New-York Rat-Rod’s…
C’était un dimanche matin à l’heure ou les humains ne donnent pas encore leur pleine mesure de conneries, où les odeurs planent sans encore agresser, où les bruits sont encore identifiables, où la bonhommie garde encore une certaine moiteur dans le pli fessier et autour des testicules, là où l’odeur de la brise de mer ose se mêler aux odeurs de pain chaud.
Le Coupé 5 windows avait le ronflement inélégant d’une vieille salope vicieuse à l’extrême…, les sièges étaient basiques et inconfortables…, la carrosserie à l’origine incertaine brinquebalait dans un vacarme assourdissant…, ce bijou de non-technologie rustaude, exhalait un souffle mâle-sain…, sur la BakerStreet, à dix heures du mat, je m’emmerdais ferme au volant de ce monstre antédiluvien, me disant que ce devait être un coup de la justice immanente me condamnant pour mes déviances diverses…
Soulevant délicatement mes paupières au-dessus du volant en ferraille de récupération, j’humais l’air vicié des gaz d’échappement qui refluaient dans l’habitacle… et jouissais des effluves malodorants de la déchetterie bordant la route !
Acheté d’occasion à un plouc (John) qui l’avait volé à un beauf (Johnny) qui quittait la zone pour s’enfoncer dans la misère…, Jim se l’était offert avec l’assurance-vie qui lui était échue au décès de sa mère…, un dernier cadeau en quelque sorte…, dans le secret de son cœur, il l’appelait “Mémère”…
J’avais remarqué l’affichette “For Sale” sur son bestiau, la veille…, sa nanana aussi qui me faisait de l’œil…, il était tellement fier de son Rat-Rod Coupé 5 Windows qu’il m’avait proposé de venir en faire un essai le lendemain matin (dimanche) avant qu’il ne parte visiter sa sœur, m’expliquant qu’il possédait un autre Rat-Rod surnommé “Pépère”, un Phaéton/Sedan acquit plus ou moins dans les mêmes conditions, mais avec l’assurance-vie de son père…
En arrivant à 8h30 du mat’ chez Jim, Mélinda, sa nana, m’a gueulé : “Come in Chéri”…, elle était affalée dans un canapé déglingué…, presque nue, elle avait le mental des femmes basiques qui ont à faire quotidiennement depuis toujours à des “vrais hommes” dont la compréhension ne demande pas d’effort mental, du genre des bandards enragés qui dressent à tout bout de champs leur pénis comme une tour génoise du X° siècle pour enfoncer les portes ouvertes…
Mélinda se retrouva dans la minute à croupetons sur mon corps (qui traquait à découvert), me susurrant que son Jim en avait pour un p’tit temps avant d’arriver (il était sans doute parti chercher du lait, des œufs et du pain pour déjeuner, je pensais cela mais elle ne m’a rien dit de plus)… et elle prit le galop à un train d’enfer en sifflant trois fois…, le final fut une apothéose, un classique que Clark Gable n’eut pas renié dans “Autant en emporte le vent” (du large évidemment.) !
Essoufflé par les efforts de Mélinda, j’ai sifflé à mon tour… et, dans une dernière caresse sur son train arrière, me suis réfugié devant le box du garage en attendant Jim… en me disant que quand on travaille dans le sado-maso-automobile, on finit par déraper même sur le sec alors qu’on s’aperçoit qu’il y a plus de sados que de masos…
Donc tout baignait dans l’huile de moteur en ce dimanche matin, intermède drastique qui me replongeait pour un temps dans ce milieu de zingués de la tôle que j’avais créé en Franchouille avec mes mag’s Chromes&Flammes…, et Jim est arrivé cinq minutes plus tard (sans lait, sans œufs et sans pain), au volant du Hot-Rod Coupé 5 Windows…, c’était un beau gosse que rien ne semblait pouvoir troubler, habillé en jeans, baskets, et tee-shirt, le tout couvert par un blouson de cuir bon marché déchiré aux entournures…
Jim était du genre carré, solide, le type qu’on prend au sérieux, le gugusse dont la crédibilité n’est jamais à mettre en doute…, il m’a raconté un tas de bobards (les conneries habituelles) en me précisant une flopée de mensonges… et m’a remercié par avance de l’achat que j’allais faire (!) avant d’ouvrir la porte de son double-box pour me montrer son autre Hot-Rod : “Pépère”, un Phaéton/Sedan 4 places tout aussi déglingué que le Coupé 2 places “Mémère” avec lequel il était arrivé…
Après une causette, il m’a filé son trousseau de clés en me disant qu’il avait confiance et que je pouvais m’en aller faire le tour du quartier…
– Pas plus de 15 minutes, je garde votre carte de banque et les clés de votre Pontiac de location en attente, soyez cool, j’y tiens à ma “Mémère” !
J’ai démarré dans un nuage de fumée et un vacarme indescriptible, c’était merdique dès le départ…, j’aurais pu en rester-là parce que c’est le type d’engin qu’on regrette d’avoir acheté après une centaine de mètres… et qu’on ne sait plus rendre à l’escroc qui vous l’a vendu parce qu’il est parti dans la direction opposée dans la seconde suivante…
Il y avait de la fumée qui sortait de partout, je me suis dit que ce Jim devait être dingo de laisser essayer une caisse aussi pourrie…, j’ai simultanément pensé (une prouesse intellectuelle) que, tandis que je devais surement me choper un cancer généralisé des bronches et du reste, en sus d’une dislocation généralisée de mon squelette…, ce pourri devait surement passer amoureusement la main sur le clitoris de sa nanana qui le branlait en retour…
Soudain, en plein milieu de mes réflexions sur l’état du monde…, mon élan cérébral fut coupé par une petite troupe d’hurluberlus, apparemment pacifiques, qui brandissaient des pancartes manifestant leur intérêt pour la défense du tambour à pédales et du trombone à saucisses…, des musiciens sans doute, en peine de publicité…, leur grande pancarte bleue cassa alors net… et j’attendis patiemment qu’ils ramassent leurs pédales et leurs saucisses…, j’avais un peu de vague à l’âme…
– Pourquoi me pourrir la vie avec un Hot-Rod aussi merdique ?
– A quoi bon me disperser ?
– Qu’allais-je en faire ?
– Cela serait-il un grand amour, ou la cause d’un dénouement tragique ?
Parce qu’un échec est nécessairement tragique…, on s’investit, on échafaude, on imagine, on calcule, puis, patatras, tout s’effondre…, on se retrouve Grosjean comme devant, mais le plus terrible c’est qu’après, il faut expliquer aux personnes au courant de rien, que rien ne va plus…, c’est comme à la roulette russe, à un moment donné on perd…, y a même pas la mise à ramasser…, y a plus rien…, on est mort d’un coup…
Les musiciens ayant enfin ramassé leur débris, le flux rouleur repris de son intensité dominicale…, j’ai tourné à gauche, dans la Magnolia Street…, l’air palpitait d’une paresse dorée, je déambulais au volant de ce Hot-Rod grotesque dans des ruelles tapissées d’affichettes électorales, portraits du propriétaire de la déchetterie, véritable bienfaiteur de l’humanité…, encore plus sûrement empoisonneur méphitique à la forte odeur de merde…, je plissais les paupières pour dissimuler des yeux que j’avais gros…, dans le rétroviseur mes deux yeux me regardaient…, me plongeaient dans un abîme sans fond de désespoir…, je cherchais une lumière et je ne voyais rien !
L’amoncellement hétéroclite d’imbécilités “roulables”, liées par de mystérieuses attaches, m’intéressait trop car j’en fais des chroniques assassines, me riant de tout et de tous…, l’ensemble représentant un réservoir à psychodrames non négligeable…., car, toujours fasciné par les arcanes du comportement humain, je me délecte chaque fois à l’avance du gâteau de bêtises apparemment incohérentes, que j’offre en dégustation aux internautes…, mettant en mots et phrases les folies diverses et les attitudes débilitantes savamment orchestrées et exprimées par leurs propriétaires…
Pour l’heure, d’un œil mou et apaisé, je découvrais la faune locale : une boulotte rigolote précédait un mec court et large tenant la main d’une vieille fille, osseuse, bigleuse et souriante, sans doute desséchée par des années de célibat contraint…, j’avais la sensation de cuire à point…, n’était-ce l’instant où j’allais parvenir à cette légèreté de l’âme qui m’empêcherait de continuer à labourer la glaise lourde et insipide d’un quotidien souvent tragique ?
Flotter à côté de ses pompes, c’est le rêve excentrique, excentré, c’est la sortie du cadre, c’est la liberté… et sans cette sorte de liberté, il n’y a point d’existence, de perception extra-sensorielle du temps présent…, perception sacro-sainte qui me “spermet” d’écrire des quantités hallucinantes et hallucinées d’articles énigmatiques, psychotiques, voire… barbituriques !
Mes pensées se succédaient avec cette loi absolument imparable qui confine au summum de l’idiotie : je veux parler de la “Loi de Murphy”, plus connue sous le vocable de “loi de l’emmerdement maximal”…, toujours l’œil sur le pancartage qui gérait avec une fantaisie débridée la vitesse autorisée, j’avais déjà failli par deux fois m’emplafonner dans la voiture qui me précédait…, débouchant dans une impasse, j’ai remué tant soit peu mon fessier pour m’asseoir plus à l’aise, entre dossier de fer et fessier de plomb pour déguster une gorgée du contenu de mon flacon d’Armagnac-Coca qui est toujours du voyage…
Mes lecteurs se posent toujours une question sur mes méthodes déconcertantes d’écriture qui déconcertent les plus téméraires de mes supporters, car un simple et bête article finit invariablement par prendre des proportions colossales, incontrôlables…, quasi infinies dans l’indéfinissable…, par quel miracle les internautes en sortent-ils (et elles) toujours indemnes ?
Ma méthode, si tant est que l’on peut la décrypter, consiste à créer un environnement insécuritaire, avec parfois des intentions politiques, instaurant un climat de terreur qui secoue gravement, parfois, le psychisme, mais ne laisse jamais aucune trace physique… et, en dehors de toutes théories pointues et avérées, je pratique ce cirque une fois sur deux avec toujours le même succès, mais avec des dommages collatéraux qui défient l’entendement.
Pendant que je sombrais dans ma réflexion, ailleurs dans le monde, c’était la débâcle, la Bérézina, le souk…, les ploucs lobotomisés et les beaufs ahuris vivant des trucs de ouf’s dont personne ne se remet jamais totalement…, peut-être même la troisième Guerre mondiale menaçait-elle…, tout cela à cause de la connerie humaine !
Mal assis, les cheveux blancs en bataille, la chemise bleue pleine d’un désherbant psychique pour ne pas arborer les tentaculaires hibiscus violets qui la constellaient…, j’avais la tête lourde, les coudes solidement coincés dans le bastringue, les yeux dans le flou… pour une fois je ne voyais pas comment m’en sortir…
C’est vrai que ce périple avait bien mal commencé…, jugez plutôt : en arrivant à New-York, direction Rhode-Island, devant les toilettes de l’aéroport, j’avais croisé une gonzesse plutôt balourde, courte sur pattes, mais garnie comme une vitrine de Noël en plein été…, avec de la joncaille garantie sur facture…, vu son tour de hanches, la gonzesse était bien nourrie…, j’avais flairé l’affaire curieuse, pas commune…, on s’est retrouvé dans un coin du parking désert…, elle avait du savoir-faire, sans doute collecté dans d’autres bras, mais aussi dans des romans romantiques, des romances exotiques et anecdotiques…
Bref, après un regard phosphorescent, elle s’est lovée contre moi, me passant les mains sur le ventre et dans les tournures qu’elle apprenait par cœur dans ses romans-photos… et elle m’a déclaré sa flammèche lubrique, tout de go, façon Brigitte Bardot dans “Et Dieu créa la femme”… : qui évoquait en moi quelques souvenirs gluants, je me vis phagocyté par une méduse, avec un tentacule se coulant subrepticement vers mon arborescence virile…, se dressant d’une seule masse…
Mon imagination m’a coupé un certain effet sans lequel rien n’est possible…, petit à petit, tout s’est dégradé… et je suis parti…, puis, revenu à Baker Street, j’ai garé “Mémère” devant le pavillon de Jim puis poussé le portillon…. et paf…, Mélinda m’attendait et ouvert les bras.
– Ah, comment s’est déroulé l’essai du Hot-Rod ? Tu es heureux ? Tu vas l’acheter, hein, dit ? Tu vas l’acheter, hein ?
Et la litanie des questions se poursuivit jusqu’à l’épuisement, sans soucis des réponses…, alors Mélinda a repris son souffle pour ajouter :
– Jim est parti à ta recherche. Il n’est toujours pas rentré, c’est pas normal !
– Il a disparu ? Grand bien lui fasse !
Elle suçait les mots et une olive dans la même bouchée…
– J’y tiens à mon Jim, il faut dire qu’il n’a pas son pareil pour changer une ampoule, un joint, un carreau…
– Super…
– Tu veux essayer “Pépère” le Hot-Rod Phaeton ? C’est plus cool pour flirter ! Hihihihihihi !
– Non, sans façon, j’ai tout compris…, ce doit être même pire !
J’ai compris qu’avec des ronds de jambe qui faisaient glousser les vieilles…, elles le récompensaient en gâteaux et en friandises…, portant beau, soigné, presque précieux, il se voulait le dernier représentant d’une grande famille dont la fortune fondait au soleil, à croire que les magots ne supportaient pas la chaleur…. et…, on sonna au portillon :
– Oui ?
Un jeune homme, pas du meilleur genre, à vrai dire sans genre du tout, s’avança…
– Bonjour, j’voudrais voir d’Jim..
– Et vous lui voulez quoi ?
– J’suis interessé d’rach’ter son Hot-Rod Coupé… Z’auriez pas vu d’Jim ?
– Ben non justement…
– C’est drôle, sa voiture est là et pas lui ?
– On ne sait pas pourquoi, il est pas là… Il est parti chercher son Hot-Rod…
– Ben, il est là ! J’comprend pas ! Le Hot-Rod Phaéton/Sedan est là aussi… Il est parti à pieds ou quoi ?
Le jeune blanc-bec s’est laissé allé à nous raconter une histoire aussi fumante que celle concernant le Hot-Rod “Mémère”…
– Un pote japonais qui à l’habitude de me filer quelques bons tuyaux m’a racolé soudainement sur facebook avec un message bizarre, avec pas mal de points d’exclamations dans son message. Je ne comprenais pas, mais j’ai corroboré par le fait d’avoir vu une photo d’un Hot-Rod Coupé… et je me prends une claque monstre. Il me fallait l’engin… et j’ai téléphoné à son propriétaire qui m’a dit s’appeler d’Jim !
Alors que tout, du style rachitique jusqu’aux explications alambiquées de ce gus compliqué, m’inspirait la méfiance, étant plus motivé à écouter un truc de club-drogué plutôt qu’un énième ersatz de Hot-Rodder…, ce fut ni l’un, ni l’autre…, écrasé par le manque de sommeil, un néon grésillant dans le salon ou Mélinda s’était recroquevillée dans le canapé-lit en me susurrant l’amour de manière enfumée…, tout cela m’a fait un effet bœuf…
Le plus drôle, c’est que quand je parle d’un choc, ce n’est pas celui qui vous fait découvrir de nouveaux horizons sexuels, ce qui vous arrache la colonne vertébrale…, je parle plus du choc doucereux, celui qui s’installe insidieusement, vous fais lâcher un “putain c’est mortel“, avant de vous envoyer voyager dans les rues sales et les étoiles…, un “truc” qui vous convainc en 3 secondes, avec le pénis érigé et les couilles bien tendues, pour “vérifier” si ce qui se passe est bien réel…
C’est un peu comme lorsque je suis tombé sur la tête il y a quelques années à force de regarder les étoiles…, un truc qui fait vrombir les âmes, trembler les murs et pleurer les voisins (à cause du bruit que fait le sommier sous les coups de butoir d’un mec qui veut absolument éjaculer avant de tomber raide)…, un truc qui tabasse la nuque, et fait friser les duvets…
C’était à chialer de bonheur d’être là, dans cet endroit merdique, à discuter de Hot-Rod’s merdiques, avec des merdeux… et une merdeuse qui cherchait à s’installer à pas feutrés sur mon cœur battant, exsudant de lave…, quémandant une gratte électrisante avant de faire son trou dans l’hypnose en hululant avant que tout explose et part en rock-soul épique…, avec une conclusion folle, du style que l’on a envie de gueuler comme un soulard en revenant chez soi défoncé par la solitude, marchant en zigzag sous une pluie battante…, c’est beau putain…
Alors forcément, après un sommet pareil, toi qui a réussi l’exploit de me lire jusqu’ici…, tu sais qu’il sera difficile de trouver les mêmes émotions sur le reste du web… et tu n’as pas tort, tu ne la retrouveras pas…, par contre, les érections, les sourires, l’envie de courir nu dans un champ de fleurs en hurlant, de danser comme un derviche tourneur avec les pupilles dilatées, pas de soucis…
Tu as toujours eu envie de posséder un Hot-Rod, d’aller y faire des cruising’s de merde avec ton amour, tes futurs enfants, tes potes, ton boss, avec tous ces inconnus qui tirent tous la gueule, avec des vraies belles filles dont tu tombes amoureux au premier regard… et du soleil…, beaucoup de soleil…, dans un monde parfait… et paf…, voilà que tu me lis qu’en fait j’ai craché sur les deux Hot-Rods de l’article, pissé dessus et fait caca dedans avant de me contenter de me dandiner dans le salon d’un jeune nanana sans même conclure totalement….
Putain, c’est le genre de lecture qui va te pousser à aller sous la douche, seul, un savon dans la main gauche… et ce que tu veux dans la droite…, un vrai tour de force…, car oui je suis succinct pour les descriptions, parce que j’ai hâte que tu arrives à la fin de l’article : désabusé…
Je termine donc par la fin en revenant au droit fil de l’histoire…
Mélinda a sorti d’un tiroir un album-photos du père de Jim, que des vieux Hot-Rod’s… et on s’est mis à regarder…
Puis, le jeune loustic dépassé par les évènements a balbutié :
– J’ai pas compris pourquoi mon pote m’a filé cette annonce !
– Parce qu’il était défoncé. On va faire simple, ces deux Hot-Rod’s sont de vraies claques… que je lui ai dit…
– Bon combien vous voulez lui payer mon gars ? a braillé Mélinda…
– 8,000.00 dollars, comme convenu !
– Putain, il m’avait dit 20,000.00 hier, quand j’ai discutaillé… que j’ai crié, excédé…
– Tu l’achètes à 20,000.00 hein, fait pas faux bon, là… a hurlé Mélinda qui comprenait que l’affaire tombait à rien…
– Pas moi, je donne 8,000.00 ! à renchérit le jeune loustic…
– Bien…, j’ai tout compris je file… ais-je dit en m’éclipsant…
– Salaud, tu es juste venu tirer un coup ! Profiteur… a gueulé Mélinda en m’nvoyant je ne sais quoi en pleine figure…
Voilà, c’était fini, plus rien à branler, me restait qu’à partir, ce que j’ai fait en riant…