McLaren-MP4-12C-X1-2012

A Peeble-Beach 2012, ou cette McLaren-MP4-12C-X1 a déboulé en farce et force, les ceusses aguerris aux pires bourre-pifs, bourre-mous et bourre-culs, savent, en conséquences des expériences désastreuses d’époques où ils étaient naïfs et “émerveillables”, que les Concept-Cars ne conceptualisent souvent que le vide abyssal ! Pour ne pas être “en reste”, les journaleux et les gogos, se sont alors direct pincés les couilles pour rester éveillés et donner l’impression aux espions et espionnes du Concours d’Elégance d’être subjugués par cette arrivée, afin de ne pas être rayés des invités avec accréditation tamponnées et cachetées.

Aucun d’eux n’a plus de 80 en test d’intelligence, ni le moindre diplôme de niveau universitaire, ni ne possède quelconque brevet d’aptitude en graphisme, ingénierie nucléaire, détection des fraudes et escroqueries, copyrights, marques déposées. Tousses, par contre, sont champions pique-assiettes, voyeurs et branleurs en bizarreries ! C’est ainsi pour la totalité des manifestations semblables. Les Concours d’Elégance Yankee sont particulièrement appréciés de ces grouillements humains pour les boufferies Oreos de la marque Great Values, des biscuits sandwich au chocolat bon marché fourrés à la pâte de vanille bon marché qui bloquent les faims de tout et tous en un clin d’œil !

Quoi qu’il en soit, il y a des vrais et des faux Oreos, pareil que pour les vieilleries “de collection”, il y a des vraies et des fausses, des vraies fausses et des fausses vraies, pareil que les putes et les milliardaires, difficile de s’y retrouver, ce qui incite à bouffer à tous les râteliers et baiser tout ce qui bouge !
Le but de cet article n’est pas uniquement destiné à vous instruire et informer des mœurs américaines durant les exhibitions d’autos-snobs, mais aussi de vous instruire sur la réalité et les dessous (glauques) de la MacLaren MP4-12C-X1 2012, la première tentative réussie de “McLaren Automotive” d’alpaguer en force et en douceur un riche ordinaire, proie beaucoup plus caricaturale et rentable que le riche moins ordinaire !

La voiture est toutefois issue d’un coup-de-bol, lorsque le chef des opérations spéciales de McLaren, Paul Mackenzie, a rencontré un fan anonyme de McLaren qui rêvait que McLaren lui construise son propre véhicule unique et personnalisé. Il a fallu trois ans de consultations diverses ponctués de paiements (substantiels) d’acomptes de plus en plus exorbitants entre le client (qui paye), McLaren (qui touche), et le chef du design Frank Stephenson qui détourne 25% de ce qui rentre (commissionnement) pour que “le produit” puisse naître et générer un max de pépettes !.

Voici la liste de véhicules établie par le client qui exigeait que leurs design devait se retrouver dans celui de la McLaren à lui fabriquer : Facel Vega 1961, Chrysler d’Elegance Ghia 1953, Buick Electra 1959, Mercedes-Benz 540K 1939 et Citroën SM 1971. Il y avait joint divers exemples d’architectures immobilières, y compris les musées Guggenheim de New York et de Bilbao, ainsi qu’une horloge art déco Jaeger LeCoultre, une remorque Airstream, un stylo Thomas-Mann Montblanc, un piano à queue et une aubergine dont le client aimait la texture brillante ! Ahhhhhhh oui, il y avait aussi une photo en noir et blanc d’Audrey Hepburn ! Tout ce  bazar/mic-mac devait être réuni avec un soin tout particulier pour les détails !

Les trois années que l’équipe McLaren a passé à y travailler sont entrées dans la légende des escroqueries “saines” c’est-à-dire celles qui sont demandées par le client, pareil que le masochiste demandant à une Maîtresse sadique de lui faire des “trucs” sadiques au possible : écrasement des texticules, torsion du pénis et introduction anales de bouteilles de Petrus millésimés, ce sont surtout à cause des détails, de beaucoup, beaucoup de détails que l’addition finale se mue en addiction définitive et ruineuse ! Tout n’est que détails pour parfaire l’illusion de jouissance et des transferts de liquides et liquidités !

En finale, tout comme se promener à poil avec une bouteille de Pétrus dans le cul, lécher diverses déjections et se faire suspendre par les couilles dans une forêt un jour ou les amoureux de la nature vont embrasser les arbres et leur parler de l’avenir de la planète, cette voiture est ridicule. C’est un étrange mélange de composants insensés pour plumer une personne riche et débile, qui a passé essentiellement ses jours et nuits à dicter chaque petit détail qu’elle voulait. Un exercice de masturbation artistique hyper couteux pour qui aime l’enfer du BDSM et du bondage.

Paul MacKenzie, directeur du programme MSO de McLaren s’est confié à moi et m’a avoué, exténué : “Ce client qui possédait déjà une McLaren F1, une Mercedes-Benz SLR McLaren voulait faire un trio en ajoutant une McLaren-MP4-12C-X1 unique au monde. L’affaire a commencé avec notre président exécutif Ron Dennis il y a près de trois ans, avant même le lancement de la 12C. Le client voulait une machine qui avait toutes les capacités de la future 12C mais enveloppée dans un carrosserie unique ressemblant à la Panther-Six qui reflétait ses besoins et sa personnalité ! Un budget d’une dizaine de millions d’euros a ainsi été évoqué puis conclu” !

Mackenzie et le directeur du design Frank Stephenson ont ensuite rencontré le client pendant trois jours pour discuter de ses idées pour le modèle à lui fabriquer. “Quand tout était dans la boîte, plié, au point, le client a organisé un concours opposant les designers de McLaren à d’autres en dehors de l’entreprise. Non content de cet ensemble hétéroclite se voulant un portrait-robot en inventaire à la Prévert, ce client décidément très fortuné, a posé des condition très strictes, il fallait à chaque fois réaliser le projet en maquette afin que le client puisse juger en 3D jusque dans les plus infimes détails, la voiture qui allait être l’élue de son coeur”…

Toutes les maquettes furent présentées en un même lieu au client qui aida à en tirer un nouveau “cahier des humeurs”, une sorte de collection d’images à partir de laquelle l’équipe des designers pourrait se remettre à l’ouvrage… En fin de compte, c’est une nouvelle maquette du styliste Chinois Hong Yeo, ressemblant à la Panther Six des années ’70, qui a été choisie et a permis à la suite du programme d’entrer en œuvre, pourtant la sympathique Panther Six n’est pas restée dans la légende au niveau des meilleures automobiles hors du commun, il s’agissait avant tout d’une automobile déjantée mêlant prémices de la future irréalité virtuelle, science-fiction acidulée, batmania et aventures picaresques !

Personne n’aurait imaginé que cette antique chose allait s’avérer “le modèle idéal” pour réaliser, en 2012, les bases d’un engin estival rafraîchissant quoique sans grande ambition ! En fin de compte le client a approuvé la mise en création/production avec toutefois des modifications de détails ! Le modèle qui en a résulté présentait un style futuriste-décadent d’inspiration rétro avec un intérieur de MP4-12C, mais équipé d’une sellerie en cuir Harissa Red Nappa, d’un appareillage de commutation en aluminium nickelé et d’une garniture en fibre de carbone tissée de titane !

Les véritables spécifications de performance détaillées n’ont pas été publiées, mais McLaren a déclaré que la voiture pesait environ 1400 kg et partageait les mêmes composants mécaniques majeurs que la 12C, y compris le moteur biturbo de 625 chevaux (460 KW) McLaren X1… Ce remake de la Batmobile mâtinée de Panther Six réactualisée par McLaren, rappelait sado-masochistement que le bon-goût et le sexe crade mélangés, s’ils sont un vrai bonheur pour les adeptes du genre… pour autant, ne reflètent pas le bon-goût, les sentiments honnêtes et l’abnégation, quoique… le tout vaut bien d’autres arnaques sorties en beaucoup plus grandes pompes récemment…

La folie des grandeurs qui s’empare des nouveaux multimilliardaires depuis de nombreuses années n’est visiblement pas prête de s’arrêter ! Après les grandes classiques, même les œuvres de moindre importance se retrouvent phagocytées par la horde des body-snatchers… En effet, lorsque les voitures de McLaren Automotive ne suffisent pas à satisfaire les caprices des grandes fortunes, la branche McLaren Special Operations (MSO) vient à la rescousse…
Avant d’en arriver là, il faut que le client bien connu et respecté (sic !) montre tout de même patte blanche, c’est à dire s’aquitte de ses élucubrations en versant un substantiel acompte de deux millions de dollars) !

C’est exactement ce à quoi s’est attelé le faiseur d’anges mécaniques, artisan responsable des affreuses Mercedes SLR et de l’insipide MP4-12C : utiliser une douzaine de millions de dollars pour bricoler une sorte de super gadget… Le prix d’un tel joujou peut paraître indécent, mais c’est surtout la manière dont cette voiture est utilisée qui surprend : la technique est identique à la MP4-12C, un comble pour un remake de Batmobile, ce qui ne serait pas si grave s’il n’était aussi un pudding d’idées resucées dans l’ancienne Panther Six… qui soit écrit en passant, avait péniblement atteint 41.400 €uros tout frais et taxes inclus, dans une vente aux enchères organisée à Monaco par Bonhams en mai 2011…

Dans notre monde post-apocalyptique divisé entre empire boursier et tiers-monde surexploité, l’identité visuelle de cette Mclaren X1 n’à qu’une logique de repompage purement “bis”… C’est d’autant plus dommage que ce refus de la moindre innovation stylistique pèse sur cette voiture plutôt bien fignolée, c’est un exploit qui résiste à tous les tripatouillages mentaux et mémoriels d’une société qui passe du coup complètement en retrait. Cette question du point de vue est le principal problème : beaucoup d’éléments, même sans originalité, auraient pu tirer cette voiture vers le haut, alors qu’elle plonge dans l’abîme !

Ce qui frappe, c’est ce mélange de références rétro et de lignes futuristes qui composent un univers très particulier. Les roues arrière carénées qui attirent l’œil avec leurs protections “déployables”, sont en réalité anti-fonctionnelles… et il a fallu inventer un nouveau type de charnière afin de pouvoir intervenir techniquement si l’on doit changer roues et pneumatiques. Seule la vitre surplombant le moteur façon vitrine, est la même que la voiture donneuse MP4-12C… Tout le reste diffère pour mille bonnes raisons, la principale est que la taille de la voiture change toutes les pièces de carrosserie ne fut-ce que pour 10 cm de plus en longueur et 19 cm en largeur !

Faisant largement appel à la fibre de carbone pour la carrosserie, la X-1 l’utilise différemment à l’intérieur avec un tressage ajoutant un fil titane afin d’ajouter un effet 3D. L’habitacle est tendu de cuir Nappa Harissa Red tandis que les compteurs sont en aluminium revêtus de nickel. Pas grand-chose d’autre à en raconter vu qu’il se fait soudain tard… J’éprouve soudain un immense ras-le-bol de commenter toutes ces conneries “roulables” ! Par exemple, le coté mécanique concernant le V12 bi-turbo de 625 chevaux d’origine.

Homologuée pour la route, la X-1 a parcouru plus de 1.000 kilomètres d’essais avant d’être totalement redémontée et révisée avant Pebble Beach !
Une chose est sûre, cet article va participer à l’aura de bêtise et de prétention qu’elle se tisse déjà, ce qui devrait lui attribuer, à terme, une valeur de collection digne de celle de la Panther Six… Une façon pour le milliardaire passionné à l’origine du projet, d’être aussi un investisseur inconscient. La X-1 présentée à Peeble-Beach à l’occasion du Concours d’élégance, démontre ainsi que rien n’est impossible pour n’arriver nulle-part en venant de rien !….

Reste que cette Mclaren X1 est plus ou moins condamnée à être maltraitée car étant un remake de la Panther Six que tout le monde va s’empresser de réévaluer, en premier lieu ceux qui ne l’ont pas vue à l’époque… Il est bon de rappeler que ce produit industriel “honnête” gagnera probablement en sympathie avec le temps, il n’est pas plus neuneu que bien des arnaques qui sortent en grande pompe chaque semaine.