Maserati A6GCS Monofaro 1949
Pour mes très ch€r$ amis milliardaires, voisins des Parcs de St-Tropez, complices de bacchanales à Monaco, de fêtes interdites à Ibiza et Saint-Bart’, ainsi que d’affaires rocambolesques (financières et sexuelles) et de partouzes, les bagnoles anciennes restent pour certain(e)s le plaisir d’avoir en mains (propres), enfin, un moyen d’attiser la haine des ceusses n’ayant pas les mêmes moyens financiers que la plouquesque croyant que pour déambuler à Saint-Tropez et à Monaco/Monte-Carlo il leur faudra dès la barrière d’entrée, présenter un extrait de compte récent à leur nom affichant un solde positif mirobolant et/où une attestation bancaire attestant disposer de plusieurs centaines de millions d’€uro$, Dollar$ où Y€n$).
Foin de frayer avec les populaces ! Faisant fi des articles dithyrambiques des magazines classieusement médiocres écrits par des journaleux pigistes obséquieux, des articles indigestes qui ne comportent que des louanges consuméristes, des chiffres manipulés et des commentaires “lobotomisateurs”… ce que vous lisez ici, chroniques et essais, sont le fait de personnes hors-normes (dont moi en personne, humblement) qui ont négocié, acheté, utilisé et vendu les engins présentés, et ce depuis plus de cinquante ans, qui connaissent donc les réalités d’usage, achats après négociations, arnaques (et tentatives), entretiens ruineux, réparations et ventes (ratées et réussies), ainsi que les “ceusses” qui survivent dans ce panier de crabes.
Ce n’est qu’un puits sans fond d’abominations diverses. Pour asseoir ce Web-Site, il me faut opportunément diversifier et “causer” de voitures anciennes ou fausses anciennes, avec mes voisins et, en ce sens, organiser des festivités/rendez-vous grivois-mondains, pouvant (pour les plus audacieux un tantinet escrocs, jouisseurs, sulfureux, déjantés, caustiques, classieux, snobs, politiquement incorrects, uniques, induplicables, intelligents, déjantés, caustiques, amers, désabusés, humoristes, épicuriens, baroudeurs, satyres et satiriques, aimant la vie, les automobiles, les bateaux et les avions extraordinaires)… concrétiser une promesse : “Gagnez vite fait au moins un million d’€uro$ avec un investissement automobile relativement modeste”…
Les ahuris étant partouzes, c’est donc simple et ludique. 1 €uro seulement pour débuter l’abonnement. Pour fêter les 200.000 abonnés, un truc imparable, irrésistible a été d’inviter la Jet-Set et un max d’amis milliardaires… Pour cela j’ai flashé sur le nouveau Palace “Le Blanc Canasson” propriété d’un voisin milliardaire (Bernard)… J’espérais ainsi “faire affaires” rapidement lors d’une partouze “Porno-Seapunk-Tropézienne” au bord d’une piscine de slime (!) entourée de plantes vénéneuses nues avec des cheveux verts et bleus fluos… et tout le toutim sur fond de zi-zique déviante : électronica afx, boites à rythme oldschool, footwork cramé, house candide, cloud hardcore, trap mutante… un joyeux bordel-lupanar ou les ambitions n’étaient toujours que sexuelles…
Bouger son cul sur des morceaux émo-débiles et quelques excavations droguées, est un bazar qui ne se prend jamais vraiment au sérieux, mais qui flingue sérieusement façon satanisme ! C’était beau, candide et indispensable… (je ne peux pas vraiment expliquer pourquoi les gens adorent ce type de toutim qui n’a clairement aucun sens, mais je ne m’en lasse pas non plus)… et comme vous n’avez pas reçu d’invitation, pour vous en faire une idée, matez en cachette du “Porno-Seapunk” (aucun rapport avec Genki Genki), dégoulinant de cyprine et de sperme, et imaginez vous retrouver au milieu d’une foule de gens bons, tous nus dans des couleurs tungstènes, une noyade de pines et vagins, avec en Pine-Time : “Des levrettes sur femmes hippocampes aux cheveux de teintes marines”…
Les artistes les plus brutaux ont délaissé, même pour le temps d’une track, les tubes et beats salaces de leurs clubs pour se présenter devant nous les yeux rouges et le nez coulant, à parler de dépressions post-coitales embrumées par la drogue… Les cramés émo-toxico habituels n’ont pas inversé la tendance… Et au milieu de tout ça, un collectif sorti de nulle part, a cristallisé tout ce qui se faisait de mieux dans le genre, dont un étrange mélange entre rap codéiné, cloud musique, Uk garage et r’n’b dépressif… Une fille qui faisait au moins deux mètres trente, perchée sur de longues jambes mutantes faisant office d’échasses, proposait à l’entrée une fellation “en hauteur”… Un peu plus loin une étrange créature, nue, prisonnière d’une cage en verre, se laissait admirer…
Elle laissait discrètement apparaître son intimité dans une party d’enfer, avec des déguisements, des drag queens, des gays, des hétéros, des amateurs de bondage, des cosplay saylormoon, des sadiques et des masos, du latex, du cuir, de la soie, des sourires… Ca partageait… ça minaudait… ça se fendait la gueule… les gens se jaugeaient… Même qu’un homme nu, le pénis en érection avec une demi douzaine de coton-tiges plantés dans l’urètre, tentait de nouer contact avec qui voulait. On faisait dans le borderline, pour briser les tabous certes, mais en essayant de garder un maximum d’humour en tentant de montrer de belles choses, seins et coucougnettes… mêmes des Trans et Drag-Queen faisaient le show, balançant des vannes, remuant leurs croupes…
Faisant flipper également les poupées gonflables humaines qui mimaient des coïts endiablés, tandis que l’atmosphère, elle, s’échauffait : entrejambes ouverts aux doigts aventureux, couples qui se formaient au hasard, latex qui claquait, des poupées faisant des massages… Cela est rapidement parti en vrille, sans distinction de sexe. Une fille survivante des folies d’Epstein, à la langue coupée en deux, en pleine fellation, se faisait sodomiser par son banquier. Des mecs à poil se trimballaient partouze : hommes en laisse, maitresses SM, travestis pleins d’amour. Le maelstrom de sueur tranchait avec les spectacles, tout en retenue et poésie : une femme robot prenant vie graduellement en se mettant à nu, enlevant les rouages gris pour exposer une chair rose et ardente…
Une autre demoiselle, radieuse, dansait dans des volutes bleues, tirant beaucoup plus vers l’envol céleste éthéré que le strip-tease vulgaire au départ attendu… Sous le stupre, le romantisme… J’ai alors entrainé la partie la plus friquée de l’assistance en phase bagnoles de collection, une faune ahurie s’est ainsi précipitée dans le second jardin, pour la suite relaxante, malicieuse et sadique de mon plan : “Gagnez facilement un million d’€uros avec une Alfa Roméo acquise 50.000 $… “Il n’y a plus de vraies Bugatti’s d’avant-guerre ni d’Alfa Roméo’s et Maserati’s d’après guerre à directement tonné John Bothwell, directeur commercial de “Pur Sang Automotive d’Argentine”… Toutes ont été rebodied, toutes sont des faux, éventuellement des demi faux….
Les moteurs sont remplacés et les restaurations sont des constructions neuves “à l’ancienne”, même les écrous et les boulons sont des faux originaux qui remplacent chaque écrou et boulon d’époque. Rien n’est original. Donc ne vous offusquez pas, profitez du système… J’ai laissé à John Bothwell le soin de divulguer les secrets, de discuter de ce qui est réel ou non sur les fausse vieilles, surtout qu’il présentait des listes documentées, avec photos, de toutes les vraies fausses, il a en cette suite affirmé : “Une chose est sûre : les quelques privilégiés qui dépensent des millions pour un ou plusieurs exemplaires ne les conduisent pas, ou très peu, quasi exclusivement dans des concours d’élégance.. C’est là que nos divers Pur Sang entrent, telle cette Maserati A6GCS”…
C’est une voiture qui a l’air et se contemple comme si elle venait direct du paradis des autos anciennes, avec une étiquette de prix qui est juste une fraction des valeurs actuelles, une voiture qu’on n’a alors pas réellement peur de conduire… Et de présenter sa vieille nouvelle Maserati A6GCS, une ancienne totalement neuve, indiscernable d’une authentique d’autant plus que très peu le sont encore… tout en claironnant : “Ce qui a tué la réalité des vraies vieilles authentiques, c’est la vanité des propriétaires voulant à prix d’or posséder une vraie ancienne réellement ancienne mais comme neuve”… Cette phrase a jeté un froid, mais regardez les photos… Son esthétique globale est envoûtante, chaque partie de cette baignoire en aluminium sur roues parait ancienne…
En réalité, elle a été construite et forgée sur place dans les installations de “Pur Sang” en Argentine… la société prend grand soin de s’assurer que la conception de chaque voiture et les méthodes de production imitent celles des originales. Mise en marche… et se déclenche une symphonie mécanique semblable à un avion de chasse des années 40/45, effrontée et menaçante pour quiconque dans un rayon de quatre pâtés de maisons…. Mais cela se résume à “beaucoup de bruit pour pas grand chose”... de plus il faut une énorme force pour tourner le volant et donc manœuvrer la voiture. Plus difficile encore, mais divertissant, est de s’embarquer dans un contre-braquage étant donné le peu de traction disponible… c’est vintage et épouvantablement casse-gueule…
C’est à cause de la rigidité hallucinante des non-suspensions et de la taille “motorette” des pneus Coker. Bien que ses freins finissent après 10 kms d’arrêter la bagnole, la pédale nécessite une pression surhumaine constante durant la totalité de cette distance… En outre, comme il n’y a pas de bouclier thermique (pas de cloison pare-feu) pour protéger votre vie ET votre jambe de la boite de vitesse (la transmission est brulante comme un four de fonderie), vous commencez rapidement à grésiller et votre jambe devient semblable à une saucisse grillée au barbecue… J’ajoute qu’il n’y a pas de ceintures de sécurité.… ni de sécurité du tout ! Après quelques heures de lutte avec le volant, les pédales, manettes et leviers, vous vivez enfin l’enfer…
Vous avez une totale et véritable appréciation de la façon dont étaient incroyablement qualifiés les pilotes de courses automobiles de l’époque… Vous devez être un fou certifié et un total malade mental pour conduire une voiture comme celle-ci au rythme d’une course vintage. Cette superbe recréation de “Pur Sang Argentine” offre à qui peut payer au moins 200.000 $ + taxes et emmerdes divers… une fenêtre sur le monde des vieilles bricoles et les “ceusses” qui rêvent risquer régulièrement tout, et surtout leur vie, pour courir la gloire, ce qui ne transporte pas nécessairement au paradis… En finale de son discours, j’ai noté qu’il affirmait : “Ceux qui l’achètent pourront la revendre sans peine au moins un million d’€uros dans une vente aux enchères”…
Pas de soucis pour obtenir des documents d’époque… Voilà… Je suis alors retourné à ma fête Saint-Tropézienne, entre voisins, une enculade en valait assurément une autre dans ce nouveau Palace “Le Blanc Canasson” situé dans l’écrin le plus convoité de la Riviera méditerranéenne, cultivant une bienveillante intimité : chambres et suites entre 2500 et 5000 euros la nuit, avec terrasse, et un restaurant gastronomique sous la houlette d’un chef multi étoilé : 500 euros par personne, réservation obligatoire : Code de réservation obligatoire : “Gatsby”… Apéritif “Gatsby” offert si vous vous êtes abonné à ce web-site “GatsbyOnline/ChromesFlammes”… ! Impossible de résister à ce havre loin des pollutions en tous genres avec plage privée et piscine à débordement.
Il y a aussi des esthéticiennes et diverses masseuses à disposition, déambulation sensuelle assistée à travers les produits du terroir et de la mer, sans oublier les vins à partir de de 350 euros (le Petrus 1949 à 20.000 euros doit se réserver la veille)… le mariage de l’esprit français et du pragmatisme international : sophistication et richesses… “Le Blanc Canasson” : un rêve exclusivement pour milliardaires, recommandé par “Gatsby et ChromesFlammes”…! Cette recréation de la Maserati A6GCS 1949 a été construite sur commande en 2017 par Pur Sang en Argentine, la société qui reconstruit des Bugatti’s, des Alfa Roméo’s et des Mercedes des années 20, 30, 40 et 50 à l’identique. Celle-ci est en Full aluminium et dispose d’un six cylindres en ligne SOHC de 2,0 litres.
Il aurait été retiré il y a plusieurs décennies de l’authentique A6GCS pilotée par Juan Manuel Fangio lors du Grand Prix de Rome en 1949. Dotée d’une carrosserie en aluminium formée au marteau à la main, puis peinte en rouge “vieilli” le tout monté sur la reproduction 100% à l’identique du châssis en acier de l’A6GCS 1949. On frôle la perfection du faux vrai indécelable. Le moteur “originel” respire via trois carburateurs Weber 36 DO2 également recopiés à l’identique, d’une reproduction 100% de la transmission manuelle à quatre vitesses d’époque, de freins à tambour en aluminium à ailettes aux quatre roues également comme d’époque, d’authentiques jantes à rayons aux dimensions décalées, d’une sellerie en cuir vieilli marron sur une banquette à deux places.
C’est presque d’époque de même que le volant à jante de bois qui serait authentiquement authentique du volant tenu par Fangio. Cette re-création parfaite de l’A6GCS est maintenant à vendre, disposant d’une immatriculation Argentine “Maserati A6GCS Monofaro 1949 A6GCS 2L0 litres”. Elle est issue d’une petite série débutée en 1947 conçue par l’ingénieur technique en chef de Maserati : Alberto Massimino pour Ernesto Maserati, juste avant le départ des frères Maserati de l’entreprise. La conception du cadre tubulaire comporte une suspension avant indépendante et une carrosserie en aluminium de style Medardo Fantuzzi qui lui a valu le surnom de “Monofaro” en référence à son mono phare monté au centre de la calandre.
Environ 15 exemplaires de l’A6GCS ont été construits qui ont participé principalement à des courses, y compris le Grand Prix de Rome en 1949 avec Juan Manuel Fangio au volant. À la fin de la saison 1950, la voiture conduite par Fangio à Rome a été importée en Argentine… Ensuite Pfffffffff !!!. La carrosserie en aluminium de cette recréation est finie en rouge et comporte des graphiques “à la main, à l’exact identique, numéro deux” sur son nez, son panneau arrière et son côté gauche. Les éléments comprennent un capot à persiennes, un pare-brise en plexiglas à profil bas côté conducteur, une porte côté passager et un bouchon de réservoir de carburant de style Monza. Des jantes à rayons peintes en argent (16po avant et 18po arrière) sont utilisées…
Elles sont enveloppées de pneus Wagner, tout comme la roue de secours logée dans le panneau arrière sous un couvercle circulaire. Les freins hydrauliques sont des tambours en aluminium à ailettes. Le cockpit abrite les sièges/banquette à deux places garnis de cuir plissé marron au milieu de panneaux intérieurs de carrosserie en aluminium nu. Le volant cerclé de bois se trouve devant l’instrumentation Jaeger à face bleue, notamment un tachymètre à 8.000 tr/min et des compteurs surveillant le niveau de carburant, la température du liquide de refroidissement et la pression d’huile. La voiture n’est pas équipée d’un compteur de vitesse ni d’un compteur kilométrique. Le six cylindres en ligne de 2,0 litres intègre un bloc en fonte et une culasse en aluminium.
Il n’y a qu’un seul arbre à cames en tête et trois carburateurs Weber 36 DO2. Le numéro 2010 est estampillé sur le bloc moteur et correspond au numéro de châssis de l’A6GCS pilotée par Juan Manuel Fangio en 1949. Cette voiture a passé la première année de sa vie en tant que voiture d’usine numérotée 2007 avant d’être renumérotée et vendue en 1949. Le moteur de l’A6GCS numéro 2007/2010 aurait été retiré vers 1953 après une défaillance du piston et est resté stocké pendant plusieurs années avant d’être acheté par le propriétaire de cette recréation et incorporé dans la construction du garage “Pur Sang”. La puissance est envoyée aux roues arrière via une reproduction de la transmission manuelle à quatre vitesses.
La suspension intègre une configuration indépendante avec des amortisseurs à ressorts hélicoïdaux à l’avant et un essieu à l’arrière avec des amortisseurs Houdaille. La voiture est vendue sur son immatriculation argentine, qui sert de document de propriété. Elle se trouve au Royaume-Uni en tant qu’importation temporaire avec des droits d’importation non payés. Sa valeur est estimée à 160.000$, une 100% authentique s’est vendue chez Sotheby’s pour 1.000.000$… Mais pour 50.000 euros vous pouvez l’emporter, tout se discute, il suffit d’oser, seul l’argent rend tout compréhensible, pareil qu’en Ukraine ou le clown pianiste avec son pénis a capturé un bon milliard des dons reçus tout comme les donateurs de nos impôts…