Que reste-t-il de nos amours et rêves ?
Avant mes vingt ans et quelques, j’ai vu et cru en trop de (mauvais) films (américains) ou les héros en terminale d’études complexes et couteuses, voyaient débouler devant-eux les plus grands Boss d’affaires en recherche de génies surdiplômés, leur présentant des contrats mirobolants aux salaires stratosphériques et garantis déjà préparés ! Signez-là et zou ! La réalité “franchouille” était plutôt galère : précarité d’emplois minables et “sévice militaire” alors obligatoire, destiné à réinculquer à la jeunesse d’après “la dernière grande guerre mondiale”, l’honneur de servir de chairs à canons dans des conflits politico-commerciaux absurdes destinés soit à sauvegarder nos nations dominatrices exploitant leurs ressources énergétiques et alimentaires, soit à faire perdurer la grandeur souveraine de notre race blanche et de nos religions incomparables ! En fait d’exploits guerriers, on égorgeait les “bougnoules”, on baisait “leurs putes de femelles” (surtout les plus jeunes)… et on protégeait les “Bwana’s exploiteurs”, ainsi que les missionnaires qui diffusaient la parole divine…
J’étais tout petiot quand on m’a parlé d’un futur monde de merveilles, sans inégalité, sans pauvres, ou il suffirait d’être sage et obéissant, d’étudier vaillamment, puis de travailler assidûment sans revendication pour être assuré d’un bien-être certifié et d’une fin de vie heureuse ! J’y ai cru ! L’Amérique était l’exemple à suivre, les Américains étaient les nouveaux héros : ils avaient au nom de Dieu, tués tous les méchants indiens grâce à John Wayne et Rintintin… puis avec le vrai Eddy Murphy qui, dans son tank Sherman avait tué tous les méchants boches… et aussi grâce à Elona Gay (sûrement un transsexuel pilote de l’USAF, copain de Buck Danny, Tumbler et Sonny), l’Amérique avait pu trucider des millions de méchants enfants et très méchantes femmes avec de merveilleuses bombes atomiques qui symbolisaient la paix dans le monde ! Puis les héros Américains ont dû encore défendre l’univers contre les méchants barbares communistes qui en voulaient à nos valeurs occidentales, en bombardant la Corée, puis le Viet-Nam, que même John Wayne (mais sans Rintintin tué sans doute par de très méchants noirs ennemis de Charlton Heston) était revenu avec ses bérets verts pour tuer tous les méchants jaunes ! C’était une époque fantastique !
J’ai ensuite voulu être Juif, un vrai colon de la paix œuvrant dans un kibboutz pour créer le pays de la paix universelle, ce qui obligeait tout naturellement de se défendre contre les très méchants arabes aux dents pointues pleines de sang qui tuaient les enfants pour les manger… Je me souviens même, qu’après Zappy-Max à la radio du soir, on écoutait en palpitant les nouvelles de ce pays de la paix universelle que de très méchants et sales arabes voulaient prendre et que grâce à un héros qui avait mis un bandeau sur l’oeil pour ressembler à John Wayne comme dans un de ses westerns, les braves colons avaient gagné ! Oui, oui… Si, si… Je vous assure… Quoi de plus normal ensuite d’aimer l’Amérique, de vouloir en acheter ses symboles : boire du Coca-Cola au lieu d’un jus de pomme, manger des Mc-Do au lieu d’une baguette jambon beurre, s’habiller en jean’s western avec franges au lieu d’un beau costume fraichement repassé du dimanche, écouter Elvis Presley chanter le twist ricain au lieu de Charles Trénet l’amour de la France… et rêver de la Route66 plutôt que de la Nationale7 !
Je n’ai rien compris alors de Bob Dylan qui osait critiquer les héros de l’Amérique, qui prédisait la grande déglingue, qui fusionnait avec Joan Baez chantant sa tristesse du massacre des indiens… J’ai rien compris quand j’ai voulu être milliardaire d’affaires, que je suis devenu commerçant, tant d’études et de rêves pour n’avoir comme avenir, qu’acheter beaucoup moins cher n’importe quoi revendu beaucoup plus cher… Architecte, j’ai bâti des cages à poules, édifié des temples à la gloire du petit commerce local… Publiciste publicitaire, j’ai poussé les foules à consommer tout et n’importe quoi, jusqu’à fumer de la merde sous prétexte de devenir cow-boys des temps modernes… Éditeur, j’ai sacrifié des millions d’hectares de forêts si précieuses pour débiter des sornettes poussant des cohortes d’ahuris à des customisations débiles de bagnoles apocalyptiques ! J’ai même poussé le vice jusqu’à collectionner des Excalibur’s ! Pensez-donc comment peut-on être pire ? Il m’a fallu vivre le 11 septembre 2001 et les attentats de Londres et Madrid pour comprendre que j’avais été dupé, que le monde entier avait été trompé et que bientôt on vivrait le retour du balancier… Je l’ai écrit avec un humour déjanté dans “Dictatucratie”… me rendant compte ensuite que souffler contre le vent c’était comme pisser contre le vent, ça revient en pleine gueule…
Il suffit de voir la tête des ouvriers en lockout et celles des mis à pied de diverses usines franchouillardes qui, grâce à Sarkozy, puis Hollande, puis Macron et leurs cliques d’illuminés, appartiennent des multinationales sans nationalité avérée… qui ferment définitivement leurs portes… pour comprendre le désastre. Il faut voir la fierté sur fond de peur qui se lit dans les yeux des travailleurs pour comprendre que rien ne va plus. Ils ont tous de longues années de travail dans le corps et la quasi-certitude que la retraite qu’ils ont épargnée va leur filer entre les doigts. Ils ne vont ramasser en réalité que des miettes tandis que nos chefs en tête et toute leurs cliques de mielleux opportunistes, quelques années plus tard, sans jamais avoir été sanctionnés, vont se la couler douce…
Chaque fois que l’économie va mal, que tout se déglingue, les Maîtres du monde par le biais des politiques à leurs bottes via les journaleux obséquieux, demandent aux citoyens, même les plus pauvres, de se serrer la ceinture pour sauver l’énorme machine capitaliste qui n’hésite pas à gonfler les salaires et les primes de ses dirigeants, ni à renflouer les banques comme ce fut le cas pour sauver le système bancaire américain qui coulait après avoir ruiné le monde entier par l’entremise des sub-primes. Ces mêmes politiques qui se lamentent devant leurs pauvres citoyens, achètent des avions de guerre à prix fort, des bateaux de guerre sans regarder à la dépense, des armes par milliers de tonnes… n’hésitant pas à les utiliser pour écraser les plus démunis et les sans défense pour payer la facture… D’abord dans d’autres pays comme la Tchécoslovaquie, la Serbie, le Kosovo, l’Afghanistan, l’Irak, la Palestine, la Libye… suivis par la Syrie et bientôt l’Iran et l’Ukraine… après avoir bombardé l’Europe sous prétexte du péril Nazi repris depuis à leur compte, puis le péril Japonais avec l’atomisation d’Hiroshima et Nagazaki, puis le péril communiste avec la Corée et le Viet-nam, puis le péril terroriste… puis le péril intellectuel… qui nous tombent sur le coin de la tête sans discontinuer !
La méthode est la même partout où le capitalisme a trouvé une terre fertile chez les imbéciles ! Ce serait trop facile de dire que les citoyens n’y sont pour rien (vous, bande de nazes) ! Qu’ils ne sont que des victimes d’un système qui leur maintient la tête sous l’eau tout le temps. Qu’ils n’ont aucune responsabilité dans ce qui leur arrive. Le choix des citoyens de ne pas se mêler de politique, de voter souvent n’importe comment (souvent parce que les candidat(e)s ont une belle gueule), refusant de s’informer et de jouer un vrai rôle de citoyen, va toujours vous coûter de plus en plus cher. Quand vous aurez compris que la politique n’est pas un jeu, vous aurez repris la partie du pouvoir qui vous revient…, mais il est tard… Vous avez accepté d’être désarmés au nom du terrorisme, vous avez accepté que nos pays deviennent des dictatures démocratiques… Vous avez accepté le sécuritaire, les millions de caméras qui vous épient, la traçabilité de vos conversations intimes… Vous avez accepté la mise sur papier de vos rêves secrets, de vos pensées… Vous avez accepté les vaccins obligatoires, les micro-puces, les drones, les délations, la soumission… Vous êtes otages des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) ! Qu’avez-vous de tout ça ? Rien…
En temps de crise, les journalistes, chiens de garde de la démocratie, sont sensés aboyer tels des Saint-bernards bienveillants après toute avalanche. Mais la crise du Covid19 et les subsides gouvernementaux par milliards les ont transformés en “merveilleux pigeons voyageurs” chargés de transmettre les désinformations gouvernementales à la population ahurie ! Les rôles de la bête médiatique se sont toutefois recalibrés différemment, certains médias en crises de méventes se sont aperçus avoir été dupés par le système qui a mis peu à peu au point un système d’aides fiscales et financières assorties d’une obligation “moutoniste”. Les journalistes, habitués, voire formés à se méfier des messages officiels, ou alors à les remettre en question avec intensité, se sont mis à débiter les Saintes-Paroles-authentiques, pour survivre même de façon minable, ils sont devenus Journaleux (travaillant “à-la-pige” pour des “Merdias”. Ce grand bouleversement accentué par le mythique COVID-19 a toutefois généré une certaine modulation dans la profession. Certains résistent, mais sont illico traités de “complotistes” débitant des “Fake-News”…
Pour les museler définitivement les “ceusses” qui tentent de résister, les Constitutions “inamovibles” deviennent “movibles”, la liberté de penser, la liberté d’expression, toutes les libertés fondamentales sont “adaptées”, “amendées”, “reconfigurées”. On en est à l’obligation de pensée unique, une seule vraie, impossible à remettre en cause, dans la parfaite copie des obligations religieuses au Moyen-âge, obligation de croire que le soleil et toutes les planètes tournent autour de la terre, obligation de croire aux messages gouvernementaux de la même confrérie ! A l’époque on torturait légalement, actuellement c’est fiscal, quasi aussi radical, c’est facile, tout le monde a quelque chose à se reprocher, si pas vraiment on a légalisé fiscalement le retournement de la charge de la preuve, mais cela commence également à s’appliquer au pénal et dans des affaires civiles, grâce à un invraisemblable gloubi-boulga de jurisprudences. Partouze, dont en presse, on assiste et on fait face à un renversement des normes couplé à une perte des repères. Les normes professionnelles sont balayées. On nage dans l’inconnu, les décideurs garde-chiourmes des gouvernements dictatucratiques menacent les médias qui résistent que ce n’est pas le temps de poser des questions ! Les gardiens de la démocratie sont devenus des pigeons-voyageurs.
A l’époque des journaux et magazines à très gros tirages, agir en laquais des constructeurs automobiles était une norme obligée pour obtenir des automobiles d’essais (tronqués), il fallait, par exemple, se farcir toute la basse-gamme Fiat pour obtenir l’essai assisté d’une basique et mièvre Ferrari 308 (deux tours de circuit avec un instructeur). Pouvoir discourir en perroquet “pérorateur” appliqué, respectueux du Politiquement-correct et du style ampoulé “endormisseur” était une sorte d’apothéose à la fois médicinale et “socialisatrice” destinée aux masses incultes à qui on “offrait” le spectacle de la F1 comme on distribue du lard aux cochons-payants qui bouffent les “désinfos” comme les pauvres les fonds de poubelles… En conséquence, la manne publicitaire s’ouvrait au maximum… Pages et double-pages de pubs au prix fort, cadeaux divers, voyages… et putes ! L’apothéose eut lieu au Brésil lors de la présentation-presse de la Fiat UNO Bas-de-Gamme réalisée simultanément lors de la finale du championnat de monde des Fouteux… Grandiose mascarade quasi apocalyptique…
1° proposition : Jeep…
Maintenant c’est tout autre. C’est la crise ! Par exemple, suite à une amitié avec Bob Lutz en personne depuis l’affaire John Z.DeLorean et quelques invitations chez lui depuis 1991, j’ai finalement acheté à prix d’ami (sic !) en 1998 une Jeep Grand Cherokee ZG pour tracter sur une remorque appropriée mes automobiles dites “de collection” dans mes jeux d’enchères dans toute l’Europe. En 2021, la Jeep affiche plus de 350.000 kms réalisés à 90% en tractant des automobiles hors-normes et en conséquence une relative usure nécessitant quelques réparations. La société AAT (voyez leur pub en avant dernière page de Gatsby magazine) me propose une réparation intégrale en contrepartie d’un peu d’infos. C’est sympa, l’offre est conjointe avec ZF leader mondial des boites de vitesses automatiques, ce qui n’est pas peu rien… J’imagine que Jeep serait intéressé de participer à cet “évènement” : réaliser 350.000 kms sans aucun ennui et rester dans un état général “nickel-Top” c’est rare et “porteur” en termes de bonne image de marque. D’où une forme d’auto-illusionnement de croire que Jeep serait intéressé et sensible… Jeep qui appartient depuis quelques années à Fiat… Jeep qui réalise des pubs en sous-mains d’amis en dehors des campagnes “officielles”… Je leur écris donc, à Jeep/Fiat, que j’aime beaucoup les Jeep’s, que j’en ai quelques-unes en collection, dont une Jeepster Commando, une Wrangler 4L et une Grand Cherokee V8 6L… Réponse polie : Nada, rien, non…
Je retente “le coup”, la réponse vient cette fois d’un cran au-dessus, mais c’est du pareil au même… Réponse toujours polie mais agacée : Nada, rien, non… Avec un ajout “écologique” que Jeep ne publie plus maintenant que dans les supports qui causent des Jeep électriques… Je réponds qu’ils peuvent créer une “Com” indiquant que l’heureux proprio d’une Jeep Grand Chéro de 350.000 kms réalisés en tractant des automobiles de collection rares et chères (il faut “les couilles” pour confier des bagnoles qui valent très cher à une Jeep Gr-Chéro) sans aucune panne… Photos du bestiau à l’appui… Je précise que : “C’est un échange de bons procédés, de plus je pourrais informer mes lecteurs que l’évolution de la société et le besoin de minimiser les guerres pétrolières impose que la population mondiale modifie son comportement en mobilité. Pour ce, confiez-moi une Jeep électrique et le public éberlué verra qu’une Jeep Grand-Cherokee électrique peut également tracter 3 tonnes sur 350.000 kms”… Réponse identique de plus en plus agacée : Nada, rien, non… Et simultanément, le concessionnaire Jeep local m’envoie un texto “Achetez une Jeep et on vous offre la TVA”… C’est en réalité pour écouler les stocks de Jeep essence et diesel !
Par hasard, le Gouvernement franchouille diffuse que : “En temps de crise comme celle que nous traversons en ce moment, les médias ont une responsabilité sociale encore plus grande qu’à l’habitude mais le rôle de chien de garde doit rester inchangé il faut informer les lecteurs des enjeux !” Waouwwww ! Ca tombe à pic ! Le rôle de la presse indépendante, c’est de croiser les sources. Expliquer les réalités. Ecrire par exemple qu’on s’illusionne que Jeep aime ses clients et leur est reconnaissant d’avoir acheté leurs produits… mais que lorsqu’on s’aperçoit qu’il n’existe rien en retour, le “peuple” ne peut rien y faire… Mais lorsqu’on est journaliste-témoin on peut… Si on est éditeur, c’est même plus lourd ! Les journalistes en ce moment, avancent en quelque sorte dans le noir, alors que tout va très vite. Les gouvernements, d’une certaine façon, nationalisent les médias pour obtenir une consommation médiatique généralisée, la perspective critique n’étant plus déployée mais dévoyée ! La presse est pourtant censée être un ensemble de sentinelles et doit demander aux gouvernements et aux acteurs économiques de rendre des comptes. La presse doit informer, nous sommes dans un phénomène d’amplification médiatique globale, qui s’explique par l’énormité de la crise, il n’y a rien d’autre dans l’espace public que cet enjeu-là…et ça peut créer un phénomène d’obsession, de panique, d’anxiété sociale, qui ne contribue pas à l’amélioration de notre monde. Informer le public de la réaction de Jeep concernant cette histoire de mépriser un client qui porte Jeep assez haut peut créer un désengagement, cet enjeu unique en couverture médiatique pourrait à terme faire en sorte que des gens se détournent, perdent la passion d’un élément automobile qui a été hyper-populaire depuis 1944… et se mettent à passer outre aux reflexes d’amitié et de confiance réciproques… et là Jeep/Fiat et quantités d’autres peuvent perdre des clients qui se sentent dupés, et ce sera problématique au niveau industriel, même si une grande partie des usines ont été délocalisées…
2° proposition : Citroën…
Je découvre l’AMI électrique, je me dis que c’est bien pensé et que Gatsby magazine et GatsbyOnline pourraient jouer un rôle dans cette aventure… Le 25 juin 2020 à 17:56 j’écris à Nathalie Roussel de Citroën : “Bonjour Nathalie. Voici le lien d’un article “Citroën AMI” que j’ai publié dans mon Web-Site le 28 mai et qui en est à 6.124 vues : https://www.gatsbyonline.com/automobile/aaa-414958/ La Citroën AMI me rappelle ce que j’avais fait avec Nikola Hayek lors du lancement de la Smart avec les fameuses tours transparentes. J’ai toujours une des premières Smart qui a servi d’étalon/référence dans des centaines d’articles/presse/magazines par rapport à des voitures sportives hyper chères, moins confortables et utilisables. De plus, sachez qu’il y a 1/3 de siècle, Citroën et mes magazines Chromes&Flammes étions partenaires pour le lancement de la VISA, nous avions reçu douze Visa pour un concours Citroën -Chromes&Flammes, 10 devaient être peinte selon les dessins que les lecteurs envoyaient, une était transformée en Pick-Up 6 roues façon “Kustom” pour rajeunir l’image et attirer la jeunesse en l’achat d’une bonne voiture sympa, la douzième servait de voiture de représentation C&F/Citroën et a effectué pas loin de 600.000 kms dans toute la France. Quelques photos sont jointes.
Dans la foulée fut créé un Hot-Rod Citroën Traction avant “Citroën Hot-Rod Hi-Boy” qui été la vedette d’une cinquantaine de show automobile et a été décliné en une dizaine de millier de miniatures. La Citroën 6 roues et les 10 Visa furent exposées dans le stand Citroën du salon de l’auto à la porte de Versailles. Je vous propose de créer un “évènement” du même genre…, même s’il y a moins d’emphase qu’il y a 35 ans. D’abord, je remets en avant l’article “Citroën AMI” dans mon Web-site (6.124 vues/jour depuis le 28 mai), je le publie également dans mon nouveau magazine “Gatsby” qui sort vers le 20 juillet 2020… Simultanément vous m’obtenez une “Citroën Ami” flashy (blanche et orange) que je fais circuler dans St-Tropez… (j’en fait ma voiture quotidienne) et vu qu’elle va attirer la foule sur le port et Place des Lices, ainsi que dans tous les endroits dits “branchés” et “incontournables”, elle va créer l’évènement et servira aussi à générer des photos… Ainsi que des articles dans la presse… C’est le moment, la saison repart et St-Tropez est l’endroit idéal pour créer l’évènement. Comme il n’y aura pas de Mondial, ici à Saint-Tropez cela va créer un buzzzz, non seulement dans le sud mais à l’échelon national, de même qu’auprès des richissimes qui viennent mouiller leurs Yachts dans le port… L’AMI est idéale pour cette clientèle !!!!” Je n’ai reçu aucune réponse… Rien…
3° proposition : Les Yachts, puisque : “Les riches ne connaissent pas la crise”…
Je reçois une brochure me proposant d’acheter ou louer un Yacht, auquel je réponds… “Bonjour “Bernard Gallay Yacht Brokerage”. De bon matin, ce samedi 1er mai, 6h30, j’ouvre mes courriels et Youp ! Le vôtre m’interpelle ! Contrairement aux autres, vites parcourus, le “Bernard Gallay Yacht Brokerage” est regardé et lu de mes yeux émerveillés à l’appoint d’un café, en attente de m’ébrouer aux rites du bain. Le fait d’y fermer les yeux dans la dolence de l’eau chaude et mousseuse me fait revenir aux images de votre brochure virtuelle. Pour peu “j’érectionne” de concert, imaginant les beautés suaves qui vont de pair avec vos vaisseaux de pirates d’affaires… Ce qui me rend joyeux à 16 jours et nuits de mon anniversaire : 72 printemps…N’imaginez pas la scène, c’est trop intime. Mais imaginons plutôt ensemble que vous entriez dans mon monde éditorial, un condensé de votre brochure dans mon magazine “Gatsby” et dans la rubrique “Marine” de mon Web-site http://www.gatsbyonline.com/ Là vous toucheriez direct les palpitants fortunés capables de débourser pour alimenter leurs envies, ce qui en retour vous assurerait un avenir radieux plus exutoire encore : panard, éventail, portefeuille dodu et meilleure magnificence ! Mon offre : 8 pages dans mon Gatsby-magazine, pour un article d’un “plus meilleur” semblable que votre brochure, comportant moults vidéos alléchantes. De plus, ces 8 pages dans la version magazine papier, deviendraient 16 pages dans la version “liseuse numérique”, chaque double intermédiaire étant un poster ! De plus en plus, encore, dans ce prix ridicule est inclus un article aussi infini que votre capacité d’y apporter images, vidéos et textes dans les rubriques “Marine” et “voyages” de http://www.gatsbyonline.com/ référencé Google à une moyenne de 7.000 visites/jour. Cet article reste en place UNE ANNEE ! Etant d’humeur joyeuse, le tout pour 10.000 euros plus 1 euro par magazine que vous commanderiez, en sus des 10 justificatifs, pour remettre et/ou envoyer à vos clients, soit par nos soins, soit aux vôtres, soit par l’intermédiaire d’une société sérieuse. C’est le moment, la fenêtre de tir se dessine en finale du confinement, cette affaire peut être menée en 10 jours pour le numérique et doit l’être en 3 semaines pour la version “papier” qui sera en points de vente aux 3/4 de juin. Aucun frais de graphiste pour vous, les maquettes pré-press jusqu’aux PDF d’impression sont incus aux 10.000 euros pour les 8 pages du magazine papier ainsi que pour l’article en déroulant du Web-site. Agréez mes cordiales civilités !” Signé : Patrice De Bruyne : éditeur.
Réponse : Merci pour vos compliments “sanitaires” depuis votre bain et votre proposition qui est par les temps qui courent très au-dessus de nos moyens. Cordialement, Bernard Gallay CEO…
Je ne puis donc m’empêcher de répondre : “Hello Bernard Gallay, cher CEO… Il importe d’être compatissant avec les humbles qui luttent pour survivre au milieu des Yachts de milliardaires… Poséidon est le dieu de la mer et des océans et a pour équivalent latin Neptune. Il est le fils de Cronos et Rhéa et est le frère de Zeus et Hadès, Héra, Hestia et Déméter. Poséidon possède l’empire des eaux, mais on le rend responsable des tremblements de terre car selon la légende ce serait le maître des tremblements de terre. Votre réponse en est un pour moi et mon entreprise ! Mais, c’est sans doute la mission que Poséidon/Neptune m’échoit pour nous aider à surnager de concert Je ne vous réponds pas dans les mêmes conditions sanitaires que pour l’envoi de mon canard gonflable, malgré que ce mardi matin, vous m’avouez ne plus avoir de “moyens” pour répondre à mon offre. Sachez, brave naufragé que celle-ci peut s’adapter aux vôtres…Votre obole sera la rustine de mon canard gonflable qui fuit et qui pourra ainsi nous maintenir à flot ! Que pensez-vous de minimiser l’importance de l’effort demandé offert généreusement ? Quoique, diantre, vous ne proposez pas de louer pour une heure des barquettes de pêcheurs à des suceurs de glaces du dimanche ! Entendez de chez vous, s’esclaffer mes proches voisins : Granjon, Niels et Arnaud ? Je réduis la voilure à la moitié pour moitié, ce sera moins grandiose, mais pas pour autant misérable. Mon cœur palpite encore d’espoir en attente. Ou alors, soyons grandiose, pour le même prix que ma première offre, vous accédez à Kings et PlayBoy… ce qui n’est pas loin de la taille d’un porte-avion géant, pas d’un dinghy gonflable”… Signé : Patrice De Bruyne, rameur en chef du SAS Pavale amarré à Saint-Tropez !
Voilà donc où nous en sommes, c’est à dire quasi nulle part !