Need For Speed (2014) : Vroum-Vroum !
Après avoir regardé ce film, ma réaction d’en publier un commentaire a été d’écrire “Vroum-Vroum” ! Alors voilà, j’écris “Vroum-Vroum”, c’est le meilleur résumé qui m’est venu en tête ! C’était un samedi soir et j’avais eu l’envie saugrenue de me changer les idées assassines concernant le Reboot Macronien de la Pandolémie, et la hargne, et le déterminisme, et la rage du gouvernement Franchouille d’obliger “le peuple” (dont moi) à se faire vacciner d’un produit pour lequel les laboratoires ET le gouvernement déclinent toute responsabilité des séquelles potentielles…
Etrange et interloquant que cette rage vaccinale assortie d’amendes Kolossales ! J’étais révolté de me sentir jouet d’une gigantesque arnaque, Je ruminais en m’imaginant devoir laper la bouillie télévisée du soir, sous un plaid élimé que je me refuse à changer vu qu’un euro dépensé en amendes pour incivisme caractérisé, est un euro perdu. J’étais donc mal, pas vif, pas pertinent, il y avait un truc qui ne passait pas, j’étais comme proche du trépas. Je le sentais comme une évidence, il me fallait faire quelque chose de grandiose pour marquer ma désapprobation déterminée !
Même dans la faiblesse qui toi, te tue mon Popu, moi, j’ai toujours cette force qui fait les héros, tu sais, celui qui voit la brèche, la lumière quand la sombritude te noie, qui fait un pont de son corps pour que tu traverses sans risque… Je me suis donc dit que je devrais mater un film de d’jeune… Dans le jargon de ma conscience, je ne sais pas trop ce que ça veut vraiment dire si ce n’est que ça ressemble à une imbécillité mais du genre qui fait réfléchir les vieux sur le sens d’une vie de con ! Il y a, potentiellement, des films pour les vieux, pour les cons, pour les femmes, pour les moches, pour les macroniens, pour les ladyboys, pour les chauves, pour les chiens et pour ceux qui aiment tremper du camembert dans leur café !
Mais pas qu’eux ! Il y a également des films pour les tarés, pour les glandeurs, pour les branleurs, pour les sourds, pour les myopes, pour ceux qui font des petits projectiles avec leurs crottes de nez, pour les presse-bites, pour les gays, pour les abrutis, pour les gens qui ont les dents du bonheur et pour les ceusses qui se grattent les couilles dans le sens des aiguilles d’une montre… Bref, tu vois, mon Popu, c’est un peu la conne de conscience qu’un mec comme moi est obligé de se trimbaler alors qu’il n’a tué personne (mais ça viendre !), qu’il édite un web-site et des magazines “papier” et n’oublie jamais qu’il ne faut pas se jeter à l’eau si on ne sait pas nager et qu’on n’a pas pied. Le mec net, quoi ! Toujours sur la brèche, faut ça pour faire la route…
Cela étant, j’avais une boule au ventre en insérant le DVD de “Need For Speed”, le bien nommé film pour d’jeunes sur lequel je venais de jeter mon dévolu, dans mon lecteur, avec cette délicatesse légendaire que je distille à tout ce qui ressemble à une rondelle pourvu qu’elle brille, et ce, presque en gémissant tellement je suis d’un naturel maussade, mais pas maussade au point de m’installer en Israël. Il me fallait du revigorant, de la coke en film, un truc pour faire gigoter ma carcasse déjà craquante alors que ma route n’est pas (encore) finie, j’espère !
Il me fallait du splendide. Et franchement, “Need For Speed” c’est beau comme une daube. On n’est pas loin du pur chef d’œuvre de la connerie ! Déjà y a le mec de Breaking Bad. Non, pas lui, l’autre, qui fait super bien le mec qui ne parle pas ou alors juste pour dire l’essentiel au minimum ! Pour ainsi dire, pas grand-chose. L’homme con dans toute sa splendeur. Après, il y a Michael Keaton qui n’en finit pas de renaître en fait. Le mec, tu lui mets une webcam et il te fait un “One Man Show” qui, à lui seul vaut le coup d’œil… Putain de merde !
Ce film m’a bouleversé, il m’a beaucoup touché. La victoire du prolétariat, ça m’a parlé plus fort qu’une Carla Bruni à l’oreille. J’ai donc trouvé ça tellement intelligent de déposer ce message, pour que ça rentre dans les crânes des morveux qui ne savent déjà pas marcher correctement et qui bavent, en contemplant des mecs qui conduisent des caisses, (enfin quand je dis conduire, tu m’as compris), qu’eux, ne verront sans doute jamais autrement qu’en photo. C’est du lourd. Tu vois, mon Popu, la propagande se niche parfois dans les trous de balle qui font les bouses ! Et j’ai entendu une petite voix qui m’a dit : “Mais tu ne vas pas causer de ce navet” ?
Et là, la révélation. Ce poids, cette lourdeur, cette mélancolie qui s’explique, prélude à son envol prochain et à ma forme retrouvée qui s’annonce. Le coup bas. L’agression dans ce qu’elle a de plus minable et blessant… Je suis allé me préparer une cote-à l’os bleue-saignante, sauce béarnaise “maison” que j’ai partagé avec mon Blacky qui a déchiré sa viande à même le sol en marbre de Carrare. Après ça, j’ai dégusté un de mes Chateau Pétrus 1949 et Blacky et moi avons écouté du Mozart, les yeux fermés !