Microlino 2022
La Microlino, au premier regard, au “premier coup d’œil”, la première impression est qu’il s’agit d’une micro-voiture science-fictionneste-uchronique, une renaissance de l’Isetta suivant l’air du temps automobile actuel. L’Isetta était le nom d’un véhicule urbain compact conçu par la firme italienne ISO Rivolta, l’une des microcitadines les plus populaires produites après la Seconde Guerre mondiale, à un moment où les trajets de courte distance étaient privilégiés. Nombre de personnes n’avaient pas les moyens financiers de s’offrir de grosses automobiles et se tournaient vers les scooters ou les motos. Diverses séries ont été produites (sous licence où en copie) en Espagne, Belgique, France, Brésil, Royaume-Uni et surtout en Allemagne par BMW.
En raison de sa forme ovoïde, cette microcitadine est connue dans les pays anglo-saxons sous le nom de “bubble-car”, appellation utilisée par la suite pour d’autres véhicules. En Allemagne, elle est “das rollende ei” (littéralement : “l’œuf roulant”). En France, on la surnomme familièrement “le pot de yaourt”, en raison de la couleur blanche généralement utilisée et pour sa ressemblance avec les pots de yaourt en verre de l’époque. L’Isetta est ainsi devenue une figure emblématique des années 1950, notamment pour ses formes, mais également en raison de certaines personnalités de premier plan qui l’ont achetée et utilisée quasi quotidiennement aux USA, comme Elvis Presley et Cary Grant.
Deux ans après la fin de la guerre 1939/1945, l’italien Renzo Rivolta, patron d’Iso SpA Refrigeratori de Milan, s’est lançé dans la fabrication de réfrigérateurs (Isothermos), mais les misérables résultats vont amener Renzo Rivolta à se tourner vers la fabrication de scooters (C’était l’époque de “La Dolce Vita”). Cependant, la concurrence de Vespa et Lambretta le force à changer ses plans. Il donne alors carte blanche à l’ingénieur Gobini pour concevoir un véhicule totalement original, capable de transporter deux adultes et un enfant, ainsi que quelques bagages, en toute sécurité. Parallèlement, l’ingénieur Ermenegildo Preti brevette en 1950, un prototype de véhicule de forme ovoïde avec une porte frontale et trois roues.
C’est ainsi qu’en 1952, les ingénieurs Ermenegildo Preti et Pierluigi Raggi sont mandatés par Rivolta, à la place de Gobini et imaginent un petit véhicule mû par un moteur de motocyclette, aux formes modernes et pratiques, reprenant les traits du prototype, mais cette fois à quatre roues pour plus de stabilité. Preti dit avoir été inspiré par un avion-cargo pour dessiner l’avant. Le nom qui lui est donné est Isetta, c’est-à-dire petite ISO. L’automobile fait sensation au salon de Turin 1953. Grâce aux solutions adoptées, la voiture est proposée à un prix compétitif. Elle suscite beaucoup d’intérêt comme voiture de ville.
Les journalistes de l’époque, lors de leurs essais de l’Isetta, sont agréablement surpris par la sensation d’espace que procure la voiturette. Un communiqué de presse indique même que : “Les grandes fenêtres en Plexiglas permettent une vue dégagée dans toutes les directions. Il y a des poignées pour ouvrir le toit et se découvrir au soleil. Deux adultes et un enfant peuvent s’asseoir confortablement sur la banquette. Cependant, afin d’éviter les mouvements dans la cabine, le levier de vitesses est situé sur la gauche et les autres contrôles manuels sont commodément regroupés sur la colonne de direction”.
Après des débuts très difficiles en Italie où sa production reste confidentielle en raison de la concurrence de la Fiat 500, trois Isetta remportent les trois premières places à l’indice des performances des Mille Miglia en 1954 ! Des observateurs de BMW sont impressionnés et en parlent aux patrons de la firme qui cherche à ce moment un second souffle. La guerre a détruit non seulement la majeure partie des unités de production, mais aussi laissé sous contrôle soviétique les usines BMW de l’Est. BMW acquiert une licence de fabrication en 1955 à Renzo Rivolta en même temps que dernier en vend à plusieurs autres constructeurs, puis il arrête la fabrication de l’Isetta cette même année en Italie. C’est ce modèle qui va assurer la survie de la marque allemande au bord de la faillite au milieu des années 1950. La petite BMW Isetta se vendra bien au début, en raison de sa faible consommation de carburant dont les prix ont fortement augmenté dans les années 1950 et en particulier en 1956, lors de la crise du Canal de Suez.
À l’origine “italienne”, le moteur est un deux-temps de 198 cm3 de cylindrée équipé d’un mélangeur semi-automatique permettant de s’alimenter en essence ordinaire, qui développe 9,5 chevaux à 4 750 tr/min. En France et en Italie, le moteur deux-temps utilisé est un bicylindre d’origine Puch de 236 cm3, il présente une caractéristique assez rare : le balayage en “U” qui se retrouve sur les motos Puch (deux pistons de diamètres nettement différents assurent les fonctions traditionnelles du moteur deux-temps (admission, compression, balayage-transfert, explosion et échappement) en travaillant dans deux cylindres parallèles bien distincts, mais coiffés par une seule culasse, et tourillonnant sur un vilebrequin unique via une bielle dite “fourchue”.
Pour sa part BMW choisit un quatre temps de 245 cm3 dérivé du moteur de moto quatre temps équipant la BMW R27 (qui est une sorte de demi flat-twin) utilisant de nombreuses pièces communes des BMW 500 bicylindres. La boîte, dont le levier est situé sur le côté gauche de la carrosserie, est à quatre rapports. La transmission aux roues arrière est assurée par une double chaîne. La carrosserie en forme de goutte d’eau, agrémentée de larges baies vitrées, est en tôle d’acier. La présence d’un toit ouvrant en tissu répond à un souci de sécurité. En effet, en cas de choc frontal, les occupants du véhicule trouvent une issue par le toit ! Le châssis est en tubes d’acier et la voie arrière est suffisamment étroite pour se passer de l’équipement coûteux que représente le différentiel.
La suspension est simpliste, à base d’anneaux de caoutchouc à l’avant, mais pourvue d’un ressort à lames et d’un amortisseur télescopique à l’arrière. Les freins sont à commande hydraulique sur les roues avant. D’un poids de 330 kg et d’une longueur de 227 cm, l’Isetta a pour particularités essentielles sa porte frontale unique permettant de se garer partout face au trottoir et ses deux roues arrière relativement proches. Les caractéristiques techniques de l’Isetta sont assez inhabituelles. En raison de son ouverture par l’avant, le volant et le tableau de bord sont solidaires de la porte. Un joint de cardan, qui divise la colonne de direction en deux, quelques centimètres au-dessus du panneau de plancher, facilite le déplacement de la colonne lors de l’ouverture. Ainsi, le conducteur et son passager peuvent monter à bord sans contorsions.
Production :
ISO Italie : 1.000 environ de 1953 à 1956.
ISO Romi Brésil : 3.000 environ de 1955 à 1959.
Velam France : 7.115 de 1955 à 1957.
BMW UK Grande-Bretagne : 30 000 environ de 1957 à 19624
BMW Allemagne : 136.567 de 1954 à 1962.
En 2018, le constructeur suisse de trottinettes électriques Micro Mobility Systems lance “son” interprétation moderne de l’Isetta nommée Microlino. Elle est produite en Italie, à Imola, sur les chaînes de production du constructeur de voiturettes Tazzari, partenaire du projet. La première version de série est exposée au Salon international de l’automobile de Genève 2018 et un modèle tout électrique, La Microlino 2.0, est lancé en septembre 2020, en Italie.
Voici ce que disait le fabricant : “Les voitures qui sont commercialisées sont trop grosses, trop lourdes et trop compliquées, qu’elles soient à combustion interne ou électriques”, expliquait Wim Ouboter à propos de ce que l’on peut voir sur les routes européennes… “Jusqu’à 15 moteurs électriques pour un seul siège et plus de deux tonnes de technologie pour transporter 75 kilos de personnes : la proportionnalité semble différente”, expliquait l’entrepreneur suisse.
Il connaissait la mobilité simple. Il avait fait fortune avec le “Microscooter”, sorte de réinvention du scooter en tant que plateforme. Il en avait alors vendu 80.000. Ouboter voulait donc re-éditer l’Isetta sous le nom de Microlino, avec ses fils Merlin et Oliver. L’Isetta l’avait plus qu’inspiré et en modifiant les dimensions et divers détails (la Microlino ne mesurant que 2,50 mètres de long et 1,50 mètre de large), il s’évitait la honte d’être copieur/plagiaire.
Plus confortable que la Citroën Ami, plus cohérente et économique que la Smart City-Coupé, la Microlino appartient à la classe des véhicules légers de la catégorie L7E, cependant, un permis de conduire est requis pour la conduire.
Si vous croyez Heer Ouboter, le concept fonctionne, il affirme que ces concitoyens Suisses attendent avec impatience cette micro-voiturette et que plus de 20.000 réservations (sans engagement) ont été enregistrées. Mais, les peuples du monde entier semblent ignorer l’existence de la Microlino ! Mercedes devenu le propriétaire de Smart l’a cédé à un groupe Chinois peu avant les ravages économiques du Covid et des prétendus Vaccins, ce qui pourrait s’avérer une erreur stratégique quoique Mercedes n’étant pas du style à s’armer industriellement avec des produits “moins chers” n’a pas cru nécessaire de simplifier la Smart pour en revenir à l’idée première de Nicolas Hayek… Dommage ! Quoiqu’il en soit, des Smart’s à 40.000 euros et bien plus en version Brabus, la déraison est totale. Je suis très heureux d’avoir conservé mon numéro 10 qui totalise maintenant (janvier 2022) près de 115.000 kms sans avoir vécu le moindre souci.
C’est donc dans ce contexte mêlé aux restrictions dues davantage à l’obligation totalitaire de l’injection/vaccination de nano-robots, que réellement se protéger du Covid, que la Microlino apparait “à pic” quoique la Citroën Ami est plus en adéquation avec les nouvelles obligations nazifiantes du Gouvernement Mondial en matière de déplacements urbains et immédiatement périphériques électriques. La Microlino est uchronique ! Dans la fiction, l’uchronie repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification du passé. Le mot “Uchronie” est un néologisme du xixe siècle créé par Charles Renouvier fondé sur le modèle d’utopie (u-topie), avec un “u” comme préfixe de négation du “chronos” (le temps). Etymologiquement, le mot désigne donc un non-temps, un temps qui n’existe pas. On utilise également l’anglicisme “histoire alternative” (alternate history).
L’histoire contrefactuelle et l’uchronie se distinguent par la prééminence donnée soit à l’événement déclencheur (histoire contrefactuelle), soit à ses suites fictives (uchronie). Mais dès que le conducteur s’est glissé autour de la colonne de direction et a fermé la seule portière qui est l’avant du de la Microlino, il revient au présent. Les instruments numériques s’illuminent derrière le petit volant. A la place des interrupteurs, il y a un petit écran tactile. L’infodivertissement fonctionne via un smartphone et un haut-parleur Bluetooth quasiment dans le porte-gobelet (sic !)… La Microlino n’est donc pas un véhicule de renonciation du présent même si elle copie l’Isetta et s’affiche aux couleurs et au design des années cinquante.
Les couleurs y sont tendances et on est assis plus moelleux et plus confortable que dans la Citroën Ami, même si le maximum de deux occupants sur l’unique banquette est assez proche. Mais la conduire en ville fait une différence. La Microlino accélère assez rapidement et linéairement, ce qui lui manque en vitesse, elle le compense par son agilité. Aucun coin de rue n’est trop serré et aucune place de stationnement n’est trop petite. Si les fenêtres coulissantes et la grande trappe dans le toit sont ouvertes, il y a même une sensation de qualité de vie qui intervient, même dans la circulation.
L’idée de la Microlino date d’avant Covid, il y a plus de cinq ans. Elle a fait sa première apparition en 2018. Pendant ce temps, les Ouboters ont modifié la structure de construction en réalisant une carrosserie autoportante pour des raisons de sécurité et de simplification (c’est moins cher). De plus, les partenaires de production ont changé. La société italienne Tazzari devait d’abord construire la Microlino, puis une production en Chine et une coopération à court terme avec le fournisseur allemand Artega ont été discutées. Cela a employé des avocats et des tribunaux, avec un résultat bizarre : au lieu de construire la Microlino, Artega a annoncé qu’il débutait la fabrication d’une petite voiture électrique presque identique du nom de Karo, pour laquelle la société a immédiatement accepté les précommandes pour un montant de 2.500 euros. Cependant, les doutes grandissent quant à l’arrivée réelle de ce diamant qui semble être une arnaque.
Les Ouboters ainsi attaqués de toutes parts (sic !) ont donc cherché à dissiper tous les points d’interrogation concernant le lancement sur le marché de leur Microlino. Dans le même temps, la production a commencé chez le sous-traitant italien Cecomp. Pour 2021, les Suisses espèrent que 10.000 véhicules pourraient être assemblés en 2022. Ce qui ajoute de l’utopie à l’uchronie… Les roues arrière de 13 pouces sont propulsées par un moteur électrique de 20 kW (27 chevaux) positionné à l’arrière permettant à “la boule de câlins” d’atteindre (seulement) 90km/h et quelques (l’engin est autorisé sur autoroute), l’homologation L7E ne permet pas plus ! Mais cela a aussi du sens, après tout, il n’y a pas d’airbags, d’ABS ni d’ESP dans le véhicule, quoique des équipements de sécurité et la climatisation seraient bientôt proposés en option !
Des batteries d’une capacité de stockage, au choix de 8 ou 14,4 kWh, alimentent la voiture électrique, ce qui devrait suffire pour respectivement 125 ou 200 kilomètres d’autonomie. La Microlino doit donc être connectée à une prise domestique jusqu’à quatre heures mais peut également puiser de l’électricité dans les bornes de recharge publiques. Pour un prix de 12.500 euros environ, existe un “big” problème avec cela : les acheteurs ne reçoivent pas la subvention de l’État de 6.000 euros pour la voiture électrique car la Microlino n’est qu’un véhicule léger ! Cela la rend en fait plus chère que certaines petites voitures à quatre places !
Dans le déroulement (ludique) de mon essai, certains éberlué(e)s m’ont agressé verbalement en me demandant pourquoi je conduisais un réfrigérateur Smeg, comment j’avais pu piquer l’un des dodgems de l’école de conduite de Legoland et à quelle heure Noddy voulait que sa voiture revienne à Toyland… Jalousies cruelles ! Par contre, il arrive que certains et certaines roucoulent, rient et saluent la bulle de 2,5 mètres de long, s’extasient de sa nano-consommation imaginée (sic !), de la réaction urinaire et excrémentielle des chiens et chiennes à sa vue, ainsi que de l’impossibilité d’entrer et sortir de la bulle si “un connard” vient stationner son 4X4 pile-poil contre l’unique porte avant alors que le toit ouvrant est fermé. Ce sont de saines et justes remarques !
J’avais d’abord applaudi à la vue de la Microlino, impossible de ne pas en tomber amoureux immédiatement, c’est une emoji cœur-yeux sur roues dont la porte solitaire s’articule du coin avant-gauche et emporte par glissement pré-calculé toute la liaison de direction et le tableau de bord hors de la cabine chaque fois que vous montez à bord ou descendez. Les fenêtres sont manuelles, le toit ouvrant (en cuir) se déplie et replie “à la main”… Il y a un ventilateur (une obligation légale pour dégivrer le pare-brise (une Renault Twizy s’en passe), mais il n’y a pas de climatisation obtenable comme pour les Smart’s. L’essuie-glace, quelques indicateurs et un porte-gobelet sont inclus dans les 12.500 euros de prix de base, mais pas de direction assistée ou de rétroviseurs électriques ne sont à l’affiche.
Les rétroviseurs sont montés à l’arrière des nacelles des phares “hors-bord”, là où ni le conducteur ni l’autre Alien occupant ne peuvent les voir, c’est angoissant, car de plus, il n’y a pas de navigation par satellite possible, n’existe qu’un écran indicateur de vitesse (sombre) montrant simultanément la charge de la batterie et le nombre total de kilomètres parcourus avant la panne, et, au lieu d’une radio, Microlino fournit un haut-parleur Bluetooth en option à coupler avec le téléphone portable, ce qui nécessite une connaissance approfondie de l’informatique spatiale ! Donc, c’est clairsemé, mais de quoi d’autre avez-vous besoin dans une micro voiture de ville si ce ne sont des préservatifs ? Vous utiliserez de toute façon les cartes de votre smartphone pour la navigation !
Il n’y a pas de capteurs de stationnement surement parce que ce luxe frivole est inutile lorsqu’on peut remuer les orteils et sentir le pare-chocs de la voiture garée en face de votre bulle en fibre de verre. La simplicité est totale. Tournez la touche adéquate (laquelle ?), poussez la flèche Fisher-Price vers l’avant ou vers l’arrière sur le tableau de bord et… go ! Notez qu’il ne se passe pas grand-chose à aucun moment, donc cela m’a permis d’identifier 247 améliorations à apporter aux Microlino de vraie et future production pour lesquelles la société aurait déjà enregistré 6.312 réservations. C’est presque deux ans de production. Chacun coûtera 12.500 € avec un scooter gratuit dans le coffre de 300 litres !
Les rétroviseurs invisibles sont inutiles, la ceinture de sécurité garrotte le cou et la cartographie a été affinée sur le vieux Windows’95. Poussez l’accélérateur et la Microlino s’éloigne prudemment, manquant totalement du Punch de l’insta-urge auquel nous sommes habitués dans les véhicules électriques légers. Il tourbillonne régulièrement à environ 10km/h, mais si le pied est toujours planté, le codage du Windows’95 finit par se réveiller, sentant l’urgence et déverse d’un choc tout le couple que le moteur de 81 lb-pi vers l’arrière peut invoquer sur l’essieu à deux roues à voie étroite ! C’est dantesquement soft… Puis il zoome, le moteur sifflant joyeusement et faisant glisser les pneus.
En centre-ville toute les Supercars côtoyées sont désemparées. Un gars au volant d’une Ferraillerie 458 Italia n’a pas pu battre sa pagaie de changement assez rapidement. J’étais parti, comme une fusée de 0 à 30 Km/h en 5,0 secondes ! Encore une fois, de quoi a-t-on vraiment besoin de plus en ville ? On fait valdinguer les scooters, on dépasse les Deliveroos, et on est à l’abri de la pluie, des fumées, des mouches et des postillons de commentaires baveux ! Que du bonheur ! En vérité, on est assez heureux d’en sortir pour humer de l’air frais. On rôtit à l’intérieur de ce micro-four-cocon en plastique, et la gestion de la direction super pointue, lourde-légère-lourde, est un exercice délicat qui met en sueur.
D’autres éléments sont plus sympas. Incroyablement, les ingénieurs-maison se sont donné la peine d’intégrer un freinage par récupération qui fonctionne plus facilement que d’autres nombreux véhicules électriques appropriés. Une charge complète prend quatre heures à partir d’une prise domestique.
Quoi qu’il en soit, c’est pas un véhicule électrique qui génère un nuage d’anxiété, il ne tient pas sa charge : 30 km parcourus c’est 40% de charge en moins ! Ce qui veut dire que lorsqu’on a parcouru 40 km, il faut soir rentrer par le même chemin soit penser qu’il va falloir recharger durant 4 heures, c’est dangereusement addictif pour les masochistes !
Partager sexuellement une banquette est un délice, celle de la Microlino est matelassée, la Microlino est une adorable réinvention millénaire des pulsions sexuelles, quelque chose qui répand un tel amusement débridé approche le service public, on a vraiment l’impression d’avoir du temps de jeu. Est-ce le moment ? Pfffffffffff !