Porsche Panamera…
La relève dans la continuité à reculons !
Ami lecteur, souviens-toi…
Souviens-toi des années ’80…, cette époque bénie où le summum de la classe était de foncer sur l’autoroute avec une cassette de Poison ou de Mötley Crüe à fond dans l’autoradio…, toute une génération réunie dans l’adoration des “guitar heroes” qui jouaient plus vite que leur ombre, parés d’atours chatoyants, fluos et moulants de préférence…
La Porsche Panamera a été créée à cette période par un team d’Heer Ingénieurs-doktors totalement déjantés, qui avaient le génie dans leurs slips…
Cette Porscherie était alors vouée à un succès planétaire, mais le Zuper Fürher Porsche à dit : “NEIN, bas mainbenant meine Herren”… et la Panamera a été remisée dans un coin obscur de l’usine en attendant que survienne la crise financière de 2009…
C’est là et alors… que Porsche a décidé de mettre cette merveille de l’art gothique en fabrication !
Et selon les prédictions secrètes de l’Oracle que personne ne connait, la Panamera, arrivant trop tard sur un marché en décomposition, n’a interessé qu’un zouave de l’entourage de Dominique Strauss Kahn… en sus de quelques autres disséminés on ne sait ou…, ce qui a été le départ des affres qu’a connu DSK, cette voiture étant désignée comme une diablerie réservée aux pontes du FMI et autres institutions qui payent mensuellement leurs nombreux directeurs, 200 fois et plus qu’une simple dactylo destinée à des attouchements sexuels !
C’est pas tout à fait ainsi que fut pensée la Pananera, mais ce n’est pas très loin de ça quand même !
Saviez-vous qu’il y a neuf modèles de Panamera sur le marché actuellement ?
Et pouvez-vous les nommer ?
Ce n’est pas une blague !
Eh oui, il y a neuf versions différentes de la Porsche Panamera : la Panamera, la Panamera 4, la Panamera S, la Panamera 4 S, la Panamera Diesel, la Panamera S hybride, la Panamera Turbo, la Panamera Turbo S et la Panamera GTS.
Pour une voiture qui se vend mal et qui entame sa quatrième année de production, ce n’est pas si mal !
Et, pour faire c… tout le monde, le constructeur allemand va en proposer quelques autres dans quelques mois !
Le destin de cette Porscherie à 4 portes, est comme le flot inéluctable d’une rivière sans fin, bouillonnante et dangereuse, qui envoie s’échouer sur ses rives tant les pauvres-cons nouveaux-riches que les puissants crétins…, dans un carnaval cynique et amoral.
Si les hommes lambda ne sont que des fétus de paille entièrement soumis aux courants de la fatalité, qui se perdent et s’entrechoquent sans logique ni raison…, quels que soient leur force et leur talent, les Porschistes qui tentent de lutter envers la Panamera, ne peuvent que précipiter leur perte et leur plongée dans les abîmes de l’oubli.
Car, dans les faits, la Porsche Panamera a reçu toute l’ADN sportive des vieilles 928, mâtinée à celle des 911 pour ne pas dépayser les abrutis qui n’osent pas changer de style !
Sous le capot de cette grande saucisse de Frankfurt de 1.905 kilos, c’est quasiment le même V8 que la 928, mais un pneu différent pour faire compliqué et en justifier le prix stratosphérique…, les ingénieurs de Porsche en ont en effet retravaillé les arbres à cames et autres qui permettent aux soupapes d’aller plus haut (gag !)…
Sa puissance se chiffre à toujours plus de chevaux, et son couple atteint des sommets insoupçonnés !
De plus, la Panamera reçoit les mêmes freins mais plus gros.
Pour ce qui est de l’habitacle, c’est pour le moins cossu !
À l’intérieur, ça respire le luxe !
Les sièges sont recouverts de cuir, rien de moins !
Et l’habitacle est truffé de gadgets et de technologies de toutes sortes.
Par contre, le look est quelconque, terne et moche !
Quel genre de comportement peut bien avoir une laide berline de ce gabarit ?
Peu importe qu’on soit sur la route ou sur un circuit, elle est lourde et solide comme un Panzer et inspire confiance à son conducteur qui a le même sentiment d’invulnérabilité au volant de cette voiture que les soldats de la Wermacht en 1940.
La grosse déception au volant de cette Porsche Panamera vient des leviers de sélection qui ne sont pas faciles à manipuler…., mais il est d’autres points tout aussi tragiques…, par exemple, au moment de faire un gros freinage, le transfert de poids de la carrosserie vers l’avant, fait monter les rapports par inadvertance avec la paume de la main…, il est plus facile de les utiliser quand ils se trouvent derrière le volant.
Après trois ans de carrière, l’heure du restylage approche pour la Porsche Panamera.
Prévue pour début 2013, la refonte devrait légèrement alléger ses traits.
2013, la guerre mondiale nucléaire est terminée…, seuls quelques Porschistes survivants errent dans ce monde dévasté (avec des prairies et quelques arbres quand même…).
C’est la fin !
Dans leur campement de Porsche Panamera aluminées, les membres d’un petit groupe ont encore l’espoir de retrouver des Panameriens en vie : ils viennent en effet de capter un signal radio en morse et ils en sont tout contents.
Mais soudain débarquent des vrais Porschistes survivants (eux aussi), au volant de leurs 912 et 911 déguisées en 930-Turbo et Carrera-4 de guerre pseudo futuristes…
Ce groupuscule de fanatiques vêtus de combinaisons blanches aux épaulettes hyper-rembourrées, arborant des coupes de cheveux dignes des plus grands créateurs capillaires, cherche à éradiquer ce qu’il reste des Panameriens.
Heureusement, le justicier masqué, Heer VW, se dressera bientôt contre ces personnages, leur expliquant le contraire du vrai à l’inverse…, que les Panameriens sont des Porschistes à part entière : ils pètent du cul comme les autres…
Apparue en 2009, la première berline Porsche s’apprête donc à subir l’habituel remaniement de mi-carrière.
Non que sa ligne (certes controversée) ait particulièrement vieilli (depuis la 928 elle est la plus moche des Porscheries habituellement produites), mais son rôle l’impose, face à une concurrence particulièrement intense depuis l’arrivée des Audi A7 et BMW Série 6 Gran-Coupé… et croyez-moi, ces engins ont su développer l’art du kitsch fauché jusqu’à l’extrême : pas d’empathie (ou si peu), une utilisation maximale des gimmicks propres à leurs marques respectives, de superbes déguisements de carnaval (hommes et machines), des carrosseries mi-synthétiques minimalistes réalisées par les designers les moins chers du moment, une campagne publicitaire imaginée par des créatifs secondaires… et quelques héros (au charisme fragile) pour diffuser les promos et communiqués de presse très simples.
Mais comme ils sont sadiques, ils jouent avec leurs proies avant de les lobotomiser.
Une fois de plus, ces gens s’ingénient plus pour leur carrière (au sens exploitation minière évidemment) post-apocalyptique, braconnant éhontément sur les terres des autres… que pour se dépasser intellectuellement.
Pas de bouleversement à prévoir, d’après cette séquence d’une Panamera maquillée surprise en plein ravitaillement.
Il faut avoir l’œil, mais on peut tout de même s’attendre à des optiques avant et arrière légèrement retravaillées pour alléger un tantinet l’imposante ligne.
Inutile d’intervenir trop lourdement pour cette mise à jour finalement, puisqu’elle plait davantage que la polémique aurait pu le laisser prévoir à son lancement…
Outre ces menues retouches visuelles, le reste des changements devrait se concentrer sous le capot, avec une course à l’efficience accentuée.
On parle de l’arrivée d’une version plug-in hybride (rechargeable et non jetable), et d’un léger remaniement des V8 4,8 litres de la S et de la dernière GTS notamment côté accessoires et effets spéciaux…
Il me faut souligner l’utilisation de tout un stock de gadgets dignes d’un musée…, c’est là que l’influence de VW est peu discrète, mais fort drôle !
La Panamera est une référence pour tout amateur de Porsche 928 qui a toujours rêvé d’une 928 à 4 portes, n’en déplaise aux intégristes des 911 qui tendent à sacraliser tout ce qui tourne autour du flat-6 arrière.
Certes, on doit au Heer Doktor Porsche quelques engins décomplexés et bien troussées (la VW Käfer rêvée par Adolf, la Mercedes SSK de Goëring), mais aussi, rappelons-le, des opus moins défendables, comme l’invraisemblable technique consistant à devoir démonter et enlever le moteur d’une 930 Turbo pour changer les bougies…, toutes choses débilitantes qui font le bonheur des amateurs de ringardises…