Low-Rider’s, l’éternité pour mariner !
Bizarre…, étrange phénomène, comme si l’art du kitch avait soudain exhorté les ardeurs et provoqué la transe…, un engouement démesuré, une ivresse collective, avec la gueule de bois au bout…, en manque…, tout le monde qui défaille…, cherchant à pallier un manque total de bon goût par une absence créative et addictive portée aux nues comme s’il fallait à tout prix combler un vide qui s’est entrouvert là…, immense et douloureux, un style baroque qui fait joindre les mains et se plier à genoux, les yeux illuminés, grands ouverts sur l’insondable obscurité d’une psyché archaïque sous emprise synesthésique…
Le Low-Riding est maintenant devenu un symbole dans le Rap style West-Coast…, on peut le voir apparaître dans les clips de MC Eight (All 4 The Money), 2Pac (To Live And Die In L.A) ou encore dans les clips de Dre (Still D.R.E, Nuthin’ But A G Thang et Natural Born Killaz)…, mais le Low-Riding façon West-Coast, c’est tout d’abord une façon d’être cool et d’apprécier la conduite, le paysage et surtout les bitches (les putes)…
Si certains cherchent encore à savoir comment s’appellent ces voitures qui sautent bêtement dans les clips de Snoop et de Ice Cube ou encore a connaître ce fracas métallique qui compose le début de Front 2 Back, du groupe Xzibit, pas la peine de chercher plus loin, puisqu’il s’agit du bruit qu’émet une voiture Low-Rider en train de sauter grâce a ses amortisseurs hydrauliques.
Parallèlement au Hip-Hop, le Low-Riding fait rage auprès des immigrants de Los Angeles, plus particulièrement d’El Paso, ils n’hésitent pas à utiliser toutes leurs économies (et celles des autres !) pour acheter des grosses américaines (principalement des années ’60 et ’70)… et quand ils possédent enfin leurs caisses…, elles font partie de leurs familles… et le simple fait qu’un blanc vienne en regarder ne fusse qu’une de trop près, ou pire : en tire une photo ou la touche…, est prétexte à des bastonnades épiques (les Low-Riders de Los Angeles squattent Lincoln Park, Long Beach et Seal beach évitez d’y aller mater)…
Les racines du phénomène remontent au début des années ’40 avec l’apparition du Zoot-Suit, un accoutrement vestimentaire grotesque qui se compose d’un pantalon à pinces de grande taille fortement plissé, assorti d’un chapeau aux larges bords, d’une longue chaine dorée au bout de laquelle pendouille une montre… et d’un manteau surdimensionné pour couvrir le tout…, c’est une tenue empruntée aux musiciens jazz des années ’30 par les Mex’s, c’est-à-dire les américo-hispaniques, ou latinos…, pour se différencier des anglo-américains.
Les Zoot-Suitter’s également appelés Pachucos…, faute de s’intégrer, se sont marginalisés et ont fait de leur manière de s’habiller, un état culturel et politique au point que porter du Zoot-Suit était (et est toujours) perçu comme un acte de rébellion…, de ce fait, ils se sont vus accuser, entre autres, d’inciter au crime… et sont devenus les cibles de bavures et de violences racistes… au point que ce conflit qui les opposait au gouvernement anglo-américain atteint son point culminant le 04 juin 1943, dans les rues de Los Angeles ou une émeute éclata…
Ce fut la première fois de leur histoire que les chicanos se soulevèrent pour défendre leurs droits…, dès lors, les Pachucos sont devenus le symbole de ce qui est connu, à ce jour, comme la fierté chicano qu’on peut apercevoir de nos jours via les personnages peints sur les murs portant du Zoot Suit… et qui décorent également les flancs et capots de nombreux Low-Rider’s.
Le Low-Riding, s’est développé sur toute la californie du sud peu après la seconde guerre mondiale avec le retour à Los Angeles des vétérans Mexs-américains qui, désœuvrés, ne trouvèrent d’autre occupation que de se singulariser des “blancs” anglo-américains (qui se construisaient des Hot-Rods), en construisant des Low-Riders pour suivre leur rêve américain de posséder une voiture…, mais, les seuls véhicules qu’ils pouvaient se permettre étaient usagés…
Bien que toutes les marques et modèles américains étaient disponibles, les Chevrolet étaient les plus fréquemment transformées en Low-Rider’s, car elles étaient bon-marché, fiables et avaient des lignes qui leur donnaient ce fameux look qui faisait leur succès auprès de carrossiers fanatiques tel que Gil Ayala, qui, à partir de 1950, se fit connaître au même niveau que Georges Barris, avec quelques-unes des plus célèbres voitures customisées connues sous l’appellation de Bomb-Car’s…
Beaucoup clament que les Chevy’s de 1939 a 1964 représentent les meilleurs modèles transformables en Low-Rider’s, mais n’ importe quel connaisseur Mex’s-américain vous répondra (si vous le lui demandez), que ses trois modèles de Chevrolet préférés sont la four-door Sedan de 1939, la Bel-Air de 1954 et (bien entendu), l’Impala de 1964…, si vous avez l’un de ces modèles, vous avez le bon matériau pour vous fabriquer un Low-Rider classique… mais, comme vous pouvez le voir sur les photos illustrant cet article, presque toutes les voitures peuvent être transformées en Low-Rider’s.
Les tout premiers Low-Rider’s n’avaient aucune complication technique et mécanique, le coffre était rempli de ciment ou de sacs de sable, ce qui rabaissait l’arrière de la voiture, lui donnant, ainsi un look débile de voiture trop chargée, mais ce qui était pour mes Mex’s-américains : “des plus classieux”..., surtout lorsque l’arrière de la voiture touchait le sol et générait des gerbes d’étincelles…
Comme ce “gag” bon marché endommageait définitivement les soubassements, certains eurent l’idée d’utiliser des variateurs de hauteur de caisse, un système hydraulique récupéré dans les années ’50 par un certain Ron Aguirre qui eut l’idée ingénieuse de récupérer quelques pièces dans les casses de l’aviation américaine d’après-guerre, ce qui a permis de monter et abaisser les voitures sur commande pour satisfaire les besoins débilitants des Mex’s-américains… et, par la même occasion, de contrer une loi de l’époque qui interdisait de trop rabaisser les voitures…
Le stéréotype véhiculé par les Low-Rider’s n’a jamais été très flatteur à cause (en particulier) des médias américains “blancs” qui, dans les émissions télévisées, dépeignaient les Low-Rider’s comme des “chicano’s issus du barrio roulant à la recherche d’emmerdes” (pour eux, en sus de vouloir en faire aux “blancs”)…
Les films populaires d’Hollywood, n’ont pas (non plus) beaucoup aidé la communauté Low-Rider, en l’associant à divers gangs de dealers de drogues : exemple dans le film Boyz’n the hood, le dealer Big Worm conduit un Low-Rider Impala de couleur verte…. et les clips vidéos persistent de nos jours à lier les Low-Rider’s au Gangsta-Rap pour le meilleur et pour le pire…, au point que ces images négatives ont rendu les âmes sensibles hostiles à toute voiture rabaissée ayant une peinturluration kitchissime et un jeune chicano derrière le volant !
Tout cela écrit…, sachez que quelques très rares émissions télévisées et chansons ont présenté les Low-Rider’s positivement : exemple l’émission intitulée “Chico and the man” qui date de 1975 s’est évertuée quelques années à montrer un Low-Rider Impala au générique, tandis que le groupe War chantonnait “Lowrider”, un véritable hommage au low’n’slow.
Grâce à ça…, les Low-Rider’s se sont développés dans quelques grandes métropoles à travers les Etats-Unis…, puis comme ce barnum devenait un phénomène, les merdias s’en sont emparés et ce style est devenu populaire en Asie ou les pires excentricités de mauvais-goût ont été reprises avec des éléments culturels locaux !
Alors, bon, bof…, cela fait quelques temps que je crie mon désespoir envers les Low-Rider’s débiles, qui, pour certains illuminés, confinent au sublime et surpassent tout ce qui existe sur 4 roues (gag !), sur tout les points, même dans l’émotion (sic !)…, alors, quand le boss d’un gang de Low-Rider’s de Los-Angeles-Fairfax, qui fait de la musique depuis un paquet d’année, a décidé de revenir dans le jeu dégénéré habituel… et m’a contacté pour un reportage exclusif… parce que c’est un lecteur de GatsbyOnline (il ne regarde que les photos et traduit les textes via Google), je ne pouvais que fêter ça avec du champagne fraichement secoué pour arroser les dégénérés du genre.
Sa musique tient plus de la drum’n’bass nécrosée qu’autre chose…, ça renvoie à la période dubby du début 2000, mais c’est beau et très bien branlé, donc pourquoi pas…, d’autant plus qu’il est loin de cultiver l’hermétisme des conneries habituelles, où l’on se retrouve avec 15 tracks hystériques sans la possibilité de respirer : 6 morceaux, 6 genres différents, c’est beau…, mais ça part vite en épilepsie contrôlée, avec une mélodie incongrue qui f… les boules.
Difficile de dire s’il fascine par cette propension à tirer le Footwork vers des zones pas assez arpentées…, il y a des périodes de vide, de léger désintérêt, à lire des livres plutôt que de se perdre dans les notes en fanfare martyrisant les tympans…, pourtant il y a de belles choses, entre synthés sombres et rythmes rapides, histoire de provoquer des accidents de voiture sur les autoroutes du monde.
En enfer, pas besoin de cavalcade, autant prendre son temps, on a l’éternité pour mariner…, le diable est dans les détails, oui, tout le temps…, dans la grande constellation du n’importe-quoi, la zizique du big-boss du club des Low-Rider’s de Fairfax est un peu comme un truc éphémère qu’on a plaisir à écouter quand on l’a dans les oreilles mais qu’on a zappé de son esprit 5 mn après.
Et pour ce qu’il est des bagnoles de son club, c’est bling-bling et carpe diem, une sorte de circus-circus ultime dans l’univers des Mex’s-américains poussant son illogisme jusqu’à l’extrême pointe du n’importe quoi…, principalement lors du meeting annuel, plein de bruit et de fureur qui va à fond la caisse pour tenter de faire oublier le vide et l’inanité profonde de cette entreprise : une célébration vibrante, pétaradante et vrooomesque de la branchitude et de la coolitude des possesseurs mexicano’s de Low-Rider’s, ces fringants chevaliers des temps modernes qui font de la route leur biatch.
Alors bon, voilà…, je vois venir les critiques de “ceusses” qui aiment les Low-Rider’s et ont une vision étriquée du monde, avec leur triste cortège de stéréotypes et d’a priori…, pour qui le Low-Riding est le summum de la classe !
Si le portrait-type du Hell’s Angel’s (sur son chopper) est celui d’un gros barbu en cuir crasseux, maqué à une radasse édentée, chevauchant une Harley Davidson pétaradant fièrement sur les routes sinueuses de la liberté, de l’alcoolisme et d’une mort précoce… et celui du Hot-Rodder, celui d’une sorte de James Dean sang-mélé avec un Steve McQueen ayant le sourire niais de Franck Alamo avant qu’il ne sache qu’il avait le cancer (j’avoue que c’est un humour assez limite, mais ça m’a échappé des doigts)…, il serait temps d’oublier les codes de la Kustom-exploitation de grand-père.
Les Low-rider’s’men sont des mexicano’s souvent saouls et débiles, avides de régler quelques comptes…, cibles de bandes rivales assoiffées de violence, il leur faut sans cesse prouver au plus tôt, au monde entier, leur innocence, échapper aux agents du FBI lancés à leurs trousses… et convaincre les juges de leur donner une seconde (voire une troisième et quatrième) chance.
Ces Mex’s-américains vivent une perpétuelle cavale d’enfer sur les routes californiennes avec leurs pouffes, dans des scénariis de borne d’arcade qui ne sont que des prétextes pour un maximum de bastonades trépidantes, des cascades au ralenti et autres débilités où les carrosseries rutilent sous le soleil et bougent dans tous les sens sur des musiques décérébrées qui font boum-boum…, des morceaux de bravoure assurément jouissifs pour qui a su conserver l’enthousiasme d’un garçonnet de cinq ans.
Abordons la forme tout d’abord…, techniquement, il n’y a pas grand chose à redire, l’action d’un Low-Rider reste toujours extrêmement risible (il saute en l’air)… et fonce dans le mur de l’auto-parodie… avec le tape-à-l’oeil de “m’as-tu-vu” qui friment jusqu’à l’absurde divers effets chocs appuyés à grand renfort de “whooooosh” sonores, dans une esthétique incroyablement vulgos et clinquante !
Les Low-Riders ne semblent poursuivre d’autre but que celui de la surenchère permanente dans le mauvais goût dont le côté volontairement “hénaurme” reste (pour moi) l’objet de spéculations financières (je parie, par exemple, avec des faisans et des beaufs sur le nombre de sauts avant que la bête se retourne ou n’explose)…, car c’est dans ces moments d’intense n’importe quoi que la nature outrageusement too-much des concours de sauts atteint son paroxysme…, quand on n’est même plus dans le comic mais carrément dans le pitoyable.
Tout cela offre une vision de l’univers des concours de sauts de Low-Riders incroyablement fantasmée…, en gros la tablette de chocolat pour les hommes en short et le piercing dans le nombril pour les femmes quasi à poils… ont remplacé les bedaines arrondies par la bière, des années 70’s…, la fin d’une époque…, quoique comme leurs aîné(e)s, ils (et elles) raillent avec un mépris tranquille les automobilistes lambda et les ploucs sédentaires…
Les possesseurs de Low-Riders ne travaillent jamais, vivent en quasi-permanence dans leurs américaines qui les 3/4 du temps, sont exposées dans des shows de Low-Riders… et participent à des concours de sauts pour Low-Rider’s…, mais restent néanmoins toujours propres et bien coiffés, employant le plus clair de leur temps à faire la moue au volant de leurs horreurs en prenant des poses de real badass mothafucka, parce que le look pour eux, c’est un truc essentiel !
Tout est mis en oeuvre pour nous démontrer à quel point ces Mex’s-américains métrosexuels sont sauvagement cools, totalement libres et rebelles, vivant d’essence et d’eau fraîche…, exemple : les poubelles, c’est pour les ringards…, alors que eux, jettent leurs canettes de bière par terre et vont même parfois jusqu’à casser une bouteille sur le sol pour bien prouver à tout le monde qu’ils ont des attributs virils surdimensionnés…, c’est aussi une fascination puérile pour la frime associée à une notion du bellâtre mexicano’s qui sait soulver la jupe des nénettes.
Tout ce barnum se pare également d’un cachet très néo-western, évidemment dû en grande partie à une imagerie propre au Grand-Ouest revisitée par des desperados des temps modernes filant, avachis dans des sièges recouvert de velours boutonné (beeerrkkk) vers le Mexique, au soleil couchant : We’re poor lonesome Low-Rider’s…
Tout ça carbure à ce mélange d’ineptie crasse et de cynisme décomplexé propre aux blockbusters, papillons éphémères visant le passage à la postérité, offrant sur la forme un véritable feu d’artifice visuel et, sur le fond, le triste spectacle d’une stérilité (intellectuelle) auprès de laquelle le néant semble être une promesse de fécondité.
Seule la communauté des geeks qui aiment se gausser devant pareil spectacle affligeant ne se rend pas compte que tout ça fonce droit, tout droit…, dans le mur de l’échec…, morale de l’histoire : à trop prendre les gens pour des idiots…
Tout ceci va sûrement provoquer des réactions féroces…, mais la chose drôle, c’est que cela fait maintenant l’objet d’un culte très étrange, car ce n’est pas un véritable culte : c’est moitié-moitié…, une moitié des gens pense que c’est si nul que ça en devient génial…, l’autre moitié trouve ça énorme parce que c’est subversif, bien plus subversif que ça n’en a l’air…, j’aime ces gens-ci, je n’aime pas les autres (rires)…
Cet article a suscité quelques réactions enflammées sur Facebook…
Shookree Shok : Avec tout cet article aussi long soit-il, je trouve que…c’est “vide” dans le fond. L’art de perdre du temps avec des mots. Voilà le titre que j’aurais mis.
Patrice De Bruyne : Souffrez donc que dans un pays libre on puisse publier son point de vue face à des débilités mécaniques… Ces voitures sont grotesques… Il n’y a rien de plus débile que ces voitures de “Mexicano’s”… sauf leurs propriétaires… Et question “classe”, là, c’est “poubelle”… Si vous aimez, contentez vous de regarder les images (et les vidéos)…
Charly Majestics : Bravo pour ce tissu de clichés, teintés de ce racisme impuni parce que visant une communauté qui n’est pas représentée chez nous… Heureusement la diffusion de votre torchon numérique est confidentielle : 3 “j’aime” dont 2 de votre part, 0 commentaires en dehors du mien qui, vous l’aurez deviné, ne sera pas élogieux. Je passerai outre les réflexions lourdingues sur les voitures en question, chacun ses goûts. En revanche, comment peut on écrire de telles conneries à propos des propriétaires de lowrider ? Vous vous trompez sur toute la ligne, le lowriding a une très forte vocation sociale et familiale. Que certains soient issus des gangs est une réalité soit, mais il s’agit d’une minorité. La plupart sont des pères de famille qui travaillent. Donc soit vous voulez faire un article a sensations et vous mentez cyniquement a vos lecteurs, soit vous êtes un parfait inculte. Même les endroits dont vous parlez sont erronés. Vous pensiez provoquer des réactions auprès de vos lecteurs, mais en France et en Europe le lowriding est une culture confidentielle. Donc vous deviez penser pouvoir débiter vos sornettes a grands renforts de vocabulaire inadapté à vos lecteurs sans conséquences… Le triste cortège d’a priori, vous vous le servez vous-même avec assez de verve ! Encore si c’était drôle, on aurait pu croire que vous vouliez juste vous moquer, mais selon vous “un blanc qui s’approche d’un peu trop près est prétexte a des bastonnades épiques”… Que dire alors d’un blanc, Français, comme moi qui fait partie d’un club de lowrider de Los Angeles ? Que dire des blancs qui achètent leur ticket pour aller voir un lowrider show a Vegas par exemple ? Si vous souhaitez corriger votre article pour coller un tant soit peu a la réalité, je peux vous donner un coup de main. Que vous puissiez être sarcastique mais pas ridicule. Cordialement.
Patrice De Bruyne : Merci de votre “longue” réponse… Si vous aimez ce genre de “machin” sautillant, tant mieux pour vous, le ridicule est sûrement un art ou vous méritez une médaille… Certains sont fiers d’être des pitres et certains clowns gagnent même de l’argent… Tout cela a été caricaturé dans un film ou Neslie Nielsen cultive plus que vous, le sens de la dérision…
Shookree Shok : Toi qui est dans l’US car, je trouve ton ouverture d’esprit et conception de ce dernier bien plus étroit que les bêtises que tu débites.. en plus tu likes tes statuts ça doit pas bien tourner rond dans ta tête gars ! ta passion a des limites, et ça s’arrête à la caisse dont tu roules, pas plus loin…
Patrice De Bruyne : J’ai toujours liké mes commentaires, c’est par gag !
Charly Majestics : Voici ma voiture que vous trouverez sûrement vulgaire, débile et plus si affinités !
Dalow Eastriddaz : Article affligeant et sans intérêt aucun. Changez de métier !
Nock Majestics : Bullshit!!! Va faire du Vélib… Perte de temps.
Patrice De Bruyne : Vous jouez les durs, les gros bras, vous ne développez aucun argument… Ce qui vous ennuie (pour pas écrire “ce qui vous emmerde”)… c’est que quelqu’un ose publier son point de vue et son ressenti face à ces conneries…
Charly Majestics : Si vous vous contentiez de dire que c’est moche, personne n’aurait réagi. Allez sans rancune.
Patrice De Bruyne : C’est pas que c’est moche…, c’est grotesque !
Charly Majestics : Il ne s’agit pas de point de vue mais d’une multitude d’informations erronées, avec un tel mépris pour les mexicains que c’est à se demander si vous n’avez pas eu un soucis personnel avec l’un d’eux, si tant est que vous ayez un jour pu discuter avec un chicano.
Patrice De Bruyne : Bien heureusement tous les Mexicains ne sont pas des adeptes du Low-Riding…
Charly Majestics : Justement il y a fossé entre la dérision et le jugement personnel sous couvert d’un article. Leslie Nielsen a au moins le talent. Votre article est nul, et votre défense est d’attaquer ceux qui vous le font remarquer. Je suis peut être un pitre, mais pas un vieux réac suffisant auto-proclamé roi du bon goût. Pour finir ce qui m’a fait réagir à votre article n’est pas votre dégoût de ces voitures, mais les clichés stupides et la méconnaissance de votre sujet, ce qui est un comble pour un soi-disant journaliste.
Patrice De Bruyne : Derrière le masque du clown, la dépression… Ce drame nous concerne tous ! Comment comprendre, avec sa propre logique, celle de celui qui s’autodétruit ? Comment se projeter dans un ressenti si intenable que la folie paraît la seule issue ? Quelle dérive permet de laisser ses enfants, son conjoint ou ses parents avec des questions qui les hanteront leur vie entière ? :
– “Si j’avais su qu’il était si obsédé par les Low-Riders…” ;
– “Si j’avais été là…” ;
– “Si je lui avais dit que c’était stupide…”
– “J’ai tenté de l’apaiser en disant que son addiction aux voitures sauteuses devait s’atténuer… Ce n’est pas vrai. Longtemps après, il ressent toujours le besoin de faire le clown…” ;
– “Parions que s’il avait pu nous montrer sa mélancolie en faisant le clown triste, il aurait pu être sauvé ?”…
Le Low-riding est comme un trou noir qui absorbe ses victimes, et peut happer les proches enclins à chercher indéfiniment des causes simples à des gestes complexes. Combien se cachent derrière un masque ? À dissimuler soigneusement vos émotions et votre sensibilité car vous avez trop honte de ressentir, de ne pas paraître assez fort ? Très tôt, il est vrai, l’éducation nous entraîne à cadenasser nos émotions. À l’enfant qui sanglote on dit : “Ce n’est pas normal de pleurer alors que ton papa et ta maman t’aiment !” Adulte, à défaut de devenir de grands artistes, on choisit un registre de superman ou de superwoman : au four et au moulin… Dans ce tourbillon où on s’oublie, un jour en ouvrant un journal, en regardant la télévision, on a le regard accroché par un article qui ose la contradiction et qui fait tomber les masques : Puis on oublie. Plutôt que de s’isoler, plutôt que de se cacher derrière des visages de clowns ou de robots technocratiques ou d’avoir recours à des expédients dangereux, n’oubliez pas que c’est l’émotion partagée qui crée le lien entre les hommes ! Pour (peut-être) en terminer sans escalade, comme vous écrivez bien, réalisez un article avec photos en exprimant votre ressenti et point de vue, positif ou pas… et je le publierai dans Amicalement quand même, essayez la dérision, ça aide, j’ai moi-même aimé et fait des conneries automobiles…
Charly Majestics : Si vous lisez entre les lignes vous remarquerez sûrement que je suis moi-même adepte de la jolie phrase et de l’humour. Je vous remercie donc pour votre proposition et je relève le challenge. Bien à vous.
Shookree Shok : Je suis un père de famille qui travaille. Passionné, j’ai eu quelques caisses US des impala, un pick up, young et old timer et j’ai eu l’occasion de plonger dans le lowriding..sans regret ! J’aime, je le vis à fond et bien. Pas besoin de jouer les durs et gros bras. Interview les car club Français puisque tu fais un article en Français et pour nous. C’est tout ce que je peux dire en réaction à ton texte.
Shookree Shok : Tu craches quand même sur une culture, une façon d’être, un état d’esprit, une passion que gravite ,baigne et vive des gens de part le monde entier. Depuis la fin des années 60′ que cette culture du lowrinding existe, ce n’est pas un phénomène passager c’est là ! Ça existe ! Et c’est encré. Le clown est le petit esprit que tu es.
Franck El Vato : Charly mon pote. L’ignorance de chaque fait de nous notre différence. On a nos froc large nos tshirt en 4 xl. Pas grave je ne supporte pas la mode moulé a la louche chacun son truc mdr !
Rien de plus ennuyant que ce texte long et nul. Je n’est strictement rien compris a ce texte dans un français parfait avec des mots qui sont certainement inadéquat. Merci mon dieu de m’avoir donné un cerveau tout ramolli et de m’en satisfaire, pour ne pas a sortir de tel absurdités rempli de connerie pour faire gobé ça a plus débile que moi juste avec deux trois mots qui épatent la galerie.
Patrice De Bruyne : Allons, allons, on se calme…, présentez-vous mieux, défendez votre passion !