Les joies italiennes, 288GTO, F40, F50 et Enzo…
Vous rêvez d’une italienne ?
En dépit de ma détermination à écrire de “vrais articles” à l’intention des “vrais gens”, j’éprouve soudain, après m’être explosé la rate de trop rire en écrivant la fumeuse saga en 7 épisodes “L’affaire Ferrari 250 GTO”…(que vous pouvez lire ici : L’affaire Ferrari 250 GTO… Première partie : Histoire de la Ferrari 250 GTO…), toutes les peines du monde à exprimer l’ennui abyssal dans lequel me plongent les Ferrari, les Maserati et autres véhicules du même transgenre “automobilistisque”…
Que ce soit la Fiat 500 ou la Ferrari 250 GTO en passant par la 288 GTO, la F40, la F50 et l’Enzo Ferrarire…, elles provoquent en moi les mêmes effets érectiles qu’un abribus ordinaire un soir de grisaille.
Sans relief, que des griefs, ces autos ne suscitent rien d’autre dans mon esprit embué, qu’une apathie !
Je cauchemarde que mon verbe viendrait à se tarir, mon inspiration à se mettre en berne, que je devrais capituler devant l’inexpressive insipidité de ces insignifiances…
Un vrai cauchemar de chroniqueur en verve.
Et dire que la plus insignifiante des Ferrari, même en réplique, alimente la plume la moins volubile des journaleux de sévices !
En ces temps bénis où les sœurs siamoises Ferrari Enzo/Maserati MC12 déclinaient sur deux catégories sociales de haut de gamme les deux facettes de la même farce automobile…, j’ai été prolixe, tant les regrets de leur future disparition me berçaient de gazouillis jouissifs !
Pas tant pour le meilleur que pour le pire.
Conçues pour plaire au pays des “croit en dieu” (et ils le marquent sur leurs dollars), des chics et chocs cow-boys…, leurs lignes brutales à la finesse toute martiale traduisent un souci aérodynamique à peu près égal aux sympathies maoïstes chez un WASP puritain en pleine crise mystique qui se serait pâmé devant une Ferraillerie F50…, la plus inventive des Ferrari “Tunées”…, à vomir !
Le pire du pire est venu avec la F50 en version “racing” ou le flamboyant aileron a fait place à une étagère XXL de chez Ikéa, donnant à cette Ferrari “tunée” l’allure d’une pathétique pitrerie destinée aux quelques mâles heureux de revivre l’épopée de la customisation mexicaine lors du premier choc pétrolier…, avec quelques résultats connus des seuls Ferraristes patentés en règle de cotisation !
En nos latitudes marquées par le culte du Cx triomphant, la poupe de cette abominablement laide et ridicule F50, ornée d’un aileron géant, frisait la curiosité touristique, mais que dire de la ligne générale tourmentée, sinon que l’on n’avait jamais autant disserté sur ce genre de détail depuis l’Ami 6.
La photo ci-après se passe de commentaire quant aux résultats désastreux obtenus dès 180 km/h avec l’aileron original de la F50…
L’arrière de la F50, après démontage de l’énorme capot arrière (en plastique), est tout simplement “coupé” en deux parties (j’écris “coupé” pour vous aider à comprendre l’ingéniosité Ferrari, sans nul doute copiée sur celle du Heer Doktor Porsche, nécessitant le démontage du moteur des 930 Turbo pour changer les 6 bougies)…
L’explication de ce carnage, qui a causé la mort de quelques-uns parmi les plus enragés, tient non seulement à ce gigantesque et hideux aileron, mais aussi au système “ingénieux” permettant de changer l’embrayage (une opération extrêmement complexe nécessitant une semaine d’efforts et une multitude de pièces de rechange, le tout facturé environ 25.000 euros)…
Il y a là manifestement une avancée technologique sur les réparations d’une Ford T…
Les photos ci-après, “parlent” d’elles-mêmes…
En effet, vous comprenez que le “châssis” est démontable entre l’arrière du moteur/boîte et le train roulant arrière… et un chassis démontable, qui n’est fixé que par 4 boulons et écrous…, alors qu’il supporte toute la charge du travail des suspensions et des transferts de masse lors des accélérations et freinages…ce n’est pas très rassurant…, ce n’est ni aussi rigide qu’un vrai châssis, ni aussi solide…
Tant qu’à discourir du châssis, vous remarquerez (bis) qu’il n’épouse absolument pas le pourtour de la carrosserie !
Les flancs et les bas de caisse (en plastique et pas en aluminium) ne sont pas fixés sur des longerons ni sur des extensions de chassis, mais fixés sur les autres parties de carrosserie (en plastique également)…, ce qui explique qu’en cas de choc latéral ou 3/4 frontal…, la voiture s’émiette…
Le “problème” se pose encore avec plus d’acuité avec la F40, dont la photo ci-après va vous faire bondir lorsque vous regarderez attentivement la maigreur des tubes carrés du “châssis” et l’évidence qu’il n’y a pas de longerons ni de section de châssis sous les éléments latéraux de carrosserie (en plastique) !
Là aussi, un accident latéral ou 3/4 frontal… et la carrosserie s’émiette.
Imaginez que vous êtes à bord…
Je vous signale que Ferrari ne fabrique pas de chaises roulantes pour ceux et celles qui miraculeusement ne succombent pas…
En cas de “fuite“, ceux-ci sont “drillés” pour tout nier en bloc et renverser la vapeur en criant au négationnisme es-Ferrari…, un fait gravissime durement sanctionné qu’ils masquent pudiquement à la presse en échange de quelques parapluies.
D’autres détails sordides existent, l’horreur ne s’arrête pas là, les pigeons-acheteurs qui s’en aperçoivent et en subissent par la suite une sorte de choc culturel…, sont repris en main lors de réunions “entre connaisseurs” en les locaux des divers importateurs….
Débarquée assez rapidement, au grand dam des tifosis qui n’achètent que des miniatures, la F50 tenait son lustre d’un pauvre V12 passablement diminué par les normes antipollution US, qui ont empêché que nombre d’entre-elles ne finissent lamentablement contre des arbres ou tout autres obstacles, comme l’Enzo Ferrarire…, dont le prix élevé est en réalité le prix d’un comportement routier complètement dépassé par les évènements.
Que l’on se rassure, la F50 ne dut son (relatif) succès qu’à un look “geek” de PininFarina dans ses plus mauvais jours d’une gastrite à complications multiples…, la mode à cette époque de l’envolée du TGV voulant qu’une routière racée se confonde avec une draisine.
La rocailleuse cacophonie d’une certaine F50 que j’ai utilisé quelques temps, m’a laissé le souvenir de ses douze cylindres catarrheux mitraillant mes tympans.
Malgré tout, aucune des curiosités “folklorico”-stylistiques de la F50 n’égalait ses vertus hilarantes jusqu’à l’absurde face à des concurrentes ayant depuis belle lurette abandonné les “gimmicks-Ferrariens”… dictés par les maîtres-ingénieurs de cet euphémisme commercial !
Notez que leurs acquéreurs ont fini par s’y attacher…, faute de pouvoir les revendre !
A tel point que l’on a assisté à une augmentation drastique des vols (qui donc pourrait dérober une F50 ?) et des car-jackings… qui se sont avérés dans la plupart des cas, de pathétiques tentatives de récupérer une partie de l’argent qui y avait été dépensé !
C’est dingue, le nombre d’escrocs qui fleurissent dans les Ferrari !
L’arrivée de la remplaçante ne fit guère de vague, vous seriez d’ailleurs bien en peine de dire quelle Ferrari a succédé à la F50 !
Pour ne pas bousculer un cœur de clientèle fossilisé dans le passéisme, chez Ferrari, les nouvelles techniques ne s’appliquent que très parcimonieusement, longtemps, très longtemps après avoir été éprouvées par la concurrence…, de peur de provoquer des frondes !
Ne cherchez pas, si la F50 à remplacé la F40, c’est la F-riendutout… qui lui a succédé.
Sous les dehors un peu moins abrupts d’une silhouette à peine effleurée par des crayons d’une prudence maladive, les habituels acheteurs de Ferrailleries ont retrouvé avec bonheur, dans l’Enzo Ferrarire, les sempiternelles tares endémiques à leur marque d’amour, l’éternelle, la seule, l’unique !
Sans rentrer dans des détails sordides, sachez que les Enzo n’ont plus de châssis en tubes de ferrailleries, mais une simple structure en plastique habillé de carbone qui se termine derrière l’habitacle, là ou vient se boulonner le faux-châssis arrière sur lequel sont fixés : le moteur, la boîte et le train roulant AR avec ses suspensions, ainsi que le capot…
Au besoin, les sous-minorités groupusculaires d’ultra orthodoxes qui roulent en Fiat jugeant les changements trop radicaux, purent encore rêver à des jours meilleurs, en dépit de la contribution zélée de l’Enzo à une insécurité routière quasi chronique, puisque tout observateur, même non qualifié, se sera rendu compte que toutes les Enzo Ferrarire se brisaient en deux parties, toutes exactement au même endroit, à la séparation de l’habitacle et du compartiment moteur…, vous le voyez en regardant la photo de l’Enzo accidentée à l’avant (et qui a aussi été sectionnée derrière l’habitacle).
Considérant la réalité des matériaux et une ingénierie de carton-pasta à la pizzaïola, dépenser un million d’euros et plus dans une telle pitrerie, est un geste de folie qui devrait être assimilé à un don en faveur d’une société de rêves éveillés… et non à prétexte de redressements fiscaux…
La Ferrari Enzo a d’ailleurs été interdite à la circulation dans certains Etats aux USA, ce que la presse ne fait pas écho !
Ferrari n’a de cesse, grâce à des distributions de parapluies aux journaleux (ce qui a par ailleurs grandement contribué à maintenir en activité les usines italiennes fabriquant des parapluies)…, d’entretenir, comble du risible, une image sécuritaire forte aux yeux des candides et autres illettrés techniques.
Plus fort encore, le constructeur a réalisé le stupéfiant exploit de monnayer sa basse technologie au tarif fort en créant une version FXX non homologuée, ni sur route, ni sur circuit…, destinée à afficher ainsi un pourcentage très faible d’accidents et d’incidents… (les rares furent le chef de portes de garage se fermant intempestivement)…, une prouesse qui trouva son accomplissement dans la rarissime et héroïque interprétation glamour qu’est la Maserati MC12, surfacturée au delà de l’insupportable (snobisme compris).
Après que je vous ai délecté de pareilles attractions de foire, vous comprendrez aisément dans quelle détresse l’idée même d’une Ferrari moderne me laisse.
Excusez ma sensiblerie, mais le lynchage, cela crée des liens.
J’y ai placé également quelques autres, Lamborghini, en exemple, pour ne pas apparaitre par trop sectaire…
En parlant de liens…, je vous recommande les liens ci-après qui mènent tous (ou presque) à des articles richement illustrés, qui me valent d’être à tout jamais excommunié, le Pape ayant donné son aval à cette procédure qui m’interdit de m’approcher à moins de 50 mètres d’une Ferrari et d’une Maserati…
Essai enflammé de la Lamborghini Murcielago…
2006 Ferrari 599 GTB Fiorano…
Une Enzo, c’est que du plastique…
Ferrari Enzo Crash…
2006 Antas V8 Faralli & Mazzanti…
2007 Lamborghini Murcielago…, absurdement snob, ist’nt…
2007 Maserati MC12XX, regrets éternels…
2007 Pagani Zonda R… Le grand Barnum !
Le retour du “Pot de Yaourt”…
2008 Lamborghini Reventón…
2008 Spada TS Codatronca…
1953 1954 1955 B.A.T. BERTONE “5”, “7” et “9”…
Ferraillerie…
Ferraria…
Ferrabsurdie…
Ferrarissimo…
L’Enzo Ferrarire…
Lamborghini Urraco…
2009 Lamborghini Murciélago LP640 SV…
1990/2000 Lamborgini Diablo…
2009 Faralli & Mazzanti AutoVulca S…
2010 Tazzari Zéro…
2009 Ferrari California…
Mon Enzo Ferraillerie…
Exclusif : Ferrari XFX…
Lamborghini Gallardo IMSA-LP560-4 GTV…
1963 A.T.S. 2500 GTS 3.0-L #s/n004…
1965 Senerissima 308V Jet Berlinetta #003…
1961 Ferrari-Serenissima 250 GTs Breadvan #2819…
2009 Ferrari P540 Superfast Aperta…
2010 Lamborghini Ankonian LP640…
2010 Lamborghini Murciélago Roadster…
L’affaire Ferrari 250 GTO… Première partie : Histoire de la Ferrari 250 GTO…
L’affaire Ferrari 250 GTO… Deuxième partie : L’atelier GTO-Garnier !
L’affaire Ferrari 250 GTO… Troisième partie : Les Ferrari GTO-Favre !
L’affaire Ferrari 250 GTO… Quatrième partie : Le scandale Ferrari 250 GTO-Favre !
L’affaire Ferrari 250 GTO… Cinquième partie : L’essai exclusif de la Ferrari 250 GTO-Favre-Garnier !
L’affaire Ferrari 250 GTO… Sixième partie : La Ferrari 250 GTO-Favre-Garnier en 2010 !
L’affaire Ferrari 250 GTO… Septième partie : Ferrari 250 GTO Register…