PININFARINA MODULO “NFT”…
1er publication 4 juin 2022 17 minutes de lecture 545.000 vues !
La guerre d’Ukraine (qui n’en est pas une), se situe dans une guerre civile planétaire invisible mais constamment ressentie, caractérisée par deux traits majeurs : le populisme et l’extrémisme… C’est parti du Brexit, de l’infantilisme consumériste d’Emmanuel Macron, du terrorisme étatique des USA, de la régénérescence des extrêmes droites au sein des gouvernements européens, les exemples ne manquent pas !
Ces bouleversements ne sont pas le résultat de situations géopolitiques propres à chaque pays, encore moins d’un choc des civilisations, il s’agit au contraire d’un mécanisme inhérent au système politique occidental accouché des Lumières : la démocratie libérale et l’économie de marché, qui, depuis la chute du mur de Berlin, s’applique de manière brutale à des milliards d’individus qui se retrouvent plongés dans la période extrêmement violente que nous vivons.
Alors que le siècle des Lumières promettait émancipation, richesse et démocratie, force est de constater que nous sommes loin du compte : l’accroissement sans précédent des inégalités fait rage au sein d’un monde régi par l’individualisme et le désir mimétique. La situation émotionnelle, de Rousseau et Tocqueville à nos jours, a fait émerger de grands mouvements de colère prenant appui sur les romantiques allemands et les anarchistes russes.
Ces penseurs, détracteurs d’une société inégalitaire née d’un idéal libéral, ont influencé plusieurs leaders nationalistes et quelques centaines d’individus révoltés. Actuellement le XXIème siècle en compte des milliards, pour qui la démocratie individualiste, loin d’accoucher du bonheur pour tous, génère envie et inégalités, un phénomène accéléré et amplifié par Internet et les réseaux asociaux (sic !), mais aussi par des crises migratoires et économiques globalisées.
Nous assistons à la protestation violente d’individus contre une modernité qui, tout en tenant le langage du progrès, détruit les anciennes structures et ne profite qu’à une minorité. L’exemple de Pininfarina qui revient plus extra-snob et suffisant que jamais avec son concept “Time Machine – le meilleur design est intemporel”, voulant démontrer sa supériorité intello-design au monde (qui dans sa globalité n’en à rien à f…) montre que le magnifique et si précieux plancher qui recouvre la merde, ne l’empêche pas de suinter en répandant d’abominables odeurs…
Plus que beaucoup d’autres industries, les constructeurs automobiles réalisent leurs activités en mode survie perpétuelle, affirmant (en réassurance) capturer l’avenir dans des modèles conçus pour le présent. Pininfarina s’est ainsi lancé dans une gigantesque circonvolution cérébrale culturelle ! Elle ne peut qu’être appréciée qu’en regardant l’évolution de l’automobile par Pininfarina au fil du temps pour voir/constater comment les tendances et les technologies se développent et sont remplacées par des idées plus nouvelles et meilleures…
C’est une subtile et intelligente manière de récupérer l’inutilité et l’absurde comme ayant été des chefs-d’œuvre incompris pourtant tournés vers l’avenir, dont la vision originale était si singulière qu’elle n’a non seulement pas été comprise, mais de plus, jamais vraiment été surpassée ! Et de ressortir en 2022 une Pininfarina Modulo virtuelle “NFT” ! Ce n’est pas le concept-car de 1970 mais une sorte de copie virtuelle façon jeux vidéos présentée comme une œuvre d’art en 5 tableaux interdépendables, où non, vendus aux enchères au plus offrant en millions de US$ !
Est-ce de l’art ou de l’arnaque sophistiquée qui échappe aux fiscards de tout l’univers. Le dénominateur commun étant l’invention d’un système basé sur rien pour n’aller nulle part d’autre que dans une gigantesque nébuleuse située dans le vide ? Avec les concepteurs modernes qui tentent de créer une nouvelle classe de véhicules autonomes, l’ennui dégoute, tous se ressemblent, et ressortir la Modulo devrait être soudainement apparaitre comme la volonté de ressortir la vision surréaliste d’une irréalité alternative. Que nenni ! Dans cette affaire tout est virtuel ! Faux d’inexistant et usage de faux inexistants… Du Grand-art avec lequel les Gabelous des finances sont surement déjà occupé de plancher ! Construite sur le châssis d’une Ferrari 512, la vraie réelle Modulo n’a mis en valeur que les incompétences de l’équipe de conception de Pininfarina dans la construction physique d’une boite inhabitable en forme de coin !
La Modulo était équipée d’un moteur douze cylindres dérivé de la Ferrari 612 Can Am qui chauffait l’enfer en quelques minutes. Inconfortable, claustrophobique, impraticable, inutilisable, elle n’était qu’une chose destinée à attirer les même foules qui s’extasient devant la sphérité d’un ballon de football… Maintenant, sous prétexte de célébrer l’un de leurs “efforts” automobiles les plus singuliers, Pininfarina a décidé (sur le tard mais la date de péremption n’est pas dépassée) de catégoriser la Modulo non pas comme une ancienne automobile qui préfigurait l’avenir mais comme une automobile définie comme une “oeuvre d’art”virtuelle... Subtil ! Et pour augmenter le profit à réaliser, Pininfarina a intégré la vieille chose dans une série de 5 œuvres d’art “NFT” uniques en une, montrant que le concept-car Modulo était innovant et l’est resté au fil des décennies.
La décennie des années 1970 qui a donné naissance à la Modulo, est donc représentée dans une gloire dorée totalement fabriquée pour les besoins de la cause, mettant en vedette une Modulo tridimensionnelle qui se déplace virtuellement le long d’une route tricolore, entouré de guitares électriques géantes, d’amplificateurs classiques, de patins à roulettes et même d’un ensemble de lunettes de style View-Master… Non seulement c’est un gag limité et numérique, mais ce “NFT” redevenu unique en son genre comprend également des accessoires physiques spécialement fabriqués pour être vendus à prix d’or !
On découvre notamment une impression en édition limitée ainsi qu’une œuvre d’art originale dessinée à la main représentant la Modulo, tous deux signés par le président de Pininfarina : Paolo Pininfarina. Ce n’est qu’un des lots spécialement créés, d’une liste de gags qui comprend également une offre exclusive pour une visite VIP des installations de Pininfarina à Cambiano, en Italie ! Un cadeau parfait pour ceux qui se souviennent de la promesse révolutionnaire du design des années 1970 (sic !)
Au cours de la décennie suivante, les années 1980 ont vu la première incursion dans les paysages numériques. Alors que la Modulo était stockée dans un recoin d’atelier, en 2020, comme par magie elle a été numériquement intégrée dans cet environnement 1980, avec un modèle 3D voyageant à travers une série de grilles mobiles et de lumières de couleur néon. Des Cubes géants de Rubik changent de couleur de part et d’autre de la route électrique et toute la scène passe au son d’une bande sonore façon’80 !
C’est l’œuvre composée en 2022 par le producteur électro-pop Sasha Sirota, qui a également composé les scènes pour toutes les autres générations de “NFT”. Également accompagné des œuvres d’art physiques décrites ci-dessus et incluant l’invitation à une visite VIP, la vision 1980 est devenue “un lot” à vendre aux nostalgiques de l’époque relativement plus simple des années 1980, alors que la Modulo n’y est jamais réapparue…
Avec la puissance de traitement relative des ordinateurs personnels qui a finalement gagné du terrain dans les années 1990, le paysage numérique étant devenu une partie de la vie quotidienne, il en était de même pour les jeux vidéo qui ont introduit une toute nouvelle génération au frisson de piloter des supercars italiennes dans des environnements évocateurs. Bien que la Modulo était toujours sous bâche dans un recoin d’atelier, la magie du virtuel a permis de l’intégrer numériquement dans les années ’90…
Faut voir la Modulo rouler sur piste ! Est ainsi créé l’illusion d’un frisson destiné aux fan’s de design, car il est martelé que ce concept-car “au franc-parler” vieillissait bien contre les cassettes et les jouets numériques qui bordaient les circuits ! Personne n’a jamais rien vu de tel, mais qu’importe que tout soit faux et fabriqué pour générer du flouze, car ce qui compte n’est pas l’arnaque d’une fausse explosion d’un passé inexistant pour tous ceux qui ont vécu les années 1990, mais l’illusion d’une réalité numérique.
Avec la décennie 2000 Pinifarina transporte les gogos au milieu d’une matrice de lumières LCD et d’images de réalité virtuelle primitives, la Modulo s’y démarque. Avec son bandeau de taille rouge caractéristique offrant un point de symétrie pour le design, le vieux concept-car est présenté comme étant tout aussi époustouflant que pour les décennies précédentes reflété dans la route numérique des années 2000 ! La Modulo se déplace donc au travers de représentations de scooters électriques, de téléphones cellulaires de style flip et même d’un rover spatial ! On peut apprécier la qualité persistante du design du vieux concept-car présenté comme ayant été conçu pour l’avenir numérique.
Difficile de gonfler plus les gogos sous risque d’explosion… Cette Modulo 2000 est également un lot d’enchère qui comprend les duplications dupliquées (sic !) sur les précédentes duplications des prétendues “œuvres d’art physiques” décrites ci-dessus ainsi que la visite des installations de Pininfarina auquel s’ajoute une visite de leur laboratoire virtuel. L’extase ! C’est une œuvre d’art très intrigante pour tous ceux qui se souviennent affectueusement de la décennie et qui savent que la Modulo était rangée sous une bâche depuis longtemps…
Pas de raison de s’arrêter dans un tel mic-mac ! Au fur et à mesure que la Modulo numérisée que Pininfarina fait traverser la dernière décennie pour se projeter dans le futur (c’est l’astuce finale dite de la “réassurance du client” qui doit pouvoir s’autojustifier de claquer un max de flouze dans des sortes de jeux numériques), la foule des gagateux-gogos peut commencer à apprécier la sélection de couleurs élémentaires pour le design de Pininfarina ! Avec le langage esthétique du futur apparemment coulé dans du plastique blanc, la Modulo numérisée apparaît comme un objet solide, susceptible de vivre longtemps après notre époque actuelle.
Esquivant les drones, les notifications numériques et les couvre-chefs de réalité virtuelle, la Modulo entre dans l’ère moderne sous un horizon parsemé d’éoliennes génératrices d’énergie. Cette inexistence qualifiée “d’œuvre d’art numérique” réussit en partie grâce à la forme élémentaire de la Modulo et au fait que peu de concept-cars ont copié sa forme à bluffer les lobotomisés… Également accompagné d’œuvres d’art physiques et signées ainsi que de la visite exclusive des installations de design de Pininfarina (gag !), ce “NFT” est présenté comme étant un cadeau parfait pour toute personne intéressée par le design automobile, passé, présent et futur ! Vulgairement commenté, on nage dans le délire et l’arnaque intellectuelle…
Comment authentifier une œuvre d’art numérique, par essence reproductible à l’infini ? Depuis quelques mois, les technologies issues de systèmes de pointe comme la blockchain permettent aux artistes venus du numérique de certifier leurs œuvres et facilitent leur commercialisation dans le marché de l’art. A New-York, des expositions sont depuis plusieurs mois consacrées aux oeuvres “NFT”. Pininfarina “pas bégueule pour un sou”, démontre ainsi se positionner dans ce nouveau monde.
Comment certifier l’authenticité d’une œuvre d’art qui n’a pas d’existence matérielle ? Depuis quelques mois, une nouvelle technologie, venue d’un monde plus proche de la finance et de la cybersécurité que de l’art, permet cela, et ouvre de nouveaux horizons pour le marché de l’art. Son nom : le “NFT” – pour “Non-Fongible Tokens”, en français “jetons non fongibles”, ce qui n’est pas plus compréhensible ! Un jeton non fongible est une donnée valorisée composée d’un type de jeton cryptographique qui représente un objet, auquel est rattachée une identité numérique. Cette donnée est stockée et authentifiée grâce à un protocole de chaîne de blocs, qui lui accorde par là-même sa première valeur !
Que sont ces fameux “jetons” ? Eux non plus n’ont rien de matériel, il s’agit en réalité de lignes de code informatique, des certificats dématérialisés attestant de l’authenticité d’une œuvre numérique. C’est assez délicat à expliquer simplement, mais pour aller à l’essentiel, le “NFT”, c’est un certificat d’authenticité digital. Les “NFT” sont identifiés sur la blockchain, c’est une sorte de registre ultra-sécurisé destiné, à l’origine, à consigner toutes les transactions effectuées dans une cryptomonnaie, une monnaie virtuelle, chaque cryptomonnaie a sa propre blockchain et les NFT sont basés sur la blockchain de l’Ether.
Tout l’intérêt de cette authentification sur la blockchain, c’est que tout le monde peut voir l’authenticité de ce certificat numérique, et qu’on peut avoir l’histoire de sa création et de toutes ses transactions. On peut ainsi certifier l’authenticité de quelque chose qui est numérique. Ce peut être de l’art, de la musique ou même un tweet. Tout ce que l’on peut collectionner ou posséder. Sans blockchain, il n’y aurait jamais eu de “NFT”. Si vous achetez une œuvre d’art en “NFT” (en cryptomonnaie mais pas forcément, si l’intermédiaire permet de faire la conversion), on a donc, concrètement, une adresse web qui est celle du certificat sécurisé en question. Et l’on devient propriétaire d’une œuvre numérique… que tout le monde peut encore continuer à voir.
C’est le premier paradoxe du “NFT” : il s’agit d’un certificat de propriété… d’une œuvre qui, en soi, vous échappe, puisqu’elle n’est pas matérielle. Quand vous achetez un tableau, vous pouvez choisir de l’accrocher chez vous et de ne jamais l’exposer au public. Si vous achetez une œuvre numérique grâce au “NFT”, tout le monde pourra continuer à la voir. L’exemple qui a fait exploser la popularité du “NFT” est particulièrement parlant : le 20 mars dernier, la maison de ventes Christie’s a vendu aux enchères le “NFT” d’un projet de l’artiste Beeple pour plus de 69 millions de dollars (un peu plus de 57 millions d’euros).
Le projet en question, “The 5000 first days”, est un collage de 5000 dessins de l’artiste qui se fixe comme contrainte de créer un dessin par jour. Si l’œuvre, monumentale, représente donc 14 ans de travail, son acquéreur a obtenu… un certificat et un fichier JPEG. Fichier JPEG dont chacun et chacune peut voir une copie en ligne et dont chaque dessin est visible en grand format sur le site de l’artiste. Le “NFT” n’est donc qu’un outil spéculatif ! Aux États-Unis, les gens qui achètent des “NFT” sont souvent des gens qui ont fait fortune dans les cryptomonnaies qui ont envie d’apporter les “NFT” dans le monde de l’art classique et de convaincre les collectionneurs classiques de faire le pas dans une digitalisation de leur collection.
Après des années où l’art numérique a essayé de sortir de l’écran pour rejoindre les galeries, c’est aujourd’hui le phénomène inverse qui se développe ! Pour créer de l’intemporel sans risque de retour judiciaire, il faut connaître la législation pour en connaître un maximum sur les ventes d’objets virtuels donc inexistants… Poursuivant l’héritage de l’entreprise, le fils de Sergio, Paolo, est maintenant l’homme responsable de la traduction de la tradition de sa famille dans un nouvel univers de produits et de projets pour des marques du monde entier, de Ferrari à Coca-Cola.
En 2019, la firme a lancé sa propre supercar, la Battista, nommée d’après son fondateur et alimentée par quatre moteurs électriques synchrones à aimants permanents refroidis par liquide à chaque roue. Au-delà des produits physiques, Pininfarina collabore avec RM Sotheby’s pour l’œuvre d’art numérique unique inspirée du concept Modulo dont “je vous cause ci-avant-dessus”... J’ai rendu visite à Paolo Pininfarina une semaine avant la vente aux enchères de RM Sotheby’s Monaco DU 14 mai ! Voici l’interview inutile qui ne vous apprendra rien d’utile mais qui habille cet article d’une sorte de majesté italienne puisant ses sources dans une forme de snobisme maffieux… Vous en êtes où non. En quel cas vous n’êtes rien qu’un client qui paye le plus possible !
Gatsby – Ferrari et Pininfarina sont le lien le plus emblématique entre constructeur automobile et carrossier dans l’histoire du design automobile. Quelles valeurs Ferrari partageait-elle avec Pininfarina et comment s’exprimaient-elles avec la 456 ?
Paolo Pininfarina – D’un point de vue stylistique, comme l’a dit Enzo Ferrari, la longévité de notre design a toujours été la valeur qui fait la différence. Une Ferrari habillée par Pininfarina devait cependant être profondément innovante.
Gatsby – Qu’est-ce que cette relation de plus de soixante ans avec Ferrari a signifié pour vous en termes d’évolution et de style ?
Paolo Pininfarina – En 2013, l’année qui a suivi la mort de mon père, Ferrari a organisé l’exposition « Sergio Pininfarina’s Ferraris » au Musée Ferrari de Maranello, et l’affiche de l’exposition a compté plus de 100 modèles de production, y compris des variantes, caractérisés par notre contribution au design. Je tiens à dire qu’en plus de 60 ans de collaboration, de 1952 à 2014, Pininfarina a non seulement mené une immense activité stylistique, mais a également apporté une contribution décisive à la construction de l’identité de la marque Ferrari. La valeur de ce travail est aujourd’hui reconnue dans le monde de l’automobile tant par les constructeurs traditionnels que par les start-ups qui entrent aujourd’hui sur le marché.
Gatsby – Comment votre approche du style a-t-elle changé depuis la séparation ?
Paolo Pininfarina – Peu de choses ont changé du point de vue des valeurs : l’innovation, l’élégance et l’essentialité restent les conditions préalables à tous nos projets de design, même à l’avenir. Certes, si la collaboration s’était poursuivie de manière aussi organique et explicite qu’elle l’a fait jusqu’en 2014, nous n’aurions pas développé de projets de voitures de sport comme la H2 Speed en 2014, la Fittipaldi EF en 2017 et, à partir de 2018, la Battista pour Automobili Pininfarina.
Gatsby – Quels nouveaux marchés abordez-vous et comment comptez-vous parler à la prochaine génération ?
Paolo Pininfarina – Nous nous développons géométriquement sur les deux marchés les plus importants au monde, les États-Unis et la Chine, à travers nos bureaux de Miami et de Shanghai, qui représentent ensemble environ 20% de la valeur de la production du Groupe, qui est actuellement d’environ 70 millions d’euros. Pininfarina of America a récemment reçu la certification « A great place to work », ce qui montre que notre entreprise peut être attrayante pour les jeunes, comme nous le voyons aujourd’hui au siège de Cambiano.
Gatsby – Vous avez lancé la Battista, un design phénoménal mais aussi un bijou d’ingénierie. Quels sont les projets futurs de PF Automobili ?
Paolo Pininfarina – La Battista est un rêve devenu réalité. J’ai eu le privilège de la conduire et je peux confirmer que je n’ai jamais vu ou essayé une voiture comparable en termes de beauté et de performance. C’est une hypercar entièrement électrique, 110% innovante, comme il se doit pour une voiture qui porte le nom de notre Fondateur. En ce qui concerne l’avenir d’Automobili Pininfarina, je pense qu’il est préférable de garder cela confidentiel pour le moment.
Gatsby – Que pensez-vous de l’avenir du design automobile dans le contexte d’un monde électrifié et quel rôle jouera Pininfarina ?
Paolo Pininfarina – À partir de 2015, la voiture connaît quatre révolutions en même temps : la connectivité, la conduite autonome, la propriété partagée et l’électrification. Une concentration d’innovation, voire d’innovation de rupture, qui ne nous effraie pas car l’avenir est dans notre ADN. Un bon exemple récent de notre approche synthétique de l’innovation est le concept Teorema présenté sous forme virtuelle à l’été 2021.
Gatsby – Pour la toute première fois, Pininfarina entre dans le monde de l’art numérique avec une série de “NFT” basés sur le concept-car Pininfarina Modulo de 1970. Ce projet a été développé en collaboration avec 1of1, les spécialistes du luxe “NFT”, propulsés par ARTM Technologies, et créés avec l’artiste transsexuel Sasha Sirota. Le résultat qui est en fait le but de cette affaire est une série de ce qui est nommé “Cinq œuvres d’art uniques”, fusionnant design, musique et technologie, offertes sous forme de “NFT” exclusifs. Je flaire autre-chose, dites-m’en plus…
Paolo Pininfarina – Dans l’histoire du design automobile, Pininfarina est la maison de design prééminente qui a toujours innové tourné vers l’avenir. Lors de son lancement en 1970, la Modulo a choqué et inspiré tout le monde avec son design futuriste non conventionnel, qui rappelait presque un vaisseau spatial, tout en respectant l’éthique fondamentale de Pininfarina de créer la beauté et l’harmonie des proportions. Pininfarina annoncer donc ouvrir une nouvelle dimension passionnante dans le monde numérique grâce à la collection Modulo NFT, le premier des projets de Pininfarina dans le monde passionnant des NFT. Pininfarina a bâti sa réputation mondiale sur l’innovation et la beauté, et elle n’a jamais hésité à perturber les conventions et à adopter les nouvelles technologies. Le Metaverse est un endroit où Pininfarina peut continuer à innover sans frontières et apporter son ADN unique à la fois aux passionnés établis et à une toute nouvelle génération de fans.
Gatsby – Cette collection “NFT” prétend s’inspirer de croquis anciens qui en fait sont contemporains mais prétendus originaux et uniques de la Modulo, créés en 1970, conservés dans les archives privées de Pininfarina et jamais dévoilés au monde ! Je n’y crois pas du tout. Tout cela me semble avoir été monté de toutes pièces pour générer de la trésorerie et surtout pour créer un “coup” médiatique…
Paolo Pininfarina – L’acheteur fera partie de l’héritage inégalé de Pininfarina en possédant un livret numérique spécialement conçu de croquis rares et inédits disponibles également sous forme d’images uniques, ainsi que deux tirages physiques en édition limitée de l’œuvre d’art signée par moi en tant que président de Pininfarina. Tirant parti de ces atouts uniques, la collaboration sans précédent entre Pininfarina, Sasha Sirota et 1of1 a conduit à la production d’une série de rendus numériques artistiques et de cinq NFT d’animation vidéo uniques. Chaque NFT qui sont je le reconnais, écents et réalisés pour cet évènement présente une bande-son originale exclusive produite par Sasha Sirota, se déroulant dans différents contextes d’époque s’étendant sur 50 ans : les NFT présentent la Modulo dans un contexte différent et innovant, chacun dans cinq décennies distinctes allant des années 1970 à 2020. Les NFT sont appelés Modulo 70, 80, 90, 00 et 10, en ce qui concerne leurs décennies correspondantes. L’acheteur aura également accès à des expériences vip exclusives en direct, y compris une visite privée du musée Pininfarina, une session individuelle avec l’équipe de conception de la voiture et l’expérience immersive Pininfarina Virtual Lab , ainsi qu’une rencontre avec moi. Les acheteurs posséderont également des répliques numériques uniques de fichiers GLB) de la Pininfarina Modulo, la toute première voiture Pininfarina prête à vivre dans le Metaverse…
Gatsby – Votre légendaire maison de design Pininfarina, en collaboration avec Sasha Sirota et 1of1, réunissant de manière transparente trois formes d’art : le design, la musique et la technologie, pour créer une proposition tout à fait unique dans le monde des “NFT”… C’est un coup en Flop… Chaque œuvre n’a recueilli que quelques enchères d’une moyenne de 18.000 US$… Tout ce barnum pour n’atteindre que 90.000 euros pour les 5 œuvres, moins les frais, c’est un flop monumental !
Paolo Pininfarina – Ma société Pininfarina et la communauté NFT s’accordent très bien, partageant les valeurs et le design innovant, qui sont au cœur de notre cœur. Ce projet est une entreprise passionnante pour Pininfarina, donnant vie à une vision historique dans le Metaverse, en tandem avec des avantages concrets.
Gatsby – Tout cela m’apparait comme une fumisterie ? En réalité alors que vous me racontez vos bobards, votre usine est fermée, abandonnée…
https://www.facebook.com/100062748141411/videos/882146506738064/
Paolo Pininfarina – L’entretien se termine ici !
Vraisemblablement que pour faire revenir les clients dont l’origine des fonds doit rester secrète, RM Sotheby’s s’est associé à BitPay, le plus grand fournisseur mondial de services de paiement en bitcoin et crypto-monnaie, pour collecter les paiements en crypto-monnaie via une facture par e-mail (pour ceux qui veulent rester dans la légalité fiscale). Un client acquéreur “honnète” souhaitant payer avec crypto doit préalablement contacter clientservices@rmsothebys.com afin que RM Sotheby’s puisse initier une facture par e-mail et commencer le processus de paiement. Les autres seront contactés confidentiellement…
QUI EST BITPAY ?
BitPay est le plus grand fournisseur mondial de services de paiement en bitcoin et crypto-monnaie. Fondée en 2011, alors que Bitcoin en était encore à ses débuts, elle a entrepris de révolutionner le secteur financier en rendant les paiements plus rapides, plus sûrs et moins coûteux à l’échelle mondiale. BitPay a été le pionnier de la technologie de paiement blockchain pour transformer la façon dont les entreprises et les personnes envoient, reçoivent et stockent de l’argent dans le monde entier. Une décennie plus tard, BitPay crée toujours plus d’outils et de services que tout le monde peut utiliser de manière innovante.
QU’EST-CE QUE BITCOIN ?
Bitcoin est une monnaie numérique sécurisée qui peut être utilisée pour échanger de l’argent sur Internet. Il n’y a pas de banques centrales ou d’autorités pour vérifier quoique ce soit ! Bitcoin est vraiment totalement ouvert, compatible entre les plates-formes, les technologies et même les frontières. C’est aussi génial aussi bien pour la protection contre la fraude que pour réaliser toutes les fraudes imaginables en toute impunité mais à vos risques et périls ! Pas besoin de numéro de carte de crédit, donc intraçable. c’est sûr et sécurisé, le fisc est incapable de pister quoi et qui que ce soit ! Ce système permet aussi de cacher toutes transactions en ce compris des rétro-commissions et dons et divers de manière 1000% indétectable !
QUE SONT LES CRYPTO-MONNAIES ?
Une crypto-monnaie est une monnaie numérique ou virtuelle sécurisée par cryptographie. De nombreuses crypto-monnaies sont des réseaux décentralisés basés sur la technologie blockchain (un registre distribué appliqué par un réseau disparate donc indétectable d’ordinateurs). Le mot crypto-monnaie est dérivé des techniques de cryptage utilisées pour sécuriser le réseau. Des exemples de crypto-monnaies incluent Bitcoin, Bitcoin-Cash, Dogecoin, Ethereum et Litecoin.
QUELLES CRYPTO-MONNAIES PUIS-JE UTILISER ?
BitPay prend en charge les principales pièces, notamment Bitcoin (BTC), Bitcoin Cash (BCH), Dogecoin (DOGE), Ethereum (ETH), Litecoin (LTC), Wrapped Bitcoin (WBTC) et 5 pièces stables indexées sur USD (BUSD, DAI, GUSD, USDP et USDC).
QUELS PORTEFEUILLES CRYPTOGRAPHIQUES PUIS-JE UTILISER ?
BitPay prend en charge plus de 90 portefeuilles et échanges cryptographiques différents, notamment BitPay, Coinbase, Exodus Wallet, Ledger Wallet, Trust Wallet, Electrum Wallet, Blockchain Wallet, Metamask, Crypto.com, Gemini Wallet, Kraken, BRD Wallet, etc.
COMMENT PUIS-JE PAYER EN UTILISANT BITPAY ?
Avant toute opération d’envergure, l’acheteur doit avoir un ID BitPay pré-approuvé. Pour obtenir un identifiant BitPay, visitez https://bitpay.com/signup
RM Sotheby’s et BitPay se réservent le droit de refuser toute demande d’ID BitPay en cas de suspicion ! Si vous êtes l’enchérisseur gagnant, BitPay vous enverra alors une facture par e-mail à laquelle vous effectuerez votre paiement en utilisant votre id BitPay et en suivant la procédure de paiement de BitPay. En général, les étapes sont les suivantes :
-Connectez-vous à votre compte BitPay qui est en corrélation avec votre ID BitPay.
-Sélectionnez le bouton « Afficher la facture » dans votre facture par e-mail.
-Vérifiez et vérifiez les détails de la facture, sélectionnez le bouton « Payer avec BitPay » pour continuer.
-Sélectionnez le portefeuille et la crypto-monnaie avec lesquels vous souhaitez payer.
-Scannez le code QR ou copiez et collez les détails de paiement dans votre portefeuille.
-Confirmez la demande de paiement dans votre portefeuille.
-Félicitations ! Votre paiement a été traité avec succès.
D’autres instructions peuvent être trouvées ici : https://support.bitpay.com/hc/en-us/articles/115005559826-How-do-I-pay-a-BitPay-invoice-
POURQUOI Y A-T-IL 1 % AJOUTÉ EN PLUS DE L’ENCHÈRE TOTALE, PLUS LA PRIME DE L’ACHETEUR ET TOUTE TVA APPLICABLE ?
Afin de traiter la crypto-monnaie, il existe des frais de fournisseur de 1% applicables au montant total de la facture. Le montant total de la facture comprend le prix d’adjudication de votre enchère, plus la prime de l’acheteur plus toute TVA applicable. La facture BitPay intégrée inclut les frais de fournisseur supplémentaires de 1 %.
OÙ PUIS-JE TROUVER LES TAUX DE CHANGE DES CRYPTO-MONNAIES ?
Vous pouvez voir les taux de change actuels pour toutes les pièces prises en charge en visitant https://bitpay.com/exchange-rates/.
7 commentaires
Dans moins de 23 heures de cet instant (dimanche 19 juin 2022 18h45), la vente N*2 (la continuation, parce que la N°1 n’affichait que des résultats ne dépassant pas 20.000 € pour chacun des 5 lots) se termine ! Les résultats ont à peine augmenté : 18.500€ Modulo’1970 – 21.000€ Modulo’1980 – 18.000 € Modulo’1990 – 18.500€ Modulo’2000 – 19.999€ Modulo’2010… Le “Flop” se confirme ! Y aura-t-il, au choix : Un troisième report ? Une annulation générale ? L’acceptation d’un échec ? Réponse demain lundi en fin de journée !
On apprend bien plus sur Gatsbyonline qu’en auscultant !
C’est un bon diagnostic !
Ayez confiance braves gens, tous est certifié, l’algorithme vous garantit qu’aucune escroquerie n’est possible !
Jusqu’à présent, la vente est un FLOP les enchères ne dépassent pas 20.000 euros, ce qui laisse supposer que l’arnaque apparait trop évidente et va attirer les Fiscards du monde entier à dépiauter les ventes aux enchères payables en Bitcoins via des BlockChains et autres gags… Plutôt que d’arrêter cette loufoquerie, Sotheby’s et Pininfarina persistent ! A mon sens c’est signe qu’un enchérisseur fantôme comme celui pour la Mercedes (également en vente privée-secrète)… va débouler ce qui sauvera la face ! Ils diront aux Fiscards que c’est de la “Com”…
Qu’il est loin le monde où je tondais des pelouses pour quelques pièces, accumulées dans ma tirelire…
Tondre puis ausculter les jardins secrets…