Monaco, terre d’accueil de la 2012 Stealth Mercedes CLS63 AMG tuning by German Special Customs…
Le monde des gens beaux et riches est aussi fascinant que les savons documentaires populaires, à savoir les émissions de télé-réalité diffusées à la télévision chaque semaine.
Partout où l’argent règne, les objets de luxe foisonnent, de même que se ramassent à la pelle des jeunes femmes incendiaires et des play-boy bellâtres qui tentent de profiter du soleil qui sur-brille en captant quelques reflets argentés…
Mai à la Côte-d’Azur, est le Moi dans le mois des réjouissances…
Il y a d’abord le Festival des Canes de Cannes qui se résume à une sorte de chasse aux canards qui sont canardés comme nulle part ailleurs de manière aussi ciblée, par toute la volaille réunie : poules, poulettes et poulets…, sous le regard débile des pigeons qui gloussent de bonheur !
Il y a ensuite les festivités Monégasques :
– le Grand-Prix de F1 qui attire les mêmes mais en pire qu’à Cannes, la plus grande crapulerie du genre ou les plus faisandés des riches viennent s’exhiber au milieu des pires exhibitionnistes en quête de menue-monnaie… qui s’extasient devant les prouesses de pilotes au Qi proche du néant, qui ne servent en réalité qu’à faire fonctionner la plus efficace machine à blanchir l’argent noir et l’argent sale (mais sans odeur)…
– le Grand-Prix des voitures anciennes de course, qui se joue une semaine avant… en parallèle avec 2, 3 ou 4 ventes aux enchères d’automobiles (de collection) qui tentent d’attirer (avec un insuccès relatif) les“friqués” qui viennent à Cannes et à Monaco pour ces “évènements”…
Monaco, ses supérettes et son Carrefour de Font-Vieille, sa fête foraine princière et son Café du Cirque, ses trafiquants de trucs et machins, sa réalité parallèle.
S’y rendre, c’est plonger dans les confins des abîmes de la beauferie, là où même un redneck texan électeur de Pierre Poujade et tanné à la bière additionnée d’huile de camion, hésiterait à s’aventurer.
Et là pourtant, inévitablement les beaufs venus y chercher le sens de la vie… se disent : chic, on va avoir droit à des émotions, à un environnement somptueux, à des motifs de jouissances face à des idées totalement nouvelles, ça va être l’extase…
Las, las, trente fois las : les émotions monégasques, visiblement, c’est comme les crêpes normandes…, au début la poêle n’est pas chaude et ça se termine à moitié cuit avec des trous partout !
Commençons par le début.
A ceux qui se demandent pourquoi, j’ai la réponse : c’est pour se démarquer.
Vous connaissez ce genre de cliché énervant qui revient partout depuis l’Iliade et l’odyssée ?
Eh bien Monaco et ses frasques ce n’est que ça.
D’habitude, même dans les pompes à fric les plus osées, on retrouve au moins un bout d’idée originale quelque part…., mais à Monaco, absolument tout est recyclé.
Tout.
Si vous trouvez une seule idée neuve là-bas, vous gagnez une photocopieuse sans les cartouches, histoire de ne tuer personne.
Oh, il y a bien quelques fulgurances : l’entraînement au son harmonieux d’une cornemuse…, d’une princesse qui sort de nulle part, enlève son slip et prend son bain dans une piscine remplie de diamants…, ou un flash backo-forward (ou flash back de ce qui n’est pas encore arrivé, mais pas flash forward, ou peut-être que c’est arrivé, enfin ça aurait pu arriver, a moins que ce ne soit qu’un rêve)… sur un prince qui remplit la dite piscine en riant jaune…
Hormis ce genre de pétage de plombs qui n’est pas complètement gratuit, puisque tout y est hors de prix (un café sur la place du fric roi se paye cash 24 euros)…, à Monaco, tout est archi-prévisible, pour le plus grand bonheur des beaufs prévoyants qui ont amené leur check-list des clichés et en profitent pour faire un bingo en attente que chaque matin le prince jette des sacs de billets de banque du haut de sa fenêtre à destination de son bon peuple qui marche dans les rues pavées d’or, à défaut de bonnes intentions…
Pour ceux qui tenteraient de relativiser en se disant qu’après tout, si c’est bien caricaturé, ça peut passer, il est temps d’ouvrir les yeux…
L’acteur principal, pour le définir clairement, ressemble, au moral, à un mix de Jalal Merhi et Tommy Wiseau… et au physique à un Dany Boon péquenot et grassouillet qui se serait mal remis de son sketch de Jean-Pierre le culturiste.
Zéro charisme, un physique trapu et au final pas très impressionnant, la gamme de jeu du gnou moyen.
Le présenter en héros irréprochable, bon, brave, fidèle, invincible, beau, intègre et sobre, relève de la cécité aiguë, mais tout le monde le loue car craint les foudres du palais.
Sans être mufle, les rôles secondaires sont également très fouillés, puisque nous avons divers Héros sans peur et sans reproche…, quelques (kilos) d’héroïnes type Princesse Peach…, plusieurs vils parrains…, leurs fils amoureux d’une seule et même héroïne…, des sbires brutaux…, sans oublier des retraités millionnaires sages et mutiques.
Dans le genre unidimensionnel, les personnages se posent là.
Pas un état d’âme, pas une interrogation ontologique, pas un développement complet.
On trouve des personnalités plus fouillées dans les jeux de bornes d’arcades, “Pong” compris.
C’est du Bauhaus de rôle : fonctionnel, lisse, économique.
A vrai dire, le casting monégasque dans son ensemble est assez peu convaincant… et c’est peu de le dire. Les belles héroïnes, les lutteurs de foire, les parrains, les sbires… ont tous des têtes à figurer dans un film de Ken Loach, ou au musée des Arts et Métiers.
Ce n’est pas pour se moquer des personnes vivant en dehors des zones fiscalement dangereuses…, mais l’ensemble fait sangloter d’émotion.
A me lire, on doit avoir l’impression que je ne fréquente que des gens curieux et plus ou moins bien insérés socialement, des quasi-phénomènes de foire qui ne dépareraient pas dans Freaks.
C’est ainsi qu’un de mes amis lointain, culturiste débonnaire qui peut autant vous vanter les mérites des prostituées sud-américaines que vous faire un cours de physique…, voisine avec Raf, l’Homo-érectus taciturne qui ne s’anime que pour s’extérioriser en rallyes…, Bounny, l’ingénieur en explosifs qui aime faire exploser ses textes…, ou encore Prof qui retourne ce qui est déjà à l’envers…, Phil l’ancien pilote de chasse au comportement un peu louvoyant…, Phoenix qui juge que tout ce qui n’est ni politiquement cubique ni révolutionnairement grisâtre est extraordinairement émouvant…, et bien sur Lorenza qui observe tout cela de ses grand yeux émerveillés et pétillants.
Je n’ai pas un ami normal, qui soit par exemple capable de devenir militant UMP ou PS, de ceux qui sont tout propres sur eux au volant de Renault Scénic mais à qui on ne trouve rien à dire.
D’ailleurs lorsque j’organise des orgies, les gens trop normaux, trop insérés, trop tièdes, répondant à tous les critères de la bienséance la plus parfaite…, ne reviennent jamais.
Les gens normaux ne se plaisent pas.
Et comme j’ai une profession un peu hors-normes qui m’amène à fréquenter des gens un peu hors-normes toute la journée, je finis par me trouver complètement dé-socialisé, à un tel point que sitôt sorti du milieu étrange que je fréquente, je deviens moi-même une sorte de freak.
Ma normalité n’est plus la leur.
Si je voulais me la péter vraiment, je dirais que j’ai un peu la même impression lorsque je suis reçu chez des gens désespérément normaux d’être comme un poilu de 14-18 ou un vétéran du Vietnam qui reprend des habitudes de civils après avoir pataugé dans la tripaille et avoir eu le son des explosion comme musique quotidienne…
A tel point que voici quelques mois, invité à Monaco chez des gens tout à fait bien (quoique allemands) exerçant une profession réglementée et prestigieuse, qui voyaient en moi, Quelqu’un de bien, totalement fréquentable et capable de s’assimiler à leurs amis…, comme j’adore “profiler” les gens, j’ai su au bout de dix minutes qui était qui et je ne les ai pas trouvés très intéressants, pas plus que leur nouvelle voiture, sur laquelle je m’apesantirai un pneu plus loin…
Bâtis en lignes droite, plein d’idées préconçues sur tout, faussement cultivés, dotés d’un humour convenu et pénible, je les ai trouvé très cuistres et je me demandais déjà comment j’allais occuper les quelques heures que je devais passer là.
Le grand mâle dominant m’a semblé très “tête-à-claques”… et nous avons eu, une demie heure à peine après avoir été présentés, une petite passe d’arme.
D’abord c’est lui qui a commencé parce que moi je n’attaque jamais, je suis bien meilleur en défense.
Il avait du me prendre pour un gros nounours inoffensif et mal lui en a pris.
Ce crétin a osé parler des poules et faisans à Monaco…et croyez-moi, à moins d’être velu sur le sujet, mieux vaut ne pas venir me chercher sur l’aviculture monégasque.
Je crois que cela l’a étonné que je sois aussi combatif sur un sujet qui n’en valait pas la peine.
Mais bon, entendre dire que les poules sont toujours pondeuses, cela me fait bondir.
C’est une manière de mépriser l’inhumanité qui sévit sur le célèbre rocher.
Qu’étais-je venu m’enliser dans cette galère ?
Mais bon, contre mauvaise fortune bon coeur, comme on dit…, alors j’ai été bien gentil et poli et j’ai honoré du mieux possible cette obligation quasi-diplomatique.
Ainsi, à chaque chaque vanne nulle, je faisais le sourire entendu de celui qui la trouve bien bonne celle-là.
A chaque pensée tiède et convenue, j’opinais vigoureusement du chef pour montrer mon adhésion totale à ce qui se disait.
Bref comme diraient les “djeuns”, si cela se dit encore : j’étais dans le mouv’ !
Et puis, ma voisine de table qui était aussi la maîtresse de maison, donc l’épouse du mâle dominant…, se souvenant de ses obligations, à moins qu’elle n’ait voulu me mettre en valeur, décida de me demander ce que j’aimais faire dans la vie quand je ne travaillais pas.
Et là, voici que malgré mes efforts pour me montrer inséré, tout s’est écroulé.
Ma freakitude est revenue en force, parce que voilà bien une question à la con à laquelle je ne pouvais pas répondre.
Parce qu’à vrai dire, je fais des tas de trucs sans faire un truc en particulier (gag !) et que dans ce bas monde, il semblerait qu’il faille avoir une passion ou deux à la rigueur…. et que de toute manière, je suis complètement dépourvu de rigueur.
Alors comme on aiderait le moins doué de la classe, l’élève laborieux à réciter sa poésie en mimant les mots, la maîtresse de maison m’a demandé si par exemple j’allais au cinéma.
Ben non, je déteste le cinéma en fait.
C’est sympa de regarder un film mais je vais au cinéma tous les trois ans environ, pas plus.
Et puis, ça ne me viendrait pas l’idée de payer pour un film français que j’ai déjà financé via le CNC.
En plus, je ne regarde que des conneries de toute manière.
Ceci dit, je suppose que tout le monde regarde les mêmes que moi, sauf que dans certaines soirées il restera toujours de bon ton de dire que l’on a assisté avec ravissement à une rétrospective du cinéma “Nouvelle Vague”.
Cherchant vraiment à me mettre en valeur en voulant à tout prix prouver à ses amis que je n’étais pas qu’un spécialiste en aviculture monégasque, la maîtresse de maison a alors continué en me parlant de théâtre.
Or manque de pot, je déteste le théâtre.
Et s’il ne me déplaît pas de lire une pièce, j’ai toujours souffert en regardant des cabots s’époumoner sur une scène.
Je pense que le théâtre est une goinfrerie pour croquants, une survivance de temps anciens où les gens étaient moins exigeants en termes de passe-temps.
Ensuite, j’ai eu le droit au sport !
Le sport ?
Quel sadisme de noter des enfants qui torturent leur corps au delà du raisonnable en négligeant leurs études.
Si encore ils gagnaient du blé comme les footeux, mais que dalle, en gym on ne gagne rien sauf peut-être un peu de fric pour du sponsoring pour des marques inconnues du grand public et encore je ne pourrais l’affirmer…
Et la litanie a continué, j’ai eu le droit aux randonnées à pieds ou en VTT en montagne.
Franchement me peler le jonc à cent sous de l’heure pour aller mater des marmottes que je peux voir sur Youtube sans suer sang et eau, quel intérêt ?
L’air pur ?
Si c’était aussi bien que ça, tous les provinciaux ne délaisseraient pas leurs verts pâturages ou leurs sommets enneigés pour rappliquer à Paris.
J’ai bien un peu tenté la musique parce que je me défends en piano mais j’ai été pris d’une sourde angoisse masturbatrice Wagnérienne et Beethovenienne.
Dans ma tête tournait la chanson Bidon de Souchon… si je n’avais pas eu un bon narcissisme, je crois qu’à ce moment là, constatant : 1° le fossé qui me séparait d’eux… 2° l’incroyable anormalité dont je faisais l’éclatante démonstration…, je me serais écroulé à genoux devant cette femme en la suppliant de me pardonner et en lui promettant à l’avenir d’être sérieux, de m’inscrire à un sport, de ne plus être un dilettante, de vendre mes automobiles extraordinaires pour m’acheter une voiture normale… et de cesser illico de me soumettre à mes lubies grotesques dont je ne peux même pas parler en société.
Je ne suis évidemment pas tombé à genoux, j’ai juste enduré le regard curieux que posait la maîtresse de maison sur moi, une sorte d’interrogation signifiant que dans sa tête elle ne savait pas où me classer.
Que vouliez-vous que je dise de toute manière ?
Grillé comme je l’étais, c’était mort pour moi, je sortais du jeu comme un concurrent chassé de Koh Lantah à qui l’on éteint sa torche.
J’aurais pu défendre ma cause en expliquant qu’en fait je m’intéressais à des tas de trucs par ailleurs !
Mais cela n’aurait pas suffit, parce que pour les gens, un mec bien (ou une femme bien), ça possède une ou deux passions que ça approfondit, ça ne va pas de droite et de gauche en amassant des connaissances aussi hétéroclites qu’inutiles.
Et puis si vous ne faites ni sport, ni activité culturelle reconnue, vous êtes de toute manière mort…, parce qu’il est de bon ton de tâter encore d’un sport à soixante balais passés et de se faire chier dans un théâtre pour être dans la norme.
Pourtant, au cours de la soirée, pas mal de sujets échangés m’auraient permis de tirer mon épingle du jeu et de m’assurer un vrai succès mais à quel prix !
Le prix à payer aurait été de passer pour l’emmerdeur, l’empêcheur de tourner en rond, le sale con qui ne comprend pas que dans une soirée de ce type, il faut avant tout ne rien dire d’important mais se contenter d’être d’accord, d’être mainstream.
Et pourtant, je les ai écoutés sortir des lieux communs, des conneries énormes, des contrevérités et j’en passe, mais ils étaient tellement contents d’eux-mêmes que c’eût été monstrueux d’apporter le débat.
Alors je me suis tu !
Tout cela pour en arriver ou me direz-vous ?
Tout simplement à rien…
J’ai ressenti les émotions négatives autour de moi et je m’en suis foutu.
C’était comme ça.
Je savais que compte-tenu de ce que je suis, accepter ce genre de soirée c’était courir à la catastrophe.
Qu’au mieux, je serais aimable, poli, courtois et gentil mais qu’une fois parti, on se demanderait encore qui j’étais et surtout si j’étais vraiment normal.
Et alors ?
Je jouis suffisamment de la vie quand je suis perdu dans mes lubies pour endurer l’espace d’une soirée l’inconfort provoqué par des cuistres pour qui j’étais sans doute moi-même un autre cuistre.
Affaire de normalité et rien d’autre.
Cette notion de normalité est prééminente en psychopathologie mais peut devenir dangereuse dans certaines circonstances ou époques.
L’histoire internationale est riche de crimes commis au nom d’une pseudo-normalité.
La notion de normalité n’est pas neutre mais il n’en existe pas de notion simple.
La question de la norme et du normal renvoie soit à des statistiques, soit à des règles, soit à des normes ou encore à un idéal.
La normalité statistique décrit comme normales les conduites de la majorité des individus ; c’est une sorte de moyenne observée dans une population donnée présentant nécessairement des conduites hétérogènes.
La normalité concerne donc la majorité d’une population donnée tandis que le pathologique renverrait aux extrémités.
Cette définition n’est pas sans danger car on a pu voir au fil des siècles des comportement anormaux statistiquement être admis comme étant une variable de la normale.
La normalité idéale serait la perfection à laquelle l’idéal collectif adhère.
La normalité est donc alors une sorte d’absolu inatteignable qui fait que plus l’on s’en rapproche, plus on serait normal.
C’est aussi mélanger normalité et conformisme social.
On peut donc, selon cette définition de la normalité être un parfait crétin soumis au conformisme social et normal.
La normalité fonctionnelle serait plus intéressante puisqu’elle ne compare pas l’individu aux autres mais à lui-même.
Le normal est alors le fonctionnement optimum pour l’individu au regard de ses caractéristiques psychologiques propres.
C’est ainsi que l’on n’aura plus idée par exemple de soumettre un trisomique à un entrainement destiné à le rendre normal mais simplement à développer ses capacités au regard de son handicap.
La normalité est donc posée par rapport à ce qu’un individu peut exploiter en lui en dépit de contraintes inhérentes à sa nature humaine.
Bref, dans l’esprit de cette normalité de groupe, je tiens tout spécialement à vous présenter l’automobile du couple qui m’avait invité à cette soirée mémorable, ou je fus anormal au regard de la norme statistique issue de l’observation des comportements des autres convives, mais heureux de savoir et d’être sur, que j’étais à mes yeux parfaitement normal !
Ces gens n’avaient ni Scénic, ni Picasso, ni Twigo, ni même de DS5 présidentielle (forcément puisqu’étant allemands ils voulaient imposer leur bon goût teuton dans les rues pavées d’or de Monaco et Monte-Carlo)…, mais une “Stealth”, c’est à dire une Mercedes CLS63 AMG, tunée par un carrossier-tuneur allemand : German Special Customs… dont les têtes pensantes (des zouaves), ont voulu réaliser une Mercedes CLS63 tunée et kitée pourvue d’accessoires apocalyptiques, greffés comme une seconde peau.
Question greffe, ils ont du se dire que quitte à avoir un rôle dans la pièce de théatre monégasque, autant en profiter.
Le résultat est profondément désarmant, tant la voiture semble faite pour un malfrat sanguinaire dirigeant d’une main de fer le secteur entier de la prostitution monégasque et alentours !
Le look général est en effet un régal de finesses et subtilités diverses, tout en arrivant à être à côté de la plaque, ce qui est très fort en matière de technologie furtive.
Les stakhanovistes objecteront : on s’en fout…
Oui, mais non !
Soyez honnêtes, on dirait un quartier de boeuf.
Ca ne coûte pourtant pas cher de faire beau, même les Turcs y arrivent (parfois) !
Même les Pakistanais !
Les irréductibles protesteront en disant que peut-être elle n’est pas si moche que ça, quand même.
Le dernier carré de ceux qui meurent mais ne se rendent pas diront que c’est certes un peu balourd, mais que le look est typique du III ième Reich, sympa, décalé et bon enfant.
Je me contenterai de leur lançer un mouhahaha dédaigneux.
C’est là que se cachent des trésors nirvanesques : on est en plein dans un jeu de grands gamins qui tentent de convaincre, en dépit d’une réalité désespérément débilitante !
Comment décrire l’impossible foutage de gueule, comment mesurer les kilomètres qui séparent les intentions évidentes du résultat final ?
Le mot “glauque” a été inventé pour ça.
Cette Mercedes est glauque !
On vogue avec elle dans l’ambiance d’une fête foraine cauchemardesque ou on voit passer une Mercedes miraculeusement échappée d’une casse qui vient frimer devant les “autos-skooter”…
Je salue bien bas les louables efforts des ex-amis allemands expatriés fiscalement à Monaco, le pugilat artistique déroutant du mâle dominant, et sa brillante réussite à me démontrer en tombant la tête (à claques) dedans…, que l’herbe n’est pas toujours plus verte à Monaco que dans le pré du voisin…