill’mint.
In n’ sarot point l’ rév’lier pour un impire !
« Li ? qu’i rest’ là ! I n’a qu’à n’ point êtr’ saoûl !
I nous in a fait vir assez in route !
Dét’lons l’quévau, em’nons-lé avec nous.
L’autr’, s’il a frod, il ira boire eun’ goutte ! »
R’ménant l’ quévau, nos gins su D’nain s’in r’vont
In maudissant l’ivrogn’rie imbécile.
Zeph ronfl’ tout l’ nuit comme un accordéon :
Mais, au p’tit jour, l’ rosée alle el réville…
I-est démafié, fourbu, vaseux, asi,
Raid’ comme el planqu’ qui li-a servi d’ paillasse.
S’ langue est ripieus’ comme un mur ed’ crépi,
Et s’ tiête all’ tourn’ comm’ les qu’vaux d’ bos d’ ducasse.
I veut busier, mais s’ n’ esprit fiche el camp.
Aucun souv’nir au présint s’ rassembelle :
I-est dins s’ voitur’, n’y-a pus d’ quévau pa d’vant !
« Qu’est-c’ qué ch’est d’ cha ? qu’i rumin’ dins s’ cervelle…
– J’ sus mi ? Au bin jé n’ sus point mi ? Nigaud !
Ch’est imbêtant dé n’ pouvoir s’arconnaîte !
Si j’ sus bin mi…, in m’a volé m’ quévau.
j’ai trouvé eun’ carrette dins l’exposition d’Roost-Warendin ! »
Les Anciennes du Ch’ti présentaient, dans un magnifique écrin de verdure, sur plus de 25 hectares, leur 2ème Bourse d’échanges, samedi 4 et dimanche 5 juin 2011, au château de Bernicourt à Roost-Warendin dans le 59.
En plus petit, certes, de taille et de contenu exposé…, l’expo bourse de Roost-Warendin offre “à la française”, la même configuration que sa grande sœur anglaise, Beaulieu : un château, un parc, des vieilles pièces, des motos pissant leur huile, des “bagnoles” et des automobiles extraordinaires et le soleil, bien sur !
Plus de 120 boursiers étaient présents cette année, alors que l’année précédente ils étaient 90.
En dehors des boursiers, le public, à lui seul, assurait une bonne partie du spectacle.
J’y ai croisé quantité d’hommes de tous les âges…, certains sobrement bronzés, l’allure mâle et dominante, l’air conquérant…, avec la compagne à l’avenant !
Mais attention, celle-ci doit correspondre à certains critères.
D’une part, la dame d’un certain âge (bronzée bien sur), allure féminine, tailleur Chanel, bijoux subtilement originaux…
D’autre part, la belle plante à talons hauts, minijupe provocante, décolleté hallucinant, colliers clinquants et date de naissance entre 1989 et 1993…
Enfin, de plus en plus couru, la punkette outrageusement maquillée, style baba de retour d’Inde, foldingue vêtue de couleurs voyantes.
Mais il faut éviter les conclusions rapides…
Car en écoutant les discussions des uns, des unes et des autres, j’ai constaté que, dans tel cas, une dame à l’allure follement artiste s’est avérée être une avocate de haut vol n’y entendant rien à ce qu’elle voyait ici, mais accompagnant son mari en costume tristounet qui, lui, restait scotché devant les plus belles des belles (femmes et automobiles)…, se lançant dans des conversations passionnées sur les qualités des “engins” ainsi rencontrés !
Dans tel autre cas, une dame sexy d’âge mur qui accompagnait un jeune homme…, était en fait une riche héritière qui, possédant sa propre collection d’automobiles anciennes, tentait d’y intéresser son sex-boy qui, lui, ne rêvait que de rentrer à l’hôtel pour faire des galipettes.
En sus de ces clichés, rassurez vous, j’ai croisé une majorité de gens insipides mais sympas…, venus là passer leur temps…
A Roost-Warendin (près de Douai), force m’a été de constater que tout le monde avait l’air de quelque chose…, mais pas toujours de ce qu’il est…., en effet, l’art du paraître fait désormais partie des événements collatéraux.
Collatéraux…, car au delà des sourires et politesses, des ronds-de-jambes et amabilités de circonstances indéfinissables, les “boursiers” souffrent en attente du client acheteur…
En espérance de ce personnage devenu mythique, pour qui tous sont disposés à payer les sévices d’un vicaire, d’un prêtre, d’un évêque, bref de n’importe qui capable de faire des miracles…, l’impatience d’un désespoir latent, transforme chacun qui cherche à vendre quelque chose… en Sœur-Anne…
C’est un miracle…, mais pas celui escompté !
Dans cette quête pathétique…les yeux des “boursiers” et des “vendeurs” (certains à-la-petite-semaine), s’allument d’espoirs dévots en dévisageant les habitués de l’automobile ancienne forcément blasés…, qui croisent et re-croisent des quêteurs d’affaires aux allures de nababs…, des journalistes-photographes au look d’artistes des seventies…, des artistes au look d’hommes d’affaires…, des hommes d’affaires au look de garagistes…, des collectionneurs expliquant à un futur collectionneur comment il doit orienter sa recherche…, des promeneurs qui s’extasient de tout avant d’aller descendre quelques bières…, des illuminés qui ne jettent qu’un œil distrait aux voitures, mais passent au scanner : la moindre pièce dans les stocks exposés…, le moindre objet d’automobilia un peu original…, et même les amies, maîtresses et/ou amantes de ces gens, qui s’envoient du : “Comment vas-tu toi ? Toujours aussi belle !” et lâchent trente secondes plus tard quand l’amie s’est éloignée : “Oh dis donc ! Le coup de vieux qu’elle a pris !”…
Cette 2ème Bourse d’échanges du club “Les Anciennes du Ch’ti”, ce fut, durant deux jours (ainsi que la veille lors de la mise en place et des retrouvailles), le défilé d’une faune invraisemblable où chacun jouait sans le savoir (c’est inconscient), à être là où il faut être : “Comment ? T’as pas vu ce truc rarissime chez machin ? Tu dois ! C’est LE truc introuvable”…, un jeu théâtralisé où chacun se doit de réagir comme il faut, où il faut et quand il faut.
A cet égard, un seul truc : surtout ne pas claironner trop haut ce que l’on pense au risque d’être repris de volée par quelqu’un de plus compétent, de plus important ou de plus admiré.
Mieux vaut afficher en toutes circonstances, un léger sourire, mi-amusé, mi-complice, qui selon l’interlocuteur pourra signifier : “Oui bon tout ça, hein”… ou au contraire : “Quand même, hein, çaaaa, c’est… comment dire… Non ?”…
Le marchandage entre vendeurs et acheteurs est devenu une pratique plus ou moins habituelle qui hérisse les vendeurs, mais qui est un “sport” très captivant pour les candidats acquéreurs, surtout lorsque les vendeurs “jouent” ce jeu de duperie…, la parade étant que nombre de vendeurs font comme aux soldes, ils augmentent leurs prix en prévision….
L’offre va de voitures d’un budget de 500 euros jusqu’à l’infini.
De ces faits, les shows de voitures de collection, de vétérans, d’ancêtres, de classic-cars, de vraies et de fausses voitures de sport, ainsi que de leurs pièces de rechange, de leurs accessoires, sans oublier les miniatures, la littérature, l’automobilia et le rétromobilia…, toutes choses qui me passionnaient il y a une quinzaine d’année…, m’usent !!!
A chaque édition depuis de nombreuses années, quels que soient les shows, quels que soient les organisateurs, malgré que certains tentent de révolutionner les choses, en ce compris d’exposer des camions, des tracteurs, des moissonneuses-batteuses et autres engins, jusqu’à des avions de collection comme un Starfighter F104, un MIG 17 et un hélicoptère Bell célèbre pour ses prestations au Viet-Nam (c’est triste pour la paix dans le monde, mais que voulez-vous y faire en dehors d’un “sit-in” pour la paix ?)…, l’ambiance reste identique…
Incroyable est le nombre de gens qui s’évertuent à ouvrir toutes les portières des voitures exposées, à entrer leur tête, ainsi qu’une partie de leur corps, dans l’ouverture béante, à opiner du bonnet (expression) puis à toucher le volant et se contorsionner sous le tableau de bord…
Parfois, un “CLONG” se fait entendre et les “gens” sortent alors avec un air empressé pour finaliser l’ouverture du capot avant, à l’intérieur duquel ils disparaissent presque entièrement…
Ensuite, ils partent faire de même à la voiture suivante…
Dans les premières heures de ce ballet surréaliste, les exposants passent un temps considérable à fermer les portes et capots !
Peine perdue, à peine ont-ils terminé cette correction que derrière d’autres “gens” ouvrent les portes, et ainsi de suite.
Deux possibilités s’offrent alors, soit fermer les portes à clef, ce qui est un geste pratique mais anti-social, soit laisser faire tout en regardant attentivement les portes et capots s’ouvrir…, et se fermer…, car d’autres mêmes…, s’ingénient à fermer les capots levés (pour qu’on admire la mécanique) et à fermer les portes ouvertes…
En finale, il y a comme une auto-régulation.
Chaque exposant reste donc coi dans un recoin stratégique en observant l’évolution des choses, ne se mettant en branle (ce n’est pas sexuel) que lorsque certains tentent d’emporter une pièce en souvenir ou de tester la solidité des pneus en leur donnant des coups de pieds frénétiques…
Il doit sûrement y avoir un lien psychologique, une explication rationnelle pour ce qu’on les gens à toucher les carrosseries des voitures, comme s’ils caressaient le corps d’une femme…
L’ambiance décryptée, le décor planté, reste à évoquer l’apothéose… : exposées à côté du château de Bernicourt qui domine l’endroit, diverses somptueuses automobiles de grands collectionneurs rivalisant entre-elles, pour la beauté de l’art.
Elles n’étaient d’ailleurs pas les seules !
Construit au début du XVIIIième siècle (1743) sous cette forme, sur un domaine de 25 hectares, le Château de Bernicourt fut antérieurement (vers 1374) un manoir avec basse cour.
Jusqu’au début du XXième siècle, ce fut une demeure seigneuriale.
On doit le château de Bernicourt à Jean de Belvadet, échevin d’Arras et fils de Marie de Bernemicourt. Une première propriété construite en 1625 a laissé place à cette belle et élégante construction classique de pierres et de briques.
Il fut la propriété des Houillères de 1930 à 1985, les cadres et employés y furent logés.
Depuis 1985, il appartient à la ville de Roost-Warendin.
Restauré par la volonté de la ville, il retrouve, année après année, ses fastes d’antan.
Ouvert en 1989 au public, ce château, vidé de son mobilier d’époque, accueille aujourd’hui des expositions temporaires au rez-de-chaussée et un écomusée au premier étage et à la cave.
S’il existait un autre château à Roost Warendin, féodal celui là, il disparut au XVIIIème siècle après avoir été transformé en ferme.
On remarquera les deux pavillons encadrant la grille, l’un est une chapelle, l’autre un pavillon de chasse. Le bâtiment principal, rectangulaire, agrémenté de nombreuses ouvertures est remarquable par ses deux avancées qui mettent en valeur l’escalier d’honneur et soulignent la symétrie des lieux.Il est également possible de manger sur place, un restaurant Le Chat Botté jouxte le château.
Le grenier, les caves et les nombreuses pièces qui le composent reprennent vie, ainsi que les dépendances : étables, écuries, pavillon de chasse et chapelle.
Je vais vous livrer mes conclusions personnelles en finale de ce weekend ou j’ai été “boursier”, c’est-à-dire participant-exposant dans une “bourse” de voitures anciennes et de pièces diverses pour celles-ci…
Pourquoi une toile de Van Gogh trouve-t-elle acquéreur à 75 millions d’US$ dans une vente aux enchères… et qu’une peinture d’un quidam quelconque (même beaucoup plus belle) ne trouve pas acquéreur à 10 euros dans une “bourse” ?
Pourquoi une Corvette 1978 Targa L-82 se vend 25.000 euros chez un marchand spécialisé et que personne n’en offre pas plus de 5.000 euros dans une “bourse” ?
Pourquoi une Lada d’occasion ne vaut-elle rien du tout chez les marchands et qu’on se la dispute dans une “bourse” à 2.500 euros ?
Pourquoi certains gagnent-ils 250.000 euros par mois et d’autres 800 euros ?
Pourquoi Heather Mills (l’ex-épouse de paul Mc Cartney) a-t-elle reçu 74 millions d’euros suite à son divorce après seulement 4 années de mariage unijambiste… et que nombre de femmes ne recoivent que du mépris, la charge de plusieurs enfants et 250 euros par mois pas toujours payés ?
Répondez-moi…
Ce qui se passe, c’est que certains jouent à l’art (dans son ensemble) pour spéculer…
Cela s’applique à tout et n’importe quoi, en ce compris des choses qui sont définies comme des “objets d’art”…
Il est maintenant établi, à tort ou à raison…, que toutes les Bugatti’s sont des oeuvres d’art…, or en leur temps d’existence, ce n’étaient que des voitures de luxe et/ou de course à la fiabilité douteuse…
Pour mille raisons plus ou moins bonnes et mauvaises, ces voitures qui sont des cauchemars mécaniques… sont devenues des automobiles extraordinaires, puis des pièces de musées, puis des raretés… et sont maintenant des oeuvres d’art… (cela peut arriver même à un frigo…) !
Une Bugatti Royale (qui fut en son temps un échec commercial total) fut échangée en 1946 contre 5 frigos…, maintenant une Royale dépasse les 100 millions d’US$ !
Pourtant elle est toujours aussi camionesque à conduire, consomme 80 litres aux 100Kms et coûte la valeur d’une Golf neuve en frais d’entretien…, la rareté attire les convoitises et s’y ajoute le désir de spéculer tout comme on joue en Bourse…
Comme il y a peu de Bugatti “achetables” pour la masse, n’importe quoi de vieux qui a roulé devient par extrapolation, une oeuvre d’art “achetable”… en ce compris un Citroën Tube HY !
Pour certains, il y a confusion entre le plaisir de la passion automobile et le jeu de la vie…, alors que depuis longtemps, c’est mélangé…, difficile de cerner les choses…, non ?
“Les ventes internationales sont bien plus faciles que des ventes nationales“, nous dit Matthieu Lamoure directeur du département automobile d’Artcurial-Paris… “vendre une voiture à deux millions d’euros est plus simple que de vendre une auto à dix mille euros ! Les voitures de compétition et à palmarès sportif sont celles qui font les gros prix. Elles sont simples à vendre car seuls quelques collectionneurs peuvent se permettrent de se les offrir, et on les connaît. Au fond, tout est fonction d’organisation et de stratégie marketing et sur ce point, les maisons de ventes internationales sont mieux armées pour s’exporter partout. D’autre part, le marché de l’art a terriblement évolué depuis l’arrivée de l’Internet. Aujourd’hui, n’importe qui peut tapoter le nom d’un objet ou le modèle d’une voiture et sortir tout ce qui est proposé à la vente. Résultat, quand on arrive chez un collectionneur, il pense mieux connaître le marché que nous qui vivons dedans !“…
Les “bourses” d’automobiles anciennes et de pièces pour celles-ci, doivent donc être considérées comme du plaisir à partager ou à prendre, sans arrières pensées…, pas comme un business, mais comme une détente entre amis, le temps d’un weekend…
Pensez maintenant…, ayez une pensée, en fait… au travail quasi-magistral effectué par Mr Peugney assisté de Mr Poirier, ainsi que tous les membres bénévoles et passionnés des “Anciennes du Ch’ti”…, pour en arriver là… et dites-vous bien, en conclusion, que cette exposition-là, tant en termes de contenu, de concept, qu’en termes de qualité, et d’émotion… valait assurément les deux euros demandés à chaque visiteur.
Le projet de base est né d’une idée originale, le nom de l’expo donnant le ton…, le but étant que durant deux jours, des milliers de passionnés (et passionnées) arpentent la Bourse.
A l’année prochaine !
Remerciements à Mr Courdavault, le Maire de Roost-Warendin, et son équipe, pour l’aide qu’ils ont apporté à la réalisation de cet évènement…, visitez le site de www.ville-roostwarendin.fr
Pour renseignements : Les Anciennes du Ch’ti 157, rue E. Vaillant – 59286 ROOST-WARENDIN
RESERVATION Exposants marchands (obligatoire) : Mr Peugney Tel / 33 (0)6 08 18 24 88
Email : didier.peugney@laposte.net
RESERVATION Clubs (obligatoire) : Mr Poirier Tel 33 (0)6 87 03 16 14
Email : simca.poirier@wanadoo.fr