Mitsuoka Orochi 2024
Ce n’est pas la Supercar la plus hideuse en vente sur notre planète Terre, ni la plus chère ni la plus rare, plus de 400 circulent inclus dans les plus de six cents êtres humains (majoritairement Japonais) qui ont passé commande de la bête, il en reste 200 à satisfaire… Regardez bien les photos et osez en acheter une pour venir frimer devant Senequier sur le port de Saint-Tropez et ensuite (ou l’inverse), à Monaco devant le Casino et l’Hôtel de Paris ! Pour à peine 25 fois moins qu’une McLaren F4 vous allez créer une émeute, attirer toutes les Bimbos-influenceuses qui sévissent sur les réseaux asociaux, ainsi qu’un bataillon entier d’Ukrainiènes qui, ne trouvant plus d’Oligarques Russes pour survivre, déboulent, telles des Harpies assoiffées d’€uros et Dollar$ depuis “l’opération spéciale de Vladimir Poutine”, pour proposer de la baise des pays de l’Est…
Avec tout ça, et au volant de votre Mitsoka Orochi multicolorée, vous ferez la Une de la Gazette de Monac’, celle de Var Matin… et aurez droit à une poignée de main du Prince qui vous proposera de vous racheter cette rareté roulable pour son musée… Waouhhh ! Elle n’est pas l’égérie mécanique de Cartier ou de Dior, mais de 7-Eleven, une chaine de mini-supermarchés ayant débuté aux USA… Au Japon, la “7-Eleven Limited Evangelion Orochi” est l’auto vedette de bandes dessinées nippones ainsi que de divers clips et émissions TV…. Cette chose qui est néenmoins une automobile, n’est pas seulement incroyablement laide, mais incroyablement rare. C’est aussi l’article consumériste le plus cher que 7-Eleven ait jamais proposé à la vente dans ses Mini-market’s….
Basée sur la Neon Genesis Evangelion de Mituoka, les journaleux du journal nippon Sankei News Tagadada m’ont rapporté que le prix de cette bizarrerie est de 16 millions de yens (138.819 $ US ou Euros). Mais comment peut-on mettre un tel prix sur quelque chose qui ressemble à ça ? Oui, il s’agit d’une Orochi peinte sur mesure, du constructeur automobile japonais Mitsuoka… J’aime Mitsuoka ! Je pense que leurs voitures sont assez intéressantes et souvent idiotes dans le bon sens du terme. L’Orochi est aussi stupide que possible et, pour être honnête, c’est la voiture la plus laide du monde ! Mais bon, ce n’est pas grave ! C’est tellement hideux que tout le monde l’aime un peu. On s’habitue à tout, même l’arrière n’a pas l’air si mal que ça après une douzaine de sakés…
Mitsuoka a créé l’Orochi au début des années 2000 comme étant un design avant-gardiste tout à fait unique et original, choquant tous ceux et celles qui l’ont vue en comparaison des voitures des constructeurs automobiles japonais : Toyota, Honda, Subaru, ce sont tous des noms auxquels nous nous sommes habitués qui proposent et sont loués pour leurs voitures abordables et fiables qui ont fait irruption pendant la crise de l’essence et ont évolué avec l’industrie comme étant des exemples remarquables de la façon de fabriquer un véhicule de masse toujours approprié aux divers marchés. Au Japon, cependant, de nombreux véhicules n’ont jamais été fabriqués pour l’export et n’ont jamais été vus sur les routes étrangères et Mitsuoka est l’une d’eux.
C’est le 10e plus grand constructeur automobile japonais… Mitsuoka, est plutôt obscur en dehors du Japon, mais cool et intéressant pour ceux qui connaissent. Plutôt que de développer ses propres modèles à partir de zéro, Mitsuoka est un exemple de carrosserie moderne prenant essentiellement une voiture déjà construite et l’équipant d’une toute nouvelle carrosserie sur mesure ainsi que d’autres ajustements. Faisant cela avec des voitures normales comme des Nissan et Toyota, la gamme de Mitsuoka est un mélange fascinant de style classique, souvent d’inspiration britannique, versé sur les conducteurs quotidiens modernes. Une exception à cela, leur voiture la plus folle et la plus unique est celle-ci : l’Orochi…
Mitsuoka la présente comme une “Supercar de mode”, l’Orochi est l’un des seuls véhicules au développement unique et plutôt célèbre, même en dehors du Japon, pour son look polarisant, souvent considéré comme horriblement laid, qui attire indéniablement l’attention. Après avoir fabriqué plusieurs voitures personnalisées qui rendaient hommage aux modèles vintage dans les années ’90, Mitsuoka a créé l’Orochi au début des années 2000 comme un design tout à fait unique et original, choquant tous ceux qui l’ont vu avec son style radical et son look de Supercar. Dévoilée en tant que concept au Salon de l’auto de Tokyo 2001, l’Orochi avait vraiment des racines de Supercar, sa forme conceptuelle étant basée sur l’emblématique Honda/Acura NSX.
Son look est inspiré de la mythologie japonaise, la légende du dragon à huit têtes et huit queues “Yamata No Orochi” datant de plus de 1.000 ans. Fidèle à ce thème, les débuts de l’Orochi ont vu une danse traditionnelle Kabuki se dérouler autour d’elle, faisant ressortir le lien avec le passé du Japon. En 2005, un autre concept Orochi a été présenté, cette fois sous la forme d’un cabriolet appelé “Orochi Nude Top”, et peu de temps après, la production a été annoncée pour commencer en 2006. Arrivé dans les rues du Japon en 2007, l’Orochi était devenue une réalité pratiquement inchangée par rapport à sa forme conceptuelle, à l’exception de la base NSX. Elle a rempli son objectif, bien qu’il puisse sembler que l’Orochi aurait du vraiment être une Supercar rapide…
Ce n’est pas le cas. Au lieu de cela, Mitsuoka l’a conçue et fabriquée dans le but principal d’être une exclusité accrocheuse, destinée aux bellâtres nippons… Même si vous trouvezl’Orochi très laide, comme la plupart des gens, la bête attire l’attention comme peu de véritables Supercars 20 fois plus chères pourraient en rêver… Mister Mitsuoka, le Boss lui-même a déclaré que l’Orochi était la voiture à conduire pour attirer l’attention de tout le monde particulièrement des femmes cherchant l’amour…. L’Orochi a mis sept ans pour remplir cet objectif d’une production prévue de seulement 400 voitures. Alors que l’Orochi remplit parfaitement le rôle de déclaration de mode qui attire l’attention, l’apparence de la supercar n’est pas à la hauteur !
Surtout en ce qui concerne les performances réelles, car le confort et les caractéristiques de conduite faciles ont été prioritaires dans son développement. Comme une véritable supercar, l’Orochi reprend la disposition du moteur central de son concept basé sur la NSX, mais plutôt que d’utiliser le V6 Honda développé de manière unique ; un V6 Toyota moins cher a pris sa place dans la production. C’est un V6 de 3,3 litres connu sous le nom de 3MZ-FE, qui développe 230cv et pouvait également être trouvé dans des voitures comme la Toyota Sienna et la Camry du milieu des années 2000. Également associé à un composant Toyota plutôt ennuyeux, seule une boîte automatique à 5 vitesses pouvait et peut toujours être obtenue dans l’Orochi.
Pesant plus de 3.400 livres, l’Orochi n’est pas horriblement lente, mais avec un temps de 0 à 60 mph de 6,7 secondes et une vitesse de pointe de 111 mph, elle n’est pas vraiment rapide non plus. Mis à part les performances, le côté mécanique de l’Orochi a quelques aspects plus intéressants, dont le premier est le châssis. Conservant la même disposition du moteur central que la NSX sur laquelle son concept était basé, le châssis de l’Orochi est un “SpaceFrame” en acier développé et fabriqué par Mitsuoka, contrairement à leurs autres travaux qui se concentrent uniquement sur la carrosserie. S’enroulant autour de ce châssis, la carrosserie au style sauvage/débridé et fou est fabriquée à partir de plastique renforcé de fibres de verre et est fabriquée à la main.
Avec une suspension à double triangulation à l’avant et à l’arrière, avec des freins à disque ventilés tout autour, l’Orochi semble devoir au moins avoir un peu de sportivité, mais ce n’est pas vraiment le cas. C’est une voiture molle, lourde et peu maniable, l’Orochi n’est ni rapide ni sportive, avec un moteur plutôt ennuyeux, une note d’échappement décemment gutturale mais pas exactement exotique, encore une fois, ce n’est pas le but de la voiture qui est la frime, la drague et la baise… De l’extérieur, l’Orochi est aussi unique et exotique qu’une voiture pourrait l’être, mais en ce qui concerne l’intérieur, ce n’est pas tout à fait le cas. Bien que joli, c’est juste ennuyeux par rapport à l’extérieur (les 400 étant toutes peintes à l’identique, cela garantit un certain anonymat)…
Livrées de série avec une sellerie entièrement en cuir, les Orochi’s ont quelques touches exotiques comme le motif des sièges, ainsi que des rivets (sic !) et les garnitures du tableau de bord, mais dans l’ensemble, elles ont une disposition fonctionnelle conforme à leur fonction prévue pour se déplacer dans les villes. L’équipement est décent, bien qu’un peu typique de la fiche technique d’une voiture de la fin des années 2000. Inclus dans cela, l’Orochi est livrée de série avec la navigation Panasonic HDD, la climatisation automatique, les phares HID, les rétroviseurs extérieurs électriques, un antidémarrage, mais pas grand-chose d’autre. Des options de personnalisation sont disponibles et comprenent des éléments comme la garniture en Alcantara.
Plutôt chère, le prix des débuts de l’Orochi équivalait à 89.000 $ US en 2007 et est passé à environ 125.000 $ en 2014, les différentes éditions spéciales augmentant et diminuant légèrement (dans le cas de la Zéro). C”est un véhicule rare, réservé au marché asiatique, vous ne pouvez pas importer un Orochi aux États-Unis avant au moins 2032 grâce à la règle des 25 ans, qui est de 30 ans en Europe… Une Orochi d’occasion oscille autour de la barre des 100.000 $. Pas très pratique, cependant, l’Orochi manque d’espace de rangement sérieux. En ce qui concerne les aspects les plus intéressants de l’Orochi, les nombreuses éditions spéciales sont toutes aussi sauvages que la voiture elle-même et s’inspirent de l’objectif avant-gardiste de la voiture. Cela comprend :
-L’Orochi Kabuto : Lancée en 2007 en tant que concept, elle est entrée en production en 2009 en tant qu’édition spéciale de seulement cinq voitures. Se distinguant par une carrosserie en fibre de carbone, ainsi qu’avec un kit carrosserie disposant d’un aileron agressif. La Kabuto, comme les autres éditions spéciales, a conservé tous les aspects mécaniques de l’Orochi standard et s’est concentré sur l’apparence.
-L’Orochi Zéro : Lancée en 2008, l’Orochi Zero était censée être une version moins chère de l’Orochi Kabuto abandonnant une variété de composants de garniture en métal et remplaçant des éléments de la sellerie en cuir par du synthétique.
-L’Orochi Premium : Un peu à l’opposé de la Zero moins chère, l’édition Gold Premium est sortie en 2010 et se composait d’un nouveau spoiler, d’un nouveau système d’échappement à 4 tuyaux, d’accents de peinture dorée, ainsi que de sièges et d’un volant en Alcantara ; seulement 20 ont été fabriqués.
-L’Orochi Édition finale : Une édition limitée à 5 unités fabriquées pour 2014, l’édition finale se composait d’une peinture unique, dont 3 en Gold Pearl et 2 en violet “Fuyoru”, de roues sombres exclusives, d’un nouveau spoiler et de couleurs intérieures uniques.
-L’Orochi 7-Eleven Édition Evangelion : C’est celle mise en vedette de cet article. De loin le plus sauvage de toutes les Orochi’s, cette édition a également été faite pour la promo des magasins 7-Eleven au Japon, la différence la plus notable de cette édition étant la peinture multicolore chaotique inspirée de la série animée à succès “Neon Genesis Evangelion”, et porte également avec elle les changements de l’édition Gold Premium, seuls 11 ont été fabriquées.
Je ne vous lache pas encore, car voici une autre création de Mitsuoka qui vous rappelera la Zimmer et ses clones… Ce qui est réellement extraordinaire c’est l’option “Candélabres” sur les ailes avant comme la voiture de Snake Plissken, un personnage de fiction créé par John Carpenter et incarné par Kurt Russell dans les films New York 1997 et Los Angeles 2013… Un click ICI pour y être téléchargé.. C’est assez gag et en lien avec les évènements actuels qui nous amènent dans une guerre avec la Russie… Le synopsis du film “colle” plus ou moins avec ce qui va sans doute se dérouler : L’île de Manhattan est transformée en prison car le taux de criminalité aux États-Unis a augmenté de 400 %. S.D.(search and destroy) suite à la guerre avec la Russie…
Bob Plissken est lieutenant de l’US Army dans la brigade des forces spéciales “Lumière Noire” (black night). Il est décoré de la “Medal of Honor” et de deux “Purple Heart” durant les campagnes de Leningrad et de Sibérie de la Troisième Guerre mondiale contre l’URSS, et est le plus jeune soldat à avoir été décoré par le président des États-Unis. Quelque temps après, il se tourne vers une vie criminelle, probablement à cause du sentiment d’avoir été trahi par le gouvernement américain durant l’opération “La ruse de Leningrad”… C’est pendant cette bataille qu’il perdit l’usage de son œil gauche. Etc, etc… L’imagination est sans limite et comme pour les films avec John Wayne, l’Amérique d’Hollywood gagne toujours à la fin du film…